Hotel Dusk
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[Intrigue Caïn] Evangile de Saint Arthur – God needs The Queen
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Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 2057


Dernière édition par Ryann Stalker le Ven 5 Aoû - 23:21, édité 2 fois


Ryann Stalker



Pourquoi diable l'audimat atteignait des plafonds avec cette série? Pourquoi fallait-il chaque année proposer une nouvelle saison? Oui, « Flics en couche-culotte » est une série atrocement populaire au grand dam de son scénariste. Bien que cloîtré dans cet hôtel depuis belle lurette, le jeune Stalker n'avait pas oublié son travail. Après tout, c'était bien à cause de ça qu'il a du rester une semaine de plus ici car son script s'était mystérieusement envolé. Pire, maintenant, miss Stalker avait des sautes d'humeur et ne désirait plus quitter les lieux avant que son frère ne la traite en princesse. Non, mais et puis quoi encore?

C'est donc ainsi que Ryann exaspéré par un tel comportement puéril se focalisa sur le scénario de sa série. Combien de fois il n'avait pas eu envie d'envoyer à la corbeille ce torchon télévisé? Avec dégoût, il écrit la trame principale de cette série. Mais qu'est-ce qu'on peut rapporter de neuf dans une série complètement à la masse destinée à un public entre 7 et 77 ans? Et puis pourquoi ce concept débile, proposé comme une simple plaisanterie a été validé d'abord? Ryann pestait intérieurement d'avoir laissé Sacha présenter ce torchon aux producteurs.

De longues minutes s'étaient écoulées et le syndrome de la page blanche était toujours présent. Las, le garçon coinça son porte-mine entre les lèvres et renversa sa tête en arrière. D'un œil morne, il observait ce monde à l'envers sans trop vraiment y faire attention, préférant faire tenir sa chaise sur deux pieds et se balancer doucement d'avant en arrière.


*Marre, j'en ai maaaaaaaaaaaarre... Marre de tout, de cet hôtel, de ces gens insignifiants, de cette sœur bien trop difficile à surveiller, de ce bon-à-rien de « Çà », de cette chambre, de ce boulot, tout. Pourquoi personne ne désire qu'on me fiche la paix? Ce n'est pas compliqué pourtant! Non, évidemment, c'est trop demandé à l'espèce humaine, il fallait qu'on vienne me harceler à tout bout de champ! Stupides cloportes blasphémateurs! Pff, ils n'ont toujours pas compris qui est le dieu ici?!*

Son balancement s'arrêta sur cette dernière pensée. Le regard triste, il se redressa et cacha sa tête sous ses bras, affalé sur le bureau.


*Qu'est-ce que je raconte, enfin? Je... Je ne suis même pas capable de protéger ma sœur comme il faut, alors être un dieu? Pff... Je suis ridicule...*

Mais.. Mais reprends-toi, mon garçon! Si tu es le plus grand des dieux, allons, retrouve ton moral, ta pêche! Non? Bon bah non... Tandis que le garçon se morfondait sur son bureau, une ombre s'était faufilée dans la chambre. A pas de velours, elle s'approchait de l'adolescent et l'empoigna en hurlant et pleurant:


- Poussiiiiin! Je veux du chocolat! Amène-moi du chocolat! Je n'en peux plus, ce bébé va exploser si je n'ai pas du chocolat tout de suiiiite! Bwahahahah... S'il te plaît, poussiiiiin...

Le garçon sursauta et par réflexe se recula, son poing évitant de justesse le visage de sa sœur. Malgré ce qu'il avait pensé quelques secondes auparavant, une colère noire l'envahit et sans vraiment comprendre pourquoi il se mit à crier.

- Bon sang! Casse-toi, Sacha! T'as vraiment décidé de me pousser à bout? Bah t'as gagné, c'est bon? T'es contente? Pauvre fille, va! Je te dis pas la mentalité du gosse quand je pense que c'est toi qui le dressera! Tu sais même pas te débrouiller par toi-même? J'en ai marre, je me casse de cette chambre de taré, et de cet hôtel d'ailleurs!

Le garçon s'était levé hâtivement et bouscula sa grande sœur sans ménagement avant d'arriver vers la porte qu'il claqua bruyamment une fois sorti de la pièce. Il fit deux pas dans le couloir avant de poser par dépit sa tête contre le mur.


*Mais c'est quoi mon problème à la fin? Qu'est-ce que je fiche? C'est Sacha, je devrai être habitué à ses crises d'hystérie... Je crois que je suis resté trop longtemps dans ce bled paumé... Raaah, ça m'énerve. Bon calme-toi, je vais souffler un peu dans les couloirs puis retourner m'excuser auprès de Sacha. Bon, je ne vais quand même pas lui ramener du chocolat. Il n'est pas écrit « larbin » sur mon front, fufufu.*

Se détachant du mur, le garçon entreprit un tour dans les couloirs. Trop occupé à réfléchir comment il allait formuler ses excuses, le jeune Stalker ne regardait pas devant lui... Ce qui eut pour conséquence un carambolage désastreux avec un autre client qui passait par là. Perdant son équilibre, Ryann tomba sur le postérieur et se griffa la main gauche sur le plancher. La douleur le lançait et contemplant sa plaie, il ne put garder son calme et hurla sur la personne.


- Non mais c'est pas vrai! Regardez où vous marchez, pauvre guignol! Tous des bras cassés dans cet hôtel de gueux! Vous pensez que vous êtes seul au monde ici ou quoi?! Vieille taupe!

Mamma mia, mon petit Ryann. Ravale vite ta salive car tu as agressé la mauvaise personne...
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



L’uniforme impose le respect. Pourtant… Comme le disait Ambrose Bierce, la recrue est celui qui se distingue d’un civil par son uniforme et d’un soldat par sa démarche… John n’avait pas encore l’allure d’un vrai policier. Bien trop souriant, limite à blaguer avec les gens comme s’il était un ami d’enfance. Ce n’était pas ainsi que l’on imposait le respect. La loi est au-dessus de tout et si tu ne te montres pas ferme tu ne sauras jamais la faire respecter. J’avais beau tenter de lui faire rentrer ça dans le crâne, pas moyen. Stupid dumbass ! He’s really getting on my nerves. For God sake, if he could only understand what I’m hardly trying to explain him… But no, it wouldn’t be some kind of punition if I hadn’t to teach how to work to a baby. Oui, c’était une vraie punition, une corvée, et tout ça parce que j’avais eu le malheur d’être un flic exemplaire. Le monde ne tournait vraiment plus très rond… La preuve, j’en étais réduit à zoner dans un hôtel américain des plus miteux après avoir poursuivi un français exhibitionniste. Les gens sont fous ! Ma douce Angleterre me manquait plus que jamais et l’imbécile de coéquipier que j’avais n’arrangeait pas la situation. Monsieur était encore parti dans sa lubie du moment, atteindre le niveau 83 de je ne sais plus trop quel jeu vidéo. Le volume à fond, les commentaires hautement inutiles, j’en avais eu assez et c’est ainsi que je me retrouvais dans les couloirs de cet hôtel.

J’espérais trouver un peu de calme dans la bibliothèque pour y terminer la rédaction du rapport que j’avais pris pour notre « weekend aventure ». What a epic story really… If I could imagine this, I wouldn’t certainly accept to go on a ride with that git. Dammit. A ce sujet d’ailleurs, John avait soupiré lorsqu’il l’avait vu, m’indiquant que j’étais vraiment trop concentré sur mon boulot. « Come on Artie, stop working and play a little bite with me ‘kay ? » No thanks stupid brat, I won’t play to some kind of… weird… violent game… Geez. Hélas, il semblerait que cet endroit n’était pas propice pour la concentration et le travail puisque je me fis percuter au détour d’un couloir par un gamin. Le choc ne fut pas assez violent que pour tomber, pas comme lui, mais j’en perdis tout de même mes notes. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je grognais de mécontentement, manifestant par la même ma frustration face à ce sauvage. Il n’y a peut-être pas de panneau interdisant de courir mais il s’agit là d’une évidence des plus élémentaires. Il serait peut-être bon que j’avise le propriétaire de l’utilité de tels panneaux. Oui, vraiment. Tandis que je ramassais mes notes, le gamin se mit à me crier dessus. Sa voix montait dans les aiguës et je le soupçonnais d’être en train de muer, quinze-seize ans donc. Selon toute vraisemblance.


    «Non mais c'est pas vrai! Regardez où vous marchez, pauvre guignol! Tous des bras cassés dans cet hôtel de gueux! Vous pensez que vous êtes seul au monde ici ou quoi?! Vieille taupe!»

Je déteste les gosses. C’est indéniable. Je les déteste davantage lorsqu’ils sont en période d’adolescence car ils ont tendance à décupler leur aptitude à ennuyer le monde. Ils se prennent pour des êtres supérieurs, vous toisent et manquent de respect aussi bien envers le matériel qu’envers les personnes. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dû arrêter des délinquants en train de dévaliser une aubette de bus ou d’agresser une grand-mère. Alors forcément, lorsque ce gamin se mit à me hurler ainsi, la moutarde m’est rapidement montée au nez. Dommage pour lui que j’étais seul, il allait en recevoir pour son matricule. John aurait peut-être parvenu à me calmer mais là, ça ne risque pas de se faire facilement. Je vais lui graver dans sa petite tête de pioche prétentieuse les mots « respect, calme et ordre » je vous le garantis moi.

    «Ne vous a-t-on jamais appris les bonnes manières, jeune homme ? Il semblerait que cette tâche m’incombe. Premièrement, lorsque l’on percute une personne, on prend la peine de s’excuser au lieu de l’agresser verbalement. Deuxièmement, on montre un minimum de respect envers ses aînés, il s’agit là du b.a.ba de l’éducation. Troisièmement, ne vous a-t-on jamais appris à respecter le corps de police ?»

Je ne suis pas John, petit. Avec lui, ton affront aurait encore pu passer à la trappe, mais pas de ça avec moi. Le respect est l’ordre sont deux concepts que j’affectionne tout particulièrement. Aie le malheur de faillir à l’un d’eux et je te remettrai sur le droit chemin. On ne me surnomme pas « Le britannique mordu du travail » pour rien.
Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 2057


Ryann Stalker



*C'est pas vrai, il ne m'a pas loupé ce cloporte boiteux! A cause de lui, ma main gauche si divine et délicieuse, au teint si parfait se retrouve désormais souillée par des échardes pitoyablement piétinées par les muqueuses plantaires de « Çà » et autres hurluberlus de foire! Je dois désinfecter cette infection populairement humaine et abjecte! Mais d'abord, réglons son cas à ce crabe fou laissé en liberté! On ne me bouscule pas sans s'ex... »

Alors que le garçon grommelait et frottait sa main sans prêter un seul regard à son interlocuteur, ce dernier lui adressa la parole et ses mots n'étaient pas sans un certain impact. Enfin, les derniers mots surtout, puisque c'était les seuls qui l'ont véritablement tirés des ses pensées.


*Huh? Force de la police? Comme « agent de police »? Ou « flic »?*

Le temps s'était arrêté pour le garçon. Non pas qu'une image de « Flics en couche-culotte » ait traversé son esprit, quoique, mais bien parce que « police » signifie « justice », « autorité » ou encore, et c'est bien ce qui inquiète notre jeune Ryann à l'instant, « casier judiciaire ». Comme s'il voulait échapper cette mauvaise plaisanterie, ses yeux s'orientèrent vers le-dit policier. Et ce qu'il vit le paralysa.

Ses chaussures en cuir noir brillaient à force d'un cirage impeccable. Le pantalon noir, droit laissait pendre à son ceinturon une matraque et, dans un holster, se tenait un revolver, tous impeccablement lustrés. Son veston noir arborait fièrement des grades de la police sur ses épaulettes. Comme pour asséner un dernier coup fatal au jeune garçon assis au sol, son regard incrédule et méfiant disparu complètement quand il observa le visage de son vis-à-vis. La mine renfrognée, un homme d'une vingtaine d'années toisait le garçon – pour une fois que les rôles sont inversés -, et remettait son képi en place.


*Eh... Eheh... C'est une caméra cachée, hein? C'est encore un stupide tour lancé par Sacha pour me déconcerter? Non? Non... Bien sûr que non, sombre crétin que je suis! Damned! Moi et ma grande bouche! Maintenant je suis dans le collimateur d'un représentant de la loi...*

Les yeux écarquillés, le garçon contemplait dans toute sa majesté le policier - *C'est pas moi qui est sensé être majestueux?* Chuut, Ryann- et lâcha un sourire crispé. A la fois transi de peur et se maudissant intérieurement, le cerveau du jeune garçon marchait à plein gaz pour trouver comment régler ce « malheureux malentendu ». Après tout, avoir la police à dos, ça ne va pas faire marcher les affaires pour un dieu en devenir. Prestement, le garçon se releva, s'épousseta le pantalon et s'essaya à s'excuser le plus platement possible.

- Oh, je... Hum... Vous voyez, j'étais en colère contre une personne et... Enfin,... Bref... Alors comme ça vous êtes policier?

Oui, il y a du travail à faire pour qu'il comprenne la notion d' « excuse »... Il faut dire que l'adolescent avait bien envie d'envoyer paître l'homme de loi, mais une petite voix dans sa tête tentait de le ramener à la raison. C'est donc ainsi que le garçon s'agitait nerveusement sur place, se contenant du mieux qu'il pouvait avant de sauter à la figure de qui que ce soit.

*C'est quoi cette poisse qui me colle? Oh je sais, ça doit sûrement être le jour où « Çà » a voulu me donner une leçon de morale. Je vais l'égorger et pendre ses boyaux comme guirlandes de Noël à cette tignasse jaunâtre dégoulinante... Mais, il me faut les forces de l'ordre pour effacer la piste qui mènerait jusqu'à moi. Graaah pourquoi a-t-il fallu que ça m'arrive? Je te hais « Cà »! Je te hais Sacha! Je te hais Toi l'Entité du dessus qui se tord de rire en m'ayant infligé pareille infortune! Je...*

- Je les hais tous, ces pariats!

Murmura-t-il à voix basse. Venant de se rendre compte de ce qu'il disait, le garçon regarda confus l'agent de police, se pinçant les lèvres en espérant qu'il n'ait rien entendu et sinon, au pire des cas, tenta de trouver comment expliquer cela...
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



Les bras croisés contre mon torse, je toisais le mioche ingrat devant moi. Le gamin s’était lentement redressé et j’avais eu l’occasion de voir son visage passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. J’aurai presque eu pitié pour lui, sachant que je ne suis pas du genre « tendre » quand on me cherche, mais cela aurait été un peu contradictoire, n’est-ce pas ? Il tentait de s’excuser – if we can call this pathetic sentence an excuse – et mon regard se fit plus dur. Ainsi donc monsieur était en colère ? Il lui faudrait peut-être un stage de redressement pour comprendre que la colère, ça se contrôle. Mes yeux se rétrécirent lorsqu’il me demanda si j’appartenais bel et bien aux forces de l’ordre. No, stupid fag, I am wearing this uniform because I think it suits me well. Dammit. S’il y a bien une chose que je déteste plus que les adolescents en règle générale, ce sont les adolescents qui tentent de faire profil bas après vous avoir insulté, juste parce qu’ils prennent conscience de l’intérêt à vous avoir « dans la poche ». Sorry baby, I am not used to be kind with such a brat like you. Tu es tombé sur le mauvais flic, gamin. Je ne suis pas un ripoux mais je ne peux pas non plus être classé dans la catégorie « flic cool et laxiste » comme l’est un certain collègue que je me coltine…

    «La colère, on apprend à la maîtriser jeune homme. Cette notion ne devrait pas vous paraître impossible à comprendre, n’est-ce pas ? Vous me semblez avoir dépassé le stade de la stupidité infantile… A moins qu’il ne vous faille un stage de redressement pour que le concept pénètre votre esprit et y reste gravé au fer ? »

Oui, j’étais blessant mais tant pis pour lui. Ce mioche devrait comprendre où était sa place. Je n’aimais pas sa façon d’être, cette foutue manière qu’il avait de me scanner comme s’il désirait fouiller mon âme. Quoi ? Il n’avait jamais vu de flic de sa vie ce petit ? J’avais beau avoir une apparence calme et contrôlée, je bouillonnais intérieurement. S’il continuait ainsi, j’allais vite m’énerver et for God sake, it is never good to see me in that state of nerves ! Hélas pour lui, il semblerait qu’il n’eut guère conscience de la situation délicate dans laquelle il se trouvait puisque l’ingrat eut le culot de me traiter de parias. Pour qui se prenait-il celui-là ? J’esquissais un rictus mauvais alors qu’il me regardait en pinçant ses lèvres. Trop tard petit, la bourde a été dite. Inutile de me faire les yeux de chiens battus, je n’oublierai pas. Je suis rancunier, très rancunier d’ailleurs. La pilule ne risque pas de passer si facilement. Mon regard se fit plus dur (et si, c’est possible !) et ma voix gronda comme une sentence déplaisante. Il allait en ramasser pour son matricule. Je déteste les lèches-bottes, je déteste les gosses et je déteste ce pays et ses foutus habitants ! Oh dear England, why do I have to leave you for this excuse of a nation ?

    «Pardon jeune homme ? Les derniers tests effectués me prouvent que j’ai une ouïe, hélas pour vous, des plus performantes. Alors, je ne pense guère me tromper en indiquant que vous m’avez traité de parias, n’est-ce pas ? Bien qu’il me semble que cet argument fut adressé à un ensemble de personnes, mais soit. Le fait est là. Insulter un représentant des forces de l’ordre, après l’avoir incendié par incapacité à s’excuser pour l’avoir bousculé. Il me semble que vous cumulez les bourdes jeune homme. Nom. Prénom. Immédiatement. Je n’ai pas l’occasion de vous coffrer mais ça ne risque pas de rester impuni pour autant. Un casier judiciaire à un si jeune âge… Je doute fort que cela fasse fureur auprès de vos futurs employeurs. Malgré tout, vous retirerez peut-être une leçon de cette fâcheuse expérience. Bien que cela ne soit pas sûr… Mais ce serait dans votre intérêt jeune homme d’apprendre que le monde ne tourne pas autour de votre petite personne. »

Je repris mon carnet et sortit un stylo de ma veste avant de l’ouvrir et de prendre note. Il allait avoir un rapport détaillé sur sa bévue et il était dans son intérêt d’arrêter les frais là sinon il se ramasserait une contravention en prime. Je n’aime pas qu’on se paie ma tête et qu’on me prenne pour un idiot. Il était vraiment mal tombé, tant pis pour lui. Try to think of that experiment as a lesson kid. Never underestimate me, I am not a kind person. I am not payed to be kind. Désolé de te décevoir, mais c’est ainsi. Je suis quelqu’un de droit. Tu me respectes et je ferai de même. Le respect n’est pas un acquis, il se mérite. Je ne demande pas à ce qu’on me respecte parce que je suis un représentant de l’ordre (je trouve qu’il s’agirait d’une pure hypocrisie dont j’ai horreur). Je tiens à être respecté en tant qu’individu, point à la ligne. Tu te serais excusé gamin et ça serait passé comme une lettre à la poste… Mais un adolescent ne s’excuse jamais, ils sont rebelles et foutent le bordel. Je les hais. En particulier celui-là. Si je n’avais pas l’autre exhibitionniste de français à surveiller, je sens que ce gamin m’aurait collé aux basques pour le temps que je vais rester ici.
Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 2057


Ryann Stalker



Vous croyez en l'histoire de la bonne étoile ou de marraine la Bonne Fée? Parce que s'il y a bien une chose à laquelle Ryann voudrait bien croire à l'instant, c'est cela. Non seulement il bouscule et insulte un représentant de l'ordre public, mais en plus il le prend pour un demeuré en déviant la conversation. Pas de chance pour aujourd'hui garçon, ton petit jeu t'a directement conduit à la case « prison ». Ou presque... Et oui, mon enfant, tu as voulu te dépêtrer – de façon bien miteuse - de cette situation et désormais, tu te fais admonester par cet agent.

Non seulement, l'adolescent n'a pas tenu compte de la remarque blessante qu'on lui fait – ce qui est un bien dans un sens, sinon nous ne donnerions pas cher de sa peau – mais en plus, il s'est mis à penser à haute voix. Non, franchement, il y a quelque chose de pas rond qui se passe dans la tête du jeune Stalker. Se rendant compte de la méprise, il tenta tant bien que mal de faire les yeux les plus apitoyant – et pitoyables- possible. Évidemment, les lauriers de pareils efforts furent...


*Oh non... Oh non... Non, non, non, non, non! Ce n'est pas possible, par Dieu! Ce...*

Les yeux de Ryann s'étaient écarquillés en voyant le bloc-note. Alors que l'agent commençait à noter les raisons de cet avertissement, la majesté *tousse* du garçon s'était envolée comme par magie. Il fut dépité, choqué, éberlué et sonné par cette tâche noire que lui infligeait le destin sur sa carrière pourtant si prometteuse. Les poings serrés, il regardait en silence l'agent affairé sur son bloc-note et tentait de trouver une solution pour se tirer de cette mouise. Enfin, non, « ravaler ses mots » serait plus juste.

*Ce flic de seconde zone ose remettre en question mon témoignage avoisinant la perfection!? Mais depuis quand la Loi s'élève au-dessus de la Foi, hein?! Et puis, pourquoi il ne s'excuse pas lui d'abord? Il m'a bien bousculé aussi, ce rapace myope! Bwahahahah! Profite de ton statut car dans quelques années tu m'imploreras à genoux, misérable blatte.*

Mais ce serait dans votre intérêt jeune homme d’apprendre que le monde ne tourne pas autour de votre petite personne.

*Quoiiiii?! Il me cherche là! Attends, je vais lui sauter à la gorge qu'il ne comprendra même pas ce qui lui arrive à ce scélérat! C'est un complice de « Çà », avouez! Il veut me perturber avec ses phrases sans queue ni tête! Je.. je suis un dieu et rien ne me fera changer d'avis! Enfin, je crois... Raah vous m'énervez tous, « Çà » et sa clique d'orang-outans alcooliques!*

L'adolescent avait pensé cela en lançant un regard chargé de haine au policier et quand il se rendit compte de sa bévue, changea complètement d'expression. Plus serein, il chercha à faire le vide en lui.

*Voyons, je dois me calmer. Ce n'est pas en faisant n'importe quoi que les choses vont s'arranger. Tout d'abord... Lui voler ce bloc-note et s'enfuir en courant! ... Non, pas si bonne idée que ça, même s'il a l'air d'un parfait idiot face à mon charisme, ma bonne éducation m'empêche de commettre pareille gaminerie! Bon hum, peut-être utiliser la méthode « Cà »? Oh oui, excellent idée de mon génie incommensurable! J'adopte une allure pathétique et pleurnicharde et il aura tellement honte de me faire subir son châtiment qu'il blanchira toutes plaintes à mon égard! Fufufu, c'est tout bonnement somptueux.*

Alors que le garçon s'approchait du policier pour mettre en action son plan ridicule, de sombres pensées firent surface.

*Enfin, même si ça m’écœure de devoir me rabaisser pour une limace comme ce gars. Il verra le retour de manivelle la prochaine fois, il va comprendre sa douleur et regrettera à jamais d'avoir choisi ce job. Minable! Cafard! Mycose abjecte! Zéro vivant au crochet d'une société toute aussi risible par sa lamentable hypocrisie! Observe bien ce que je vais faire car c'est bien la seule et unique fois que je m'abaisserai à faire ce genre de chose! Je vais te supplier et ça, c'est pas rien, païen sénile.*

Et là Ryann fit... Euh, en fait nous ne savons pas exactement ce qu'il faisait... Là, où ses pensées étaient majoritairement centrées sur les excuses et supplication qu'il allait présenter, son corps fit tout autre chose. Bien qu'il voulait absolument pactiser avec l'agent, sa colère qu'il réprimait s'exprimait par le biais de son corps qu'il n'arrivait plus à contrôler. Certes, il avait commencer à plier les genoux pour s'excuser et ses mains s'agrippaient au veston de l'agent, mais ses mimiques faciales étaient tout sauf celle d'un enfant innocent. Son œil droit clignait nerveusement tandis que l'œil gauche semblait vouloir pleurer mais ne lançait que des « rayons » de haine. Et de sa bouche sortit un abominable:


- Même pas en rêve. Les chiens du gouvernement, vous n'aurez rien de moi...

Ce furent les secondes les plus longues et solitaires de Ryann Stalker, anéanti mentalement par son manque de self-control. Inutile de vous expliquer qu'il s'est injurié face à un miroir pendant des heures par après...
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



I can’t believe what I have just heard ! That kid is just quite fucking laughing at me, doesn’t he ? Il n’y a qu’un adolescent pour être si borné et aveugle. Il ne cesse de s’enfoncer à chaque intervention alors que Dieu seul sait que je l’ai déjà prévenu d’arrêter les frais immédiatement. Il doit avoir un sérieux problème mental, impossible d’expliquer la situation autrement. Pour qui se prend-il pour m’agripper de la sorte avant de m’insulter en me traitant de chien du gouvernement ? Je l’assommerai bien à coup de matraque (ou alors j’opte pour la version américaine avec le teaser) mais je ne suis pas un barbare alors je n’en ferai rien. Même si l’envie me démange à un point inimaginable. Foutu gosse et foutues réactions imprévisibles. Those americans have a serious mental problem, it is impossible to explain that reaction… That is a pure nosense. For God sake, I hate that place. I hate that country, I hate its people and I hate that kid the most ! Tandis qu’il m’agrippe avec la force du désespoir (ou bien serait-ce de la colère pure et simple ?), je m’arrange pour attraper les menottes que j’ai dans la poche arrière de mon uniforme et je finis par m’extirper de sa poigne avant de les pointer sous son nez.

    «Bien, puisque la manière douce ne fonctionne pas, que diriez-vous d’employer la manière forte jeune homme ? De toute manière, vous ne serez guère étonné de mon attitude puisque, pour répéter vos dires, je ne suis qu’un chien à la botte du gouvernement. Arrêter les vrais parias, c’est mon métier jeune homme. Vous avez le droit de garder le silence. Dans le cas contraire, tout ce que vous direz pourra et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office, et il ne vous en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. Me suis-je bien fait comprendre ? »

Tandis que je lui expliquai la situation, je soupirai d’aise en sachant que le gamin me foutrait enfin la paix. Un peu de calme ne me ferait pas de mal. Enfin, j’osais l’espérer car il n’est pas rare qu’une arrestation ne se fasse pas en silence. Les forces de l’ordre ont beau expliqué que tout mot pourrait être retenu contre eux, les détenus n’en ont cure et s’emballent la plupart du temps. Menottés de la sorte, l’adolescent perdait de sa superbe d’un coup. Pour ma part, je n’en menais pas large. Je ne le montrai certes pas, mais je n’avais pas planifié d’arrêter un gamin ainsi. Smith aurait sans doute rigolé en disant que je m’emballais encore pour « pas grand-chose »… That stupid git hasn’t the same meaning of « important » that I am… Toujours est-il que je n’avais pas de lieu pour le tenir en détention et je n’allais certainement pas le cloîtrer dans mes appartements. Hors de question. Il ne me restait donc plus qu’à prier pour qu’il ne soit pas seul dans cet endroit. Je le ramènerai, prierai pour qu’on paie sa caution et je m’en irai en ayant appris, nom, prénom et adresse. Tout ceci serait consigné dans un rapport que j’enverrai à mon retour au commissariat afin qu’il soit ajouté à son casier judiciaire. Point à la ligne.

    «Votre numéro de chambre jeune homme ? J’ose espérer pour vous que vous n’êtes pas seul dans cet hôtel. Peut-être aura-t-on assez de pitié que pour payer votre caution. Vous serez ainsi libre mais ne vous leurrez pas, je garderai un œil sur vous. On ne sait jamais… Les récidives sont parfois imprévisibles. »

Je souriais ironiquement alors que je lui disais cela. J’étais mesquin mais tant pis. Je lui offrais déjà l’opportunité de se retrouver sans trop de problèmes alors il pouvait s’estimer heureux. A force de côtoyer Smith, je finissais par me ramollir. Je n’aurai jamais offert l’opportunité de payer une caution et de laisser le détenu s’en tirer à si bon compte auparavant. Tout ça sans passer par la case « détention au commissariat ». Non, je l’aurai d’office amené au commissariat, histoire de lui imposer une ambiance particulière… dans l’espoir de lui faire retenir la leçon. Il n’y a qu’avec une leçon cuisante qu’on retient ses erreurs. Se trouver parmi une bande de bras cassés, tous plus cinglés et violents les uns que les autres, l’aurait suffisamment choqué que pour qu’il n’oublie pas les notions de respect et d’ordre. Mais bon, disons que la situation actuelle imposait une adaptation forcée. C’est ainsi qu’il fallait que je vois les choses. Côtoyer cet américain au sourire « made by chiquita » ne changeait rien à ma vision des choses. Non. Bon, peut-être… Mais jamais ô grand jamais je ne l’avouerai. Et encore moins à John, cela ne ferait qu’accroître son ego déjà surdimensionné. Sans parler de ces foutus sourires qui vous indique qu’il a gagné…
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Le plan était parfait! On se moquait de sa bêtise? Ils allaient tous voir de quoi il était capable. On a beau prendre Jamie McCravatt pour un idiot, ce dernier n'a lus l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Son cousin, ses voisins de chambrée, les clients et sa famille vont désormais subir ses coups bas. Et quels coups bas! Si Matt pensait désormais que Jamie allait assurer ses arrières, il pouvait aller se brosser! Si cet homme étrange du nom de Nathaniel pensait pouvoir lui lancer ses piques acerbes sans revers de médaille, il ne connaissait pas la fourberie des McCravatt. Oui, Jamie allait avoir sa revanche en fichant le bazar dans l'hôtel, niark niark!

Enfin... C'est ce qui était prévu... Bien que son plan était quasi-préparé, il arrive toujours un moment où le tout capote et Jamie en est la cause. Alors qu'il avait boudé avec tout le panache possible son cousin pourtant si précieux, le cadet McCravatt était rentré, son canard sous le bras, dans la salle de bain. Clapotant gaiement dans l'eau avec son canard en plastique, jouant au sous-marin et faisant des bulles sous l'eau, Jamie n'en avait pas moins oublié son plan diabolique. Après ses pitreries de pataugeoire, le fermier avait saisi les bouteilles de gel douche et de shampoing et avait sans scrupule inversé les étiquettes. Muahahah, quelle diablerie il allait faire subir à son cousin! Peu mécontent de son premier méfait, notre petit paysan sortit de la baignoire, s'entoura la taille d'une serviette de bain et en profita pour planquer sous le tapis de bain le miroir de main de son cousin, hin hin hin. Après cette flopée de son en « in » complètement absurde, un son se fit entendre.


- Coin! Dit le canard maléfique de Jamie.

Pour un être humain non expert, ce « coin » ne signifiait rien, mais Jamie, comprenant par on ne sait trop quel hasard le coin-coin, se retourna précipitamment et constata avec horreur que la porte de la salle de bain s'était ouverte et que son canard se trouvait à l'entrebâillement. Comment le canard avait ouvert la porte, me direz-vous? Voyons, c'est un canard maléfique, pas la peine de demander comment! Cependant cette situation ne convenait pas à notre campagnard. Canard (nom indéterminé) ne devait pas le quitter car il était son dernier atout et ça, Canard avait bien l'air de s'en moquer. Un duel de regard se lança entre les deux associés du diable. L'œil de Jamie se perdant dans l'œil du canard et vice-versa. Puis soudain, un ricanement silencieux se lisait dans le regard du canard qui déguerpissait de la salle de bain.

Horrifié et cloué sur place, Jamie mit du temps avant de se rendre compte de l'offense qui lui a été commise et sans réfléchir, ni s'habiller, partit à la poursuite du volatile. Un sempiternel écho de « Coin! Coin! » résonnait dans les couloirs, comme si le canard narguait son propriétaire. Ce même propriétaire qui courait das les couloirs, les larmes aux bords des yeux, se désespérait à ne plus retrouver son précieux compagnon de poil... de plume plutôt.

C'est alors qu'au tournant d'un étage, Jamie aperçut deux hommes. Ces gens avaient peut-être vu son petit oiseau? Enfin, non, mais vous comprenez. Il accoure vers le duo, toujours avec sa serviette de bain autour des hanches et menaçant de tomber d'un instant à l'autre et constatait avec joie que l'un d'eux était agent de police. Baigné dans une douce euphorie d'être tombé sur quelqu'un d'aussi faible, il demanda à l'homme ceci.


- Oh? Bonjour! Dites? Vous n'auriez pas vu mon canard?

Tout sourire, le garçon s'était planté devant le duo, les jambes écartées et bombant fièrement le torse, pour une raison qui restera obscure. Face à l'effarement des deux hommes, et leur silence surpris, Jamie s'approcha du policier et lui prit son bloc-note.

- Oh, je suis désolé de vous avoir interrompu dans vos petits jeux. Je vais juste alors emprunter votre carnet pour faire une liste des lieux où je n'ai pas vu mon canard. Si vous le voyez, n'oubliez pas de prévenir MJ! Bye!

Et ainsi, le garçon s'en alla, la serviette au vent, en quête d'un piaf qui l'aidera à réduire en miette le quotidien paisible des clients.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
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Arthur Clifford



The first time we met, that stupid bloody wanker told me that nothing was impossible. « I’ll become a hero, for sure. ‘s not impossible Artie, I’ll show ya’ someday. When there is a will, there is a way. I want to save people and I’ll become a hero to protect all the world. »I couldn’t believe how childish he was and I just laughed at him when he had told me that with his stupid characteristic grin. I wanted to replay that he was wrong. Some things cannot just happened. But apparently, God wanted to prove me the contrary. That is the last straw which breaks the camel’s back. What the fucking hell is going on ? Est-ce que je viens bien, réellement, de voir un foutu canard se balader dans les couloirs ? Il y a à peine deux minutes encore, je gérais la situation, souriant narquoisement à ce gamin effronté qui avait osé m’attaquer et là… Bah, je ne savais plus comment réagir. Qui serait quoi faire dans ce genre de situations de toute façon ? Les canards, techniquement, ça ne court pas les couloirs… Erm. Du coup, j’avais bien l’air malin à tenir le jeune inconnu menottes dans le dos alors qu’un canard se dandinait à notre droite. Bon sang, mais c’est quoi ce c.i.r.q.u.e ? Je lâchais ma victime sous le choc et jetait un regard étonné à l’animal tandis que ce dernier remuait ses plumes tout en nasillant. Ok, bon, là, je viens de toucher le fond. Cet endroit va me rendre fou. Il y a vraiment quelque chose d’anormal dans cet hôtel et je compte bien finir par trouver ce que cela peut bien être !

    «Ma parole, j’hallucine. Mais… Mais… Un canard ? J’aurai tout vu… Merveilleux. Maintenant, en plus de devoir sermonner des délinquants, il faut que je poursuive un… canard… dans le couloir. It’s far-fetched ! I just cannot believe it. For God sake, why do I have to stay in that bloody insane country ? »

Tandis que je maudissais ce foutu pays et les soucis mentaux de ses habitants, le canard s’éloignait de nous tranquillement. Comme si nous n’avions jamais rencontré sa route. Merveilleux. Il ne manquait plus que ça ! Et dire que j’allais devoir me taper ce sale boulot parce que mon imbécile de collègue fanfaronnait derrière sa console. Stupide Smith, il allait en ramasser pour son grade celui-là ! J’étais tiraillé d’une part par l’arrestation d’un canard et d’autre part par l’arrestation d’un gamin hautain et mégalomane. Mais quelle journée de m*rd*. I won’t survive in this incredible and insane place. That is not simply the building which is weird but all its inhabitants. Everyone is crazy here and I’ll turn myself in some kind of madness if I don’t leave soon. Oui, il faut que je trouve une solution pour quitter cet endroit et vite fait. Mais avant, il faut que j’arrête… Quoi ? « Oh ? Bonjour ! Dites ? Vous n’auriez pas vu mon canard ? » What the hell ??? Ma parole !! Mais ils sont tous exhibitionnistes ici ou quoi ? Et puis… Et puis… Mais… Mais… Il a quoi ce gamin, pas plus de dix-huit ans et il… il… Le rouge aux joues, de honte ou de gêne (allez savoir, je suis tellement choqué que j’en perds toute pensée logique), je restais la bouche ouverte devant le nouvel arrivant. Son canard ? Hein ? Mais ? Il parlait de l’animal là ? Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque ?!? Ils vont me rendre fou avant la fin de la journée, à coup sûr !

    «For God sake, what the hell is going on here ?!? It’s just quite fucking impossible ! A duke ? In a hotel ? And you, boy, why are you all naked ?!? Why am I not even surprised by that ? I can’t stand it any more ! Good Heavens. Alright. I arrest you in the name of the law. You have the right to remain silent. If you give up that right, anything you say can and will be used against… »

Je n’eus guère le temps de finir que cet adolescent me faucha mon calepin et s’en alla sans demander son reste. Mais… Mais… Good Heavens ! I can’t believe it ! This is juste a pure nonsense ! Ils sont tous malades dans ce pays. Ce n’est pas un hôtel mais plus une ferme ou encore un asile ou même… même… Aaaaaaargh ! J’en ai marre, marre, marre ! Je ne comprends plus rien. Tandis que le jeune « Adam » s’éloignait tranquillement à la poursuite de son canard, je restais les bras ballants, oubliant même le délinquant mégalomane. Je dois l’avouer, j’étais paumé. Je n’avais jamais rien vu de tel de ma vie. La bouche ouverte et les yeux écarquillés, il me fallut bien près d’une minute pour retrouver contenance (oui, c’est peut-être peu mais j’ai la faculté de récupérer vite des surprises que l’on peut m’infliger). C’est alors que je me rappelai la présence de l’autre et que je me recomposais un visage neutre, impassible. Après tout, dans ma chère mère patrie, on ne me surnommait pas « le mur de glace » pour rien… Bon, j’étais face à un très gros problème. Je ne pouvais pas arrêter l’un et laisser l’autre en liberté. Ce n’était pas juste et je n’étais pas habitué à faire le travail à moitié. Donc, soit je le relâchais, soit je le forçais à me suivre à la poursuite de l’autre exhibitionniste. Soupirant, je finis par m’avancer vers mon premier prisonnier afin de lui expliquer la situation. Bref, clair, concis. Je n’avais pas de temps à perdre à bavardages inutiles.

    «Je vous ramènerai à votre chambre ultérieurement. J’ai un autre cas sur les bras. Soit vous me suivez, soit je vous menotte à ce radiateur afin de m’assurer que vous ne commettrez pas de délit de fuite. Alors ? »

Je tapais presque du pied en attendant sa réponse. Plus il tarderait et moins j’aurai de chance de rattraper l’autre naturiste. Je dois vraiment être maudit pour tomber sur des cas pareils. Au moins, être flic en Angleterre, ça a une réelle signification. Ici, aux Etats-Unis, j’ai presque l’impression qu’il s’agit d’une vaste blague. Le pays en lui-même est une vaste blague si on y réfléchit plus de deux secondes… Bon, je ne suis peut-être pas des plus impartiaux mais je pense que j’ai atteint ma limite pour la journée alors au diable la partialité ! J’en ai plus rien à secouer. What have I done to deserve such a bullshit ? Cet endroit est rempli d’un ramassis de n’importe quoi. Les américains n’ont aucune classe. Dieu qu’ils soient aux antipodes des gentlemen de ma chère terre natale. Cherchant dans les poches arrière de mon pantalon, je me maudis pour n’avoir aucun moyen de communication. Si seulement j’avais mon talkie-walkie… J’aurai pu appeler John en renfort (bien que je doute qu’il me soit d’une réelle utilité mais soit). Là, je dois me coltiner ces deux cas alors que Dieu seul sait que j’ai horreur des adolescents. C’est définitif, après cette journée, je les détesterai encore davantage si c’est possible !
Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
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Ryann Stalker



Spoiler:

Vous est-il déjà arrivé de voir vos mots dépasser votre pensée? Au point de regretter amèrement d'être né avec une bouche? C'est ce qu'il vient de se passer pour le jeune Ryann Stalker, en situation délicate face à un agent des forces de l'ordre. Alors qu'il voulait tant bien que mal s'excuser – et se mettre le flic dans la poche – le garçon n'avait pas su se contrôler, comme c'est le cas depuis quelques jours et avait commis l'irréparable. Les yeux écarquillés, se pinçant la lèvre inférieur, Ryann lâcha son étreinte et lança un sourire gêné à l'agent.

Pas dupe pour deux sous, le britannique échangea son carnet pour des menottes et récita sa procédure d'arrestation tout en encerclant les mains de l'adolescent. Bien qu'il comprenait la raison, Ryann ne put s'empêcher de regarder alternativement, par dessus son épaule, les anneaux métalliques qui ceignaient ses poignets et le visage du policier, une lueur de surprise et de... repenti?... dans son regard. Alors que l'homme continuait de palabrer son prêchi-prêcha de flic, Ryann se morfondait intérieurement et cherchait une solution à son problème.


*Mais qu'est-ce qu'il s'est passé!? Bon sang, moi et ma grande bouche... Qu'est -ce que j'ai fait pour mériter cela, hein? Enfin, non, je le sais mais voilà, je suis splendide, pourquoi cela doit arriver à quelqu'un de mon prestige?! « Çà » mérite bien plus cette place que moi. Ou Blue. Ou André à la rigueur. Je suis sûr qu'il a un passé pas net, ce canadien. Mais non, il faut bien sûr que la flicaille n'est pas les yeux en face des trous et m'arrête! Débutant! Incompétent! Ignare! ... Oui, enfin, pester intérieurement ne va pas m'aider à m'en sortir... Sacha, pourquoi n'es-tu jamais là au bon moment? Je ne sais pas, mais elle aurait pu plaider la folie pour moi, même si « pour elle » serait plus correct, puis ensuite elle aurait dragué le policier pendant que je l'assomme et jette son cadavre dans le coffre de la voiture et on se débarrasserait du corps dans le désert et il sera mangé par les chacals et vautours, me laissant le loisir d'accuser ma sœur au poste le plus proche et ensuite liberté!.... Enfin, c'est ce que je dirais si j'étais dérangé, mais ce n'est pas le cas, fufufufu... Oui, bon ricaner à un moment pareil n'est pas vraiment opportun... C'est de la faute de Sacha et de « Çà » de toute façon. Pas de ma faute si je suis parfait, c'est ainsi.*

Alors que ces pensées déviaient honteusement du sujet initial, mais soit, l'agent lui posa une question qui le sortit de ses pensées. Bien que Ryann avait nullement l'envie de répondre, la raison avait le dessus. Il n'allait tout de même pas aggraver son cas. Et puis, si une bonne conduite pouvait l'aider à se tirer de ce bourbier, il valait mieux faire profil bas, même si ça tuait - *au sens littéral pour les médisants* - le garçon de se résoudre à cette alternative. Avec toute la volonté du monde, il marmonna entre ses dents un léger:

- Chambre 1451...

Pensant touché le fond du fond, et voyant déjà son avenir se détruire à cause d'une saute d'humeur arrivée au mauvais moment avec la mauvaise personne, une intervention divine vint interrompre la scène. Enfin, non, à part, les plumes, cette apparition n'avait rien d'angélique. C'était même l'inverse. Dans un sinistre nasillement, un canard venait contempler ce qui se déroulait, une lueur débile dans les yeux. N'en croyant pas ses yeux, l'adolescent dut rouvrir les yeux plusieurs fois avant d'en conclure ceci:


*Ma parole, ça y est j'ai atteint le fond. Je commence à voir des canards. Je délire, ma vie est fichue, réduite en miette par une simple tablette de chocolat qu'a réclamé Sacha... « Çà » n'avait peut-être pas tort sur ma santé mentale. Pour quelle autre raison verrai-je des canards sinon? Et puis pourquoi un canard?! Je ne sais pas, mais si je suis un temps soit peu divin, je verrai comme animal à plume un sphinx, ou Quetzalcóatl ou bon, s'il faut vraiment un volatile, un aigle. Mais pas un canard!*

Oui, c'est sur cette question stérile et néanmoins cruciale pour le garçon que sa pensée s'acheva, se rendant compte qu'il n'était pas la seule victime de cette hallucination pour le moins dérangeante. Malgré cette heureuse coïncidence, cela ne rassurait pas l'adolescent, bien au contraire. Maintenant, ils étaient deux à voir un canard, le but étant de comprendre désormais pourquoi diable un palmipède se trouvait dans l'hôtel. Espérant secrètement que ce n'était pas le repas du soir qui avait réussi à s'échapper des cuisines, Ryann n'eut pas l'occasion d'interroger l'agent sur la présence de l'intrus. En effet, alors que le canard s'était envolé vers d'autres lieux, un autre énergumène venait de faire son apparition. Et là, l'horreur vint se présenter devant les yeux du jeune Stalker.

Un garçon, à peine plus âgé que lui, se précipitait dans leur direction, dans l'appareil le plus simple. Enfin, non, une serviette serrait sa taille, mais le mouvement de va et vient de la-dite serviette laissa entrevoir ce que Ryann n'aurait jamais voulu voir dans un couloir de motel pourri. Oui, bon, la chose il la connaissait bien étant lui même fourni du même appareil, mais il s'en serait bien passé ici et maintenant. Et puis, non quoi! Sous le choc de cette vision purement traumatisante, un blanc fit place dans l'esprit de l'adolescent, ne tenant même pas compte des misères que venait d'encourir l'agent de police.

Une fois la bourrasque exhibitionniste envolée, le couloir fut plongé dans un silence religieux... Non, perturbé plutôt. Cherchant un élément de réponse ce qui venait de se dérouler, Ryann se tourna vers le policier et le regarda avec une expression mélangeant ahurissement, questionnement et pudibonderie. L'homme s'approcha et soupira, mais au lieu d'une réponse clarifiant la situation, l'agent gardait son professionnalisme. Pire, il lui proposait de choisir entre la peste ou le choléra. Ou de choisir entre un concert de Justin Bieber ou Tokio Hotel. Bref, l'impensable.


*Pardon? Non. Non, non, non, non, non! Hors de question que je poursuive ce... cette... peu importe ce que c'était, je l'éradiquerai plus tard! Plutôt embrasser l'homme fou du restaurant! Les menottes, c'est pas si mal... Non, en fait, non... Si on m'attache à ce radiateur et que Blue débarque, je peux définitivement dire « Adieu! » à ma pureté qui vient d'être éclaboussée de la façon la plus abjecte qui soit. Elle va m'embrasser, me violer, c'est certain. Pire, ramener un prêtre et m'épouser. Ou encore me ramener du papier et me forcer à écrire pour elle! Papa, Sacha, André, aidez-moi...*

Alors qu'il se mordillait la lèvre dans son hésitation, le policier s'impatientait et le fusillait du regard. Les sourcils froncés, le garçon sortit la première réponse qui lui vint à l'esprit sur un ton acerbe et dégoûté.


- Je préfère les menottes plutôt que me coltiner un pathétique condé, si vous me permettez l'expression. Désolé mais l'odeur des cognes de votre genre, hypocrites et désabusés, me fait vomir.


Se maudissant de tous le noms d'insectes et de démons, l'adolescent n'avait pas pu refouler son nouvel élan de colère. Hochant la tête de dépit, il murmura pour lui-même.

- ... C'est décidé, pour Noël, je me coupe la langue...
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
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Arthur Clifford



Je perds patience petit et pourtant je suis réputé pour être un puits sans fond. Réponds, et vite, sinon je vais t’assommer avec cette matraque que je porte à la ceinture. Mon regard se fait de plus en plus meurtrier à mesure que le temps s’écoule et je gage que sa réponse -tardive- ne va pas me plaire du tout. Allez, zen. Inspire. Expire. Dammit. It’s not in my habit to be such an infuriate but… I can’t handle this anymore. That is the last straw which breaks the camel’s back. Je soupire bruyamment tout en massant mes tempes douloureuses. Merveilleux. Now I have a headache, just what I needed, that’s for sure ! Bon, certes, je devrai faire preuve de clémence. Après tout, le mioche vient de voir une scène des plus… insolites sous ses yeux mais tout de même, il aurait pu me répondre, question de politesse ! Il n’est pas le seul surpris dans cette affaire !! Et non, je ne suis pas du tout partial envers cet adolescent à cause de ses erreurs précédentes, quelle idée. Je suis l’impartialité-même, bien qu’en ce moment, il faut bien l’admettre, cette aptitude dont je suis si fier s’est faite la malle je ne sais où… Tapant du pied, j’ai bien envie de secouer l’impoli pour qu’il redescende sur terre.

Bon sang, arrête de te mordiller les lèvres et pense correctement ! Les gosses sont incapables de faire fonctionner deux neurones. Mais pourquoi suis-je tombé sur deux phénomènes de foire pareils ? Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. I wonder if it’s the first time for you to think that hard… Because you seem not used to do it. Really. Poor kid. I could almost feel pity for you. Almost. Tout réside en ce simple mot. Eprouver de la pitié pour un adolescent imbu et obtus, non merci, j’ai bien d’autres choses à faire monsieur, arrêter un exhibitionniste chassant un canard, par exemple… « Je préfère les menottes plutôt que de me coltiner un pathétique condé, si vous me permettez l’expression. » P.a.r.d.o.n ?!? Mais pour qui se prend cette tête à claques ? Il veut vraiment mourir dans d’atroces souffrances ma parole. Zen, inspire, expire. Stay calm. Keep control. You’re the adult. You won’t lose your self-control like this. It would be so… inappropriate. Mon odeur te fait vomir gamin ? J’hallucine, il n’a aucune retenue, aucun respect envers qui que ce soit. C’est un petit c*n prétentieux et arrogant.


    « Je vous prierai de faire cela ailleurs que sur mes chaussures. Je les ai cirées ce matin. Et pour votre gouverne, non, je ne vous permettais pas de tels propos, que ce soit à mon égard, à mon statut, ou envers quiconque mais vous vous êtes bien gardés d’attendre mon avis, jeune homme. Vous êtes suffisant et surtout, j’insiste là-dessus, vous êtes un imbécile de nombriliste. »

Tu veux jouer à ce petit jeu ? Bien, nous serons deux. S’il me faut devenir tel que toi, marcher sur tes plates-bandes, et devenir un petit teigneux juste pour t’inculquer quelque bon sens dans ce cerveau de la taille d’un grain de blé qu’est le tien, soit, je le ferai. Very well, then. I will pursue that exhibitionist another day. For now, I’ll bring that stupid boy who thinks he’s some kind of God to his bedroom. Un petit retour aux sources avec une amende pour manquement de respect envers un membre du corps de police, un ! Une jolie petite note pour salir son casier judiciaire qui, je gage, ne doit plus être blanc depuis longtemps, une ! Tu es tombé sur un flic réglo’ gamin mais qui a la fâcheuse tendance à l’être peut-être un peu trop, virant à l’excès et devenant pire que certains ripoux de la pire espèce quand un délinquant tel que toi rencontre son chemin. Enfin, ça, c’est ce que mes collègues me répètent sans cesse. Je ne vois pas en quoi je suis « trop » respectueux de la loi. Quelle idée saugrenue… « C’est décidé, pour Noël, je me coupe la langue… » Dommage pour toi, j’ai une ouïe très fine petit…

    « En effet, ce serait sans doute le plus beau cadeau de Noël qui pourrait être offert à l’humanité toute entière. Mais si tu tiens tant que cela à te voir privé de cet appendice que tu utilises à mauvais escient, on peut s’arranger. J’ai le vague espoir que le « père Noël » t’aie entendu et qu’il exauce ton souhait. L’espoir fait vivre dit-on… Je prierai donc jour et nuit pour qu’il t’entende. La prochaine fois que tu te montres aussi effronté devant moi, crois-moi, je ne te ferai pas de cadeaux. Ici, je suis encore gentil. Après tout, nous arrivons bientôt en période de fêtes alors… »

Alors que je lui parlais, je finis par m’approcher de lui, tout en sortant ma matraque. Cette dernière finit par se positionner juste en-dessous de sa gorge. Une légère tape sur sa mâchoire lorsque j’insinuais que je me ferai un plaisir de lui couper cette vilaine langue qu’est la sienne et mon petit numéro était presque parfait. L’idéal aurait été de sortir un couteau pour ajouter de l’emphase à mes dires mais il ne s’agit pas d’une arme réglementaire alors je n’en possédais pas. Oui, je pouvais être un tantinet sadique quand je le voulais… Mais sans jamais enfreindre quoique ce soit, ni même faire tout et n’importe quoi, au risque de passer de l’ « autre côté ». Non, je m’arrangerai toujours pour que cela soit fait tout en subtilité. Un fin sourire sarcastique se peignit rapidement sur mon visage tandis que je l’invitais gentiment à faire demi-tour. Une petite tape gentille au creux du dos avec la matraque et le jeune homme se mit en marche. Le message était on ne peut plus clair : un faux-pas et je te colle au sol, face contre terre, matraque bien en vue. Be quiet boy, listen carefully and everything’s going to be alright.

Il ne me restait plus qu’à prier pour qu’il séjourne avec une autre personne en ces lieux. Je remettrai l’amende à son tuteur, j’expliquerai la situation et je m’en retournerai pour… courser l’exhibitionniste animalier… Quelle journée pleine de rebondissements déroutants et mal venus. J’aurai préféré avoir quelque chose d’un tant soit peu plus… Moins… Enfin, bref, je ne m’étais pas engagé dans la police pour inculquer un peu de bon sens dans la tête de pioche des adolescents. Ça, c’était le boulot de leurs parents. Je ne m’étais pas engagé non plus pour courser des gamins en tenue d’Adam tentant d’attraper un canard en liberté. Je soupirai subtilement alors qu’une migraine carabinée me vrillait les tempes à n’en plus vouloir. Ce pays était peuplé de fous, il n’y avait pas d’autres mots pour décrire la situation. Ma chère Angleterre me manquait plus que jamais dans cette bâtisse vieille comme le monde, remplie de tous les spécimens douteux de l’espèce humaine. Demain est un autre jour, j’espère juste qu’il ne sera pas comme celui-ci… Sinon, je risque de commettre un meurtre…

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[Intrigue Caïn] Evangile de Saint Arthur – God needs The Queen