Hotel Dusk
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Si c'est un homme... [Artiiiiiie <3]
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Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

http://ad-vitam-aeternam.forumgratuit.org

Henri Potier



On ne pouvait pas dire que le petit Henri soit d'une humeur rayonnante ce matin. Ce n'est pas la faute que quelqu'un en particulier, et c'est bien dommage, ça l'aurait bien arrangé. Si ça avait été du fait d'une personne, bien ou mal intentionnée, il aurait alors rapidement pu trouver un prétexte quelconque pour lui péter la gu... la figure, et ça aurait été mieux. Mais non. Le problème était tout autre, ce matin. Simplement en se levant dans sa chambre d'hôtel, impersonnelle au possible, en regardant dehors la pluie qui tombait, et surtout les terres aussi plates qu'un marécage du Poitou-Charentes aux alentours, et bien il avait été sujet au mal du pays. A Marseille, les couleurs dominantes sont le gris, le jaune et le blanc. Gris pour la ville, jaune pour l'herbe grillée par le soleil et la chaleur, blanc pour les collines aux calcaires dénudés. Tout est de relief, de montées et de descentes, de collines et de petites butes. Là, il avait beau chercher, rien ne lui rappelait son pays natal bien aimé, et il faut avouer que ca le pesait. Parler anglais à longueur de journée l'agaçait, ne pas retrouver SON chat qu'il avait adopté, soigné, nourrit au biberon lui même aussi.

Estimant que le coup de blues, ce n'était pas lui du tout, lui, fouteur de merde attitré, il avait alors décidé de sortir prendre l'air de la clim à l'amiante, discuter avec des gens qu'il ne connaissait pas, et aller admirer la décoration standard sans la moindre personnalité de la réception. Beau programme en perspective. Heureusement pour lui qu'il y avait une bibliothèque dans ce merdier. Certes, il avait lu pas mal des livres offerts, mais il ne les avait jamais lu en anglais, ce qui lui permettait de s'occuper l'esprit et en plus améliorer son niveau dans la matière.

Sauf que, au détour d'un couloir, il aperçu un joli petit popotin bien rebondi, pas assez pour ne plus être attirant... bref, un joli petit derrière bien ferme qui ne semblait demander qu'à ce qu'on y loge les mains, voire autre chose si affinité.

Son sourire se fit d'ailleurs carnassier quand il constata que, cerise sur le gâteau et surtout le torse, le possesseur de ce fessier attirant n'était autre que son petit Artie. Le pire là dedans, c'était tout de même qu'il se demandait bien pourquoi il se faisait une telle fixette. Certes, il était mignon, mais il avait une préférence bien plus prononcée pour les bruns. Esprit de contradiction, sans doute, et surement l'envie d'embêter John. Dans un cas comme dans l'autre, le résultat était le même : pour s'améliorer l'humeur, il fallait pourrir la journée de l'anglais.

Sourire mauvais sur le visage, et mains pour le moment dans les poches, il l'avait alors suivit, aussi silencieux qu'une ombre, jusqu'à ce qu'il arrive dans la cage d'escalier, ce qui le fit sourire doublement. Coincé entre une porte fermée et bien fermée qui plus est (oui, il a déjà tenté de la défoncer à coup d'extincteur); et un français en rut... L'expérience promettait. Toujours en silence, il s'était approché jusqu'à coller son torse à celui de l'anglais, une main posée sur la porte en face d'eux, avant de susurrer d'une voix sensuelle, mais surtout moqueuse à son oreille :


- Tu t'es isolé pour moi? Quel bon petit tu fais...

Sa main glissa sur les fesses de l'anglais en même temps qu'il lui mordillait le haut de l'oreille, mais il recula prestement en arrière avec un rire de gorge parfaitement pervers. L'anglais était violent, surtout quand on le titillait, et les coups dans la poitrine, il en avait suffisamment expérimenté pour poser son véto à présent.

- Tu me semble radieux, sweetheart. Tu m'attendais?
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



Sept heures trente du matin. Un énième soupir s’échappe de mes lèvres alors que je finis par abandonner ce pseudo lit de basse qualité. Morphée m’a définitivement abandonné et les ronflements de John ne vont pas m’aider à retrouver le sommeil… Je l’aime bien ce gosse mais c’est un vrai boulet… Erm… Why am I thinking something like that in the first place? I need a shower and now ! Je divague de plus en plus depuis mon arrivée dans ces lieux. En même temps, dur de garder la tête froide quand on a deux exhibitionnistes à mâter, un flic paresseux à sermonner, un gamin mégalomane à calmer et un délinquant à surveiller. Sans parler des canards et autres bizarreries de l’endroit… Je soupire d’aise une fois sous la douche, appréciant la caresse de l’eau chaude. Rien de tel qu’une bonne douche pour me calmer et bien commencer la journée. Well, that’s what I believed but…

Things aren’t what they seem to be. I should’ve known something awkward would happen today. But for now… Je profite juste du moment présent, savourant cette ambiance tranquille et détendant mes muscles fatigués par cet endroit. Je suis tendu comme un I en permanence. John ne s’en prive pas pour se moquer et me surnommer « monsieur, j’ai un bâton dans le c*l » et vu qu’il a fini par s’habituer à mes regards venimeux, plus rien ne l’arrête désormais. Sale gosse ! Je suis de plus en plus énervé car je déteste cette situation. Quand ce n’est pas une migraine carabinée qui m’assaille, c’est John qui s’est cogné contre la porte de la salle de bain et qui a trop mal au crâne pour reprendre le volant et quitter ces lieux. Je le suspecte de prendre cette excuse pour prolonger nos « vacances » provisoires mais étrangement, je n’arrive pas à le forcer à partir.

C’est sans doute cela qui m’énerve le plus. Cette incapacité à partir, comme si je me plaisais dans cet endroit alors que ce n’est pas du tout le cas ! Je n’ai jamais fait preuve d’autant de relâchement dans ma profession et je ne me reconnais plus. I can’t believe it ! What I’ve become ? It’s all because of that stupid git ! If I didn’t work with him, he wouldn’t contamine me with his stupidity ! I’m sure it’s all his fault ! Je finis par quitter la douche et enfile mon uniforme. Oui, j’ai beau être en dehors de mon lieu de travail, il est hors de question pour que je me la coule douce comme cet idiot de John. Il faut bien que l’un de nous fasse correctement son travail, même si idéalement, ce serait parfait s’il le faisait également. Mais bon… J’ai fini par abdiquer et ça aussi, ça ne me ressemble pas. Je me relâche en sa présence, raaaah ! Satané américain ! Je finis de me préparer et quitte la pièce pour tomber sur une vue attendrissante.

John, la bouche grande ouverte tout en serrant son oreiller comme une peluche. D’ordinaire, je trouverai cette scène d’un ridicule affligeant. Je trouvais d’ailleurs ceci pathétique lorsque nous nous sommes rencontrés alors pourquoi depuis quelques temps je trouve ça… Mignon ? Je secoue la tête de gauche à droite tout en grognant. Why that stupid american has to be so damn cute ?!? Dammit ! Stay focus on your dutie Arthur ! Je finis par quitter les lieux en claquant la porte de toutes mes forces. Tant pis si John est réveillé, peut-être va-t-il avoir une inspiration divine et qu’il va se mettre au boulot ? Ouais… L’espoir fait vivre. Huit heures dépassées de trois minutes. Rien à signaler. Les couloirs sont calmes, peu de clients se déplacent à cette heure de la journée et j’en conclus que les américains sont tous des paresseux.

C’est alors qu’un bruit suspect retient mon attention. Je scrute les environs et finis par m’avancer en direction de la cage d’escalier. Il n’y a que peu de mouvement dans cet endroit mais sait-on jamais… Cela pourrait justement être l’endroit et le moment propice pour préparer un mauvais coup. Il est de mon devoir de m’assurer que tout est en ordre et c’est pourquoi je me dirige d’un pas rapide en direction des escaliers, sans me douter un seul instant que je me suis fait prendre en chasse (au sens propre comme au sens figuré). Je suis pourtant d’ordinaire plus prudent que cela mais voilà, aujourd’hui, face à cette porte verrouillée, je me retrouve coincé à cause d’un exhibitionniste qui en veut à ma vie ! Stupid french perv’ ! J’allais détourner mon regard de la porte quand je le sentis – et pas qu’un peu hélas quelle horreur – se coller à moi. I’m gonna kill you instead if you don’t leave at once ! Et vas-y que je te parle avec ce stupide accent français…

Raaah… Cet imbécile dénature la beauté de ma chère langue maternelle avec sa langue de vipère vicieuse et pervertie ! Bloody French ! Mon sang ne fait qu’un tour lorsqu’il ose me toucher that f*ck*ng son of a b*tch ! C’est uniquement par colère que je rougis (et je vous interdis de penser le contraire !) et non je n’ai pas du mordre ma lèvre inférieure pour m’empêcher de gémir. Je ne suis pas gay alors je ne vois pas pourquoi je devrai faire cela ! Ce comportement me répugne, sale type perverti ! Je n’éprouve que du dégoût, ni plus, ni moins et j’ai bien envie de lui coller un pain en pleine tronche pour avoir osé me toucher de la sorte ! Il n’est pas marqué libre-service sur mon front, ni même ailleurs sur mon corps! Je n’ai hélas pas le temps de lui asséner un bon coup de coude dans l’estomac que monsieur s’éloigne.


    « Tu me sembles radieux, sweetheart. Tu m’attendais? »
    « I beg you pardon ? Don’t you dare to touch me again like this or I’m gonna kill you, got it ? F*ck*ng perv. I repeat once again for that stupid brain of yours ! I am NOT gay ! ».

Mon regard se fait dur, meurtrier. Si ce type pense qu’il va gagner contre moi, il peut toujours rêver ! I’m not ready to let that fag win against me ! Never ! Not even in your dreams stupid git ! Je ne parviens vraiment pas à comprendre ce type. J’ai pourtant été clair dès le premier jour alors pourquoi continue-t-il ses insinuations perverses et hautement déplacées ? Si seulement je pouvais le coffrer et l’envoyer en taule… Ah, quel doux rêve. Non, au lieu de cela, je suis dans l’obligation de le surveiller et de me faire harceler une bonne dizaine de fois par jours. Je le h.a.i.s ! Ma main droite est prête à riposter si besoin est. J’ai beau être plus petit que cet idiot, je suis plutôt bon combattant. Dans ma chère patrie, les collègues évitaient généralement de me mettre en colère car ça ne présageait rien de bon. En effet, je suis d’un calme à tout épreuve (enfin, extérieurement on va dire) alors quand j’éclate, ce n’est jamais bon signe…

Même John évite de me mettre en colère et pourtant, même si cela me tue de l’admettre, il est bien plus doué que moi. S’il m’approche une nouvelle fois, ce type va se retrouver face au mur sans avoir le temps de comprendre ce qui lui est arrivé. Menottes dans le dos, je l’assomme s’il ose proférer encore une insanité à ce sujet. Je ne m’énerve pas facilement, je suis même du genre très calme en règle générale mais ce type a largement fait exploser mon quota patience. Alors tant pis pour lui… Une fois de plus, je ne peux m’empêcher de prendre conscience à quel point je suis en train de changer… Depuis quand suis-je devenu si violent ? J’ai toujours été un flic respectueux de la loi et des règles, sérieux et parfois même « trop » au goût de certains membres du corps de police. Alors, pourquoi…. ? C’est la faute à ce français et ces américains !

Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

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Henri Potier



Aujourd'hui est une journée radieuse et déprimante pour tous. Du moins pour ceux qui sont nés dans un pays où il pleut une fois tous les deux mois et où le soleil frappe aussi durement qu'un champion es catégorie de boxe trois mois de l'année, suffisamment pour faire crier à la canicule et voir ses vieux tomber comme des mouches. En gros les bretons n'ont rien à craindre de cet endroit. C'est tout aussi plat, tout aussi humide... Il ne leur manque plus que la pelouse. C'est vrai que dans le coin, ça a du mal à pousser. Henri, pour sa part, il ne demande pas grand chose. Juste un peu de calcaire, du blanc, plein de cigales, et de la garrigue. Un peu de thym, de romarin et des arbustes de pins. Mais non. Le seigneur dans son inanité la plus totale a estimé bon de ne pas combler ses désirs et l'amener dans cet hôtel de fous. Parce que oui, c'est un hôtel de fous, mais ce n'est pas grave, on suppose, on le aime quand même. Il les aimerait encore mieux si c'était chez lui, mais on fait avec.

Mais Henri n'a jamais trop été fan des hôtels. Aucune information sur les occupants, aucun moyen de se sentir chez soi. Rien à retirer, rien à gagner, tout à perdre, surtout son argent. Donc pour la peine, Henri souffrait du mal du pays, mais en bon frenchie, quitte à crever, autant entraîner le plus de personnes avec soi, et en l'occurrence, ça avait été Arthur. De toute manière, l'inimitié entre les enfants de la France et l'engeance de la perfide Albion n'est pas à cacher, et même si ils ont été obligés de se serrer les coudes, ils ne se rattrapent pas moins dans les matchs de rugby pour se tirer dans les pattes et lancer la foire aux coups bas. Certes, ce n'est pas par patriotisme qu'il l'a dans le collimateur, mais ça fait partie des arguments qu'il peut donner pour justifier sa traque.

Maintenant qu'il avait serré sa proie, il s'amusait de la voir rougir, colère ou gêne, les deux lui allaient. Il se fichait de ses sentiments, tout ce qui l'intéressait, c'était qu'il lui donne des armes pour enfoncer le couteau dans la plaie et fouailler jusqu'à tout déchirer de l'intérieur.


- Si tu rougis simplement pour ça, dear, qu'est ce que ça donnera quand on attaquera quelque chose de plus corsé...

Tout, la moindre de ses paroles, le moindre de ses gestes était destiné à le mettre mal à l'aise. Il n'espérait pas franchement le tirer ce matin, de toute manière il était pas d'humeur. Il voulait faire mal, le pousser à se mettre en colère pour le simple plaisir ensuite de lui rappeler ce moment humiliant où il aura perdu le contrôle face à lui.


- Bien sur que non, my heart. Tu réserves simplement ton corps pour moi, et pour personne d'autre.

Ceci le fit particulièrement sourire. Il fallait être aveugle pour ne pas comprendre les regards que John lançait à son partenaire. Le pire devait être que vu comme il le lançait et le harcelait, Artie devait être de plus en plus dégoûté des gays. Une chance pour le français qui estimait que c'était la faute des deux flics si il était coincé ici, si il s'ennuyait de sa maison, son monde, sa manière d'être. Il souffrait, les fautifs devaient être punis, c'est aussi simple que ça.

Doucement, il passa sa main en arrière dans ses cheveux en jetant un regard à l'anglais que le mot obscène serait un euphémisme à décrire. Il savait qu'il détestait son accent français. Et c'était pour cela qu'il l'accentuait, alors que d'ordinaire, il parle aussi clairement qu'un natif. Un natif anglais, son précepteur était des îles du nord, pas du pays des timbrés optimistes et bouffeurs de cheesburgers. Et puis les gens du coin semblaient trouver l'accent français sexy à mort, ce qui l'arrangeait puisqu'il continuait à remplir son tableau de chasse.


- Oh oui, continue à me regarder comme ça, ça ne me donne qu'une envie, celle de te dévorer tout cru. Tu les préfère à la banane ou à la fraise?

Sans même chercher à rendre son allusion grivoise un tantinet subtile, Henri s'était déjà légèrement déplacé avec un sourire carnassier de sorte à couper toute tentative de retraite de sa proie. Si il voulait passer, il devrait le faire en force. Pour avoir pratiqué le self défense et le rugby pendant neuf ans, on pouvait dire qu'il ne serait pas si facilement dépassé non plus. Certes, il ne se donne pas l'allure d'un drogué au sport parce que ça fait fuir les filles, et surtout parce qu'il préfère cacher son jeu jusqu'au dernier moment, mais il a des muscles, et il sait s'en servir.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
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Arthur Clifford



Spoiler:

Keep control. Stay calm. Breath and relax. Just calm down. Bloody wanker ! It’s all because of that french perv’ if I am that angry. Je le déteste plus que tout autre chose, déjà parce qu’il n’a aucune connaissance des mots « morale » et « respect de l’espace personnel », mais je le hais essentiellement pour sa capacité à me faire sortir de mes gonds. Je suis d’ordinaire calme, même quand la situation est désespérée, mais là… J’ai juste envie de me jeter sur lui et de lui éclater sa petite tête prétentieuse au sol. « Si tu rougis pour si peu, dear ». Je lui en foutrai moi des « très chers ». I am not your friend ! I am not even one of your acquaintance so stop being so friendly and return in your bloody homeland ! J’ai viré au rouge depuis longtemps et cet idiot interprète cela d’une manière tout à fait éhontée. Espèce de pervers décérébré. J’en viens à oublier mes manières, à occulter mes convictions, tout ça parce qu’il m’irrite au plus haut point. Le pire dans tout ceci, c’est que je réagis exactement comme il l’attend, j’en ai l’intime conviction et je suis incapable de m’en empêcher. Ce qui, au final, double mon irritation et me rend davantage fou de rage.

« Tu réserves simplement ton corps pour moi et pour personne d’autre ». Non mais pour qui se prend-il cet imbécile aux hormones anormalement actives ? Primo, je ne suis pas gay alors on oublie l’éventualité d’une quelconque relation avec un homme. Deuxio, je ne suis pas un objet alors je pense avoir le droit de « choisir » la personne avec qui je voudrai faire… ça. Tercio, c’est quoi ce sous-entendu ? Non mais je rêve !! Retire-moi ce sourire satisfait right now !!! I am going to kill you stupid git ! You will pay for this. Je serre les poings à mesure qu’il me sourit de cette façon particulièrement… dégoûtante dont il a le secret. Stop looking at me like this. I AM NOT GAY!! Neither a toy nor whathever you could imagine inside your insane mind. « Ça me donne envie de te dévorer tout cru ». Espèce de cannibale ! Je vais vraiment finir par sortir mon Glock et lui plomber la cervelle ! J’ai beau avoir juré au nom de sa Majesté de défendre les intérêts du peuple et de combattre la violence, là, pour l’instant, j’ai juste l’envie irrépressible de faillir à mes principes et de lui péter les dents. « Banane ou fraise ? » Quel spectacle affligeant.

Ce type est irrécupérable. Mes poings sont tellement serrés désormais que les jointures en deviennent livides. Don’t come closer bloody wanker. Stay away from me. Who do you think you are ? Bloody perv’, I’ll make you regret your actions, right now ! Tant pis pour mes principes. Adieu mes belles convictions. Aujourd’hui, Henri Potier va souffrir et je n’éprouverai aucune compassion à son égard. J’ai eu beau tenté de m’exhorter au calme, rien à faire face à ce français, il fait exploser mes limites avec une facilité déconcertante. Personne en vue, juste toi et moi foutu français mal élevé. Je vais te faire ravaler ta verve et morgue légendaires et vite fait. Tu vas regretter de m’avoir suivi et d’autant plus de m’avoir mis hors de moi. Je sais pertinemment que je regretterai de m’être laissé emporter de la sorte, je voue une haine sans fond envers les policiers de ce genre mais… Aujourd’hui, tant pis, j’appartiendrai aux flics de la pire espèce et j’assumerai. Autant que faire se peut. Je finis par sortir mon Glock pour le pointer sur cet imbécile avant de prendre la parole.


    « Pour qui vous prenez-vous ? J’ai essayé de vous raisonner mais je pense que toute tentative se soldera inévitablement par un échec. Vous êtes un cas irrécupérable. Cessez de m’importuner immédiatement sinon toute cette histoire finira mal. Un troisième œil pour vous défigurer à jamais, cela vous tente-t-il ? Et avant que vous ne me sortiez l’attendu « oh oh oh on devient un ripou », oui, j’en deviens un par votre faute. Je ne suis pas de nature à me laisser aller à de tels débordements mais tant pis. Il semblerait qu’il n’y ait que la force pour vous faire comprendre la situation dans laquelle vous vous trouvez présentement. Alors vous allez gentiment faire demi-tour, oubliez mon existence et je ferai de même. En partie. Après tout, votre « liberté » n’est que toute relative, je compte bien vous coffrer et vous envoyer croupir en prison le moment venu. Cessez de vous faire remarquer Potier et surtout, for God Sake, cessez immédiatement vos sous-entendus déplacés, que ce soit envers moi ou toute autre personne présente en ces lieux. La société devrait enfermer pour toujours des types tels que vous dans un endroit sûr, loin de tout. »

A mesure que je parle, je sens mes mains trembler et je n’aime pas ça. Certes, cela n’est pas suffisant que pour être remarqué par l’autre-là, en tout cas, j’ose l’espérer. Mais voilà, moi, je le sens et cela me dérange. Je ne parviens pas à dire si ces tremblements sont dus à une rage bouillonnante envers cet énergumène ou envers ma propre personne. Je me hais d’agir de la sorte, même si Potier le mérite, car ce n’est pas moi. Je ne suis pas… « Ça ». J’ai toujours voulu être un flic réglementaire, respectueux de la loi, et je m’en étais très bien sorti jusqu’alors. Pourquoi faut-il que cela change ? A mesure que les mois s’écoulent dans ce pays de mangeurs de burgers, je sens mes résolutions s’étioler et mes convictions s’ébranler pour être détruites les unes après les autres. Je perds le contrôle et je n’aime pas ça. Pas du tout. J’ai beau m’exhorter au calme, je n’y parviens pas. Mon monde a commencé à partir en vrilles quand j’ai été muté ici… Je n’ai jamais autant désiré me retrouver chez moi, auprès des miens, dans ma chère patrie. Je donnerai n’importe quoi pour entendre à nouveau le tendre son de Big Ben. Juste pour m’assurer que je suis toujours moi, que je suis toujours celui que j’ai été. Que je ne change pas.
Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
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Henri Potier



Il sentait sa colère monter, son dégoût, sa haine, sa rage, sa frustration, sa violence. Comme un animal qui humerait le parfum de terreur de sa proie, il sentait sa rage, et elle l'emplissait d'une sombre allégresse. Plus il frapperait fort, plus la riposte serait sanglante, et c'était ce qu'il voulait. Du sang. Celui d'Arthur. Henry ne perdait pas l'anglais des yeux. Tout en lui était motif à dégoût. En ce jour et en cette heure, il représentait tout ce qu'il avait toujours haï. L'hypocrite droiture, l'arrogance de ceux qui s'estiment supérieurs, l'étroitesse d'esprit des guindés, la violence excessive des faibles, l'ennui mortel des humains. C'était sa faute si il était enfermé là, sa faute si sa poitrine était écrasée par le fardeau de savoir ses racines sur un autre continent, sa faute si ces jeux qui l'avaient toujours préservé de l'ennui et la peur commençaient à avoir un goût de cendre dans sa bouche. Manipulation, plaisir, jeu, cour, sensualité, tout cela avait un goût de trop, et d'artificiel. Le ciel lui manquait, des sourires sincères, ses proches, sa terre, sa mer, rien qui ne pourrait exister là. Tout était de leur faute.

Cet anglais devait payer. Payer pour lui, pour les autres, pour ce qu'il était. Il devrait souffrir parce que Henry en avait décidé ainsi, parce que son attitude de rejet et de mépris le dégoûtait.

Loin d'être effrayé, le voir sortir son arme et la pointer sur lui n'eut pour seul mérite que lui arracher un immense et jouissif sentiment de satisfaction. Sa fierté, sa droiture, son respect des règles, sa pureté, tout, il lui arracherait tout, pour le mettre à nu devant sa propre misère, et une fois cela fait, il le détruirait méthodiquement et abandonnerait cette épave de ce qui fut un jour Arthur Clifford sans un regard en arrière. Et puis ensuite peut être réfléchirait-il, peut être se purifierait-il par le feu de sa violence, par l'amertume de ses larmes... Mais pas avant. Il ne sera pas le premier à tomber, jamais le dernier. Son petit monologue ne lui arrachera même pas un frisson, simplement un rire. Un grand, joyeux, vivant, pétillant, mais également moqueur, froid, et mauvais. Un rire qui danse avec la folie, vacillant à deux pas de sombrer dans son étreinte. Il saisit le canon, le porta à sa poitrine et avança, avança encore, jusqu'à ce que la seule séparation entre eux, ce soient ces vingts centimètres d'acier froid, cette poudre, et ce tremblement. Glissant sensuellement le long du canon comme ils l'auraient fait sur un corps à découvrir, ses doigts atteignirent le cran de sécurité et l'ôtèrent avec un cliquetis tout ce qu'il y a de plus mortel. Si il souriait de toutes ses dents, ses yeux arboraient à présent le froid du tueur.


- Tu veux m'arrêter? Mais sombre idiot même ton dieu que tu invoques à tort et à travers ne me privera pas de cette douce liberté que tu ne reniflera jamais que comme un bâtard des rues!

Il rit encore alors que ses doigts remontaient, quittant l'arme pour monter effleurer son visage, ce beau visage qu'il rêvait de détruire à grands coups de poings, sentir se fissurer sous ses coups, se briser. Cette honteuse harmonie devait disparaître, se vêtir de l'apparence de ce mensonge qu'elle tentait de cacher.

- Tu t'estimes mieux que "les types comme moi"? Mais regarde toi ! Un chiot effrayé qui montre les crocs. Tu veux savoir la vérité? Tu es le plus souillé de nous deux. Tu te caches derrière tes principes, tes manières, ton uniforme, mais tu n'es rien de plus qu'un humain parmi les miséreux, et c'est ça que tu aimerai détruire. Cette humanité qui te fais douter, vaciller, hésiter, fauter. Et qui te fais à présent pointer cette arme sur un civil désarmé et non agressif. Tu n'es plus un bon flic, qu'est ce que ça fait?

Le français éclata de rire, délaissa le visage de l'enfant de la perfide Albion en y laissant trois souvenirs du passage de ses ongles sur la partie droite de cette beauté anglaise, descendant à nouveau vers cet engin de mort qui ne saurait ne pas remplir sa fonction. Ses doigts trouvèrent la crosse, cherchèrent à tâtons, et trouvèrent, la gâchette, et le doigt de l'anglais pressé dessus.

- Tu veux me faire disparaître? Vas-y. Montre donc que tu n'es pas comme ces immondes lâches, tes congénères. Mort ou vif, je resterai une ombre sur ton existence, ce péché dont tu ne peux te laver...

Son regard, aussi chaud qu'il était dénué d'émotion était rivé à celui de l'anglais. Il l'incitait à appuyer sur la gâchette, encore et encore, mais ce ne serait pas lui qui le ferait. Si Arthur tirait, ça serait lui, et uniquement lui qui le ferait. Si il perdait son statut d'innocent et de flic, ça serait entièrement de son fait. Pour son plus grand malheur.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
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Arthur Clifford



Je n’appréciais guère la France autrefois mais désormais, je l’exècre au plus haut point. Je le menaçais et cet idiot me s.o.u.r.i.a.i.t !! That bloody bastard was laughing! I am sick and tired of this man. This is the first time that I’m losing my control and I definitely don’t like this. I have to keep my temper. I never ever won’t let that man win that fight. Pour commencer, il faut que je cesse immédiatement cet écart de conduit impardonnable. Bien qu’il s’agisse de Potier, je ne suis pas – et ne serai jamais – l’un de ces flics qui outrepassent leurs droits. Le voir porter le canon de mon Glock tout contre sa poitrine aura réussi à me faire reprendre mes esprits. Qu’espérait-il à retirer le cran de sécurité ? Il voulait tester ma détermination peut-être ? Il ne me croyait pas capable sans doute et refuser de tirer allait très certainement lui donner une raison supplémentaire pour se gausser de moi. Whatever. I won’t shoot him (even if I would like to do it). Il ne vaut pas la peine que je me salisse les mains pour son cas des plus désespérés. Mon visage se crispe lorsqu’il me traite de bâtard des rues.

L’imbécile est suffisamment aveugle que pour traiter les autres sans avoir le cran d’admettre qu’il s’agit plutôt de sa vraie nature, à lui. Qu’importe s’il se sent libre, il enfreint les règles et doit être puni. Je ne me considère pas comme prisonnier de ma vie sous prétexte que je ne me balade pas nu comme au premier jour sous les yeux de tous. J’inspirais profondément tandis que cet idiot se permettait de m’effleurer le visage. Mes tremblements avaient cessé, la haine ne m’avait pas quitté pour autant. J’arrive juste à reprendre le dessus, je ne me laisserai pas dominer par cet homme qui se prend pour ce qu’il n’est pas. Foutu moralisateur, il pense m’effrayer ? Il a bien failli mais tout réside dans le mot « faillir ». Si je dois un jour tomber sous les coups ou perdre face à mes principes, ce ne sera pas à cause de lui. No matter what, I won’t let that happen. This really is a matter of principle. I am not hiding behind a mask, I am not a coward, sorry to disappoint you stupid French perv! Le visage fermé, je l’écoutais déverser toute sa verve à mon encontre comme si cela ne me touchait guère.

Pourtant, je n’en menais pas large mais j’avais failli une première fois et je ne recommencerai pas. I won’t let that man break my mind another time. Who does he think he is to talk to me in such harsh words? I am not a fool. I know I am not perfect, I don’t pretend to be. But that doesn’t mean I want to break humankind because of its “weakness”. Je ne condamne pas le doute, ni l’hésitation. Je condamne toutefois la faute car l’être humain, à mon sens, est doté d’un minimum d’intelligence que pour savoir ce qui est « juste » ou ne l’est pas. Il serait plus judicieux de dire que je n’estime pas les types dans son genre. J’ai des principes et qu’il se moque de ces derniers, je n’en démordrai pas. Mes principes sont plus « justes » non pas parce que je l’ai décidé mais parce que la loi est ainsi faite. Elle condamne tout comportement que Potier peut avoir et il est de mon devoir de le lui signaler et de l’arrêter. Même si, pour ce faire, j’use de moyens dont je n’aurai jamais préconisé l’usage au préalable. Après tout, s’il n’y a que « cette méthode » pour le faire plier, so be it.

Comme il vient de me le faire remarquer (même si cela me tue d’accorder un tant soit peu de crédits à ses paroles), je ne suis plus « un bon flic ». Je ne suis pas passé non plus de l’autre côté mais j’ai visé un civil désarmé. J’ai fait fi de mes principes et j’ai laissé libre champ à ce côté humain qui nous fait tous fauter. Un sourire narquois se profile lentement sur mon visage tandis que cet idiot se laisse à rire tel un fou. S’il pense avoir gagné, il se trompe. Je l’ai laissé emporter le premier round mais je n’ai pas perdu la guerre pour autant. Occupé à rire et me griffer le visage, le français ne me voit pas ramener la culasse de mon Glock en arrière. Au cas où… Il est toujours possible qu’une balle soit engagée et tirer sur cet homme ne fait plus parti de mes priorités. Je ne me soucie pas du chargeur, juste de cette éventuelle balle (qui par ailleurs est inexistante puisque la culasse n’a rien rejeté). Question de principe, je ne porte jamais de chargeur plein quand je ne suis pas de service. Officiellement, dira-t-on, car je considère qu’il est de mon devoir de veiller sur les clients de cet hôtel mais l’inspecteur ne m’en a pas donné directement l’ordre.

« Tu veux me faire disparaître ? Vas-y ! » Je voulais te faire disparaître, nuance. Nos regards s’opposent, dominants, tentant par tous les moyens de faire ployer l’autre. Je sais qu’il veut que je tire et que je perde ainsi tout de ma « crédibilité ». Mon sourire narquois s’agrandit et j’appuie sur la détente. Un simple clic se fait entendre suivi par un silence qui s’éternise. Je ne te ferai pas le plaisir de me voir tomber. Je ne suis peut-être plus le même, j’ai peut-être perdu un peu de mes idéaux par ta faute mais je ne basculerai jamais de l’autre côté. Jamais. Tu n’auras pas ce plaisir, Potier. D’un geste brusque, je me dégage de la poigne de cet être abject et cherche un mouchoir dans la poche intérieure de ma veste. Je fais mine de nettoyer mon arme de service, mon regard ne quittant pas le sien, tandis qu’un sourire mesquin ne me quitte pas. Ce ne sont pas mes idéaux qui me souillent Potier mais bien ta présence. Finalement, je range mon arme de service dans son holster et essuie mes mains avant de poser l’objet désormais infecté dans les mains de ce « cher » français.


    « Navré de vous décevoir monsieur Potier mais vous ne rejoindrez pas l’Eternel de sitôt. A moins que vous ne cherchiez à vous approcher de Méphistophélès ? Vu votre nature, le second choix me semble plus approprié. Mais qu’importe, si vous désirez passer l’arme à gauche, cela se fera sans moi. Je ne cautionne pas les lâches incapables de se défaire de leur existence minable sans l’aide d’autrui. Si vous avez tant besoin de parler de ce qui vous tracasse, il me semble qu’il y ait une neuropsychiatre dans cet hôtel. Par ailleurs, je tiens à repréciser ma pensée afin que vous ne vous mépreniez pas. Vous n’êtes pas important à mes yeux, quand bien même vous penseriez le contraire. Vous voir mort ou vif, pour reprendre vos dires, m’indiffère. Vous êtes une tâche, non pas dans mon existence, mais dans celle du système. Si je vous poursuis, c’est pour vous rappeler que la loi est certes dure mais qu’elle reste la loi. Alors profitez bien de cette « liberté » que vous prônez tant et qui vous semble bien acquise car elle ne durera pas longtemps. Une fois sortis de ces murs, vous aurez le loisir de faire usage de vos « dons » entre les murs de l’une de nos prisons. Je suis convaincu que vos compagnons de cellule seront appréciés vos talents. Et pour votre gouverne, je ne suis peut-être plus un « si bon flic » que cela, car, vous avez raison, j’ai pointé mon arme à l’encontre d’un civil désarmé mais vous n’êtes pas si innocent que cela mon cher, ni même contre la violence. Alors, dans la mesure où il n’y a que ce genre de réponses qui vous parle, je ne fais que continuer sur ce terrain de jeux qui vous est tant familier. Hélas, j’ai bien peur d’être un piètre acteur en la matière. Vous savez très bien tout comme moi que ce genre de bassesse n’est pas donnée à tout le monde. Etre quelqu’un de méprisable, cela ne s’improvise pas. »

A mesure que je déverse ma verve contre cet homme que j’abhorre, mon sourire narquois s’agrandit. J’ai repris du poil de la bête et je ne compte plus lui laisser une quelconque avance dans ce « petit jeu ». J’ai eu l’idiotie de lui donner un point d’avance mais je compte bien désormais rattraper mon retard. Je sens le sang pulser tout contre ces trois maudites griffures qu’il m’a laissé il y a peine de cela quelques minutes. S’il pense que cela m’affecte, il se trompe lourdement. J’ai déjà été confronté à bien pire que cela au cours de ma carrière (en témoigne cette cicatrice sur mon flanc gauche, preuve d’un novice en armements). Je finis par croiser les bras, attendant que monsieur décide de me laisser passer. Il m’énervait et j’aurai volontiers poussé ce déchet pour l’éloigner de moi. Sa présence m’insupporte. Mais maintenant, je resterai, je ne lui ferai pas le plaisir de partir le premier. Je ne me laisserai plus aveugler de la sorte. J’ai peut-être changé, plus qu’il ne le pense. Mais certainement pas comme il le souhaitait. Nos altercations ne m’auront pas laissé indemne dans toute cette histoire.
Henri Potier

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Henri Potier



Avait-il eu peur ? Il ne s’en souvient plus très bien. Il se souvient de son sourire, d’un cliquetis… Et puis rien. En fait si. Une grande déception. Il y avait cru, ne l’avait pas vu déplacer le cran de sûreté. La seule chose qui était restée, c’était une certaine, une forte, une profonde et désagréable déception. Pas déçu de ne pas mourir, simplement déçu qu’il ne l’ait pas fait jusqu’au bout. Il le haïssait et désirait sa mort. Pas une mort physique, le martyre gagne des éloges qu’il ne mérite pas parfois, simplement une mort sociale et morale. Il la désirait fortement, bien plus qu’il ne désirait quoi que ce soit d’autre. Son enfermement le pesait, l’ambiance de cet hôtel lui donnait des boutons, et la seule réponse, c’était la violence. Pas les poings, les pieds et les lames, ca, c’est pour les brutes et les idiots. Lui, il voulait qu’il souffre lentement, longtemps, que chaque jour, chaque fois qu’il croise son regard dans le miroir l’envie de poser son arme sur sa tempe et presser la détente le prenne. Mais non, malheureusement il n’y avait pas eu ce délicieux dénouement, cette crise, ce clou du spectacle. Juste un acte innachevé, une erreur, une de plus. Oui, il était atrocement déçu.

Et maintenant, le flic parlait. Il parlait, encore et encore, s’exprimait dans le vide et ne lui arrachait qu’une mine profondément ennuyée, et il se curait d’ailleurs une oreille avec le petit doigt. Comme un bruit de fond quand on est dans une gare bondée, ses paroles couraient sur lui sans jamais s’y accrocher. A quoi bon s’intéresser au baratin d’une condition inférieure ? Il le traquerait et le détruirait plus tard, mais pour le reste, ce n’était pas de son intérêt. Qu’il lui dise qu’il l’aime, qu’il le hait ou qu’il le méprise, il s’en fichait complètement. Le poulet avait raté sa vocation, sa mission dans cette pièce qu’il avait montée pour lui, son emboîtement parfait, son crescendo sublime. Il avait ruiné ceci avec sa fierté idiote, sa bêtise crasse, son cliquetis disgracieux et plein de vacuité. Et maintenant il boudait, et il se moquait totalement de ce qu’il pouvait bien dire, tel le gamin qui perd tout intérêt pour son jouet qui maintenant a perdu toute utilité.

D’ailleurs il n’écouta même pas jusqu’à la fin. Il se contenta de lui jeter un regard avec tout l’ennui du monde exprimé dedans , de la déception, un dégoût qui avaient pour cible un objet, mais qui, pourtant, pouvait également s’ancrer dans un cadre bien plus général.

- Lamentable.

Le mouchoir avait chût à terre, il n’avait même pas cherché à garder la tête haute ou n’importe quelle autre idiotie. A quoi bon essayer de rester digne auprès de quelqu’un qui ne comprend pas les choses les plus évidentes ? Simplement s’était-il détourné de cet objet insensé de son univers carcéral et s’en était-il allé sans un regard en arrière. Le jeu reprendrait, quand il le voudrait, comme il le désirerait. Faire souffrir ce jouet, c’est un travail qui se polit avec soin et par le temps.
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PS : 2ème relance, dans quinze jours, sans réponse, je clôture Wink
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