Hotel Dusk
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Hotel Story - Saison 1, épisode 2
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Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
▌Commérages : 395


Le conteur




La première émission d’Hotel Story a eu lieu il y a déjà une semaine de cela et les neuf ont décidé de réitérer l’expérience. « Cela ne pourra qu’être mieux cette fois-ci ». Voilà ce qu’ils disaient. En effet, le premier épisode de cette saison n’avait pas remporté autant de succès qu’escompté. Enfin, du point de vue des neuf, bien entendu. Après tout, il n’y avait eu ni coup bas, ni sang, ni coups de griffe, ni cris désespérés et ça, ça n’allait vraiment pas ! Bon sang, les clients devaient souffrir dans cette émission et non pas s’amuser et se divertir. Ça, c’était « leur » droit à eux, rien qu’à eux. C’est ainsi que Shelley souffla à l’aîné de réitérer l’expérience. « On ne va pas rester sur un échec, n’est-ce pas Abbel chéri ? ». Nous voici donc pour un nouvel épisode… Qui dit nouvel épisode dit nouvelles victimes. Le thème d’aujourd’hui ? Forcés aux tâches ménagères par une cuisinière SM, prenez garde car elle vous attend au tournant si vous ne faites pas la vaisselle prestement. Les quatre victimes du jour vont souffrir sous le joug de miss Blavatsky tandis que les spectateurs, sagement installés au salon, vont décider de leur aventure. Alors, prêt ? Partez !!



Vous avez une semaine pour poster pour ce premier tour de jeu. Il prendra fin donc le 28.10 à minuit. Concrètement, vous entendez un grésillement dans le salon et, poussés par la curiosité, vous pénétrez en ces lieux pour tomber nez-à-nez avec une télévision allumée et avec une image !! Et quelle image !! Todd Cutter, Alexis Bell, Ruthel White et Matt McCravatt se font enguirlandés par une cuisinière enflammée. Minute mais… C’est quoi ce délire ? Pourquoi sont-ils là ? Et surtout, pourquoi pouvez-vous les voir ? Intrigués, vous finissez par vous approcher de l’écran dans l’espoir de comprendre le pourquoi du comment (ou comment dire innocemment que vous mourrez d’envie de voir ces quatre têtes se faire malmener à tout va). Donc, vous ne pouvez pas encore décidé du sort des quatre victimes. Les quatre victimes sont déjà dans les cuisines en train de se faire sermonner par la cuisinière (je vous invite à vous rendre dans l’autre sujet pour voir ce qui se dit, pour faire « plus réel » si vous le souhaitez, bien entendu). Vous pouvez poster un max. de trois fois sur ce tour. Bon jeu !
Willow Lewis

▌Date d'arrivée : 19/01/2011
▌Age du joueur : 28
▌Commérages : 1342

http://the-stories-never-end.tumblr.com/

Willow Lewis



Et encore un, la jeune Asiatique referma ce qu'elle avait l'impression d'être son centième livre depuis son arrivée à l'hôtel. Mais elle se trompe n'est-ce pas ? Elle ne peut pas être restée aussi longtemps. Et puis, lire n'est jamais fatigant pour elle, du moins elle l'espère car si elle se lassait plus vite : elle aurait rapidement pété un câble.

Elle s'était installé dans le living-room, regardant les allés et venues sans y faire trop attention. Elle regarda l'heure à sa montre : elle avait lu bien trop vite à son goût mais avait tout de même le dos endoloris et en se levant, ses jambes restées immobiles lui firent un drôle d'effet. En enleva ses lunettes qu'elle mit précieusement dans la poche de sa veste. Certes, elle avait cassé sa première paire dans la chambre 1408 mais elle n’abîmerait en aucun sa seconde et dernière paire...

Qu'allait-elle faire à présent ? Monter chercher un autre livre ou son appareil photo dans sa chambre ? Tiens son mp4 trônait sur sa table de chevet : écouter des mélodies de piano, de violon et autres musiques de films à la Hans Zimmer lui ferait le plus grand bien. C'est avec cette idée que Willow passa devant le salon pour prendre l'escalier. Avant de faire la marche arrière classique de tous ceux qui se rendent compte deux secondes plus tard de ce qu'ils viennent de voir...

Et ce qu'elle venait de remarquer c'était la télévision. D'ailleurs dès qu'elle avait fait le tour de l'hôtel, elle l'avait tout de suite approché, comme une personne assoiffée voyant une rivière. Une télévision bon sang ! La civilisation existe finalement partout... enfin, elle le crut. Car comme le téléphone et même la wifi : aucun signal ne vint apparaître sur la vieille télé. Grésillant toujours aux milles essais de Will (et d'autres clients sûrement) les narguant avec joie.

Sauf qu'aujourd'hui, elle était allumée. Mais vraiment, avec images et son ! Regardant dans le salon intriguée, Will ne vit pourtant personne qui aurait pût réussir à la faire marcher. Mais qu'importe ! La télévision marche, voyons sur quelle chaîne elle est... Pas une émission sur les lions et éléphants de la Savane ni les infos de la BBC. Non. Au début, la Chinoise crut que c'était une série vu que l'on voyait une cuisine avec une femme aux cheveux châtains et aux yeux armée d'un couteau qu'elle planta violemment dans la table à côté d'elle. V

Vu son tablier farineux et malgré l'instinct de survie de tout spectateur criant de fuir, ce n'était pas une folle meurtrière mais la cuisinière. La CUISINIÈRE ! Maintenant, elle se souvenait pourquoi elle lui disait quelque chose ! Ce n'était pas une actrice célèbre mais la
vraie cuisinière de l'Hôtel Dusk ! Mais, pourquoi passait-elle à la télé ? Ou plutôt, pourquoi on la filmait et c'était projeté ici ? Est-ce une vidéo de surveillance et que les clients n'ont pas le droit de traîner par ici ? N'importe quoi ! C'est le salon... Mais alors pourquoi ?

Will, sans s'en rendre compte venait de s'asseoir sur le fauteuil le plus proche. Elle se posait beaucoup de questions mais se dit que les réponses allaient apparaître bien vite si elle regardait un peu plus : non ? La cuisinière venait de disparaître de l'écran et Will se demanda si ce n'était pas un test pour un quelconque court-métrage. Jusqu'à ce qu'un nouveau personnage entre sur scène : Ruthel White. Elle le connaissait très bien, il y a peu, elle avait recroisé à la bibliothèque. Mais que faisait-il là ?

Il ne semblait pas heureux d'être là mais ne voulant pas non plus être le seul dans cet endroit si difficile d'accès d'habitude (à cause de la cuisinière justement). Cette dernière n'était toujours pas revenu quand deux autres clients apparurent à la suite du Ruru sur l'écran. Alexis, la lycéenne qui évitait Will depuis l'épisode de la chambre maudite et Todd, un client malade auquel s'était vraiment attachée la jeune Chinoise, voulant lui remonter le moral malgré ses fortes maladies.

Bref ! Que faisaient-ils dans la cuisine ? Todd répondit sans le savoir à sa question en s'adressant à Alex : aides de cuisines. Depuis quand les clients bossent à l'Hôtel ? Et pas vraiment volontaires vu leur tête... Mais revenons au salon ! Pourquoi (bon sang!) la télé qui n'a jamais marché fonctionne pour montrer des clients aidant la cuisinière sadique ? Qui s'est amusé à faire ça ? Will se dit soudainement que ce n'est pas son affaire et qu'au pire, elle pourrait descendre les aider... Mais deux choses la firent retenir : en premier, l'envie sournoise de voir la suite que vous procure normalement une série télé et en deuxième, une autre personne qui entra dans le salon...
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



Cet endroit cache quelque chose et je finirai bien par découvrir ce mystère. J’ai commencé à mener mon enquête il y a deux-trois jours de cela, en solo, puisque John me prend pour un paranoïaque. « Mais non Artie, tu te fais des idées. Profite-en et considère ça comme des vacances ». Certes, rester dans cet hôtel les premiers jours ne me paraissait pas étrange. John aurait été incapable de reprendre la route le premier jour avec la gueule de bois qu’il avait. Le lendemain, cette migraine qui me tambourinait le crâne m’aurait donné à coup sûr la nausée si nous avions repris la route. Alors les deux premiers jours, nous sommes restés ici en gardant un œil sur le français en cavale et puis… Cela a commencé à s’éterniser. Un jour, John perdait son arme de service… ou croyait l’avoir perdu puisque cette dernière était juste planquée sous son oreiller. Le lendemain, je me retrouvais coincé entre mon envie de quitter les lieux (et reprendre accessoirement le cours normal de ma vie) et le devoir de défendre un des clients de l’hôtel contre une bande de jeunes pré pubères enquiquineurs.

Au final, tous ces petits « accidents » ont commencé à me mettre la puce à l’oreille. Il nous était impossible de contacter l’extérieur alors que l’indice réseau semblait à son maximum. Il était impossible d’ouvrir ne serait-ce qu’une fenêtre avec une ouverture de plus de cinq centimètres. Lorsqu’on souhaitait aborder le sujet auprès du gérant, celui-ci disparaissait mystérieusement. Tous ces « détails » ont fini par me chiffonner. Quelque chose ne tournait pas rond dans cet endroit. On cherchait par tous les moyens à nous séquestrer et je comptais bien amasser les preuves afin de faire éclater la vérité. Même si, pour ce faire, je jouerai en solo vu l’aptitude de mon imbécile de collègue à croire que « tout va bien sur Terre, Art’, arrête de stresser, tu vas te choper un ulcère ». Autant dire qu’il est impression que ce gamin connaisse un tel mot de vocable mais soit, là n’est pas la question. Et aujourd’hui, mon terrain d’investigation serait le salon. Cette pièce était rarement occupée puisque la seule attraction du lieu, la télévision, ne fonctionnait pas. J’aurai donc tout le loisir d’enquêter sans être dérangé.

Mais en ce 28 décembre, il semblerait qu’on ait décidé de contrecarrer mes plans. De deux choses l’une, la télévision fonctionne et la pièce, d’ordinaire vide, est occupée. A croire que tout se ligue pour entraver mon enquête mais qu’à cela ne tienne, je finirai bien par éclaircir cette affaire. Tandis que je m’avance pour saluer l’occupante des lieux, je jette un rapide coup d’œil à l’écran et de stupeur, je stoppe net ma marche. Minute… Que vient faire Cutter à l’écran ? J’aurai pu croire qu’il était en train de manigancer quelque chose mais la présence d’Alexis m’en a rapidement dissuadé. Elle n’est pas le genre de personne à préparer des plans d’un quelconque ordre illégal. Accompagné d’un troisième larron, je les entends rapidement parler de « corvées ménagères » et je reste coi de stupeur. Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’abord ? En tant que client de l’hôtel, ils n’ont aucune raison de se trouver sur les lieux en tant que commis de cuisine. Il s’agit là d’une infraction au code pénal. Mes doutes se retrouvent dès lors confirmés : quelque chose ne tourne vraiment pas rond en ces lieux.

Non seulement le gérant nous séquestre mais il force les occupants à travailler bénévolement sous ses ordres. Quel chantage a-t-il bien pu faire pour les amener à exécuter ses obligations avec tant de facilité ? Et pour couronner le tout, il filme cette abomination et l’offre à la vue de tous. Tel un avertissement : « voici ce qui vous attend si vous m’énervez ». Bon, tout ceci commence vraiment à dépasser les lois de l’entendement. Fini la rigolade, il va m’entendre et vite fait. Bien, analysons la situation. Tout d’abord, il faut éclaircir le mystère de cette vidéo de surveillance. Bien, j’ai une personne toute prête pour répondre à mes questions, il suffira d’employer le bon ton et cela devrait se faire sans rencontrer trop d’oppositions. Une fois ceci fait, il faudra verrouiller les lieux et s’assurer que personne ne puisse avoir accès à cette vidéo. Il est inconcevable de rester là, les bras croisés, à observer quatre victimes sans bouger le petit doigt. Un simple avertissement devrait suffire, le bon vieux truc du « non-assistance à personne en danger » devrait dissuader les plus récalcitrants.

Ensuite, il faudra se rendre sur les lieux et arrêter cette mascarade. Prendre les dépositions de chacun et trouver ensuite le gérant pour le faire passer par interrogatoire dans les règles de l’art. Il va de soi qu’il devra être arrêté ainsi que le reste du personnel. Tout ceci n’est que le sommet de l’iceberg. J’avais raison en soupçonnant la gestion de l’hôtel de comploter contre la clientèle. J’ai enfin ma preuve, celle dont j’avais besoin pour l’interroger. Bon, on fera sans commission rogatoire, faute de contact avec l’extérieur, mais cela devrait passer. J’embrayerai sur l’éventualité d’une séquestration de sa part. Faisons d’une pierre deux coups. La journée va être longue… Surtout que cet empoté de collègue ne risque pas de bouger le petit doigt pour m’aider. A moins que je ne lui parle d’acte héroïque, auquel cas, le connaissant, il va rappliquer aussitôt. L’idiot. En même temps, il s’agit de déjouer un complot et de sauver plusieurs dizaines de personnes alors on peut voir cet acte sous l’angle de l’héroïsme… Bien que je trouve que ce serait mettre un peu trop d’emphase au problème, il ne s’agit là que de notre devoir en tant que représentant des forces de l’ordre.


    « Veuillez m’excuser mademoiselle mais pourriez-vous m’éclairer au sujet de cette… hum… vidéo de surveillance ? Etes-vous depuis longtemps sur les lieux ? Cette télévision était-elle allumée lorsque vous avez pénétré les lieux ? Si oui, pouviez-vous déjà apercevoir ces trois clients ? Auriez-vous aperçu quelqu’un quitter les lieux avant votre arrivée ? Il pourrait bien s’agir du responsable de cette histoire. Outre ces occupants, avez-vous remarqué la présence d’une quelconque autre personne ? Cela pourrait peut-être nous renseigner sur l’auteur de cette vidéo. Ou la présence d’un complice au sein de l’établissement… Tâchez de vous souvenir du moindre détail, tout pourrait nous être utile. »

J’avais bien conscience de l’assaillir avec mes questions mais le sujet méritait que l’on s’y attarde et que l’enquête soit faite avec minutie. Je suis quelqu’un de pointilleux, ce sont bien souvent les détails qui permettent de résoudre une affaire. Tout occupé à l’interroger, je sortis un calepin pour prendre note de ses réponses. Nous ne sommes pas en salle d’interrogatoire alors je me passerai du dictaphone. Quelques notes prises à la volée suffiront. J’aurai aimé faire cela plus sérieusement mais bon, on fera avec les moyens du bord. Peu importe les victimes dans cette affaire, il faut mener l’enquête et résoudre cette dernière au plus vite. Même si je hais Cutter, mon devoir est de protéger tout citoyen en danger. Même si ce citoyen est un délinquant notoire. Je ne vais pas m’abaisser à le laisser se débrouiller tout seul parce qu’il a pêché par le passé. Je ne m’abaisserai pas à son niveau. J’ai une vision de la justice et je ne faillerai pas à mes principes. Et puis, il n’est pas le seul concerné par cette affaire. Nous le sommes tous, à une échelle plus ou moins grande.
Invité
Invité


Anonymous




Le rideau était ouvert et depuis plusieurs fois, on y voyait la course du soleil et celle de la lune se succédée. Comme deux chaton joueur qui se court l'un après l'autre a l'exacte même vitesse. Qui ne se retrouveront jamais. Un jeu millénaire, qui ne se fini plus depuis qu'il a été créer comme pour narguer les espoirs de ceux qui y croyait encore un petit peu. Le soleil terminait de nouveau sa course et rien ne bougeait dans la chambre. Rien n'avait bouger depuis presque quatre jours. Le silence régnait ici, la noirceur aussi. Le soleil qui passait par la fenêtre assez petite, telle celle d'un cloitre était assez forte pour éclairer le sol, apporter légèrement de lumière au bureau ou un livre au titre doré et vieilli continuait de luire de la force faiblissante de la volonté.

La chaise poussiéreuse dont les saleté luisaient elles même sous les éclats doré d'un soleil vieillissant et fatigué qui sur la fin de sa course vint échouer un rayon solitaire et silencieux sur le bout d'un lit. Les couvertures étaient tendues, lisses et ne semblaient pas avoir bouger depuis un moment. Le gris de celle ci se confondait avec les petites peluches de stagnation qui s'y déposait. Comme un jeu de cache-cache entre le matériel et le temps. Ayant de bon yeux on aurait put remarquer, statique, un corps dont le dos reposait sur la tête de lit. Droit et immobile, les cheveux lisses et long couvrait un visage qui devenait ainsi invisible a la morne lueur d'un soleil mourant.

On entendait le bruit dans le couloirs, des personnes qui allaient manger surement. Le bruit qu'ils faisaient s'insinuait sous la porte et résonnait dans la pièce impersonnelle froide et quasiment vide. Le réfectoire venait d'ouvrir. Et le temps avançait sans que l'occupante ne tente quoi que ce soit pour aller s'alimenter. Lorsque tous refaisaient les même bruits assourdissant pour remonter et retourner vaquer a leurs occupations la porte s'ouvrit, laissant la lumière du couloir entrer dans la pièce. La lumière de la chambre fut allumée, elle était presque fantomatique, le lustre n'avait pas été nettoyer depuis un moment, la femme de ménage ne passait plus depuis un moment. L'occupante n'en voulais pas, on avait fini par l'oublier. Bien avant qu'elle se replie ainsi.

Son visage désormais dévoilé, on remarque ses yeux verts qui fixe un point invisible, vitreux et perdu. Comme si l'âme même de la personne était partie, mais cette as-t-elle une âme? Quand on sait qui elle est, une vice tout ce qu'il y a de plus mauvais. Elle n'a jamais dérogé a sa mission. Elle a servie son père comme on servirais Dieu toute sa vie. Elle a tout fait pour le rendre fier d'elle, et il l'était avant que ses sœurs arrivent. Son père n'avait été jamais assez satisfait peu importe ce qu'elle pouvait faire. Pourquoi les avaient-ils laissés descendre parmi les humains? Voila une question qu'elle ressassait sans cesse. Pourquoi cela c'était-il soldé ainsi? Des dizaines de pourquoi tournait dans sa tête. Le jeune homme qui était entré, pâle comme un mort et chétif comme un bébé avait posé le plateau sur le lit, il lui avait redresser la tête en lui parlant.

Bien entendu elle ne le regardait pas, ne l'écoutait même pas, il entreprit de la faire manger, elle n'avait même pas ce réflexe trop enfoncée dans ses propres pensées pour faire quoi que ce soit. Elle s'était réfugiée au plus profond de son subconscient. Si elle forçait, elle était presque certaine de pouvoir retourner dans leur petite bulle, ou il faisait bon vivre, la famille était bien plus unie qu'ici, avec les luttes internes interminables certes mais ils étaient ensembles et ils vivaient ensemble. C'était tout ce qu'elle avait chercher, préserver ceci, et ça avait éclaté ce jour là, elle en voulait a Caïn, elle en voulait a Abbel, elle en voulait à Paige, à Shelley, aux humains aussi. James et Nathaniel, elle ne leur en voulait pas, James n'était pas là ce jour là. Et Nathaniel n'était que la victime, en y pensant, elle avait encore mal au coeur, ce coeur inexistant. Cette chose humaine qui la faisait souffrir depuis quatre jours sans interruption.

Elle sentie bien pourtant que James venait de la forcer a avaler quelque nourriture, soupe surement, elle n'avait pas envie de manger, de mâcher. Elle n'avait pas envie de bouger. Son esprit criait, il criait de désespoir. Créant un tourbillon trop bruyant. Son corps se glaçait, et la lumière s'éteignit encore comme un chapitre encore clos d'une histoire qui continue a s'écrire par plaisir malsain en attendant enfin qu'elle craque et parte. Il n'y avait plus rien a faire, juste attendre là que les autres se lassent et veuillent bien rentré chez Chaos. Une fois là haut peut être père ferait quelque chose pour arranger cela. Peut être que cette sensation de douleur, de froid, de peine, de désespoir tout a la fois disparaitrait. Peut être.

La lune éclaire la chambre désormais et rien ne bouge, il y a bien un moineau qui a profiter des 5 centimètre de fenêtre ouverte pour se faufiler dans la pièce et se poser sur un genou dévoilé de l'occupante amorphe. Cette demoiselle qui bouge enfin le regard pour le porter sur l'oiseau. Premier geste depuis ses quatre jours. Une distraction bienvenue de ses pensées noires qui continuait de prendre une teinte sombre au fur et a mesure du temps. Elle resta la a le voir. L'oiseau semblait trouver confortable la jambe puis la couverture et il nicha là, bien a l'abri. Hazel se désintéressa de l'oiseau mais elle n'arrivais plus non plus a se plonger si profondément dans ses pensées. Elle n'avait plus envie de bouger non plus. En vérité elle ne sentait plus ses jambes, ni ses bras, ni aucun organes. Elle ne sentait pas sa faim non plus. Les rayons de soleil vinrent de nouveau et James sont frère revint aussi pour la faire manger. Elle fit preuve de vie là aussi, simplement pour regarder ce que James lui faisait manger.

Il semblait bien aller, peut être n'avait-il pas vraiment compris, c'est ce qu'elle pensait, en tout les cas, c'est ce qui lui semblait le plus logique. L'oiseau s'était envolé par la porte, elle l'avait remarquer du coin de l'oeil. En y pensant, James devait être la personne qui comprendrais le plus ce qu'elle pouvait ressentir dés a présent. Elle ouvrit la bouche pour tenter de parler, mais se ravisa, que dirais-t-elle? Il ne s'y intéressait surement pas, il prenait soin d'elle par gentillesse non pas par dévotion familiale. Elle se faisait encore des illusions, et la journée passa. Mais si jamais il y avait une chance, quelque chose. Sans même y avoir penser elle s'était relevée. Tremblante elle avait quand même commencer a sortir de la chambre. Sans réellement penser a quoi que ce soit. Peut être simplement pour comprendre sa douleur. Peut être aussi, sa chambre lui avait suffit, après tout, plus rien ne l'intéressait. Elle descendit les marches et alla au salon, le grésillement diffus de la télévision et les gens assis là lui apprit qu'elle était allumée, elle ne regarda même pas.

Peu importe ce que ses frères avaient encore l'intention de faire, elle avait froid. La cheminée du salon était allumée, et une chaise posée au coin. Elle y pris place, elle pouvait y voir l'écran, mais elle n'en avait pas l'intention. La lassitude tout comme la solitude étaient devenues des amis maintenant. Assise là, elle entendit vaguement Arthur, le policier, quelqu'un qu'elle se souvenait avoir apprécié, a quoi bon...tout ce qu'elle voulait maintenant c'était dormir, dormir mais pas être seule, sans savoir pourquoi. Cassée et sans espoir pour sa famille, peut être avait-elle seulement besoin de présence. Les paupières closes, dans une positions pour le moins proscrite, l'oiseau de sa chambre était revenu sur elle, comme sur un nid confortable et solide. Solide, surement pas en ce moment.
James Leighton

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Commérages : 471


James Leighton





    Un dernier coup, et c'était fini.
Je m'étais défoulé, aujourd'hui, parce que j'en avais assez. J'avais eu besoin de me défouler, sortir mes sentiments accumulés depuis quelques jours et les exprimer, à ma manière, à travers ce que je faisais de mieux : la peinture. La toile autrefois blanche était maintenant barrée de grands et puissants coups, je n'y étais pas allé avec le dos de la cuillère. Enfin, disons pour mon cas ; il était rare de me voir énervé, mais après avoir massacré cette pauvre toile, c'était fini. Les pinceaux avaient volés, les liquides de couleur pareillement, même certains pots traînaient par terre, vidé de tout contenu, se déversant sur le sol. La toile pleurait, vomissait le surplus de peinture, mais ce n'était pas la seule touchée, le mur et le sol étaient aussi plein de ce liquide pâteux, même le plafond comportait quelques gouttes. J'avais vraiment lâché tous sentiments refoulés, tout ce que je n'osais pas dire en public s'était traduit en gestes, ici, au calme. Enfin, maintenant, c'est calme, avant, c'était de la peinture volante sur un fond de Vivaldi. En rythme, au son du concerto pour violons en lam, la colère, la peine, la peur mais aussi la douleur avaient valsé, avaient été oubliées un instant, le temps que je m'apaise.
Je me sentais mieux, le vide remplissait mon cerveau, tout allait bien. Non, non, rien n'allait ! Pourquoi te bornes-tu à tout ignorer, à tout oublier ? Réveilles-toi, James, ouvres donc tes yeux ! Mais je ne voulais pas, parce que quoi que je fasse, je savais que j'allais être déçu, désespéré, alors je prenais la voix de la facilité. Peureux, oui, en un mot, mais on pouvait en rajouter une ribambelle ! Et aujourd'hui, j'étais forcé de regarder la vérité en face, mais elle ne me faisait ni chaud ni froid. J'en avais assez, je n'étais pas seul, et je me battrai quand même jusqu'au bout pour épargner ces pauvres humains. Mais parfois, il ne faut pas exagérer, il faut savoir s'arrêter et mettre en arrière-plan les querelles, comprendre ce qui nous entoure, faire une pause, observer. Et être là pour ceux qui en avaient besoin. Après ce qui s'était passé à Noël, j'étais dans l'obligation d'arrêter mes stupides bagarres qui menaient de toutes manières à rien, stopper tout, oui. Abbel et Caïn, eux, continuerai toujours, c'était peine perdue, et les autres Vices allaient bien. Faux, James, faux ! Tu fermes encore les yeux, non ? A quoi bon ? Je ne savais pas ce qui s'était passé, c'était vrai, mais et alors ? Le réconfort n'a pas besoin de savoir, de comprendre, il a juste besoin d'une présence. Ne le savais-je pas mieux que quiconque, quand j'attendais une main tendue et que la seule que je trouvais était celle, pleine de piques, de ma chère Maladie ? Si, je comprenais qu'on avait toujours besoin d'une présence, qu'on soit humain ou non, qu'on aie un coeur ou un roc, qu'on aie des torts ou des avantages. Alors j'étais rentré plusieurs fois dans cette chambre dont la poussière me donnait le vertige.
Parce que maintenant, c'était Hazel qui avait besoin de quelqu'un et que personne ne faisait attention à elle. Mais n'était-ce pas mon rôle, dans la famille, de récupérer les pots cassés ? Oui, c'était ça, ma soeur était brisée de toute part. Le premier jour, je n'ai rien dit, de toutes manières je savais que ça ne servait à rien. Je m'étais contenté d'être là, à disposition, à son écoute, autant à sa voix qu'à son âme, parce que j'étais persuadée qu'elle en avait une. Je l'avais fait manger, avec difficulté, mais assez pour que la Famine ne vienne pas la visiter, j'étais resté dans son silence par respect. Les heures passaient, et sans un bruit, je partais comme j'étais venu, mais après, je m'enfermais à mon tour pour pleurer. Pourquoi, mais pourquoi avaient-ils mis ma chère Hazel dans cet état ? La nuit avait été sans sommeil, mais j'étais revenu le deuxième jour. Cette fois-ci j'avais parlé, de ma voix la plus douce, tentant de ne pas laisser paraître les larmes qui avaient tant coulées. Je savais qu'elle ne m'écoutait pas, mais je savais aussi que le bruit venait dans son cerveau et que d'un côté, ça devait lui apporter un minimum de réconfort. Parce que si je suis doué pour faire quelque chose, c'est bien essayer de remonter le moral des autres .. J'étais à nouveau reparti, quand l'assiette de soupe froide avait été à moitié vide, pour de nouveau laisser les larmes couler le long de mes joues. J'étais comme ça, affecté par ce que ressente les autres, mais quand il s'agit d'une personne à qui je tiens, c'en devient impossible. Et puis, et puis j'en avais assez de cette bataille entre les deux aînés. Et encore une fois, je me disais que le monde serait bien mieux sans aucuns Vices. Le troisième jour fut pareil que le précédent, mais avant de partir, je m'étais assis à côté d'elle pour pencher sa tête sur mon épaule et entonner un air. Celui que je m'étais imaginé aller avec un poème de Verlaine, et j'avais même chanter de ma voix déraillée par l'effort. Stupide James, il n'y avait que toi pour trouver des poèmes réconfortants ... La nuit se passa de la même manière pour moi, à vrai dire je ne me souvenais même plus si j'avais dormi ou pas. Trop flou pour moi ... Et au quatrième jour, j'avais eu un peu d'espoir en voyant son regard s'allumer, briller un peu plus que ces derniers temps, elle avait même voulu parler, avant de se taire. Je la comprenait, alors je ne disais mots à mon tour, puisque le silence était un de mes meilleur ami, je savais son importance. Et la journée passa pareillement que les trois autres, mais ce matin, j'avais eu besoin de tout sortir.
Ma chambre ne ressemblait plus à rien, des traits de couleurs la zébrant complètement, et moi, au milieu, j'étais tombé. Trop de mouvements, trop de battements, trop rapides et forts pour mon faible coeur, trop, de toutes manières c'en était trop. Et maintenant, il ne restait plus qu'à tout nettoyer, ça allait me calmer. Après, je m'étais dis que j'irai chez Hazel, emmenant cette fois autre chose qu'une simple soupe, peut-être de la compote ? Peu importait. Mais pour faire disparaître toute cette masse de peinture, j'avais besoin de quelque chose de fort, alors j'étais sorti prudemment de ma chambre, la fermant à double-tour -personne ne devait jamais voir ça- pour aller chercher une serpillière et son seau d'eau, accompagnés d'un bouteille de White Spirit. Minimum, si je voulais retrouver la blancheur de mon plafond et de mes murs, et j'aviserai pour mon parquet. Au pire, j'aimais frotter, alors c'était une bonne occasion de me détendre un peu plus, en maniaque du ménage que j'étais. J'avais longé les murs, voulant passé inaperçu, ce qui aurait fonctionné si ... Il fallait toujours un si, rien ne pouvait être simple ? Et j'avais complètement oublié cette histoire de télé-réalité au sein de l'hôtel, quelle horrible idée digne des Vices ! Je passais la porte du salon sans m'arrêter, je savais que la télévision fonctionnait uniquement lorsque le voulait les vices, rien d'étonnant pour moi.
Mais deux choses me firent revenir à cette pièce. Tout d'abord, une voix, que je connaissais par coeur bien que je ne l'avais pas beaucoup entendue, bien que maintenant je la fuyais. Ils n'avaient pas osés, tout de même ? Ils n'avaient pas mis mon doudou dans cet enfer ? Si. Si, ils l'avaient fait, et c'était tout. Tu vois combien ton avis compte, mmh, James ! Idiot ! Maintenant, je ne pouvais plus partir. Je me devais de le protéger, si déjà je n'arrivais pas à contrôler ma maladie pour son cas, il n'avait pas besoin de plus. Non mais quand même, ils étaient gonflés, eux, à prendre les protégés des autres comme jouets ! Parce que oui, en plus de Todd se trouvait Ruthel, la chère Alice de Nathaniel. S'il n'y avait eu que -enfin, que ...- ça, je me serai simplement emparé de la télécommande que je savais source des châtiments et me serai installé pour les aider, mais non. Non, parce que ma soeur était la, seule, dos au feu de cheminée, les yeux dans le vague. Elle n'allait pas mieux non, mais au moins elle avait eu le courage de sortir de son sanctuaire. Silencieusement, je m'approchais d'elle pour m’asseoir et je passais un bras par-dessus sa tête pour le faire atterrir sur son épaule et la serrer un peu contre moi. Je voulais lui dire quelque chose, la faire sourire, mais je ne savais pas quoi faire. Non, je ne savais plus, alors je me taisais et faisait une de ses choses si humaines que je ne me serais permis en aucune présence normale d'un vice : je lui avais tout simplement déposé un bisou fraternel sur son front tandis que ma main frottait son épaule. En espérant qu'elle ne me repousse pas ... Quoi que, elle serai alors redevenue à la normal.
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
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Jamie McCravatt



Jamie, coin et talc! Trois mots qui résonnent en choeur d'artichaut dans le giron de chaque plume, bulle et poil qui peuplent l'hôtel Dusk! Certes, la mégère de Noël avait finalement fait ses bagages pour laisser en paix les esprits rebelles de cette rixe et chaude et fourrée. Après une ménagerie d'acteurs en bonnets blancs travaillés par un nain rond sur un air de sonnet, les cellules grises avaient finalement zappé que le dindon était cuit depuis longtemps! Pauvre Action de Grâce! Si la poule avait certes survécu, le canard était aussi vide qu'un poisson rouge dans son bocal. Ce qui est, avouons, fort ennuyeux pour un banal être humain. Mais nous parlons d'un McCravatt, alors soit. L'omnipotence décisionnelle du marron n'avait finalement aucun impact dans le fond de veau du commerce. Ainsi, le pâturage américain paissait paisiblement sans chercher à comprendre le pourquoi du comment de la nature incestueuse qui avait été mise en avant par un pygmée et trois choux-fleurs. Si sa mémoire défaillait sur sa présence dans la buanderie, le jeune fermier eut vite les idées changées en voyant Pignon occuper de mâcher tant bien que mal une mitaine de son maitre et tuteur presque légal. Voilà ce qu'il fallait retenir.

La peau douce et désormais rosée, comme un magnifique poupon, Pignon chaussait son regard maléfique et pinça l'orteil de Jamie McCravatt. Avec un cri chaste et pêché, le fermier se redressa de sa chaise de bureau sur laquelle il s'était paisiblement assoupi en rêvant de fast-food en plein milieu d'une jungle sauvage. Quoi de plus normal au carrefour d'un rond-point! Quand le goût du sucre roux fondait sur le ring, Mike Tyson asséna son coup fatal et ça faisait « baf! ». Les yeux embués regardaient leur agresseur. Le bon, la brute et le truand réuni en un seul être vivant, un volatil au nom subtil aux sens divers dont on préfère ignorer l'origine pour le moment. Jamie face à Pignon, l'esclave paysan comprit que quelque chose de grave se tramait. L'alpha et l'oméga s'étaient percutés, Bonnie et Clyde s'étaient quittés, la main gauche frappait la main droite.

D'un battement de cil de la part de Pignon, le message était lancé, Houston avait reçu le message et l'heure était grave. Les yeux dans les yeux, le fermier hocha la tête et prit la porte... pour laisser son canard faire la sieste tranquillement. Aussi ridicule fut-il, le fermier n'en eut cure car il avait besoin de quelque chose sous la dent. La boxe dans un fast-food, ça creuse mieux qu'une taupe. C'est la raison pour laquelle il entama sa marche pour... Tiens, mais quel est ce fumet? Ca sent le... Isidore!? Pas possible, c'est la saison des huîtres! La solution à ce problème complexe apparut dans l'esprit du fermier après une longue contemplation d'une micro-mouche poussière. « Pars » dirait-il, mais cela semblait un peu trop tard, il se dit donc « Va! » et suivit du nez l'odeur.

Le parfum était un peu muscé, sans pour autant être musqué. Bref, Jamie pensait à un potiron parce qu'il n'y avait rien à penser. Butinant de porte en porte pour trouver l'origine de l'odeur, il fut évident que notre amie portière se vengea en écrasant l'appendice parce qu'il en était ainsi chez le poignées de main. Par politesse respectueuse, le cadet McCravatt s'excusa platement, grondement d'estomac en prime. Jambon! Oui évidemment, c'est ce qui manquait au potiron, mais à moins que les cuisines fussent à l'étage, Jamie ne comprenait plus rien, s'il a seulement saisi quelque chose entre les palimpsestes de ce qui ne fut jamais qu'une chose. Révélant ainsi au grand jour son erreur, un grésillement se fit entendre et Eurêka ou Hourra, Isidore n'était personne d'autre que Willow!

Tel un furet, le fermier s'approchait de la pièce et constatait à son grand bonheur qu'une réunion au sommet du G20 avait lieu! Entouré d'éminents lecteurs, agents, instituteurs et ... un fantôme secrètement amoureux des canards, Jamie en eut la larme à l'œil et resta planté devant l'entrée un bon moment cherchant qui devait être salué en premier. L'agent fripon et coureur de mouton? Non, il ne l'avait jamais vu, ni d'Eve, ni en tenue d'Adam. Et puis il ne devait pas se laisser faire chat. Le fantôme? Hum, idée intéressante quoique inconstante et inconsistante. L'institutrice? Jamie avait oublié ses cahiers dans la malle des dictions. Il ne restait donc plus que sa formidable confidente, sa superbe...

Mais? Serait-ce monsieur Truelle, monsieur « j'ai une nana de rêve », la future épouse de Matt et Matt dans cette petite boîte?! Mais?! C'est une télé?! Mais?! C'est vraiment une télé?! La télé comme unique moyen de communication avec le monde extérieur avant qu'il ne quitte sa campagne?! Le fakir Raboushti?! Ou encore faut-il manger des pissenlits ou des grenades?! La grenouille sortit de sa mare et bondissait vers les... Non, oublions l'émission chasse et pèche et revenons-en à la vision magique qui venait d'apparaître! Ému, Jamie fonçait vers la télé et l'embrassa et la félicita:


- Merci, merci d'avoir enfin reconnu mon cousin comme une star! J'espère qu'il vivra heureux et ne m'oubliera pas!

Et Jamie finit par se relever en se demandant comment Matt avait bien pu partir en laissant Kunstkammergericht. Horrifié, il se tourna vers Willow et l'agent:

- Je suis témoin d'un kidnapping!
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
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Nathaniel O'Bryan



Le sourire sadique digne des plus grands psychopathes notoires, notre ami chapelier gambadait gaiement à travers les couloirs, effrayant quelques âmes vagabondes à chaque seconde. Que c’était plaisant de voir ces mécréants trembler sous son air suffisant. Nathaniel était d’humeur malveillante, mesquine, blessante, sanguine, il voulait faire mal et il le ferait. Oh que oui, il le ferait. Tout n’était qu’une question de temps et de patience et cette dernière, il l’utilisait avec une infinie parcimonie, lui procurant ainsi de quoi tenir des décennies. Caïn avait joué, il s’était brûlé à trop vouloir imiter leur père adoré. Nathaniel avait sombré dans une démence assoiffée et plus rien désormais ne pourrait l’arrêter. Bientôt, il les ferait tous tomber. Mais pour l’heure, il terrorisait quelques âmes mortelles et jouait les benêts devant sa famille immortelle. Double jeu, folie douce, folie malsaine, le chapelier vivait seul désormais en compagnie de son alter-ego démoniaque. Le lièvre les avait quitté et nul ne savait si un jour il reviendrait. Pas que cela attrista notre ami chapelier, non, son désir de vengeance a occulté l’absence de son ami de toujours. Oui, Caïn, tu avais libéré une force que jamais tu ne contrôlerais. Hélas pour toi.

Le Vice de la Folie se dirigeait vers le salon, se délectant à l’avance des évènements qui s’y dérouleront. Aujourd’hui était un grand jour car allons, les neuf avaient décidé de relancer à nouveau l’expérience de la télévision. Intéressant. Très intéressant. Fufufu Fufufu, qui serait les victimes en ce jour sanglant? Nathaniel comptait bien s’amuser, manipuler les voyeurs mal intentionnés pour faire souffrir davantage les victimes mal aimées. Ce serait un spectacle ô combien réjouissant. Il avait hâte de voir leurs visages se décomposer, d’entendre leurs complaintes désespérées et de manipuler leurs âmes à la si triste destinée. Un large sourire sadique se peint sur son visage, effrayé les infortunés sur son passage. Oh oui, la journée d’aujourd’hui allait être intéressante. Enfin à destination, le chapelier fit un rapide tour d’horizon. La petite Lewis était présente et prenait déjà part aux réjouissances puisqu’elle observait l’écran attentivement. Intéressant, le chapelier allait bien s’amuser, quelle magnifique journée ! Certes, il y avait là un policier mais le jeu n’en serait que plus pimenté s’il parvenait à torturer sous son nez. Il y avait ensuite… Oh Oh. Son cher James et la petite Hazel. Quel charmant portrait de famille.

Il ne les haïssait point et ils ne seraient donc pas victimes de sa fureur sanglante en cette journée glaçante. Non, par contre, le petit McCravatt, lui, il se délecterait de le faire tomber. Pauvre fou, tu vas regretter le jour où tu es né. Prépare-toi gamin car la journée d’aujourd’hui risque bien d’être synonyme de rouge carmin. « Merci, merci d’avoir enfin reconnu mon cousin comme une star ! J’espère qu’il vivra heureux et ne m’oubliera pas ! ». Ainsi donc, sa plus grande crainte est de devenir une ombre qui disparaitrait dans les catacombes ? Fort intéressant tout ceci. Il tenait là l’un des instruments de sa torture du moment. Il serait aisée de s’immiscer dans cet esprit tourmenté afin de modifier la moindre de ses pensées. Finalement, cette journée allait s’avérer des plus palpitantes. Outre les victimes du jour, Nathaniel allait pouvoir tourmenter les voyeurs affamés, sagement installés dans le canapé. Parfait ! C’est alors qu’une voix tinta doucement à son oreille, réveillant en lui des sentiments sans nulle autre pareille. Sa reine blanche et son Alice étaient prisonnières ! Comment osaient-ils ? Certes, Alexis n’était pas sous sa protection mais Ruthel par contre… Par deux fois on attaquait son doudou ?

Cela ne se passerait pas ainsi. Et à en juger par le regard peiné de son frère adoré, le doudou de ce dernier, lui aussi, avait été désigné. Le jeu devenait intéressant. Parviendrait-il à dénaturer la Maladie, lui insufflant un quelconque besoin de vengeance ? Les deux frères rejetés, le duo d’inutilités, allait emboîter le pas à leur destinée et se jouer de leurs grands frères détestés. S’avançant gaiement, Nathaniel finit par arriver à hauteur de son tendre James. Ce dernier enlaçait leur sœur miséreuse avec tant de tendresse que cela en aurait été touchant si notre ami chapelier n’était point devenu dément. La beauté de la chose ne le touchait plus en cet instant, seul la vengeance comptait, sonnante et trébuchante. Et il l’aurait ! Il murmura quelques phrases bien tournées au creux de l’oreille de son frère adoré.
« N’es-tu pas peiné que ton doudou soit aussi torturé que le mien ? On avait un accord, non ? Pourquoi l’ont-ils rompu ? J’ai envie de jouer alors… On sabote les plans de grand frère ? Dis ? Dis ? Tu veux jouer au chat et à la souris ? ». Le chapelier avait lutté, son esprit malsain voulait gagner mais… Alter ego le lui interdisait. Non, ne perds pas un allié de taille dans cette bataille. Joue encore les fous innocents, fais passer le message subtilement.

« Dis, dis, tu crois que je pourrai avoir un autographe de ton cousin, machin-machin ? »

Bien décidé à entamer de suite les hostilités, Nathaniel quitta sa famille sans plus palabrer et s’avança vers son torturé. Hazel semblait perturbée et le chapelier en aurait jadis été fort chagriné. Mais ce dernier, en compagnie de son Alter Ego, ne ressent plus aucune pitié depuis le départ inopiné de son ami le lièvre. Une main sur l’épaule de ce dernier, il se permit de lui chuchoter quelques mots déprimants à son encontre céans. Il allait le démolir en un instant et cela serait grisant. Un simple contact lui était suffisant pour pénétrer son esprit en un battement. Son cœur palpita de joie alors qu’il faisait douter le jeune désormais en plein émoi. Voyons petit, ton cousin ne t’a jamais aimé mon chéri. Tu n’es qu’un objet, un faire-valoir, qu’il aurait tôt fait d’éliminer comme un simple accessoire. Regarde-le se trémousser devant sa dulcinée. A-t-il seulement une pensée pour toi en cet instant ? J’en doute fort mon mignon. Tu n’es rien pour lui, tu n’es rien pour personne. Tu n’es que mon torturé, mon objet, mon jouet. Mais n’ai point crainte mon enfant, je serai là, t’attendant au tournant. Lorsque tu t’y attendras le moins, je viendrai briser ton frêle destin. Enfonçons le couteau dans la plaie sous le nez de ce policier qui plus est.

« Kidnappé ? Par les petits bonhommes verts, tu crois ? Mais dis-moi… Si tu le vois et que je le vois… Cela veut-il dire que nous sommes des petits bonhommes verts ? Ce serait nous qui l’aurions kidnappé pour le torturer ? Oh oui, mutilons nos petits expérimentations, ce sera marrant de voir gicler leur sang ! Dites, dites, monsieur le policier, vous voulez aussi vous amuser ? Hihihi, lançons des confettis pour célébrer ce joyeux charivari ! »

Sous son air de fou joyeux, le chapelier jubilait. Il passait pour l’idiot du village aux yeux de la justice, s’évertuant à faire passer ses propos sanglants pour des mots dignes d’un échappé d’asile. On ne lui en tiendrait point rigueur de ce fait si on le savait fou, non ? Magnifique. Parfait. S’approchant davantage, Nathaniel finit par effleurer l’oreille de sa petite victime avant de lui murmurer quelques mots encore plus cinglants.

« Qu’es-tu prêt m’offrir pour ne pas voir ton cousin souffrir ? Il me suffit d’un simple claquement de doigt pour briser cet amateur d’oie. Alors, petit, tu crois toujours que la célébrité l’a accueilli ? Ou bien serait-ce finalement moi qui l’est kidnappé pour le torturer avant de le tuer ?»

Chantage. Coup bas. Il était mesquin et il en était fier. Attention, tremblez car la Folie n’est pas enclin à jouer les gentils bambins.
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Le conteur




Les protagonistes sont en place et le jeu va bientôt commencer. Sans savoir qu'ils sont épiés, nos quatre amis se sont faits assigner quelques tâches par la cuisinière et vont devoir, bon gré mal gré, s'y adonner de ce pas. Pendant ce temps-là, nos voyeurs, au salon, vont sans doute faire abstraction de l'interrogatoire de la police puisque le jingle de l'émission Hotel Story retentit alors que l'image s'éloigne pour présenter un plateau télé imaginaire. La speakerine vous accueille avec son éternel discours de bienvenue tandis que les applaudissements retentissent dans le public. A la droite de votre écran, vous pouvez voir apparaître un petit encadré.

« Bonjour, chers amis spectateurs et bienvenue dans notre nouvelle émission Hotel Story. Vous en avez marre des cours de chant et de danse? Vous ne supportez plus de voir les gens se quereller dans une ferme ou un loft? Et bien, Hotel Story est fait pour vous!! Ici, nous aurons le loisir de vous montrer une caméra caché comme vous n'en avez jamais vu auparavant. Quatre personnes, prises totalement au hasard, vont être les victimes de notre soirée. Nos quatre camarades se trouvent actuellement dans la cuisine d'un hôtel de banlieue et nous avons décidé de les enfermer rien que pour vous. Ce soir, vous êtes aux commandes! C'est vous qui déciderez de leur sort alors que le jeu commenceeee.»

La jeune présentatrice termine son petit speech par un sourire éclatant. Vous voilà donc maintenant au courant des règles du jeu. Quatre victimes vont souffrir, le temps d'une soirée, de vos décisions. Comment cela va-t-il marcher? Rien de plus simple. Vous aurez à chaque fois l'occasion de choisir entre plusieurs « actions ». La régie a décidé d'innover car le précédent épisode n'avait pas eu assez d’Audimat. Du coup, ce ne sera plus le réalisteur qui imposera une situation aux victimes mais vous!! Notre émission est reliée - selon les dires de la speakerine - à chaque téléviseur, ceux-ci étant reliés à leurs télécommandes. En appuyant donc sur un certain code de touches, vous déterminerez l'action que vous souhaitez voir apparaître dans la suite de l'émission.



Vous avez une semaine pour poster pour ce second tour de jeu. Il prendra donc fin le 06.11 à minuit. Concrètement, lors de ce prochain ordre, vous constatez qui sont les victimes et pouvez réagir par rapport à cela. Ensuite, l'écran s'éteint et la speakerine vous annonce les quatre « de situation » proposés par la régie pour ce premier tour. Puisqu'il n'y a qu'une seule télécommande, vous devrez vous concerter pour choisir et déterminer la suite des évènements. Tapez « 1259 » si vous voulez qu'un malheureux accident arrive entre nos deux commis « astiquage de l'argenterie » (l'une des caisses contenant l'argenterie va se casser, répandant les cuillères et autres au sol). Tapez « 4422 » si vous voulez voir des visiteuses non désirées parmi les caisses de décorations (araignées? Ou pire?). Tapez « 1268 » si vous voulez voir une surprise (une souris? Un piège à souris? Etc.) sortir des caisses contenant les légumes et fruits pour le repas du Nouvel An. Enfin, tapez « 8816 » si vous voulez voir l'une des bombes à hélium (pour gonfler les ballons) s'ouvre par inadvertance, amenant nos occupants à parler de cette voix caractéristique. Vous pouvez y poster plusieurs fois, notamment pour vous concerter sur votre réponse. Un max. de 3 rps pour ce tour. Bon jeu!!
Willow Lewis

▌Date d'arrivée : 19/01/2011
▌Age du joueur : 28
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Willow Lewis



Et cette personne était Arthur Clifford, l'un des policiers qui séjournaient à l'Hôtel, l'Anglais en fait. Et pas qu'elle n'aimait pas les Anglais mais la profession de Policier l'a tout de suite fait douter, voire rejeter entièrement la personne qu'est Arthur. Pourtant, en cet instant Willow se dit soudainement qu'il pouvait faire quelque chose. Après tout, à l'origine son métier est d'enquêter sur les affaires et d'aider les gens... Pourquoi ne pas faire réellement son métier... et y arriver tant qu'à faire ! Pendant que ces pensées traversaient son esprit, d'autres d'analyse traversèrent ceux d'Arthur qui se tourna vers elle avec un côté très professionnel, sortant même un bloc note. Il prenait donc la situation en main. Will commença donc à répondre :

- Je suis arrivée il n'y a un peu plus de cinq minutes et le salon était vide... mais la télé allumée m'a attirée. Avant de voir Mr Cutter, Mr White et euh.. Mlle Alexis, je ne connais pas son nom en fait... J'ai vu la cuisinière... Son nom m'échappe désolé... Mais...

Alors que Soeur O'Connel entrait dans le salon, un autre personnage apparût à l'écran : Matt McCravatt. Alors qu'elle était d'un coup attristée et inquiète par la présence normalement néfaste de la bonne soeur qui lui parlait toujours jusqu'à ce qu'elle pleure, la vision du gamin blond égocentrique lui fit serrer les dents et elle voulut foncer en cuisine lui mettre un pain juste pour se détendre... Matt entra dans la cuisine en se la pétant (on s'en serrait douter) et elle espérait qu'il serait le dernier à entrer en scène.

Mais elle lâcha l'écran à l'arrivée d'autres personnes au salon à la suite de Soeur Hazel qui venait de s'asseoir (ou se laisser tomber) dans le fauteuil à côté de la cheminée. Tout d'abord Jamesy, un ami commun de Todd qu'elle appréciait beaucoup mais qui semblait aujourd'hui très préoccupée par la nonne. C'est vrai que la Chinoise ressentait beaucoup d'antipathie pour elle, mais elle avait l'air bien mal... Arriva à sa suite Jamie, le fan de canards et cousin de Matt qui semblait croire que ce dernier passait vraiment à la télé en tant que star... Avant de se retourner vers Arthur et elle pour signifier d'un kidnapping. C'est toujours moins naïf si ce n'est niais que la première solution ...

C'est alors qu'entra Nathaniel qui depuis la période de Noël inquiétait la Chinoise car il était devenu mauvais. Elle ne sait pas trop comment cela a changé mais elle l'a bien ressentie.. Mais il lança quelque chose qui fit ouvrir grands les yeux à Will, une phrase à Jamie très naïve... Il joue un rôle, cela ne peut être autrement ! Et effectivement, cet avis apparût réellement quand il continua de parler... De parler de sang. Comme un flash terrible et étrange, la pensée de la chambre 1408 lui revint à son esprit mais elle le chassa d'un secouement de tête. Pas le moment de se laisser guider par Nath délirant... de plus en plus vers de la folie dure... Elle ne trouvait pas ça du tout innocent... comme avant... Il finit même en s'adressant à Jamie :


- Qu’es-tu prêt à m’offrir pour ne pas voir ton cousin souffrir ? Il me suffit d’un simple claquement de doigt pour briser cet amateur d’oie. Alors, petit, tu crois toujours que la célébrité l’a accueilli ? Ou bien serait-ce finalement moi qui l’est kidnappé pour le torturer avant de le tuer ?

Ne se contrôlant pas, Will se releva soudainement. Mais qu'avait-il ? Pourquoi parler de sang ? De briser Matt ? Certes, cette pensée avait quelque chose de sympathique à l'écoute pour la Chinoise qui ne l'aimait pas du tout mais.. à ce point ? Personne n'est un bourreau ici ... un tueur ... Enfin... Non ! Alors qu'elle était au point de dire (crier serait plus juste) à Nath de s'expliquer, la télé attira de nouveau son regard.

La cuisinière était revenue et venait de donner ses instructions à ses comices pour le repas du Nouvel An. Matt avait une liste de provisions à vérifier, Ruru et et Todd devait polir l'argenterie et Alex et la cuisinière étaient à la déco. Rien qui aurait pût beaucoup attirer le regard de Will me direz-vous mais attendez. Car apparût alors à l'écran une présentatrice. Oui, tout bien coiffée, habillée parfaitement sans pliure ni saleté, affichant un sourire qui apparût horriblement commercial. Elle commença alors son speech comme dans toutes émissions réalité sur laquelle on tombe normalement en allumant la téloche.

Cette vidéo surveillance allait donc être un réel jeu de télé-réalité "Hotel Story". Will s'était rassise, ne sentant plus ses jambes en entendant le mot "victimes" suivit de la joie de la présentatrice de les avoir enfermer rien que pour eux. Et ceux du salon semblaient avoir droit de vie ou de mort (la Chinoise n'espère pas cette extrémité) sur le quatuor des cuisines. A l'écoute de la télécommande, Will se pencha pour la prendre et la regarda avec un air absent, écoutant les suites des instructions de ce jeu absurde.

Quatre choix exprimés par quatre codes. Pourquoi ne pas rien taper pour ne faire souffrir personne ? Will trouva ce cinquième choix très bien mais elle ne sût pas si c'était la présence d'autant de gens ou quoi... Mais elle sentait qu'ils seraient obligés de choisir... Alors que Nath venait juste de parler de faire du mal à Matt, cette pensée pourrait se réaliser par le "1268" avec une énigmatique surprise dans les caisses de provisions dont ce chargeait l'adolescent blond. Lâchant la télécommande pour s'obliger à ne pas agir stupidement, la Chinoise regarda alors les autres, respirant un bon coup avant de lancer, le plus calmement possible :


- Je... Je pense qu'il faut tous se concerter déjà ... Personnellement, s'il n'y avait que les trois premiers choix (et même sans eux d'ailleurs), ma cible tout désignée (et méritée) aurait été Matt... Cependant, les crétins -oui Jamie- les crétins ne comprennent rien aux problèmes qui leur arrivent. Mais passons. Les ballons : c'est assez inoffensifs, non ? Ça serait pas mal, hein ?

Elle regardait les autres en parlant, ayant besoin d'un retour. Elle doutait en parlant, butant sur les mots... Elle ne comprenait pas pourquoi Alex, Todd, Ruthel et Matt avaient été choisit comme victimes. Le hasard est si horrible... Ça aurait pût être eux... Être elle ! Pourquoi étaient-ils les juges ? ... A cette pensée, elle se dit que cette place n'était pas la meilleure, les bourreaux de ce jeu qui deviendraient des victimes de ce qu'ils infligeraient par la simple pression d'une télé-commande... Mais Will : essaye de respirer ! Les autres vont peut être dire les ballons !
Invité
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Spoiler:


A chaque jour son lot de nouveauté et de mystère dans les couloirs de l'hôtel Dusk, le mystère du jour était le suivant : pourquoi n'avais je toujours pas rencontré de mourrants, de psychopathes ou de canards alors que je déambulais dans l'hotêl depuis au moins une minute ? Record à battre. Peut-être que j'avais raté une note de service qui demandait à tout le monde de se réunir au salon pur une annonce du gérant ? L'annonce d'un fait d'une extrème gravitée bien entendu, genre "on va couper l'eau chaude pendant une demi heure".

Je quittais la bibliothèque, glissant mon livre dans la poche de mon gilet, et me préparant à une collision avec un client, c'est certain il va m'arriver un truc aujourd'hui parce qu'une journée normale c'est trop demandé, je me heurtais à la flagrante abscence de présence de quelque géneur que ce soit. Ces moutons jamais là quand on a besoin d'eux.
Vraiment étrange tout ça, je devrais aller voir au salon si mon hypothèse tient la route, dans le cas contraire et bien on appliquera la seconde hypothèse, à savoir James avait en fait la peste et il a tué tout le monde dans la nuit par une contamination éclair. On peut toujours rêver non ?

En entendant le bruit venant du salon je sus que j'avais visé juste. C'était élémentaire mon cher docteur, j'allais me contenter de passer devant sans m'arrêter, je voulais seulement voire qui avait été assez naïf pour croire que ce que l'on avait à nous dire était vraiment important. Mais voilà, en passant un petit détail à capté mon attention, la télévision était allumée, bravo Malcolm c'est trés intéréssant... non mais je me suis mal exprimé, elle est allumée et il y a une image avec du son. Sérieux !? Je veux voir ça de plus prêt.

En rentrant je repère les différents occupants, mince, canards, psychopathe et God save the queen sont là, comme quoi je confirme qu'une journée tranquille c'est bien une utopie.
Je choisis le moindre mal et gagne le côté de l'agent Clifford, qui parlait avec une cliente que je n'avais croisé que de vue, de la façon la plus discrète que je peux, je ne tient pas à attirer l'attention de O'Bryan. Et là sur l'écran que vois-je ? Cutter (et d'autres dont je me fiche éperduemment) qui est visiblement contraint de travaillé sous les ordres de la cuisinière. C'est quoi cette histoire, ils ont cassés des assiettes et on les contraint à travaillé sous les caméras comme punition ? C'est assez sadique, j'apprécie l'idée un instant.

Ah quelle belle journée, il y a des jours comme ça où je suis heureux de perdre mon temps dans cet hôtel au lieu de me faire servir par un personnel tiré à quatres épingles dans un établissement de grande classe.
Non je plaisante, cet hôtel est vraiment le pire lieu dans lequel j'aurais jamais séjourné, non mais sèrieusement j'èspere qu'ils ne s'attendent pas à ce que j'aille vraiment faire la vaisselle, ce personnel a une conception du service vraiment trés ... personnelle justement.

C'est à ce moment que Nathaniel commence à délirer à propos du cousin de canards, il est en train de tourner au fou furieux, il va vraiment falloir que j'intervienne avant qu'il ne deviennent réellement dangeureux, mais il faudrait que j'ai accés à la pharmacie, et part le gaver d'antipsychotiques je ne pourrais pas faire grand chose pour lui, il nous faudrait un psychologue, mais ça m'étonnerais qu'il y ai une personne compétente dans ce domaine au sein de l'hôtel. Pourquoi la plupart des gens sont si inutiles. Au passage je me dis que j'ai bien fait de ne pas m'approcher de lui.

Mon attention est détournée vers la télé par l'apparition d'une présentatrice télé qui nous présente (oui c'est originale pour une présentatrice) le programme comme étant l' "Hotel Story", et qui nous invite à taper divers codes sur la télécomande dans le but de provoquer des catastrophes dans la cuisine. Bon je retire tout ce que j'ai dit, cet hotel est génial, il nous offre des opportunités de s'amuser vraiment exceptionelle.
La demoiselle tenant la télécommande la laisse traîner à sa place avant de se lancer dans un discours assez sensé :


"- Je... Je pense qu'il faut tous se concerter déjà ... Personnellement, s'il n'y avait que les trois premiers choix (et même sans eux d'ailleurs), ma cible tout désignée (et méritée) aurait été Matt... Cependant, les crétins -oui Jamie- les crétins ne comprennent rien aux problèmes qui leur arrivent. Mais passons. Les ballons : c'est assez inoffensifs, non ? Ça serait pas mal, hein ? "

Oh non désolé ma petite mais c'est vraiment trop drôle, tu n'as pas assez d'imagination pour voir ce que l'on peut obtenir de cette situation. Je ramasse la télécommande et m'amuse à la faire tourner négligemment entre mes doigts, que se passerait-il si je la faisait tomber ? Clifford semble prêt à me l'arracher des ains, il pense peut être que je vais faire un mauvais coup ? Mais non, voyons quelle idée.
Je lui tend la télécommande avec un air grave.


" Nous nous trouvons dans une situation délicate agent Clifford, au premier abord je vous conseillerais d'aller aux cuisines pour stopper cette mascarade, mais regardez la situation plus en détail, si des personnes mals intentionnées ont pu mettre en oeuvre une situation aussi élaboré au sein d'un hotel dans lequel nous somme totalement isolés, alors sans nul doute ils ont du penser à toutes les possibilités.
Je pense donc que tenter de les stopper agraverait la situation, de plus a mon avis si aucun choix n'est fait la situation risque de dégénérer pour nous inciter à voter la fois prochaine si il y en a une.
Je pense donc que c'est à vous de fair le choix, vous représentez les forces de l'ordre, vous êtes le plus à même de faire le bon choix, de plus, en temps que mèdecin j'attire votre attention sur le fait que le jeune Todd est gravement malade et j'ai la conviction que absorber de l'héluim comme tout autre choc pourrait gravement nuire à sa santé. Alors pesez bien votre choix."
Invité
Invité


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Le salon enregistrait nombre d'allées et venues, des personnes qui entraient, parlaient et ne sortaient pas finalement. Elles restaient là, captivées par une chose, par des vies même. Voir leur camarades ainsi filmés doit avoir pour eux quelque chose de magique, puisqu'aucun ne pense a repartir. Ils veulent même déjà jouer avec la vie de leur amis ou ennemis, peut importe leur liens avec ces personnes. Se disent-ils que parce que c'est la télé, ce qui arrivera n'est pas vraiment réel? Pensent-ils que les concernés savent ce qui leur attend? Qu'on-t-il donc en tête pour ne pas voir ce qu'il y a devant eux? Ce sont des questions qu'aurait put se poser Hazel, il y a deux semaines de cela, en les observant discuter. Rire parfois, ne rien comprendre pour d'autres. S'affoler pour certain, ou prendre la situation avec calme et professionnalisme. D'autre y voient l'occasion de se venger, tant de diversité en un seul lieu. Ça l'avait toujours fascinée et passionnée, elle s'amusait a noter chaque réaction différente a une situation pourtant de base identique.

Mais pas aujourd'hui, non pas aujourd'hui, elle n'observe pas, plus plutôt. Elle est simplement assise là, réchauffée au feu de la cheminée. Les yeux poser sur un morceau de parquer du salon de cet hôtel ou elle était descendue il y a bien longtemps lui sembles-t-il avec ses frères. Mais ce n'est plus ce qui la préoccupe loin de là.

Hm...


C'est le seul son que j'ai fait quand James est arrivé, je l'ai reconnu, peut être le fait qu'il ne me passe pas devant, et puis son odeur aussi. Je sens sa main se posée sur mon épaule, il me ramène contre lui. Je suppose que c'est sensé me faire du bien. Pourtant ça ne change rien, je ne trouve plus aucune chaleur dans quoi que ce soit. Les sons glissent a mes oreilles et se heurtent a des bouchons de coton et de toile qui m'empêche de comprendre ce qu'on me dis. Même si cela ne m'intéresse plus du tout. En fait j'ai remarquer que plus il se passe de chose moins j'ai envie de savoir ce que c'est et de m'y intéresser. De fait, ce qui passionne les habitants de l'hôtel dans ce salon. Je ne cherche même pas a savoir ce que c'est. La seule chose qui me traverse l'esprit pour le moment c'est que James est encore la pour prendre soin de moi et que je devrais peut être m'excuser auprès de lui.

Pourtant même si je le sais, je n'ai pas la force de le faire, mes cordes vocales et ma bouche me le crient, qu'ils n'ont aucune envie de me faire la faveur de produire un effort. Mais j'aimerais lui dire pourtant. Mon corps et mon esprit sont en désaccord. Et sans accord un corps ne peut donner du cor. Je suis donc condamnée a ne point parler. Dans un sens ça ne me gêne pas, je suis fatiguée encore, alors moins j'en ferait mieux ça sera. Quelqu'un d'autre a approcher, Nathaniel vu l'odeur de thé qu'il dégage. J'aime beaucoup son thé. Il était le meilleur que je n'ai jamais gouter de ma vie terrestre. Mais je ne sais pas si je serais encore capable de l'apprécié. Ni lui s'il aurait envie de m'en faire un peu. Après tout, ils ont changer Nathaniel.

Tout a changer, je leur reproche. Ils n'avaient pas le droit de détruire notre famille. Caïn n'avait pas le droit de changer Nathaniel si joyeux en monstre gaver d'horreur et de colère. C'est contraire a tout ce qu'on avait put faire avant. On s'en prenait aux humains, c'était notre vie, notre but et notre raison d'être en ce plan d'existence. Mais s'en prendre a la famille, ça jamais. Dans notre bulle, on aurait put le faire mais ça n'est jamais venu a l'esprit de personne, alors que la, ils se sont tous mis a se taper les uns sur les autres. Comme des chiens enragés, ou des poissons qui après avoir pondus mangeraient leur propre portée. C'est...c'est..ignoble. Nous sommes certes des vices, mais il y a des limites a respecter. On a pas a nous détruire mutuellement, nous sommes déjà si peu, a quoi bon réduire encore ce nombre. Pourquoi vouloir explorée ces faces cachées de chacun de nous?

Est-ce que je pensais être aussi fragile? Je dois avouer que non, et je ne vois pas en quoi cette situation nous approche un peu de la perfection que père voulait pour nous. En restant comme nous étions, a force de travail nous y serions arrivés je pense. Mais la, changer par l'humanité et les attaques de nos frères, pourrons nous un jour être ce que père voulait? J'en doute, et je le redoute. Si nous échouons, que fera père de nous? J'ai peur en vérité que père ne nous détruisent. C'est irrationnel surement, nous l'avons fidèlement servi. Sauf peut être James..Mais si lui n'est pas mort, alors pourquoi nous mourrions? C'est une question. A force d'y penser j'en viens pourtant a la conclusion que le mieux pour nous tous serait de mourir. Je veux dire, que nos corps meurent et que nous retournions chez nous.

Alors peut être pourrons nous faire en sorte que tout revienne comme avant. Nous pourrions reformer nos liens entre nous. Peut être Nathaniel redeviendrais le jeune homme légèrement fou mais d'une gentillesse et d'une chaleur a toute épreuve. Je crois que c'est ce qui m'a le plus touché. La transformation de Nathaniel. Moi qui avait appris a l'apprécié comme il était, dans sa différence et sa folie joueuse. C'est si triste que je sens quelque larmes tombées de nouveau. Mon corps réagis a mes pensées quand je n'en ai pas envie, et quand je souhaiterais faire une chose, je n'y arrive plus. Mon corps, créer de toute pièce pour abriter mon essence de vice ne m'obéit même plus, je suis tombé bien bas. Caïn en rirait. Abbel en serait surement indifférent. L'indifférence, quel mot magnifique en vérité. Je l'aime tellement, j'étais si indifférente et froide, aujourd'hui je dois en avoir atteint les sommets, rien ne saurait plus m'atteindre.

Et pourtant, la voix d'une personne plus ou moins inconnue passe dans ce coton, et je relève légèrement la tête, faisant fi de se rideau de larme. Juste pour voir ce visage. Il parle d'un air détacher que je connais bien, pourtant il prend la défense d'une victime, tout en menaçant légèrement un autre. Un cas complexe s'il en est, ce qui m'intrigue le plus, c'est de savoir pourquoi il fait preuve de compassion alors qu'il donne l'impression de n'en avoir rien a faire. Voila une autre question, j'avoue ne pas comprendre la plupart des sentiments humains et cette compassion est quelque chose de totalement inconnu, mais j'aimerais la comprendre un peu. Après tout, peut être la solution au problème de notre famille réside dans ce que je ne connais et ce que nous n'éprouvons pas non? Il me faut trouver le moyen de nous réunir de nouveau. Au moins, en cherchant je ne deviendrais pas folle.

James....

C'est le seul qui puisse me répondre, je suis certaine qu'il le sait.

Qu'est ce que la compassion?


Je ne l'ai pas regarder, j'ai juste accentuer légèrement le contact que j'avais avec lui, presque comme un chat perdu j'en conviens, mais c'est le seul actuellement qui puisse me redonner un peu de chaleur vivante, le seul a qui je puisse encore parler un peu.
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Fatality, you win! C'est ainsi que commençait la partie de jeu 8-bits qui prenait place dans le ring central du Royaume d'Hyrule. Le zébulon petit Luigi, fermier à temps partiel avec son fabuleux étalon Epona qui n'est plus jument, avait suivi la tuyauterie pour arriver au saint des saints place saint Panasonic. Au centre de ce sanctuaire sacré, la troupe se dévergondait dans un panache empaillé car c'est fichtrement mieux que la bimbeloterie. Jill Valentine bouquinait la solution de Pac-man, Donkey-Kong reniflait sa moustache en mangeant une guitare de héros, Sonic le hérisson papal imitait le moon-walk tandis que Solid Snake lâchait son dernier souffle sous sa boîte en champignon magique. Une vie normale, encore faut-il qu'il y ait un level-up. Et au centre de tout cela, le cosmos qui régit toute cette communauté vidéoludique et qui, tel Bowser, avait pondu une fourchette car c'est pratique dans un supermarché avec des zombies.

Alors que notre moustachu américano-italien s'époumonait qu'il y avait vol d'autruches en écrasant des champignons devant Donkey-Kong, Lara Croft était arrivée et avait collé sa voluptueuse bretelle contre l'oreille de ce même Luigi-Jamie. Qu'elle était prétentieuse, qu'elle était douce, qu'elle était en pâmoison devant le lot de pokémon qui s'étendaient à perte de vue sous les vagues fouettées par Ecco le dauphin. Son fiel comme sa maîtrise du revolver visait juste en plein cœur du cœur du petit Luigi qui perdit un cœur de vie et termina en Sora. Ou pas... Mais cela le champignonifa en raton-laveur volant tremblotant. A peine Lara l'avait touché qu'il frissonait. Il le savait, Lara le terrifiait car en fait elle était le bosse de fin du donjon et il n'avait pas le niveau nécessaire. Alors évidemment il sursauta et joua à « un-deux-trois soleil » quand elle lui dit:


« Dis, dis, tu crois que je pourrai avoir un autographe de ton cousin, machin-machin ? »

Déglutissant avec difficulté, Luigi joua au jeu et hocha la tête en signe d'assentiment. Après tout, Peach aimait donner des autographes à tout le monde, elle en avait d'ailleurs donné un à Link qui n'avait jamais de bol car le voilà flanqué avec Ganondorf qui avait la peste. Heureusement que la compagnie de Kratos avec sa poêle et de Samus redorait l'entourage de Peach, le cousin magique. Mais on s'égare en description et plan cinéma donc revenons-en au chien de Peach qui mangeait du tofu pendant que Lara Croft avait sorti une bombe verbal, car oui elle en a dans le crâne aussi. Sentant qu'il n'était pas très heureux, c'était l'occasion de continuer! Les sourire colgate carnassier et l'épaulage sournois, Lara avait bien envie de mener Luigi au Game-Over...


« Qu’es-tu prêt m’offrir pour ne pas voir ton cousin souffrir ? Il me suffit d’un simple claquement de doigt pour briser cet amateur d’oie. Alors, petit, tu crois toujours que la célébrité l’a accueilli ? Ou bien serait-ce finalement moi qui l’est kidnappé pour le torturer avant de le tuer ?»

Luigi comptait en pleurnichant déjà combien de Gold il avait et se demandait si le smile du dessous voulait bien échanger son trophée contre une épée et un casque +10. Mais quant à savoir si Peach serait saine et spirituelle, cela posait une autre question. M-mais au fait? Lara a kidnappé la princesse? Nous tomberons dans le Yuri?! A moins que cela ne montre que Lara ne possède qu'un corps artificiel et se trouve être en réalité... Okami, le chien peintre! Ou était-ce un loup? Bref cela devenait de plus en plus ambigu et Luigi avait bien envie de manger une fougère dans une forêt de jambon en compagnie de Pignon, pour éviter de répondre à la question mais il répondit tout de même cela:

- P-p-peut-être qu'on devrait inverser les rôles et je suis la princesse captive?

Manque de bol, Jill Valentine, qui avait suivi de près l'émission et heureusement, prit la parole et coupa court les pourparlers en parlant de stratégie guerrière. Peut-être jouait-elle beaucoup aux otome game? Donc en suivant sa logique, le choix le plus stupide amènerait à ce que l'on obtienne la conquête du guerrier Kratos? Hum, Luigi ne savait pas qu'elle était aussi intéressée... Mais bon, Jamie ne voulait pas que Peach-Matt croise le fer avec une armée de pikmin. Maiiiis en même temps, il y avait Okami qui mangeait du boudin tout en fixant Luigi! Quelle horreur dans ce manoir! Une horrible chanson 8-bits se répercutait dans la pièce pendant que Jamie pesait le pour et le contre dans ce dilemme et lançant des regards effrayés vers le loup.

Et alors qu'il se perdait à savoir s'il devait prendre le chemin du haut ou du bas, Docteur Maboul débarqua. Oui, il est trop old school pour être vidéoludique dès lors la logique prend forme. Il fit quelques clins d'yeux mal placés avant de prendre le contrôle de la pièce! Il était devenu l'entité du système mère en moins de deux secondes, jouant avec les commandes! Si seulement Mario était là, l'honneur aurait été sauf, malheureusement c'est Donkey-Kong qui marchait en premier sur la banane. Et tout ça pour mettre en jeu le dernier point de vie de Ganondorf. Sony s'en mordait déjà les doigts en pensant au chiffres d'affaire alors que ce n'est pas sa propriété légale.

Mais si nous nous égarons vers des tergiversations scabreuses en pleine volée de chasse au canard, quelqu'un interpella Luigi, ou du moins il le croyait.


« James.... Qu'est ce que la compassion? »

James, Jamie, c'est presque la même chose et la présence de Nathaniel, le loup, affolait un peu trop le garçon qui se confondait facilement. Sans trop comprendre le pourquoi de la question qu'il pensait qu'on lui posait, Luigi armé de sa casquette invisible s'approcha de Sonic le moine et l'enlaça et lui tapota le dos en disant:


- C'est quand on mange des fruits exotiques.

Puis se recula satisfait avant de se rappeler qu'Okami était encore là et se mit à compter à tout vitesse dans sa tête en se demande si un chiffre double conférerait un bonus de combat ou s'il fallait privilégier plus de points d'expérience... Se mordillant la lèvre car il n'avait pas encore de moustache, il jeta un regard en coin-coin aux gens de la pièce. C'était comme la fin d'un survival horror, Némésis pouvait débarquer n'importe quand et dans l'empressement, cela lui rappela une araignée et proposa donc:

- Si on prend un mot compte-double avec l'araignée, on obtiendra de la compassion?
James Leighton

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Commérages : 471


James Leighton




    Froid.
J'étais glacé, gelé de l'intérieur, incapable de penser correctement. De toutes manières, ça ne devait être qu'une maladie de plus, non ? Je l'espérais, mais je savais que j'avais tort. Stupide James, comme toujours. C'est ton existence qui est ainsi, longue et lente torture qui ne se finira jamais, que tu supportera jusqu'à la fin de tout ce qui nous entoure. Et si j'y survivrai ? Et s'il n'y avait pas de fin ? Pourquoi, mais pourquoi te torture-tu ainsi, alors que tu connais la réponse ? Pourquoi donc te casse-tu tout ces espoirs qui te font encore vivre un minimum ? Pourquoi te demande-tu tout maintenant ? Pourquoi ne peux-tu simplement pas continuer ton idiote vie misérable à l'écart des autres ? Pourquoi t'évertue à être ici, alors que tu pourrai être à des miles, dans ton univers si reposant et magnifique, dans ton vrai et unique repos ? Pourquoi es-tu venu la réconforter alors qu'elle ne faisait auparavant rien pour toi ? Pourquoi es-tu resté ici, à l'écoute de la télévision démoniaque, alors que tu aurai pu partir ? En fait, James, tu es vraiment bête, non ? Ce n'est même pas une question ...
Mais j'ai des réponses à ses questions, pour une fois. Oui, oui, je suis totalement naïf en pensant pouvoir arrêter la torture de ces humains. Oui, je suis brisé depuis bien longtemps, et ma chère Hazel semble enfin ressentir quelque chose qui ressemble à mes blessures, si profondes que rien ne pourra jamais les faire disparaître. Juste les soigner, les empêcher de s'envenimer encore plus, mais à quoi bon ? Pour elle, bien sûr, James idiot qui se sent toujours obligé d'être là alors que personne ne l'est pour toi. Qu'a-t-elle fait, concrètement, pour toi ? Peut-être t'as-t-elle éviter trois colères de Caïn, et ? Ca n'a pas empêché à ton sang de couler lorsqu'il te frappait, ça n'a pas empêché à ses mots de faire de ton coeur une passoire, ça n'a pas empêché à tes larmes de couler le long de tes joues, ça ne t'a pas empêché d'être encore plus au pied du mur. Mais, est-ce une raison pour l'abandonner ? Non, tu n'es pas comme ça. Hein, James ? Je ne sais même plus qui je suis, alors comment pourrai-je savoir ce que je suis ? Mon bras est cependant contre elle, comme pour la réconforter, alors si je l'ai fait, autant continuer, mais elle ne réagit pas. Bonne ou mauvaise chose ? Plutôt mauvaise. J'aurais encore préféré sentir sa voix froide et posée au creux de mon oreille, entendre les mots qui ne me casserait qu'une fois de plus, parce que tout ce qui comptait, c'était elle et ce qu'elle allait devenir. Personne ne mérite de souffrir ainsi, c'est tout, peu importe nos faits et gestes, peu importe notre caractère et nos idées, puisqu'au fond on est tous pareil. Faux, James, faux, aurais-tu oublié ta si chère famille de Vices ? Cette même famille qui m'arrache les tripes pour en faire des décorations de Noël, cette famille dans laquelle je ne serai intégré tout entier en gardant mes idées, cette si folle famille sadique que je ne pourrai jamais comprendre. En même temps, c'est réciproque, il faut le dire, mais contrairement à eux, j'ai déjà presque complètement lâché l'idée de leur faire voir mon point de vue, eux qui se refusent toujours à admettre quoi que ce soit s'y rapprochant. Et rien n'est jamais honnête, avec eux -exceptés Alix et Nathaniel-, alors comment leur faire confiance ? D'ailleurs, peut-être Hazel jouait-elle avec moi ? Peu importe, je suis naïf et soit, mais à force de trop s'amuser, le jouet casse définitivement, comme leurs agissements pourrai m'enlever toute compassion, amour possible. Et alors le jeu sera drôle, oui, mais plus pour la même personne ... Je pensais sérieusement ça ? Il est temps de te reprendre en main, James, tu commence vraiment à perdre les pédales. D'ailleurs, te parler à toi-même autant le montre bien, tu ne pense pas ? Oui, ce n'est pas faux, il faut vraiment que j'arrête. Ça devient étrange, dirons-nous. Se changer les idées, penser à la peinture. Tiens, la toile de se matin doit vraiment être horrible, heureusement qu'ils ont du white spirit dans l'hôtel. Peut-être même devrai-je me laver avec, vu les taches que j'ai sur moi, mais ça ne fera que faire apparaître d'autres taches, beaucoup plus embêtantes et appelées allergies. Ce que je hais les maladies.
Comme pour me changer à nouveau les idées, Nathaniel -venu alors que j'étais plongé dans mes pensées- vînt me voir. A vrai dire, j'étais content qu'il s'approche, m'attendant encore à une de ses phrases qui me faisait tant sourire, le laissant déjà un peu apparaître. Mais non. Ses mots glissèrent dans mon oreilles, s'infiltrèrent à l'intérieur pour s'insinuer dans mon cerveau. Accord, rompu, jouer, plan, grand frère, jouer, chat, souris. J'avais compris, oui, oh oui, mais ma masse grise s'y refusait à l'admettre. Pas possible, non, pas Nathaniel ? Que se passait-il ? Déjà la Misère, maintenant la Folie ? C'en était assez, je voulais tout mettre au clair mais je ne pouvais pas bouger sous peine de laisser tomber Hazel, et le Chapelier s'était déjà enfui. Ses paroles étaient par contre restées bien encrées dans ma tête, elle se répétait sans cesse, jusqu'à en faire une overdose. Je ne devais pas y penser. Ne pas y réfléchir et lui parler plus tard, enlever l'anguille du rocher et la fixer droit dans les yeux. Ne pas y penser, James.
La speakerine prend la parole, j'en profite pour observer les clients, tous fixés sur la télévision. Je les connais tous, eux, c'est moins sûr. Willow, une de mes seuls amis ici, Arthur, mon cher violoncelliste lors de nos duo instrumentaux, Jamie, le fan de canards que je ne peux approcher, Malcolm, le docteur qui s'occupe si bien de Todd et mes deux pairs. Pas de sadiques en puissance, tant mieux pour eux, au pire, un malaise vagal survient n'importe quand, n'est-il pas ? Je continuais de les regarder, ouvrant en plus mes oreilles. Ainsi, les deux doudous se retrouvent ensemble, Matt à la revue des ingrédients et une inconnue, en duo avec la cuisinière, s'occuperai de la table. Je savais que, n'importe la victime, ça n'allait pas me plaire, mais encore moins si c'était Todd. Cependant, puisqu'il y avait dans la salle Willow et Malcolm, j'avais plutôt confiance, encore plus puisque Alice se retrouvait avec mon doudou : Nathaniel ne pouvait donc pas faire de mal à sa chère et tendre, non ? Par contre, Matt semblait être la victime toute désignée par tous, ça me dégoûtait vraiment, qu'on puisse ainsi jouer avec des personnes, sans leur avis. Je l'aime bien, cette "future star", contrairement à l'avis qui semble se dégager des autres. Mais ... j'ai du mal à l'admettre, mais il y aura de toutes manières une victime. Alors ça m'est égal, tant que ce n'est pas Todd. C'était le message qu'avait lancé mes yeux à Nathaniel, en espérant fortement qu'il comprenne. Je lui faisais aveuglément confiance ...
Retournant vers Hazel, j'avais observé ses larmes rouler le long de ses pâles joues, cruelle vue pourtant si fréquente. M'obligeant à sourire pour avoir un semblant de chaleur, je savais pertinemment qu'il sonnait faux, ce qui ne m'a pas empêcher d'essuyer de mon pouce l'eau présente à ma droite. Pleurer ne lui va pas, non, à vrai dire je préfère encore quand elle a son masque d'indifférence, son air supérieur que je n'aime pourtant pas, plutôt que de la voir ainsi. J'aurais voulu lui parler, la faire sourire et qu'elle oublie tous ses tracas, que tout redevienne comme avant ou que tout s'arrange. Je voulais seulement et uniquement ça. Etait-ce si dur à comprendre ? Si dur à réaliser ? Sûrement. Mais qu'importe, puisque de toutes manières, ça n'arrivera pas. Impossible, cependant, ne peut-on pas rêver ? Un appel me sortit de mes nombreuses questions, mon simple prénom humain me fit réagir au quart de tour, et je la fixais, attendant je ne sais quoi, qui ne tarda pas à venir. La compassion. De ses bras qui s'étaient raffermis, je fis la même chose, peut-être moins fort ou moins rapidement, elle devait juste savoir que j'étais là pour elle. La compassion, sentiment humain que je ressens bien trop souvent. Je réfléchissaient à la réponse quand l'adepte canardeu en apporta une, à sa manière. C'aurait pu me faire rire, vu les mots en eux-mêmes, mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit, seul un éternuement répondit à son approche, et sans pouvoir plus réagir, il était déjà parti. Au moins, ce petit temps m'avait permis de réfléchir à la question de ma chère Hazel.
    - La compassion .. C'est quand on veut toujours voir le sourire de quelqu'un, quand on a envie de lui enlever ses fardeaux et de les prendre sur notre dos, peu importe le poids, parce que le sourire de l'autre nous donne des ailes, que peu d'autre choses comptent plus. C'est essayer souffrir à la place de l'autre, même si on sait cela impossible, c'est l'aider à traverser les dures épreuves grâce à sa présence.
En fait, c'est ce que je ressentais pour elle. Je ne voulais que la voir contente, heureuse, sourire, depuis toujours. Son masque ne me plaisait pas, non, je ne l'aimais pas. Mais Hazel était Hazel, on ne peut rien y changer. Continuant mon murmure à son oreille, je lui posais une dernière question avant de passer mon autre bras autour d'elle.
    - Tu comprends ?
Si elle comprenait ... Cela voulait dire tant et tant de choses. Qu'elle devenait plus humaine, oui, mais aussi que je n'étais plus aussi seul que ça. Mais je doutais quand même de sa réponse ...
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Le conteur




Les voyeurs se concertent pour décider du sort de nos quatre protagonistes. Hélas pour tous, le choix ne se fait pas assez vite au goût de notre amie folie. C’est ainsi que Nathaniel décide de prendre les choses en main et choisit dès lors comme cible le jeune Matt McCravatt. Après tout, la jeune Willow ne l’apprécie pas et Matt est cousin avec son torturé mal aimé. Alors, faisons d’une pierre deux coups et faisons souffrir la famille de fermiers attardés. C’est ainsi que l’émission se poursuit et le jingle de choix prend fin alors que le score s’affiche à l’écran. 203.450 voix ont été données aux souris contre 114.394 pour l’hélium et 44.115 pour les araignées.

La speakerine apparaît alors à l’écran et applaudit pour le choix qui a été effectué. Elle vous annonce que les scores étaient serrés et qu’il ne faut pas hésiter à voter pour corser encore plus les choses. Le faux public s’impatiente, la régie annonce que la suite des évènements va bientôt prendre cours. Un gros plan se fait sur la speakerine pour lui permettre d’expliquer la suite de l’émission. Hotel Story est un franc succès mes amis, nous n’avons jamais eu autant d’audimat. Un petit écran apparaît pour laisser au public le loisir de voir nos victimes du jour tandis qu’un rappel des votes défile en bas de l’écran de la télévision.

« La régie vient d’annoncer la fin des votes et vous voyez en ce moment-même les chiffres s’afficher à vos écrans, amis spectateurs. Et c’est une victoire écrasante des souriiiiis ! Le jeune homme que vous voyez en gros plan sur vos écrans va bientôt tomber nez-à-nez avec un piège à souris. Que va-t-il se passer ? Comment va-t-il réagir ? La cuisinière va-t-elle se faire enguirlander par notre victime ? Le suspense est à son comble, chers amis. N’hésitez pas à voter pour le prochain tour de jeu car plus vos votes seront nombreux et plus notre aventure sera palpitante. Allez, tous ensemble. Faisons le décompte avant le piège à souris. 3… 2… 1… Tadaaa »

C’est alors que le petit écran (où l’on peut voir les victimes du jour) s’agrandit et que tous peuvent admirer Matt McCravatt aux prises avec un piège à souris. Le faux public applaudit, des rires retentissent et la speakerine se met à rire aux éclats, se moquant ouvertement du malheur de notre jeune fermier. La caméra passe de Matt McCravatt au public pour enfin revenir sur la speakerine. Cette dernière lance un petit sourire coquin avant d’annoncer que la régie va repasser les images au ralenti pour admirer tous les détails de la scène. Elle disparaît ensuite pour permettre aux spectateurs du salon d’admirer la scène au ralenti, en boucle. Heureusement, ce « drame » ne se reproduit pas en vrai dans la cuisine, imaginez le pauvre gamin…



Vous avez une semaine pour poster ce second tour de jeu. Il prendra donc fin le lundi 14.11 à minuit. Concrètement, un piège à souris s’est malencontreusement retrouvé dans l’une des armoires à conserves et Matt McCravatt se retrouve coincé par ce vilain piège. Tandis que notre ami se doit de gérer ce souci en compagnie de ses quatre camarades de jeu, les voyeurs, pour leur part, ont d’autres chats à fouetter. Au final, aucun des voyeurs n’avait décidé de la marche à suivre. Alors… Pourquoi l’émission a-t-elle choisi les souris ? Quelqu’un aurait-il touché la télécommande sans que personne ne le sache ? Vous ignorez tous que Nathaniel est derrière cela, du coup, ce « tour de magie » vous semble suspicieux et bien étrange. Mais comme l’a dit la speakerine, vous n’êtes pas « seuls » à choisir, d’autres personnes – ailleurs dans le monde – peuvent le faire. Minute… Cela voudrait-il dire que… Ces « gens » peuvent aussi vous voir ? Après tout, s’il y a des caméras dans la cuisine, pourquoi pas dans le salon ? Ou encore dans vos chambres ? Minute, seriez-vous épiés en permanence, participant sans votre consentement à une sorte de « Secret Story » ? Mais… Hey ! Mais le nom de l’émission n’est-il pas Hotel Story ? Les choses se bousculent dans vos petites têtes pendant ce tour. Vous pouvez soit vous « désintéresser » de ce qui se passe en cuisines pour vous questionner sur l’origine de cette émission et tous ces tenants et aboutissants ou au contraire, vous payer la tête du jeune McCravatt. Vous êtes libres, il n’y a pas de « choix » pour ce tour de jeu. Un max. de 3 rps pour ce tour. Bon jeu!!
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Le souci avec une huître, c'est qu'elle est sourde. Alors si vous lui demandez de vous écouter, elle préfèrera aller à l'opéra. Pas que Carmen le crabe soit une pointure de taille 38 mais bon, c'est ça ou une baffe. Donc notre amie l'huître a décidé par un décret commun avec la langouste de devenir sourde comme cela elle pourra enfin buller dans son jus de homard. C'est pour cela que notre ami huître avait joué à chat avec sa pieuse amie moule en lui expliquant la recette du smoothie aux fruits de mer passionnés avant de partir taquiner son araignée de mer de cousin qui était enfermé dans le présentoir, prêt à être servi sur un lit de salade parfumée à la ciboulette et l'aïoli. Un pur chef-d'œuvre visuel encastré dans un écrin de bois et de verre. La moustache des mers s'en émouvrait si elle existait seulement.

Soit. Trêves de palourdes et allons manger des moules. Non pas notre amie pieuse quoique cela plairait à notre araignée de l'autre côté de la vitrine, mais l'huître en serait bien gênée. Alors qu'il avait quitté l'étreinte de la moule sous le regard d'un King crabe enrhumé, notre huître comptait fleurette au poisson-lanterne qui avait dans son estomac son araignée de cousin, une crevette asthmatique, une palourde rousse, un homard sabrant l'argenterie et ... un caillou quelconque blond en guise de garniture pour notre beau monde de crustacé et mollusques. Bref, un pur festin de Nouvel An, pour autant qu'on aime la chair fraîche et marine. La question était de savoir qui allait servir d'entrée. Choix difficile entre tous ces produits de qualité, même la crevette asthmatique avait ses avantages, bien que tendancieux.

Notre huître le savait, pour sauver l'araignée, il fallait se la jouer comme son ennemi Saint-Jacques, c'est-à-dire nager dans le citron avant d'être dégusté. Ou bien était-ce être poêlé? Cela mérite conseil près du grand ordre britannique de la Limule, mais bon elle n'était plus vraiment fraîche depuis qu'une gambas médicale lui avait fait une prise de sang. Et dire que le tourteau chinois ressemblant étrangement à Isidore devait subir tout cela en silence pour ne pas voir sa chair finir en surimi. Ne sachant plus vers qui se tourner pour avoir un peu de persil, le poisson-lanterne mâcha un roseau fluorescent avant de montrer une scène d'une horreur qui en ferait rougir plus d'une écrevisse et pâlir d'horreur plus d'un bulot. L'araignée des mers était attaquée par mégarde par une ruée de conques enragées. Qui? Qui avait osé porter pareille atteinte à cette vénérable reine...Non, roi des crustacés!

L'huître ouvrit grand sa coquille sous ce spectacle et retient avec énormément de difficulté les perles qui tentaient de s'échapper pour finir enchaînées sur... quelque chose de bien trop horrible pour tout mollusque qui se respecte. Pourquoi pas finir entre une tranche de jambon et un canard tant qu'on y est?! L'huître était offusquée et compatissait à la douleur de l'araignée. Justice! C'était sûrement l'œuvre de la Saint-Jacques. Aussi rageuse qu'elle puisse l'être, entre larmes et peur également, elle pointa du doigt sa tortionnaire en clamant haut et fort:


- Les Saint-Jacques ne gagneront pas cette bataille!

Avant de constater son erreur et se rattraper en disant:

- M-mais je veux bien me soumettre en garniture... Désolé... J-je... Oubliez... J'ai été un peu paranoïaque...

Quelle folie sombre avait gagné notre mollusque chic? Oser prétendre que c'est son barracuda de Saint-Jacques qui était à l'œuvre? Sottise, c'est de la paranoïa comme il l'a si bien dit. A moins qu'il y ait 203.450 Saint-Jacques de par le monde?! Par tous les couteaux! Cela signerait la mise à mort des huîtres sur le marché! Affolé par cette révélation soudaine, l'huître se sentit bien seule et, pour se faire oublier de la Saint-Jacques, s'assit devant le poisson-lanterne et contempla avec tristesse les évènements qui se déroulait. N'y avait-il rien pour aider l'araignée?

Et c'est là que surgit face aux courants marins, le plus insignifiant caillou de tous les temps, mais quel caillou! Alors qu'il s'apprêtait à frire la crevette, le caillou se prit d'un élan de générosité et se coinça dans la conque libérant le cousin araignée de sa prison! Les bras levés, ou ce qui pourrait servir de bras, l'huître applaudit avant de se rappeler que ce caillou était aussi son ami et pleurer sur son sort également. Que la vie d'huître est dure quand on se contente de pondre de la nacre...
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J'ai souvent dans ma longue vie, regarder les victime de mon pouvoir. A fortiori a ma naissance, si lointaine qu'elle n'est plus qu'un vague souvenir brouillé et voilé dans les méandres de mon existence. La seule fois aussi ou j'ai pu voir le visage de père sourire, je ne sais pas pourquoi, mais il était heureux de me voir naitre, et ce sourire froid et calculateur avait été pour moi la seule raison de vivre durant un moment, je voulais le voir sourire de nouveau de cette manière, qu'il soit fier de moi. Je pense qu'il l'a été, au début, je faisait ce qu'il attendait moi comme je l'ai toujours fait depuis. Plus encore quand les autre furent créées, je voulait restée la préférée dans le coeur de père, comme un besoin irrationnel d'être reconnue. Je faisait tout pour satisfaire ses exigences, pour faire naitre ce sourire sur son visage, j'ai toujours voulu, je crois voir le sourire de père. Même si ce n'est pas un sourire comme les humains savent le faire, son sourire est plus noir, plus froid et distant, plus méchant et inspire plus de peur. Un sourire de mort, comme un cadavre luisant qui nous éclaire de ce pâle éclat de vie. Oui, un vrai sourire de vice, comme Caïn en faisait parfois quand j'allais le voir.

J'aime beaucoup Caïn même si je nourris envers lui une grande rancœur. J'aime aussi beaucoup Abbel, et Nathaniel et James. Ces hommes qui sont les seuls dans ma vie en vérité. C'est vrai, on a beau m'attribuer beaucoup de pouvoir et un mystère que certain hommes, humains ceux la apprécient, ma condition de bonne soeur leur indique déjà que je ne veux pas d'eux. Oui, mon corps humain est resté vierge de toutes salissures du pêché de la luxure, mon corps de vice, qui n'a de corps que la représentation que l'on peut s'en faire n'a pas cette conception, je ne peut donc pas le dire, mais il est vrai, que mes frères sont les seules personnes masculines que je considèrent. Ils sont mes frères, je veux qu'ils soient heureux, même si pour cela il faut détruire le monde. Entièrement. C'est encore plus vrai pour mon père. Que j'aimerais voir, de nouveau heureux. Il est pourtant si désappointé pour le moment.

Quand a mes soeurs, je les adorent aussi, même Paige en vérité. J'aime ma famille c'est un fait, certain diront que ma réaction de cette dernière semaine est excessive, je leur poserais un unique problème. Pour faire le plus mal a quelqu'un qui vous est cher, le tueriez vous, ou tueriez vous un proche sous ses yeux? Il est admis qu'il souffrira plus de perdre quelque chose qui lui est cher sans rien pouvoir faire que de mourir lui même. Alors oui, pour me punir d'un méfait que je ne comprends pas, on a détruit la chose que j'aimais le plus au monde, ma famille. Certes elle était fragile du fait de nos natures différentes, mais pas a ce point. Je me demande donc pourquoi on me punie, qu'ais-je bien pu faire de si mal? Je n'ai fait depuis toutes ses années que ce pourquoi je suis née. Si Dieu nous avaient remarquer, il aurait puni tout le monde, est-ce le prémisse a la fin des vices? Je ne pense pas, depuis que je suis dans cet état, je sens que mon impact misérable est bien plus fort.

Peut être était-ce ma finalité alors, peut être est-ce une évolution que père souhaitait. Je devais finir ainsi et dispenser la misère de cette manière pour qu'elle s'imprègne profondément dans les coeurs. Et puis, comme dis, j'ai souvent regarder mes victimes, j'ai longtemps observé leurs attitudes prostrées, pleurant et amorphe, silencieuse et immobile souvent, tellement brisées qu'elles se laissaient mourir de faim, de froid ou de soif. En ce temps je ne comprenais pas comment quelques petites manipulation psychologiques, quelques idées malsaines ou quelque malchances qui brisait un pilier pouvait leur faire si mal. Désormais je comprends pourquoi, je le vis et j'en viens a me dire que je ne souhaite pas que mes frères et soeurs le vivent également. Même si je sais que pour James c'est trop tard, il ne l'a peut être pas ressenti de cette manière mais il a déjà souffert, et c'est surement pour cela que c'est a lui que je me confie sans problème, parce qu'il comprends et qu'il peut m'éclairer.

C'est aussi pour ça que je lui ai poser cette question a lui. Je n'abandonne pas, et je n'abandonnerais jamais l'espoir de ressouder notre ancienne et grande famille. Bien que grande soit un peu exagérer pour le nombre, mais pas en importance. Nous sommes l'envers du décor, et ça personne ne l'a encore compris. J'ai plusieurs pistes de solution pour nous rassemblés, retournés dans notre espace a nous, ou nous continuerons notre travail. Ou bien trouver une clef qui ouvrirait nos coeurs a quelque choses d'assez fort qui nous rapprocheraient sans pour autant nous empêcher d'effectuer la mission que notre cher et bien aimé géniteur chaotique nous à confier il y a de cela si longtemps que seul les êtres supérieurs et immortels peuvent encore s'en souvenir. La compassion, l'amour, tant de chose a découvrir qui peuvent être la clef, mais je dois d'abord les comprendre.

C'est quand on mange des fruits exotiques.


La voix m'a légèrement sortie de ma rêverie et mes calculs pour sortir de cette impasse que je suis la seule a voir. Et puis je me rends compte que ce n'est pas James qui a parler, nous ne sommes donc pas seuls? Je relève la tête, par automatisme, oui je me souviens, je suis descendue de ma chambre jusqu'à la cheminée, mais je n'avais pas remarquer qu'il y avait du monde, je regarde comme si je m'éveillait et redécouvrait ses personnes que je connais déjà. Je les aient déjà tous observer, analysés, c'est mon petit plaisir, c'était du moins, d'analyser les personnes. Et je vois le jeune brun, qui est un peu niais, du moins a ce qu'il montre, mais je le soupçonne d'être plus intelligent qu'on ne le crois. Enfin je peux surement me tromper, j'ai un semblant de sourire, comme un fantôme d'un sentiment qui ne passe pas la barrière mais s'affiche tout de même pour prouver qu'il fut presque là. Peut être les humains ne sont-ils pas si insignifiants. Mais son intervention ne me répond pas en vérité.

La compassion .. C'est quand on veut toujours voir le sourire de quelqu'un, quand on a envie de lui enlever ses fardeaux et de les prendre sur notre dos, peu importe le poids, parce que le sourire de l'autre nous donne des ailes, que peu d'autre choses comptent plus. C'est essayer souffrir à la place de l'autre, même si on sait cela impossible, c'est l'aider à traverser les dures épreuves grâce à sa présence.

Il a doucement murmurer a mon oreille, surement pour être sur que j'écoute, il est vrai que je n'écoutait plus du tout depuis un moment. Et ses paroles raisonnent dans ma tête, "voir le sourire de quelqu'un", oui je veux les voir sourire, même si c'est un sourire que l'on peut qualifier de sadique. "Peu d'autres choses comptent plus", pour moi non, ma famille passe avant tout le reste je souffrirais pour eux, c'est bien ce qu'il dit. Serais-je en proie a ce sentiment humain? C'est lui qui me fait si mal? Je ne pense pas non. C'est autre chose. Je sens son bras passer autour de mon épaule et je repose la tête contre lui, en vérité ça me fait du bien d'être la, et ma tête posée ainsi au niveau du coeur du corps de James entend presque un battement, nous aurions finalement un coeur alors. C'est a savoir, a moins que ce ne soit qu'une illusion que je me créer de moi même parce que je veux le croire.

Tu comprends ?


J'y réfléchi, après tout, c'est quelque chose d'assez étranger a ce que nous sommes, mais l'évidence est là, j'en viens a ressentir des choses que je ne devrais pas, et cela en fait parti.

Oui... je comprends..

C'est une partie de ce que je ressens, mais cela ne m'aide pas dans mon projet, mon regard se porte sur la télévision ou les personnes victimes souffrent, ou le plus sombre côté de chacun ressort, même en voyant ça je n'arrive pas a ressentir l'amusement que cela me donnait autrefois, d'une certaine manière, cela m'énerve, je ne pourrais peut être plus remplir mon rôle et ça je ne le souhaite pas. Mais d'un côté je devrais l'exercer différemment, et plus que tout, comme un besoin soudain, je reprends la parole.

Je comprends...merci James...je suis désolée que tu souffre autant depuis des années...


C'est tout ce que je peut dire, il a du traverser ça, il en souffre encore et je le comprends et je sais a quel point ça fait mal, je ne peut qu'être désolée mais je sais que je ne peut rien y faire, du moins pour le moment je ne peut rien y faire, mais peut être, un jour, je pourrais le soulager un peu de ce fardeau...
James Leighton

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
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James Leighton




    Les mots sortis de ma bouche sonnaient si faux.
Comme si on pouvait expliquer ce genre de choses, comme si c'était possible de faire comprendre à quelqu'un qui ne connaît pas ça ce que c'est. C'est comme pour l'amour, l'amitié, la tristesse, la souffrance, l'envie. On peut bien y coller des mots, oui, mais ça ne sera jamais l'explication complète, on ne peut pas se vanter de comprendre uniquement à l'aide de ces lettres accolées les une à l'autre. Non, du moins pas complètement, on ne pourra saisir la véritable importance de ces sentiments à travers des mots, la compassion en faisait partie. Comme un schéma n'est pas une toile, comme une famille n'est rien sans liens forts, une émotion n'existe pas pour soi tant qu'on ne l'a pas éprouvée. Alors pourquoi avais-je tout de même glissé mes phrases à l'oreille d'Hazel ? Parce que je pensais qu'elle la ressent ? James, voyons, tu saurai à quoi cela rimerai, ne soit pas aussi stupide. Comment Misère pouvait-elle être passée si rapidement de statue à humaine, ne s'arrêtant même pas au niveau où elle montrait sur son visage les sourires tant tortueux des Vices ? J'avais juré de ne plus me mélanger à eux, de simplement les ignorer pour continuer à vivre en parallèle, laissant leur rires gratter peu à peu la faible carapace qui me protégeait. Une croûte de peinture, oui, sûrement. J'ai été idiot, pour changer, oui. J'y avais cru, comme si on peut renier éternellement ce que l'on est, ce dont on fait parti, ses plus bas instincts, comme s'ils allaient me laisser tranquille si je le faisais à mon tour, comme si je pouvais uniquement les suivre de loin sans croiser leurs regards ou marcher dans leurs pas. Impossible, oui. Et je me retrouvais à nouveau à repêcher ceux qui aurait trébuché, ceux qui s'étaient fait distancer pour leur donner la force d'à nouveau courir pour rejoindre les sept autres. Mais, James, n'as-tu jamais pensé à garder le retardataire juste pour toi ? Le rallier à ta cause ? L'empêcher de se relever ? Le faire sombrer jusqu'au plus profond avec toi ?
Non. Ces pensées ne devaient pas venir. Parce que celle qui a pris du retard aujourd'hui vaux mieux que moi. Parce qu'aussi, j'ai perdu depuis longtemps l'espoir d'être épaulé, déjà simplement car ils ne peuvent pas réellement comprendre. Alors, que fais-tu, James ? Pourquoi as-tu pensé, seulement pensé à chuchoter d'autres mots, à son oreille ? Pourquoi as-tu osé imaginer ces phrases sortir de ta bouche et s'enrouler doucement autour de son cerveau rempli de doutes ? Pourquoi, mais pourquoi pense-tu autant ? Je tremblais, oui. Presque pas, de simples soubresauts sur ma peau qui marquait les interrogations, mon esprit bousculé, tandis que les paroles de Nathaniel était toujours présentes, résonnaient dans ma tête. J’ai envie de jouer alors… On sabote les plans de grand frère ? Dis ? Dis ? Tu veux jouer au chat et à la souris ? La Folie en avait-elle elle aussi assez ? Pouvait-elle seulement ressentir ça ? J'en savais si peu sur mon frère, peut-être même cette Alice en savait plus que moi. Mais en tout cas, ça, ces mots, ces paroles ne lui ressemblaient pas. Comme Hazel n'était pas elle. Je voulais savoir, mais comment ne pas les briser d'avantage en demandant des explications ? Tant pis. Une fois de plus, j'attendrai quelque chose qui ne viendra pas, on ne change pas les vieilles habitudes, non ? Je tremblais toujours, plus doucement cependant, comme calmé. Non, non, je ne l'étais pas, mais maintenant, je m'étais mis d'accord, l'incertitude était partie.
    Oui ... je comprends ..
Et elle était revenue. Hazel comprenait ? Peut-être pensait-elle uniquement aux mots, pas à la sensation ... Non ? C'était ... trop étrange, trop rapide, trop humain, trop "faible" -comme l'aurait dit un des Autres- pour la Misère. Mais ... Et si c'était la vérité ? Et si elle pouvait réellement un tant soit peu ressentir ça ? Pour qui était-ce ? Pourquoi ? Comment ? Je n'aurai pas de réponses, je le sais, mais ça ne me dérange pas pour continuer à m'en poser. C'est trop ... trop. Il n'y a rien d'autre à dire, si ce n'est tout. Ce qu'elle vient de dire est bien trop contradictoire pour que je puisse tout saisir directement, à moins que je ne refuse simplement d'imaginer qu'elle puisse se rapprocher un peu de ma condition ... Trop compliqué. Trop de manque d'envie à comprendre maintenant. Plus tard, au calme, quand je pourrai réfléchir seul, assimiler le tout avec pour seul compagnon le silence.
    Je comprends... merci James... je suis désolée que tu souffre autant depuis des années...
Sa voix effacée, enrouée me transperçait de toutes parts. C'est ça, je ne peux pas penser après ces mots, après ça. N'était-ce pas ce que j'attendais depuis toujours ? Non, non, ce n'était pas ça, pas ce genre d'aide. Je ne voulais pas de pitié, pas d’apitoiement sur mon sort même si je voulais une épaule sur laquelle pleurer. Même si j'en avais besoin, même si je voulais aussi qu'on prenne soin de moi. Pas aujourd'hui, tant pis. Tout mon corps s'était contracté automatiquement, je sentais mon ventre faire remonter le long de mes organes ce que je ne voulais absolument pas, ma mâchoire ne bougeait plus tellement elle était dure et carrée, et mes yeux, mes yeux me piquaient, je pouvais même déjà imaginer le rouge qui devait y être. Mais non, James, tu pleurera plus tard, seul, dans ta chambre, parce que maintenant, tu dois donner à Hazel l'appuie pour qu'elle reparte chez les Vices. Pour qu'elle ne pleure pas, pour qu'elle sourit, pour qu'elle s'en aille sans se retourner. Ce qui se passait dans la pièce était confus, les différentes images passant à la télévision ne m'intéressait pas. Pour une fois, je laissais, inerte, ce "spectacle" arriver, sans rien faire pour l'arrêter. Parce que je ne savais même plus quoi faire. A part ce que j'allais dire, à part sourire à ma soeur de ce faux éclat. Non, ne t'inquiète pas pour moi. C'était ce qu'il y avait écrit dessus, en même temps qu'un autre message, demandant à l'aide, mais elle ne l'a pas vu, parce que je savais que ça n'allait que compliquer les choses. J'ai à nouveau glissé jusqu'à son oreille pour y glisser d'autres mots, une mélodie les accompagnant. Joyeuse ? Peut-être. Mélancolique ? Un peu. Décidée ? Oui.
    Je vais bien. C'est toi qui doit aller mieux, maintenant.
Stupide James, tu en arrive à ne plus savoir t'exprimer ? Oui, oui, si tu veux, je suis idiot. Mais laisse-moi tranquille ...
Willow Lewis

▌Date d'arrivée : 19/01/2011
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Willow Lewis



Le Doc Chase qui était arrivé il y a quelques jours à l'Hôtel venait d'entrer et la proposition que Will venait de faire ne semblait pas lui convenir. Pas que cela la dérange, au contraire, elle ne voulait en aucun cas aggraver le cas de Todd qu'elle considérait comme ami. Le Doc se tournait vers le Policier, homme d'ordre qui était peut être le plus apte à trancher. Will fit de même, n'ajoutant rien pour ne pas continuer à dire des bêtises à cause de la pseudo-panique qui montait elle elle en voyant les évènements se dérouler sous son impuissance.

Alors que les deux attendait un réponse (qui ne viendrait pas) du Sergent Clifford, Soeur Hazel et Jamesy continuait leur messes basses. Enfin basses... Même si on comprenait certaines bribes, cela n'aidait pas à comprendre le Schmilblick et la Chinoise avait abandonné, encore plus quand Duckman s'incrusta dans leur conversation en parlant de fruits exotiques... Mais là n'était pas le problème car la télé se réanima et la présentatrice dévoila de nouveau son terrible sourire commercial.

Les "votes" pour ce jeu complètement absurde vennaient d'être clos ? Mais personne n'avait appuyé sur cette télécommande, n'est ce pas ? Will regarda et cette dernière était toujours par terre... étrange... Même, si soit-disant, ce pseudo-jeu était retransmis ailleurs... Combien fallait-il de votants assistant à ça sans rien faire pour atteindre de tels scores ? La Chinoise avait ouvert légèrement sa bouche comme pour parler mais en était incapable... C'était tout simplement du délire !

Le piège élu par on ne sait quels péquenots du coin (pas de la planète hein ?!) fût celui des souris avec comme victime Matt et cette annonce la fit plaquer sa main sur sa bouche. Certes, c'était un être qu'elle exécrait au plus au point qui allait se prendre ça mais... Était-ce vraiment mérité en cet instant ? Elle se força à ne pas sourire : il n'y avait rien de drôle. "Sois humaine Will bon sang !" s'obligea-t-elle à penser.

Alors que la présentatrice dévoile le choix des téléspectateurs avec un grand sourire, la caméra change pour revenir à celle de la cuisine où apparaît, on ne sait pas comment (pour là non plus), un attrape-souris entourant la main du lycée blond avec un clac violent qui ferait serrer les dents à toutes personnes ayant un peu de pitié (presque à Will donc). Alors qu'un tel sentiment pourrait être exprimé par la présentatrice (une grimace aurait suffit...), elle se met à éclater de rire accompagné par le public (qui ose venir voir ça ?).

Willow n'y comprenait rien et détourna le regard de la télévision qui rametait méchamment le passage du piège et ce, en boucle et bien au ralenti. Personne dans cette pièce n'avait voté pour cette mascarade et elle ne voulut pas croire que d'autres personnes avaient vu les clients victimisés de la cuisine. Du moins... elle espérait. Car cette pensée l’amena à une autre, pire si l'on peut dire... "Hotel Story"... Tout l'hôtel ? S'il y avait une caméra en cuisine, qui sait si les téléspectateurs d'ailleurs vont voter pour un piège dans ce salon ?!

- Non ce n'est pas possible !

Ça lui avait échappé alors qu'elle s'était levé de rage avant de faire les cent pas. Quand elle faisait cela, Diane, une grande amie à elle, faisait de même à côté d'elle car elle trouvait ça drôle mais quand Will le faisait c'était car elle voulait faire quelque chose mais n'arrivait pas à voir la solution. Gabe, le frère de Dia, disait qu'elle creuserait peut être des tranchées mais ne ferait en aucun cas quelque chose car n'allant pas très loin.

Mais oui ! La pensée de ces amis de toujours lui fit tel une lampe dans la nuit. Elle s'arrêta soudainement de marcher, révélant un visage ferme et non inquiet. Et se tournant vers les autres, elle dit de la voix la plus déterminée qu'elle trouva :


- Je ne sais pas qui est derrière cette comédie mais je ne pense pas que jouir de cette vision sans rien faire en étant installé dans un fauteuil pendant que des gens, que nous aimons... ou non, mais ce n'est pas le problème ! Pendant que des gens se font piéger et insulter soit une chose normalement acceptable ! Il faut arrêter les responsables qui jouent avec mes -et peut être vos- nerfs. Et, pour cela, il suffit de retourner le jeu contre eux...

Alors qu'elle avait regardé attentivement chacun des membres présents au salon, même Jamesy et Soeur Hazel sans trop espérer de réponse, elle finit sa phrase pointant d'un doigt accusateur la télévision et un air de défi sur le visage. Oui, Willow Lewis n'était plus cette petite fille innocente qui ne peut rien faire et cette hôtel de barges contribuerait sûrement à son évolution ! Ils allaient voir qui sont les victimes ici...
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J'étais totalement désemparé, 200000 voix ? Qu'est ce que cela pouvais bien signifier ? Moi même je n'avais pas un instant cru à ce que j'avais dit à Clifford, pour moi tout cela n'était qu'une vaste blague organisée par le gérant de l'hôtel, je voulais tout simplement forcer l'anglais à choisir une victime, le pousser à la faute, je sais que ça l'aurait tuer, droit comme il est. Mais il avait hésité trop longtemps, le temps que les votes soient clos, mais pourquoi ! Pourquoi y avait il d'autre votants. Il fallait que je me calme, je voyais bien que rien n'allait, je pensais de travers, je me focalisais sur Clifford, mais l'important n'était pas là, l'important c'était les 200000 votants.

Oui mais voilà Clifford s'en était sortit si facilement que je n'arrivais pas à le digérer, totalement puéril ? Certes, mais j'avais l'impression d'avoir était battu dans un jeu dont moi seul connaissais les règles et j'enrageais pour ça, je venais d'être humilié mais ça seul Arthur et moi le savions, et ça, ça ME tuait, parce qu'il était évident que l'anglais avait compris mon intention, lui n'était pas idiot. Tout cela me donnait l'impression d'être retomber en enfance, de devoir m'incliner devant l'incarnation de l'autorité sans pouvoir lutter.

Car oui je ne pouvais plus lutter, à cause de ces 200000 votants. De toute évidence je m'était lourdement trompé, on était bien au coeur d'une action organisé, une émission au niveau peut être national. Une sorte de caméra caché ? Dans ce cas là nous dévoiler l'existence de l'émission ne rimait à rien, en fait si, ça nous laissait deux solutions possibles, la première était que seul les quatres personnes dans la cuisine étaient visées et qu'il ne nous arriverait rien à nous, dans ce cas là nous dévoiler la présence de caméras n'était pas un problème. Mais la faille venait justement de là, pourquoi nous le dévoiler ? La télévision qui marchait de nouveau juste à se moment là était une trop grosse coïncidence, on aurait pu nous faire croire que c'était pour les besoins du votes mais nous n'étions qu'une goutte d'eau dans la mer.
Deuxième solution, nous étions en fait la réelle cible de l'émission et ce que nous pouvions voire à la télé était tronqué, les gens de l'extèrieurs eux pouvais également nous voir. Car c'est cela tout l'intêret d'une émission de télé réalité n'est ce pas ? Voire des gens s'avilire et se quereller pour un oui ou pour un non, or nous étions par notre relative connaissance des fait dans un état des stress bien plus élevé que les clients de la cuisine, protégés par leur ignorance. Pour moi à cette instant tout était clair, des milliers de gens, je mettait tout le mépris dont j'était capable dans cette simple appélation, des gens s'amusaient à nous regarder à nous, se délectaient à l'avance de nos réactions. Pire même l'Hôtel entier devait avoir été mis sous surveillance.

Je passais rapidement en revu tout ce que j'avais dit jusqu'à présent, rien qui ne puisse être correctement interprété par des moutons décérébrés,du moins pas aujourd'hui, il était hors de question que ma réputation de mèdecin ne soient mise en cause. Je devrais ruser comme d'habitude et j'abandonnais égalemment, pour l'instant, l'idée de me servir de l'évenement à mon avantage, la priorité était de stopper cette absurdité.
Je règlerais mes compte avec Clifford plus tard, et je promet de l'écraser, mais pas encore. Le pauvre n'avait rien fait mais je me sentais d'humeur massacrante, comme quoi le vent tourne vite, et je reportais toute ma frustration sur lui, pas de chance. J'oublierais certainement tout ça quand la crise sera passée. Mais je ne promet rien.

Je n'étais visiblement pas le seul à penser ça, la jeune chinoise, qui au passage remontait largement dans mon estime, venait d'intervenir et proposait de mettre un terme au "jeu", voire même, chose à laquelle je n'avais pour ma plus grande honte pas pensé, retourner le jeu contre ces créateurs. Je ne pouvais qu'être d'accord, oui les miracles ça existe aussi, mais comment faire ?
Je parlais à voix basse, je voulais m'assurer de n'être entendu que par mes voisins, je ne pouvais néanmoins pas être certain qu'il n'y avait pas un micro qui pouvait m'entendre.


"Je suis tout à fait d'accord avec vous Miss ? Excusez moi mais je ne connais pas encore votre nom. J'ai l'impression qu'on joue avec nous (moi) et je déteste ça. Alors que proposez vous ? On brise les règles et on va chercher les autres ou on joue la comédie genre guerre civile sur le point d'éclater pour obliger les responsables de l'émission à intervenir ?"

Et aprés ça, on avisera, la premiere chose à faire serait de chercher toutes les caméras cachées, ou alors de trouver le gérant de l'hôtel et de lui demander des comptes directement.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
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Arthur Clifford



Dos à la télévision, j'attendais patiemment que la jeune femme face à moi me réponde, en espérant qu'elle soit coopérative afin de faciliter l'enquête. Oui, je parlais bien d'enquête car les circonstances ne permettait plus aucun doute : quelque chose d'anormal se tramait dans cet hôtel et il fallait enquêter. « Je suis arrivée il n'y a pas plus de cinq minutes et le salon était vide... » Je prenais rapidement note tandis qu'elle m'exposait les faits. La télévision était allumée à son arrivée et elle a de suite repéré les cinq personnes présentes aux cuisines. Personne n'était présente dans les parages et apparemment elle n'avait pas remarqué quelqu'un quitter les lieux. Bien, l'auteur de ce crime avait donc bien planifié son coup, quittant les lieux bien avant qu'une personne ne pénètre les lieux. Mais comment pouvait-il s'assurer que quelqu'un viendrait ici? Il fallait envisager la possibilité d'un contrôle de la télévision à distance. Dès qu'une personne passait à proximité du salon, un interrupteur devait être enclenché ou que sais-je... Il faudrait étudier minutieusement les lieux afin de trouver un quelconque matériel de ce genre. Le silence prit rapidement place avant d'être brisé tout aussi vite par les personnes présentes en cuisine. On les avait fait venir pour jouer les commis de cuisine. Le gérant et la cuisinière étaient derrière cette mascarade, il n'y avait plus aucun doute possible. La cuisinière les attendait, elle n'avait pas eu l'air surprise en les voyant dans son antre. Maintenant, il restait à déterminer si un complice agissait dans l'ombre. A moins que ce « complice » ne soit personne d'autre que le gérant lui-même...

Bientôt, une troisième personne nous rejoignit et j'aurai volontiers salué James si la présence incongrue de la sœur O'Conell ne m'avait pas clouée sur place. Minute, depuis quand était-elle là? J'aurai pourtant juré que nous n'étions que deux jusqu'à maintenant et un seul bruit de pas s'était fait entendre dans le couloir, non pas deux. Je soupirai avant de me masser les tempes, mécontent. Je n'ai jamais aimé lorsque la situation échappe à mon contrôle. Mais soit, un imprévu ne m'a jamais tué et je comptais bien poursuivre dans cette optique aussi longtemps que possible. Un bref salut et je reprenais contenance, gardant un sang-froid implacable même lorsque l'exhibitionniste fermier apparut dans le salon. « Merci, merci d'avoir enfin reconnu mon cousin comme une star! J'espère qu'il vivra heureux et ne m'oubliera pas! ». Je n'aimais pas juger mais... Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond chez ce garçon. Son cousin n'était pas mieux loti, soi dit en passant... Je repensais à notre dernière entrevue et je ne pus empêcher un léger frisson d'horreur de me parcourir l'échine. Non, Clifford, ne pas penser à cela, pas maintenant. J'avais une enquête à mener et... « Je suis témoin d'un kidnapping! ». Pas de précipitations gamin, ne nous hâtons pas dans les conclusions. Il fallait que je garde le contrôle de la situation ou tout allait partir en vrilles et seul, je ne parviendrai jamais à faire régner l'ordre. Si seulement je pouvais contacter John. Hélas, je n'avais pas mon talkie-walkie, un rapide coup d'œil dans ma veste me le rappela douloureusement.

Je comptais exhorter ce gamin au calme, même si je doutais que ce concept ait un jour pénétrer son cerveau, mais soit, lorsqu'une nouvelle personne débarqua dans le salon. A croire qu'ils s'étaient tous donnés rendez-vous. Je n'avais jamais vu ce lieu aussi peuplé qu'en ce jour. Ce constat me sembla soudain bien suspect par ailleurs. La présence multiple de clients dans ce salon le jour où quatre clients étaient victimes d'un coup monté était-elle une simple coïncidence? Ou autre chose? Cette histoire commençait à prendre une tournure plus qu'étrange et je n'appréciais vraiment pas ça. Mais je n'eus guère le temps de m'interroger sur ce « détail » lorsque la voix du nouvel arrivant résonna dans la pièce. « Dis, dis, tu crois que je pourrai avoir un autographe de ton cousin, machin-machin? ». Pardon?!? Ce type devait avoir dans, genre, la trentaine alors... Comment pouvait-il s'adresser à un gamin sur un ton aussi... hum... enfantin... étrange... suspicieux. Quelque chose ne tournait pas rond chez ce type et je m'apprêtai à lui demander de montrer un peu plus de respect lorsque sa nouvelle tirade me laissa pantois. Mais quel genre d'adultes pouvait bien parler d'extraterrestres et de tortures sur un ton aussi enjoué? Ce type était fou, pas de doute possible là-dessus. Toutefois, cela n'était pas une raison suffisante que pour le laisser parler ainsi sans agir. Je m'avançais donc dans sa direction avec la ferme intention de calmer ses ardeurs tandis qu'il murmurait je ne savais trop quelle ânerie supplémentaire au gamin. Certes, je n'avais pas ce gosse mais cela n'était pas suffisant que pour ne pas prendre sa défense. C'était mon devoir.


    «  Monsieur, je vous prierai de cesser immédiatement vos blagues douteuses. En tant qu'adulte, vous devriez être en mesure de comprendre que certains sujets ne sont pas à prendre à la légère, ni même sujets à moquerie. Ce garçon vient d'apercevoir que son cousin, ici présent à l'écran, était peut-être victime d'un kidnapping – selon ses dires – et vous ne faites qu'enfoncer le couteau dans la plaie en appuyant ses dires. Je vous demanderai juste de ne pas hâter les conclusions monsieur McCravatt. Nous allons enquêter afin d'éclaircir ce mystère. Et vous, monsieur, retenez bien mon conseil ou je me verrai dans l'obligation de vous coffrer. Fou ou pas, je ne ferai pas de concession. »

C'est alors qu'une voix féminine en provenance de la télévision me ramena vers d'autres préoccupations. « Bonjour, chers amis spectateurs et bienvenue dans notre nouvelle émission Hotel Story. Vous en avez marre des cours de chant et de danse? Vous ne supportez plus de voir les gens se quereller dans une ferme ou un loft? Et bien, Hotel Story est fait pour vous!! Ici, nous aurons le loisir de vous montrer une caméra caché comme vous n'en avez jamais vu auparavant. Quatre personnes, prises totalement au hasard, vont être les victimes de notre soirée. Nos quatre camarades se trouvent actuellement dans la cuisine d'un hôtel de banlieue et nous avons décidé de les enfermer rien que pour vous. Ce soir, vous êtes aux commandes! C'est vous qui déciderez de leur sort alors que le jeu commenceeee ». Minute, quoi? C'était une blague, n'est-ce pas? Bien que de mauvais goût, cela ne pouvait pas être autre chose que cela... Les américains étaient certes suffisamment stupides que pour créer des émissions de télé-réalité de cette absurdité flagrante mais quand même... Cet hôtel était perdu au milieu de nulle part alors... Il était impossible qu'il soit, comme par hasard, le lieu d'une émission de télé-réalité? Sans parler qu'aucun client n'était au courant de ce « jeu », rien ne stipulait lors de la prise d'une chambre quoique ce soit à propos de cette émission. Je commençais sérieusement à m'énerver, cette histoire dépassait l'entendement et allait tout simplement bien trop loin. Je comptais bien mettre un terme à cette mascarade et le plus tôt possible.

    « Je pense qu'il faut tous se concerter déjà... Les ballons : c'est assez inoffensifs, non? Ça serait pas mal, hein? »

    « Je vous demande pardon mademoiselle? J'ai mal entendu, n'est-ce pas? Vous ne comptez pas réellement participer à toute cette histoire grotesque? Vous savez que vous êtes passible d'emprisonnement pour non assistance à personne en danger? Sans compter que prendre part à cette... chose... ferait de vous non seulement un témoin oculaire mais aussi une criminelle puisque vous prenez part activement à notre affaire. Sachant cela, vous pensez toujours que les ballons soient si inoffensifs? »

Certes, je ne mâchais pas mes mots mais qu'importe. Je ne comptais pas rester sagement les bras croisés, laissant les personnes présentes en ce salon décider du sombre sort des quatre victimes présentes aux cuisines. C'était tout simplement inadmissible et inconcevable que l'on puisse avoir ne fut-ce que l'idée de participer activement à cette sordide histoire. L'être humain est véritablement une créature abjecte, prête à tout pour se divertir, quitte à faire souffrir ses semblables. J'étais tout simplement hors de moi. Toutefois, je n'en laissais rien paraître, je gardais toujours mon sang froid (ou presque). Seulement il semblerait qu'on tentait par tous les moyens de me faire sortir de mes gonds. Une nouvelle voix masculine que je ne connaissais que trop bien résonna dans la pièce. Ces propos... Docteur Chace... Mon regard se fit dur alors que je le scrutais sans gêne. J'ignorais comment un type pareil avait pu obtenir son diplôme en médecine. Il était imbuvable et surtout sans scrupules. Comment pouvait-il dire cela avec un ton aussi badin? Étais-je le seul être sensé dans cette pièce que pour comprendre qu'il fallait faire quelque chose autre que ce que la speakerine avait demandé? Bon dieu, pour l'amour du ciel, mais qu'est-ce qu'il avait tous? J'avais trois sadiques en puissance prêts à attaquer sans vergogne, un débile convaincu de kidnapping et deux êtres amorphes qui se questionnaient sur... sur... la compassion? Mais... Une fois de plus, la speakerine reprit la parole et ces dires me laissèrent sans voix. Minute, qui avait voté? Comment? J'aurai du tenir la télécommande à l'œil pour m'assurer qu'il n'y ait aucun débordement.

    «  La régie vient d'annoncer la fin des votes et vous voyez en ce moment-même les chiffres s'afficher à vos écrans. Et c'est une victoire écrasante des souriiiis! Le jeune homme que vous voyez en gros plan sur vos écrans va bientôt tombez nez-à-nez avec un piège à souris. Le suspense est à son comble. N'hésitez pas à voter pour que notre aventure soit plus palpitante. »

    «  Qui a touché à cette maudite télécommande? N'éprouvez-vous donc aucun remord à faire souffrir des personnes pour votre petit plaisir personnel? Et pour votre gouverne docteur Chace, je représente en effet la loi. Il est donc hors de question que je participe activement à cette mascarade en lui donnant mon aval. Je trouverai bien qui est derrière tout ceci, dussais-je retourner tout cet hôtel et je mettrai les criminels sous les verrous. Il s'agit là... Minute... 200.000 votes? Mais qu'est-ce...?  »

Mon petit « speech » s'était perdu dans le vide alors que j'observais avec des yeux écarquillés l'écran de télévision. Attendez, nous n'étions que... six dans cette pièce alors qui étaient ces 200.000 votants? Une autre blague pour nous faire croire qu'il s'agissait d'une réelle émission de télé-réalité ou... Autre chose? Cet hôtel était-il réellement sous surveillance vidéo? Si c'était le cas, y avait-il des caméras même ici dans ce salon? Mon regard se porta automatiquement sur les environs, scannant l'endroit afin d'y déceler une quelconque trace de vidéo. Si cette histoire d'émission était bien réelle, cela signifiait que nous étions épiés en permanence. Toutes les pièces de cet hôtel devraient être passées au peigne fin, tout devrait être fouillé de fond en comble. Cela prenait des proportions extraordinaires et je finissais par douter que toute cette mascarade soit le fait du gérant. A moins qu'il n'ait été payé pour tourner une émission dans son bouiboui? Il fallait trouver le fin mot de cette histoire avant que la situation ne devienne « vraiment » incontrôlable. Tandis que je fouillais les environs, la jeune femme que j'avais au préalable questionné fit enfin présence de bon sens. Ce n'était pas trop tôt. J'allais finir par croire que les gens présents en cette pièce n'était pas doté de sentiments. Bien entendu qu'observer des gens se faire piéger n'était pas une chose acceptable. Toutefois, retourner le jeu contre eux ne résoudrait rien. S'abaisser au niveau de l'ennemi pour se venger de sa puérilité nous rendait tout aussi puéril et stupide. Chace, pour une fois, fit preuve d'un peu plus de jugeote en proposant d'aller secourir les autres. Mais comme il l'avait mentionné plus tôt, cela risquait de se retourner contre nous...

    « Ne mentionnez-vous pas des risques de représailles si nous tentions quoique ce soit? Je pense que les personnes à l'origine de tout ceci sont bien préparées. Elles risquent d'avoir envisagé l'éventualité selon laquelle nous voudrions aller sauver les victimes présentes en cuisine. Actuellement, je pense qu'il serait plus judicieux d'étudier les environs afin de déterminer si une caméra serait aussi présente sur les lieux. Qui sait si nous ne sommes pas, nous aussi, victimes de ce genre de « voyeurisme «  déplacé. Je vais aller vérifier les environs. L'auteur de ce crime est peut-être dans les parages en train de nous observer. Ce système de vidéo de surveillance doit bien nécessiter une « base » pour tout le matériel, cela doit bien être repérable. De votre côté, étudiez les lieux et fouillez tout de fond en comble. Il faut trouver une caméra, s'il y en a une! »

J'espérais bien trouver quelque chose, quelqu'un. Au pire, il faudrait trouver le gérant de l'hôtel afin de lui demander le fin mot de l'histoire. Je lui ferai passer un interrogatoire, il n'y échapperait pas. Hélas, je ne pouvais pas m'éloigner de trop du salon, qui pouvait m'assurer que le coupable ne risquait pas de prendre les personnes présentes en otage? J'avais déjà bien assez à régler une première histoire d'otages sans devoir en rajouter une au tableau. Bon sang, pourquoi John ne pouvait-il pas être là? Si seulement j'avais eu mon talkie-walkie. Je me maudissais pour cette erreur des plus inadmissibles. Je sortis mon arme et retirai les balles présentes dedans, il ne pourrait donc pas servir à tuer qui que ce soit. Par contre, il serait suffisant pour menacer un éventuel criminel et cela serait peut-être suffisant... Je m'avançais rapidement en direction de Chace et lui tendit mon arme de service. Je n'aimais pas vraiment faire cela mais... James n'avait pas le profil du gars « capable de tenir une arme et de s'en servir » et l'autre fou, je ne lui faisais clairement pas confiance. Enfin, encore moins qu'à Chace. Et pour ce qui étaient des trois dernières personnes présentes, la question ne se posait même pas. Je n'étais pas assez fou pour donner une arme chargée à un civil mais je ne comptais pas les laisser sans « rien », au cas où... Un flingue pointé sur quelqu'un serait suffisant pour dissuader, et je comptais sur Chace pour être suffisant convaincant, le temps de revenir pour assommer le criminel dans le dos.
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Le conteur




Les choses se précipitent aux cuisines. Matt s'est pris non seulement un piège à souris mais aussi un coup de poing de Todd Cutter. Ruthel, de son côté, a joué les héros et s'est pris momentanément le piège avant d'être secouru par Todd, ennemi juré. Bien qu'Alexis ait tenté de calmer le jeu, rien n'y fait. Shyann est en colère et lance un couteau aux pieds de Todd. Elle crie, tempête et hurle comme jamais. Les quatre commis de cuisine se retrouve face un dilemme : rétorquer et se faire découper en rondelles ou faire profil bas, quitte à voir sa fierté en prendre un sacré coup. Tandis que les commis ont tout le « loisir » de se porter sur la question, les choses se précipitent aussi du côté du salon.

Alors que personne n'avait voté, la speakerine avait parlé, annonçant le choix et indiquant qu'il y avait « plus » de spectateurs que ceux de l'hôtel ne pouvaient l'imaginer. C'est alors que certains commencent à s'inquiéter ou, dans d'autres cas, à s'énerver. Minute, serait-ce un vaste jeu dans lequel, eux aussi, sont pris au piège? Willow et Malcolm n'apprécient pas du tout l'idée et tentent de s'insurger. L'agent Clifford retire les balles de son arme de service avant de tendre cette dernière au docteur Chace. Sans balles, il ne pourra tuer personne mais il pourra toujours menacer si un quelconque ennemi vient dans le salon. Sait-on jamais, il vaut mieux jouer la carte de la sécurité.

Sur ce, l'agent Clifford quitte les lieux, histoire d'étudier les environs. Il a demandé au préalable aux autres occupants des lieux de vérifier tout au cas où des caméras de surveillance se trouveraient aussi sur les lieux. Ce que tout le monde ignore, c'est que Nathaniel compte bien s'amuser. Pour une fois qu'il a envie de faire souffrir... C'est ainsi qu'il refait apparaître la speakerine à l'écran. L'écran passe du faux public à la speakerine pour enfin faire apparaître les victimes des cuisines. Une bataille bat son plat et la speakerine explique en détail les évènements, avec un sourire colgate et un petit rire digne de ceux qui se marrent du malheur des autres.

« Voici que prend fin ce premier tour. Voyez comme les choses se précipitent, ils se battent, ils se cognent, que de suspense!! Mais nous n'allons pas nous contenter de si peu, n'est-ce pas? Pourquoi se limiter à voir juste le blond se faire taper dessus? Pourquoi pas tous les blesser? Ou tous les traumatiser? Nous vous proposons à nouveau deux choix, alors n'hésitez pas à voter et mouvementez notre histoire comme il se doit! Alors, ferez-vous péter une canalisation, noyant la pièce et ses occupants? Ou bien ferez-vous lâcher les boulots de cette petite étagère, faisant se briser tous les pots d'épices qui s'y trouvent? Faites votre choix!! »

La jeune présentatrice termine son petit speech par un sourire éclatant. L'émission se poursuit, sans se soucier des états d'âme de nos occupants du salon. Du coup, ces derniers peuvent être certains, leurs « votes » n'ont que peu d'incidence sur la suite des évènements. Ils sont eux aussi victimes de toute cette histoire. Que va-t-il se passer? Nathaniel compte bien garder le contrôle de la situation et s'il faut user de la force, il le fera. Alors, allez-vous jouer le jeu? Allez-vous chercher les éventuelles caméras? Vous rebeller et quitter les lieux? Sachez que si vous tentez de quitter les lieux, Nathaniel vous en empêchera. Il se débrouillera pour vous barrer la route.



Vous avez une semaine pour poster ce prochain tour de jeu. Il prendra fin le mercredi 23.11 à minuit (aux environs). Concrètement, Arthur a quitté la pièce. Il postera donc en dernier, matin soir, et reviendra sur les lieux. D'ici là, vous devrez faire sans le représentant des forces de l'ordre. Vous pouvez « jouer » ou chercher d'éventuelles caméra de surveillance (vous êtes libres d'en trouver ou non). Par contre, si vous tentez de quitter le salon, Nathaniel s'interposera et vous en empêchera. Pour l'instant, il reste encore sous couvert afin de ne pas éveiller les soupçons mais il n'hésitera pas à sortir de l'ombre si besoin est. A vous de choisir. Suivant vos réponses, Nathaniel pourra intervenir pour vous empêcher ou que sais-je. Un max. de 3 rps pour ce tour. Bon jeu!!
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Par tous les deux! Si Pythagore avait conclut que Pi se finissait par sept, il aurait changé la face algorithmique du monde. Jamais une équation fut aussi claire que celle-ci. Et personne ne s'en étaient encore rendu compte, à l'exception des deux, qui sont certes moins exubérants que les cinq, mais au moins plus gentils que les sept, ce même sept de cette équation qui bizarrement était un onze auparavant. Erreur de calcul ou pur syndrome d'Asperger? Ça, cela relève plutôt de l'exercice du six, mais il a déjà un canard à ausculter et vacciner pour en faire un parfait multiple de deux. Notre jeune deux était donc seul, pris au dépourvu en étant entouré de tous ces chiffres étrangers et supérieurs, alors que un, quatre, cinq, dix et dix-sept tentaient pragmatiquement de résoudre ce problème résultant en une baignoire suivant un train pour savoir combien de quartiers de pommes il resterait. Dommage, on avait oublié d'ajouter les couleurs à l'exercice pour mieux discerner le neuf rouge du neuf bleu.

Récapitulons donc l'énoncé pour en retrouver la résolution, tout cela par un cheminement logique dans une séquence tangentielle. Donc, prenons que un, quatre, cinq, dix et dix-sept se trouvent face à une équation à double inconnue, et rencontre, suite à leur raisonnement un nouvelle dérivée se juxtaposant de façon hasardeuse au problème. Un douze aurait été à même d'analyser cette situation, mais rien n'entrait dans les critères pour employer une règle de trois. Le trois d'ailleurs n'était pas présent puisqu'il était en compagnie du deux, six, sept, huit, neuf, quatorze et vingt-deux moins le huit car c'était une erreur de compte. A moins que l'on combine le cinq et le vingt-deux, on arrivera à quelque chose qui ressemble à un huit comme deux et deux font sept. CQFD, équation résolue!

Dès lors, pour en revenir au cas de base, qui demande un théorème de Thalès combiné à un calcul de variable en trois dimensions, nous avons quatre inconnues plus une cinquième qui sont en proie à une valeur chiffre. Il incombe donc de sortir la calculatrice et utiliser les données A et C récoltées dans l'équation parallèle pour obtenir un résultat proche de la conjecture de Hodge. Heureusement, neuf était là et avait trouvé une alternative en proposant que P est égal NP, ce qui soit dit en passant rejoignait l'avis de trois et six, normal pour des multiples de trois, ce sont des pragmatiques. Encore que deux et ses multiples sont hors catégories car n'ayant rien à voir l'un l'autre puisque quatre peut aussi bien être multiple de un ou de lui-même, sans pour autant être un deux, à ne pas prendre pour « un-deux-trois-... » et le comptage qui s'ensuit.

Si Pointcarré avait été résolu, c'était sans compter, sans mauvais jeu de chiffres, que dix en avait marre que cinq mâchait tout le travail à sa façon sans aider un ou laisser quatre se couper en deux convenablement. En même temps, c'est difficile avec une barre qui vous traverse le corps. Ceci plus cela en divisant le total sur le nombre proposé par neuf qui avait délégué sa bulle à six, deux comprit qu'il devait intervenir, aussi petit soit-il. Un jambon aurait bien été bienvenu mai c'est neuf qui était parti le chercher. Deux regardait donc derrière la calculatrice pour voir si une ordonnée ne s'était pas égarée en chemin mais rien, le zéro absolu ou encore le « nul ». Bon peut-être qu'il avait vraiment quelque chose, après tout deux n'avait potassé qu'avec la calculatrice, mais deux devenait de plus en plus tourmenté en présence de sept qui était resté bien droit pendant cette conjecture de Gilbreath. Oui, bon, c'est un sept, mais pas la peine de se la péter parce qu'il n'était qu'un deux! On a quand même un vingt-deux dans l'assemblée! Enfin, même si sa couleur avait un peu changé mais on avait oublié les couleurs rappelez-vous.

Se levant avec toute la prestance d'un deux, c'est-à-dire, la tête baissée, il accusa encore à tort et à travers sept de ne pas faire son boulot correctement.


-Sept fois six, c'en est assez, je suis peut-être pair et vous un impair, mais pas la peine de faire du mal au cinquième arrivant alors que votre numéro un en subit les conséquences aussi. Et puis comme on dit, sept moins deux égal cinq, donc...

Se rendant compte que cela impliquait l'élimination d'un deux ou alors du deux qui sommeillait en sept calfeutré en quatre dans l'esprit de sept, pas l'égyptien. Le deux baissa d'avantage la tête quitte à ressembler un zéro, mais cela est impossible et tenta de raisonner le grand chiffre majestueux de faire quelque chose.

-Je... je suis désolé, je veux dire par là que si vous m'en voulez, ne faites pas plus de mal aux cinq. Allons plutôt résoudre cette énigme main dans la main en cherchant le cuboïde parfait caché dans la pièce, non?

Secrètement, il espérait que les autres nombres trouveraient la solution, car deux s'était empêtré avec un mauvais calcul l'amenant au chiffre sept. Quand on vous dit que si pi finissait par sept, cela changerait la face parallélépipédique du monde, il fallait comprendre le deux.
Willow Lewis

▌Date d'arrivée : 19/01/2011
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http://the-stories-never-end.tumblr.com/

Willow Lewis



Spoiler:

Willow n’espérait pas tant mais le Doc semblait de son avis. La journée n’était pas si mal partie que ça finalement. La proposition d’aller secourir les autres : elle l’a connaissait bien évidemment et l’aurait fait si elle n’avait pas lu et vu trop de « complots » du style. Dans sa tête, l’alarme « C’est trop facile » gueulait en boucle et bien qu’elle avait réussit à baisser quelque peu le son avec espoir, cela semblait encore trop beau… La personne qui ensuite semblait vouloir avoir une très bonne position, j’ai nommé l’Agent Clifford s’interposa plusieurs fois et ça l’agaçait tout bonnement. Déjà l’a prendre de haut en l’accusant de participer de bon cœur l’avait fait serrer les dents (comme si elle appréciait la vision de la télé !). Il semblait que le choix de se défiler n’était pas présent alors tant qu’à voter, il aurait fallu voter de façon « réfléchie » … Si bien sûr, ils avaient voté… Ce qui finalement n’avait aboutit à rien donc Clifford l’avait remis en place pour rien aussi…

Passons. S’il l’accusait, c’était que lui avait de meilleures idées, n’est-ce pas ? Pourtant, il ne semblait que crier au loup et dire qu’il avait un fusil tout au fond de son placard… Will eut la pensée de lui piquer son fusil, ce dernier serait selon elle plus utile dans ses propres mains… Peu après, après la réflexion de la Chinoise et du Doc à haute voix, l’Anglais semblait enfin prêt à réagir : long à la détente ? Au moins, il savait (ou du moins semblait savoir) qu’aller faire une mission « Secourir les comices » était trop prévisible et donc non faisable si les ravisseurs s’étaient si bien préparés. Par contre la mission « Trouver caméra caché » dans le salon lui-même allait mieux à la jeune femme. Mais elle ne l’exprima pas : elle n’aimait pas du tout le ton que Clifford avait employé pour qu’il accomplisse cette tâche. Où avait-il lu qu’il avait une autorité sur eux ? Mais bon, le groupe était tout de même dans une situation assez inhabituel et s’ils commençaient (surtout lancée par Will) une dispute : cela ne servirait tout simplement à rien.

C’est ce moment que Clifford choisit pour prendre son arme non pour la pointer sur quelqu’un mais pour y vider les balles. A quoi il jouait ? L’arme changea de main. La Chinoise ne comprenait pas pourquoi Chace... A moins que… Jamie avec une arme ce serait la mort assurée et Nath vu ses dires c’était même pire… Une Bonne Sœur avec une arme (surtout dans son état) on ne voyait pas trop et Jamesy semblait aussi trop loin de leur propre affaire pour comprendre la venue dans ses mains d’une arme. Et puis il y avait elle. Elle sourit d’un air mauvais. Si elle avait une arme dans les mains passé le coup de la nouveauté, elle l’utiliserait même déchargée pour réagir réellement soit faisant une expédition (suicide) aux cuisines soit pour aller voir à la réception et trouver le gérant… Clifford ne le savait pas mais il avait eut raison de ne pas la choisir.

Mais cette réflexion ne se posait pas car elle n’avait pas l’arme : à une prochaine fois peut-être ? L’Anglais avait déjà disparu chercher on ne sait quoi en dehors du salon… Alors qu’elle se pensait s’accoler à la tâche de la recherche des caméras, elle regarda de nouveau l’écran où les comices se disputaient. Will eut la pensée que ce piège à souris avait fait bien du mal et que les responsables de cette mascarade souhaitaient dès le départ ce « beau » spectacle. La présentatrice réapparut, toujours tout sourire (carnassier) et déclara la fin du premier tour… et annonçant le second. Une canalisation pétée ou une étagère qui tombe au choix… Au choix ? Aucun des deux : juste que tout cela se finisse… La Chinoise se dit que de toute façon les 200.000 votants d’ailleurs se chargeraient bien de cette tâche à sa (leur) place…

Jamie parti ensuite dans un délire chiffré auquel (peut être à force de l'écouter raconter ses délires), Willow crut comprendre qu’il demandait de ne pas faire de mal aux cinq, sous-entendus les cinq comices et donc ne pas voter. « Aucun problème Jamie. Perso, j'en avais pas l'intention. » pensa Will en souriant la plus rassurante possible à l’inquiet fan de canards. Mais revenons à nos caméras. La première chose qu’elle allait vérifier c’était les coins et surtout près du plafond. Transportant une chaise, c’est légèrement déséquilibré qu’elle s’attela à la recherche minutieuse. S’il y avait des caméras dans cette pièce, elle les trouverait : parole de Willow !
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Le conteur




Les choses se précipitent aux cuisines. La cuisinière a été prise d'une crise de rage et a lancé un couteau à proximité du pied de Cutter. Matt, suite à cela, intervient de façon tout à fait déplacée en exigeant de Todd qu'il fasse le moindre de ses désirs, peu conscient du drame qui prend place en cuisine. Apeuré, Ruthel agit par instinct et se protège en assommant la cuisinière. Hélas, une fois l'adrénaline passée, il se rend vite compte de son geste et commence à paniquer. Il finit par s'effondrer, trembler et pleure tout en espérant qu'il n'ait pas tué la cuisinière. Alexis, pour sa part, le gronde purement et simplement l'expédie au loin avant de prendre les choses en mains.

Pendant ce temps, au salon, tous les yeux sont rivés sur l'écran de télévision. Personne n'ose croire ce qui se déroule sous leurs regards effarés. Ruthel vient-il vraiment d'assommer la cuisinière? Chacun se laisse aller tantôt à l'effroi, tantôt aux larmes, tantôt à l'incompréhension la plus totale. Toutefois, l'un des « voyeurs » ne réagit pas comme les autres... Non, Nathaniel ne voit qu'une seule réelle chose : on a menacé son doudou, et à deux reprises. D'abord cette maudite cuisinière (qui n'a eu que ce qu'elle méritait) et ensuite sa reine blanche. Serait-elle passée à l'ennemi? Cela ne se peut, n'est-ce pas? Il compte bien venger l'honneur bafoué de son doudou, quelques soient les moyens employés.

C'est à ce moment-là que l'agent Clifford revient sur les lieux. Inconscient de ce qui se trame, il tente d'expliquer la situation à l'extérieur. Personne en vue et pourtant il a fouillé tout l'étage. Mais il se rend bien vite compte que personne ne l'écoute, tous ont les yeux rivés sur l'écran de télévision. C'est alors que lui aussi voit l'horrible réalité. Désireux d'intervenir, il reprend son arme de service et s'apprête à quitter les lieux en direction des cuisines quand la porte du salon se referme brutalement, Nathaniel posté devant. Son sourire sadique ne dit rien qui vaille... Qu'a-t-il en tête, sincèrement? En cuisine, nos quatre victimes se retrouvent elles aussi enfermées à double tour.

« Vous ne comptez pas rater la suite du spectacle, agent Clifford, n'est-ce pas? Alors soyez gentils et asseyez-vous. Le spectacle risque d'être prometteur alors n'en ratez pas une miette. Et pour votre gouverne, le premier qui tente de m'en empêcher connaîtra enfin la signification du mot torture. » Les dés sont jetés, les masques tombent. Nathaniel ne joue plus, il passe à l'offensive. Il les massacrera jusqu'au dernier s'il le faut mais ils ne partiront pas avant d'avoir vu ce dont il était capable. Il compte bien faire souffrir sa reine blanche, histoire de lui rappeler qu'Alice n'est pas l'ennemie. Histoire de lui rappeler à qui elle a fait allégeance...

C'est ainsi qu'il pénètre l'esprit de notre jeune amie, lui faisant affronter quelques uns de ses démons. Il lui rappelle le besoin qu'elle avait ressenti quelques minutes plus tôt en demandant pardon à Ruthel. Il n'y est pour rien, il n'a pas à subir ma colère, voilà ce qu'elle pensait. « Pourquoi t'énerves-tu une fois de plus? N'as-tu donc aucune parole? N'es-tu donc capable que d'une seule chose, faire souffrir ceux qui t'aiment? » Il la tiraille, il la tourmente. Il la met face à ses questions. Pourquoi revenir sur ses mots et changer aussi vite d'avis? La jeune femme se retrouve donc aux prises avec ses propres démons tandis que les trois autres occupants s'étonnent de ce changement de comportement chez Alexis.

Dans le salon, tous se retrouvent face au fou psychopathe. Nathaniel ne compte pas y aller de main morte, peu importe les victimes. Il sourit et soudain, l'écran se met à grésiller. On voit un écran bleu apparaître avec pour seuls mots « Nous vous prions de nous excuser pour l'interruption de ce programme. Un souci technique nous empêche la redistribution. Veuillez patienter... » Que se passe-t-il? Pourquoi l'image a-t-elle disparu? Nathaniel serait-il derrière toute cette machination? Pourquoi les empêche-t-il de voir ce qui se passe en cuisines? Comment va la cuisinière? Comment vont les autres occupants? Mais surtout, la grande question, c'est, que compte bien leur faire Nathaniel?



Vous avez une semaine pour poster pour ce tour de jeu. Il prendra fin le mercredi 04.12 à minuit (aux environs). Attention, respectez l'ordre de passage. On ne poste pas après une heure -voir deux heures- maximum après la date limite. Soit vous postez avant, soit vous attendez le tour suivant. Sinon, ceux qui attendent et respectent l'ordre de passage se retrouve perdants. Concrètement, Nathaniel vous a enfermé et révèle enfin son vrai visage. Un sourire sadique accompagné d'un rire dénué de toute humanité fait place au silence pesant qui régnait dans la pièce. Apparemment, il serait donc le fameux responsable de toute cette masquarade. Pourquoi?!? Que comptez-vous faire? L'arrêter avant qu'il ne fasse d'autres dégâts? Ou bien tenter de le raisonner, histoire de gagner du temps? Si seulement vous aviez un moyen de communiquer avec le reste de l'hôtel... Peut-être qu'en faisant diversion, un des « voyeurs » pourra passer les défenses de Nathaniel, ouvrir la porte et s'enfuir pour chercher de l'aide? C'est risqué mais il y a bien deux hommes pour parvenir à maîtriser le fou, non? A vous de choisir. Un max. de 3 rps pour ce tour. Bon jeu!!
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
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Arthur Clifford



J'étais passablement énervé tandis que je retournai au salon. Je suis pourtant calme d'ordinaire mais la situation actuelle avait de quoi énerver même le plus sage de tous les hommes. Je n'avais rien trouvé de probant, pas le moindre indice sur la présence d'un éventuel complice ou – encore mieux – du responsable de toute cette affaire. Hormis la présence d'un canard au coin du couloir (sans doute celui du jeune McCravatt), je n'avais pas rencontré âmes qui vivent en cet étage. A croire qu'ils s'étaient purement et simplement volatilisés. J'avais rapidement fouillé les pièces environnantes mais rien de suspicieux ne m'était apparu. Je n'avais remarqué aucun câblage, ni même des émetteurs (au cas où le tout aurait fonctionné par l'émission d'ondes radio à courte distance). J'avais étudié minutieusement les bouches d'aération à la recherche d'indices ainsi qu'inspecter les diverses prises électriques. Rien n'était ressorti de mon enquête et ça m'énervait. J'ignorais où se trouvait le compteur électrique (j'aurai peut-être pu y détecter une quelconque anomalie) et hélas, je n'avais guère le temps de jouer au détective. Rien ne m'assurait que le responsable des faits ne se soit pas rendu au salon entre-temps pendant mon absence. C'est ainsi que je finis par retourner sur place pour y trouver la jeune miss Lewis en train de fouiller minutieusement les lieux. Il y avait au moins une personne qui se sentait concernée et qui s'attelait à l'élucidation de ce mystère. Tout n'était pas perdu.

    «  Auriez-vous trouvé quelque chose miss Lewis? La fouille des environs n'a rien donné malheureusement. Le responsable des faits s'est bien préparé et n'opère pas depuis cet étage. Il n'y avait aucun émetteur, ni même de câblage. Je n'ai pas approfondi la recherche jusqu'au compteur électrique, sait-on jamais que le responsable soit venu sur cet entre-fait dans le salon et... Pourquoi regardez-vous cette télévision avec autant d'attention? »

Je me dirigeai lentement vers l'écran lorsqu'une vision des plus déplaisantes me frappa de plein fouet. Minute... Que s'était-il passé dans cette pièce pour que la cuisinière soit évanouie? Pourquoi un couteau était-il planté fièrement au sol aux côtés de Cutter? Et pourquoi l'autre McCravatt avait-il le nez en sang? Je m'étais absenté quelques minutes à peine et je retrouvai en cuisine un véritable champ de bataille. Quelques gouttes de sang tâchaient le sol ça et là tandis que le deuxième blond – dont je ne connaissais pas le nom – tremblait comme une feuille, affalé au sol. La présence d'une casserole à ses côtés me permit de rapidement identifier l'auteur et l'objet du « crime ». Ce blond dont je ne connaissais pas le nom avait selon toute vraisemblance assommer la cuisinière alors que Cutter avait percuté le jeune McCravatt en plein visage. Je pouvais aisément remettre en ordre les pièces de ce puzzle grâce aux nombreux indices qu'ils m'offraient. Bien que tout ceci soit peut-être l'œuvre du « fomentateur » de cette affaire, je ne pouvais passer sous silence ces deux actes. Il fallait intervenir et vite avant que la situation ne s'aggrave. Il fallait de plus apporter des soins à la jeune Blavatksy ainsi qu'au jeune McCravatt. La présence du docteur Chace était une aubaine en ce sens. Je me dirigeai d'un pas rapide vers l'homme en question, lui reprit mon arme de service et faisait demi-tour pour quitter les lieux. Sauf que la porte claqua brutalement, le « fou » nous regardant d'un air menaçant, sadique, mauvais.

    « Vous ne comptez pas rater la suite du spectacle, agent Clifford, n'est-ce pas? Alors soyez gentils et asseyez-vous. Le spectacle risque d'être prometteur alors n'en ratez pas une miette. »

Le responsable de toute cette histoire se révélait enfin sous nos yeux effarés. Comment avais-je pu ne pas m'en rendre compte plus vite? Le discours qu'il nous avait sorti un peu plus tôt aurait pourtant du me mettre la puce à l'oreille. J'avais vu en ces mots l'attitude d'un fou plus que celle d'un psychopathe. Pourtant, les paroles n'étaient pas dénudées d'innocence... Avec le recul, j'en prenais pleinement conscience. Je me maudissais en un instant pour avoir fait preuve d'autant d'aveuglement dans cette histoire. Je portais mécaniquement la main à mon arme de service avant de me rappeler que cette dernière était vide. Bon sang!! Je pouvais tenter une approche tandis qu'il nous parlait mais c'était risqué. Je pourrai toujours utiliser ma matraque ou encore le taser, même si je rechignais à utiliser le second. Je fus bien vite couper dans mon élan suite aux derniers propos qu'il nous lança, implacablement, avec un ton tranchant. « Et pour votre gouverne, le premier qui tente de m'en empêcher connaîtra enfin la signification du mot torture ». La situation devenait critique, il fallait faire quelque chose, calmer ce type et puis tenter de le maîtriser lorsqu'il ferait preuve d'inattention. Je posais mon arme sur le sol, la faisant glisser loin de tous (il était hors de question de la lancer en direction de ce fou). Je levais ensuite lentement les mains en signe de reddition, avançant doucement, pas à pas, tout en espérant que parlementer nous ferait gagner du temps.

    «  Écoutez, monsieur... Calmez-vous... On ne veut pas créer d'ennuis, d'accord? Alors, on va se calmer. Vous voulez qu'on poursuive l'émission? Bien, d'accord... Vous allez doucement poser les mains sur la tête, pas de gestes brusques. Vous allez ensuite vous éloigner de cette porte, tout en douceur. La demoiselle là-bas va rallumer la télévision et on va tous regarder l'écran et admirer le spectacle, d'accord? Ensuite, j'ouvrirai cette porte et on va tous sortir d'ici sans se blesser. M'avez-vous bien compris? Alors maintenant, je vous demanderai de poser vos mains sur la tête... »

Le ton était calme, comme pour amadouer un animal apeuré. La voix était claire, trembler ne nous aurait pas aidé. Il aurait pu prendre cela à son avantage et gagner en assurance. Il ne nous fallait clairement pas mettre du feu là où il faudrait de l'eau. Mes gestes étaient lents, mesurés. Nous n'étions pas seuls dans le salon et je n'avais aucune certitude qu'il ne cache pas une arme. A première vue, ce n'était pas le cas mais prudence est mère de toute sûreté. Même sans armes, il pourrait facilement se défendre, il avait le gabarit pour. Je ne voulais pas en arriver à devoir blesser pour maîtriser la situation. Hélas, s'il ne m'en donnait pas le choix, je recourrai à la force. Je gardais toujours les mains en signe de reddition, sans m'arrêter d'avancer pour autant. J'espérais pouvoir l'approcher suffisamment que pour le maîtriser. Dans le pire des cas, il me resterait toujours le taser, même si je détestais faire usage de cette arme. Une fois menotté, j'enverrai quelqu'un chercher du renfort en espérant que John soit joignable... Une fois mon collègue sur place, je pourrai facilement me rendre en cuisine pour m'assurer que tout allait pour le mieux là-bas. Mais avant d'envisager cela, il fallait calmer cet homme et parvenir à le maîtriser. Et si, pour ce faire, nous devions « admirer le spectacle » pour l'amadouer, nous le ferions. Parfois, dans une prise d'otage, il vaut mieux obéir scrupuleusement aux moindres desiderata des malfrats afin de faciliter la manœuvre.
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Hotel Story - Saison 1, épisode 2