Le mental de Tanis? Ô mon dieu, c'est comme demandé à la créatrice...Bref. Tanis est un pacifiste viscéral, et oui, ça existe encore. Il ne tapera jamais personne, quelle qu'en soit la raison, même si cette personne a failli le tuer. Il pardonnera, il ne se vengera pas, l'aidera même s'il en à l'occasion. De la bêtise? Malheureux, n'allez pas lui dire cela. Il défend son pacifisme viscéral avec fougue. Il est persuadé que la violence ne résoudra jamais rien, et surtout que s'il est violent il finira par engendrer de la violence chez les autres, et créer des malaises, des situations tristes. Et tout ce qu'il veut c'est que tout le monde soit heureux. Que dire d'autre? Tanis apprend vite, très vite. Il comprend beaucoup de choses. SI l'on peut dire une sorte de génie, il lit énormément et comprends facilement ce qu'il lit, et s'amuse à les mettre en pratique ensuite. Enfin ce qu'il peut, évidemment les traités en astrophysique, ça risque d'être compliqué. Euh sinon..Tanis est un garçon naturellement calme, très effacé, il subit sans broncher. Ce dont ne se prive pas les autres n'est-ce pas? Bref, Tanis est à proprement parler une tête à claque, il le sait. Enfin du moins il s'en rend légèrement compte, chose qui ne le dérange pas, comme il le dit lui-même, il préfère se faire frapper plutôt que les autres soient frappés sans raison. Tanis sourit, du moins lorsqu'il est en présence des autres il sourit tout le temps. Parce que pour lui, un sourire n'est pas là pour montrer sa joie mais, pour réchauffer les coeurs des autres. Alors il sourit pour cette raison. Tanis est aussi particulièrement émotif, il peut très bien se mettre à pleurer parce qu'il trouve qu'une personne qu'il ne connait ni d'Eve ni d'Adam est triste ou souffre, autant dire qu'il peut se transformer en fontaine quand il voit un malade. Que dire de plus? Hm, Tanis est un timide maladif, du fait de certains événements de sa petite vie, notre jeune blond cherche à se faire discret et traite tout le monde avec respect. Des "Monsieurs, Madame" en veux-tu en voilà juste pour ne pas être irrespectueux. Il peut facilement énervé avec ce tic. Seul ses proches amis ou ceux qui ont longuement insisté peuvent l'entendre parler sans bégaiement et par leur prénoms. Il faut savoir aussi que Tanis possède une mauvaise vue, trouble et parfois comme pris dans le brouillard. Pourtant, dans les dessins qu'il effectue, il n'y a pas trace de cela, son cerveau faisant les corrections nécessaires sans qu'il ne puisse expliquer comment. D'une naïveté à toute épreuve Tanis croit un peu tout ce qu'on lui dit, sauf quand cela va à l'encontre des logiques qu'il connait. Que ce soit sa logique ou la logique scientifique ou autre. De même que les histoires très improbables ne passe pas.

C'était un 12 décembre, dans une petite clinique des fins fonds de la ville. Une clinique qui ne paye pas de mine, mais qui est respectée. Une jeune femme, environ 22 ans, les vêtements usés accomplissait le miracle de la vie (N'a pas regardé le roi lion). Elle venait de donner naissance à son précieux fils, il était 18h00. Le bébé mesurait 41 centimètres et pesait 2 kilos 100 grammes, à tout casser. La maman choisie de le nommer Tanis, comme le héros d'un livre anglais qu'elle avait lu (Référence: Lancedragon). Oui, cette dame lisait et parlait l'anglais. Elle avait beau être pauvre, elle n'en était pas moins intelligente. La mère ne resta pas à l'hôpital et repartie le lendemain à l'aube. Elle avait économisée durant neufs mois pour pouvoir accoucher à la clinique, elle ne pouvait pas payer le suivi.

Elle ramena son fils dans leur petite maison. Qui aurait pu avoir sa place dans un bidonville. Bref, le petit eut quelques maladies durant ses premiers mois, mais rien de bien grave. A deux ans, le joli petit enfant blond aux yeux bleu, resplendissait de vie. Il était curieux, parlait, bougeait, bref, une pile alcaline.

Lorsqu'il eut quatre ans, sa mère trouva un boulot, elle put ainsi améliorer leurs conditions de vie, elle acheta des vêtements, ne déménagea pas mais, offrit la plus belle chose qu'elle put à son fils. Une place dans une école. Il entra donc dans une école élémentaire sans problème. Les professeurs le prirent en affections, les autres élèves, moins. Mais tout ce passa bien, du moins jusqu'au jour où l'un des enfants le suivi jusque chez lui. Les insultes fusèrent dès le lendemain. Comme des "sale pauvre", "ordure ambulante" et autre plus fleuries.

Il ne s'en formalisa pas et entra à l'école primaire. Il pensait qu'ici il n'aurait plus de problèmes, c'était sans compter ses anciens camarades qui l'avait suivi. En plus des insultes, des coups fusèrent bien vite. Il ne répliqua jamais. Pourtant il se posait une question, question qu'il ne manqua pas de poser à la directrice qui le retrouva dans les toilettes. Ce jour-là, fut particulièrement violent. Il eut une cheville fouillée, un poignet cassé, deux muscle froissés. Et alors que la directrice le portait à l'infirmerie il demanda:



Madame, être pauvre, c'est un crime?

Seul le silence et la douleur de sa cheville qui se posa par terre lui répondit.

Il grandit encore, malgré les coups toujours plus nombreux, et obtint une bourse pour un collège assez réputés, pour son calme et sa réussite. Il se disait que tout irai bien là-bas, c'était à quelques rues de son quartier, on ne le connaitrait pas. C'était perdu, on le connaissait, même là-bas pour être le sale pauvre qu'il faut détruire. Et comme à chaque fois maintenant, il subissait, sans un mot. Ses résultats augmentaient. Plus il était frappé, plus il travaillait, pour s'en sortir. Les nuits blanches dans ses livres devinrent des choses communes. Les plâtres et les béquilles aussi.

Un jour, alors qu'on le frappait, il tomba contre une table, une écharde lui perfora la paupière, mais ne lui creva pas l'oeil. Heureusement pour lui. Seulement sa vision s'en voyait quelque peu altérée. En hiver ou lorsqu'un orage se prépare, c'est comme s'il voyait à travers un voile blanc. Il ne voit que des formes indistincte. De même son autre oeil, à force de prendre des coups voit trouble. Oh, il apprit à s'y faire ne vous en faites pas, il vous reconnaitra sans problème. Mais en hiver, la nuit, alors qu'il n'y a personne, il a un peu de mal à trouver son chemin jusqu'à chez lui. Depuis cet épisode, il a une phrase bien à lui "Ne me tapez pas, je vous en prie, je ferais ce que vous voudrez", elle fonctionne parfois, on lui fait faire n'importe quoi, qui peut aller d'action de bizutage basique, a des attouchements, mais il était un peu moins frapper.

Oh bien sûr, sa vie aurait pu être bien triste s'il n'avait pas ses amis, sa mère et ses professeurs. Pour les derniers, ils se sont bien vite rendu compte du potentiel extraordinaire du jeune garçon, et le soutenait. Donc sa prof de maths tout particulièrement qui prise d'affection pour Tanis tentait de le retenir avec beaucoup d'ingéniosité pour lui éviter ses mauvaises rencontres habituelle. Elle prit aussi l'habitude de lui faire visiter des musées. Ou allait à la bibliothèque avec lui. Miss Komiyama de son nom, était aussi devenue une bonne amie de la mère de Tanis qui lui faisait confiance, une confiance absolue.

Sa mère le soutenait sans aucune condition, son fils était curieux de tout apprendre. Et elle faisait tout pour l'y aider. Enfin du moins sur ce qu'elle pouvait lui apprendre comme la cuisine, ou autre. Tanis se révélait un excellent cuisinier, et pâtissier, il faisait des cookies excellents. Mais surtout des sablés. De plus faire des biscuits avant le don de faire sourire le jeune blond et lui faire oublier un peu tout. Il s'amusait réellement à faire ça. Enfin ses amis, oh ils n'étaient pas nombreux mais, ils étaient dignes de confiance, surtout Jinzô, qui était secrètement et le reste surement amoureux du petit blond, trop niais pour le voir. Que voulez-vous? C'est ainsi.

Bref, avec ses amis il montait des rêves, construisaient des châteaux, en Espagne, en France ou même ailleurs ne soyons pas coincés. D'ailleurs, c'est son meilleur ami, Jinzô qui lui donnait toujours le goût de sourire, un jour il lui a dit "Tu sais, même si la vie elle n'est pas tendre avec toi, faut pas baisser les bras, sourit, parce que ton sourire est merveilleux et qu'il ne doit pas être gâché par eux". Et c'était vrai, alors Tanis sourit, il sourit parce que la vie, même dure ne doit pas gâcher les belles choses, et qu'il faut garder ce qui est beau pour l'ennuyer et montrer qu'on se bat.

Bref, la dernière année de collège il déménagea dans un appartement, délaissant ainsi leur bonne vielle maison. Sa mère le suivait et l'aidait. Elle avait des connaissances en thérapie, et kinésithérapie, elle lui avait appris à faire ses propres plâtres, les médicaments de grand-mère qu'il devait prendre, les exercices de rééducation. Bien qu'il eut déménager, les coups ne diminuèrent pas. L'avantage, fut que ses très bons résultat permirent pour obtenir une bourse pour des écoles réputées aux Amériques.

Il arriva donc à l'aéroport armé de sa valise, et de son sac de bouquins. Ainsi que de ses connaissances en anglais qui certes, porte les traces de son accent asiatique et est parfois maladroit, mais il est ici justement pour améliorer ceci et en apprendre bien plus. Il avait obtenu une bourse pour une université perdue du Nevada, il atterrit donc dans l'aéroport le plus proche, malheureusement pour lui, l'école était assez loin. Mais accueillir un élève venu du Japon avec de tel résultat ne devait pas arriver tous les jours dans cette école, on envoya donc le gardien de la dite école le chercher.

Il monta en voiture, sachant qu'il y aura de longues heures de route, il ne s'en formalisa pas outre mesure et répondit calmement aux questions du gardien, qui était assez intrigué il faut le dire. Les routes étaient moins entretenues que dans la capitale japonaise pensait notre jeune homme, et justement, une roue bien mal inspirée décida de crever et se prendre une pierre manquant de créer un accident qui par la grâce de la maitrise du conducteur fut évité. Et en plus, il n'y avait pas de réseau téléphonique sur cette route paumée. Ils attendirent là un moment, très long moment et, Tanis en vint à somnoler sur le coup des 20h. Le gardien qui le voyait bien lui donna la moitié des fonds que l'école avait prévu pour l'hôtel le soir, et lui désigna sur sa carte routière un établissement qui devait au plus être à trente minutes à pied.

Tanis le remercia, le gardien lui avait assuré qu'il attendrait les secours et viendrais le chercher là-bas. Le blond pris donc ses affaires et marcha jusqu'à l'hôtel. L'hôtel Dusk de son nom, étrange, il réussit même à louer une petite chambre, la moins chère, parce qu'il ne voulait pas non plus utiliser tous l'argent que l'école avait prévu. Et puis, il faut avouer qu'il a du mal à faire la conversion yens-dollars. Mais il s'installa ici, et il attend désormais que le gardien vienne. Oh, ça ne devrait pas prendre trop longtemps...logiquement. Ils devraient vite repartir. Logiquement.