Hotel Dusk
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Tout est une question de taille {Arthur, Jamie}
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Matt McCravatt

▌Date d'arrivée : 09/06/2011
▌Age du joueur : 38
▌Commérages : 463


Matt McCravatt



Spoiler:

Époustouflant, ahurissant, envoûtant, que dis-je, épatant, cette chose allait changer la phase de l'univers tout entier comme on viderait un yaourt au lait écrémé à la petite cuillère sans oublier d'en lécher l'arrière! Mais cessons là l'apothéose de cette chose et présentons enfin, d'un air certain, l'objet dont il est question. Je vous parle d'un poil. Mais pas n'importe lequel (je vois déjà venir vos remarques tac-o-tac), un poil pubien, mesdames et messieurs, ni plus ni moins. Bien que le héros de notre histoire ne soit pas humainement parlant constitué de cet appareil, nous utilisons ce terme afin de vous désigner la « zone » observée. Allons bon, en quoi la découverte d'un poil (surtout « ce genre » de poils) devrait-elle ravir nos âmes? Certains vous diront qu'il s'agit là bien d'une raison pour fuir le héros tous à l'unisson. D'autres vous répondront qu'ils ont fait cette observation bien avant Matt et qu'il n'y a pas là d'en faire tout une oraison. D'autres enfin ne seront plus aptes à vous répondre, ayant défailli dans la seconde. Mais ne parlons donc point de notre public et revenons-en à l'objet de notre spectacle insolite : ce poil. Qu'avait-il donc de si exceptionnel?

Figurez-vous qu'il s'agissait du premier, marque incontestée de la masculinité de notre jeune empatté! Matt était fier, il dressait son engin telle une lance de fer tandis que le poil en question prenait l'air. Oui, vous visualisez bien la scène. Matt était dans la salle de bain, le sifflot en main, tandis que son caleçon recouvrait son popotin. Vision d'horreur selon certains (tous?), vision apocalyptique pour quelques uns et vision euphorisante pour notre ami martien, euh, notre gamin. Tout heureux, il quitta les lieux et montra la chose à son cousin vêtu tout de rose (les goûts et les couleurs ne se discutant point, nous ne nous étonnons plus de rien). Pourquoi diable présentez cela comme s'il s'agissait d'une chose tellement enviable? Mais pardi, c'était la preuve qu'il était devenu un homme avec toute sa panoplie! Jamie avait encore du chemin à faire et donc, en parfait altruiste qu'était son « grand frère », Matt lui montrait un avant-goût de ce poil et de tout ce qu'il savait faire. Mais siiii, bande d'incultes (vous devez sans doute être des femmes pour n'y rien comprendre), ce poil était multi-fonctions. Et notre jeune fermier, aîné de sa lignée, comptait le prouver à son cousin tout émerveillé.

C'était sans compter sur la présence inopinée de quelqu'un de l'autre côté de leur chambrée. Toc. Toc. Toc. Trois coups, pas un de plus, pas un de moins. Était-ce un code secret? Comme dans la petite maison dans la prairie? Ou bien était-ce le code que se partageaient Marguerite et son prisonnier? Mystère... Qui était-ce? Matt n'en avait aucune idée et vu l'air étonné de son cousin vénéré, Jamie n'était pas plus au courant de l'identité de notre mystérieux inconnu d'à côté. Tout le monde sait qu'il est impoli de ne point répondre, c'est comme déranger une poule qui va pondre. Mais si, faites le rapprochement, tss, bandes de manants! On voit bien que vous n'allez pas souvent séjourner dans un bac à sables, vous... Il faut sortir de votre bicoque, vous savez? C'est ainsi que le jeune mâle nouvellement initié s'avança d'un pas endiablé vers la porte d'entrée. Nu comme un ver (à l'exception d'un caleçon bleu avec des tournesols jaune dessinés dessus), le sifflot à l'air (paressant mollement, bref, tout naturellement), Matt alla ouvrir la porte et tomba nez-à-nez avec un homme en uniforme... Oh, un nouveau garde du corps? Et avec un képi, qui plus est, c'est juste tout simplement parfait.


« C'est pas trop tôt, on vous attendait vous savez? Bon, entrez je vous prie. J'enfile vite fait une paire de chaussettes et je vous explique votre travail. C'est qu'il fait froid dans ce bouiboui, mes petits orteils vont geler et ils vont tomber. Hein, dis, dis, Jamie, tu te souviens de Patachon à qui on a du les couper car ils s'étaient gangrenés? Pauvre gamin... Il est devenu un castrat hors pair dans la basse-cour, il les ramenait par centaines. Héhé, ce canasson était un champion, vous savez? Bon, ne restez pas planté là, entrez donc, je vous dis. »

Il était assez difficile de savoir à qui s'adressait exactement le jeune mâle puisqu'il s'admirait dans un miroir tandis qu'il s'adressait, selon toute vraisemblance, au policier et à son cousin du terroir. Oh, une mèche était partie de travers, misère! Il fallait réparer cela vite fait afin de se rendre encore plus parfait. Fufufufufu, bien entendu, se rendre « simplement » parfait est tout bonnement impossible puisqu'il l'est déjà. Certes... Certes... Ne brisons point ses espoirs et opinons de la tête avec tout notre savoir. Sautillant gaiement une fois la mèche remise à son justement placement, Matt se dirigea vers la commode et en sortit une paire de chaussettes à la mode. Bleu à petits pois roses, pour aller de concert avec la tenue de son ami pivert le pervers. Euh, Jamie l'ahurie... Erm... Ils n'ont rien entendu, rien vu, rien su. Ni une, ni deux, Matt posa son divin caleçon (pas magique celui-là, on le lui avait piqué, diantre!) sur le tapis et il mit tant bien que mal ses chaussettes dépareillées (ça fait plus sexe à ce qu'il paraît...). Une fois fait, le jeune gamin se redressa tel un devin et il s'avança en direction du policier, sifflot tendu et poil bien en vu. Dieu, il avait failli oublier l'essentiel.

« Regardez, regardez, j'ai un poil! Là, juste là. Vous avez vu comme il est beau? Héhéhé, je suis un homme, un vrai, moi, monsieur! J'ai des poils comme il faut et ils sont blonds, c'est encore mieux! Je me demande s'il a le goût de la cassonade... Mais approchez, il ne va pas vous mordre, au pire, il va s'entortiller autour de votre main décharnée. Vous devriez prendre du poids, vous n'êtes pas prêts de faire votre boulot correctement comme ça. Comment comptez-vous me porter jusqu'au lit si vous restez droit comme un i? Et puis... Vous savez... Tout est une question de taille... »

Et tandis que notre ami policier était toujours stationné près de la porte d'entrée, Matt déambulait tout en bavardant gaiement sur des propos sans queue-ni-tête et Jamie, pour sa part, était toujours affalé sur son lit avec son tutu rose. Ce n'est pas la cage aux folles, rassurez-vous, quoique, nous n'en sommes pas loin. Mais oser l'avouer de vive-voix pourrait porter à confusion, comme si nous insinuions que toutes les personnes présentes sont... Enfin, soit, vous comprendrez aisément le cheminement de pensées... Matt finit par sauter sur son lit, imitant à la perfection une étoile, dos collé à sa doudoune tant adorée. Et oui, même les superstars ont des petits secrets (outre celui du caleçon magique maintenant élucidé) et Matt n'y échappait pas. Il avait une doudoune magique, fiéreté de la famille McCravatt. En fait, il s'agissait juste d'un hideux patchwork qui s'agrandissait de générations en générations (cumul du travail de fermiers pas très doués avec un fil à broder) mais bref, nous nous éloignons du sujet. Jouant des bras et des jambes (comme lorsque les gosses essaient d'imiter des anges dans la neige), il attendit patiemment que le policier entre dans la cage aux fauves...
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Degas l'avait déjà constaté, le balai il n'y a que ça de vrai. La Goulue d'ailleurs en était fan depuis qu'elle avait vu la naissance de Vénus, rasoir aux cinq lames qui effraieraient le moindre derviche sabreur. Heureusement qu'on avait oublié les toupies! Quel tragédie aurions-nous eu sinon? Un massacre de Scio ou un Radeau de la Méduse? Quoi que la méduse est charmante et voluptueuse donc cela inverserait le processus adjacent en émettant donc l'hypothèse que le Laid est forcément Beau? Encore fut-il que nous parlions de Beaujolais, ce qui n'est pas du tout dans le thème de ce récit puisque Batman s'en était allé vers d'autres horizons pour mieux revenir. Pur instinct de perspective spatiale, si encore Ingres brossait sa toile dans le sens du poil. Car tous poils de martre confondus aucun n'arrivera à la cheville de l'œuvre d'art qui bouleversera le monde Courbet, maitre de la création du monde et autres poils ravissant les japonais et voyeuristes non-dissimulés. Car que dis-je, ce n'est ni un pic, ni un cap, ni une péninsule, au grand dam de nos amis de Barbizon ou Corot, c'est la Montagne Sainte-Victoire! Plus belle que Cézanne et plus dépareillée que le proto-cubisme, nous assistons mesdames et messieurs aux luxuriantes forêts tropicales imaginées par un surréaliste en quête de grandeur.

Et Jamie au milieu de toute cette galerie? L'Art, comme le jambon et tout autre charcuterie descendant du cochon pour finir en cochonailles de Aertsen, assurait que Pignon était sauf et c'est pour cela qu'il s'encanaillait avec Kunstkammergericht, car ça fait très néo-romantique, bien que ça manque d'éphèbe et de victuailles dionysiaques, mais bon, la poiscaille de l'ami Trévi mangera sa pizza comme tout le monde. Tandis donc que Pignon en plus de voler des caleçons rappelant que Matt était un Apollon grec qui n'avait point besoin de caleçon, il cherchait en plus à kidnapper son poisson et partir tel Europe et Zeus, si encore les génisses étaient dociles. C'est donc par une ruse que seul un vil Judas tricoté sous les pinceaux de Degas put détourner l'attention du canard et empêcher l'armaggedon selon Bosch, faux ami de l'électroménager. Car s'il est insidieux de penser qu'une toile mangerait du lin, il serait plus avant-gardiste de voir qu'une tôle mange du pin. Mais Vinci en serait fort mécontent car on lui aura retiré l'invention du préau pendant qu'il dodelinait de la tête en mangeant du céleri avec François, roi altier sans royalties.

Oui mais... Et le plus jeune cousin dans tout cela? Pourquoi est-il en tutu rose? Pourquoi cachait-il une fougère sous son lit pendant qu'il entendait les cris extatiques de son cousin, tel Sainte Thérèse d'Avila, quoique la lance était un poil dans le cas présent. Tout simplement car on était jeudi et qui dit jeudi, dit mercredi donc il fallait écouter les sages paroles de Matt. Ou comment se déguiser en cobaye de drague pour son cousin car la Vénus de Milo n'a pas su arriver à temps, manque de bagagiste. Ayant oublié sa chemise, le décor sibyllin peint par notre cher Pollock le coloc' d'à côté présentait un chérubin ceint de tulle rose, les fesses en l'air, car c'est le propre de tout putto, sous le regard avide et paresseux d'une assemblée sneydersienne. Et là, la Beauté même, ou le Laid si on le considère comme un vin ou encore une métaphore parfaitement dadaïste impliquant un tuba et un ours en peluche, sortait de son antre pour se montrer aux yeux d'un public d'initié.

C'était... surprenant et en même temps parfait. Alors que Jamie remontait sur son lit comme si de rien n'était, Matt, que nous surnommerons désormais Saint-Luc, montrait son pinceau ou stylet avec fierté. Qu'il était doré, comme un tire-bouchon un beau jour de printemps. Nous ne parlons toujours pas de vin, rappelons-le, même si le cru de cet année devait être... Non, nous n'en parlerons pas, sinon Pignon signera sa prochaine toile et nos cousins finiront aux enchères. Bref, tout fière de ce cheveu d'ange tombé du ciel pour se poser sur ce... menhir gaulois. Jamie en était ébahi et contrit car il avait manqué à toute chasteté en restant en simple tutu rose face à ce dévoilement relevant du chef-d’œuvre de la nature. Nul doute, Matt était un Dieu qui savait faire pousser le nécessaire à pinceau. Le cœur réchauffé et pris d'émerveillement face à ce que son artiste préféré venait de créer de plus merveilleux, Jamie soufflait avec émoi:


- C'est...protéolytique! Quel côté post-moderniste! C-comment as-tu fait cela?

Alors que le mode d'emploi de l'ouvrage allait être enseigné, les portes de l'atelier tremblèrent sous les battements des critiques d'art à l'affut. Et quel critique d'art! Un... Mais qui est-ce tiens? Pignon semblait ricaner en le voyant, mais Jamie n'avait pas souvenir de l'avoir vu un jour... « Garde du corps »? Oh mais oui, voilà! C'était le livreur qui allait assurer que le transport de l'oeuvre se fasse sans problème! Matt, alias Saint-Luc était sauf et entre de bonnes mains pour enfin finir au Guggenheim! Jamie pleura en voyant l'arrivée de l'homme car il en avait conscience désormais, Matt s'était élevé au rang de célébrité mondiale. Warhol et sa boîte de soupe n'avaient qu'à bien se tenir, car s'il eut été un homme pour tout avaler c'était bien Jean-Claude, tapissier de métier aux pieds de farfadet, olé! Matt dansait la gigue en accueillant Paul le camionneur avant de s'étaler, décoiffé épuisé dans sa taie d'oreiller. De son côté Jamie lâcha un énorme sourire à la statue figée dans sa niche et sauta du lit pour l'enlacer, faisant trémousser son petit tutu autour de ses hanches inexistantes.

- Paul! Pignon avait dit que vous arriveriez tard, mais ne vous inquiétez pas, on a bien pris soin d'emballer comme il se doit le colis. C'est prodigieux ce qui arrive, n'est-ce pas? Le...Le Rubens nouveau est né!

Jamie tapota maladroitement le torse du l'homme tout en lançant des regards enamourés vers son cousin si proche de Chewbacca désormais. Cela l'émut tellement qu'il en remonta son tutu comme une digne Mona Lisa. Lisa? Comme Lisa Minelli? Oh bon sang, il fallait qu'il lui demande en vitesse avant que le pire n'arrive! Et puis Matt avait raison, tout est question de taille! Qui sait si son cousin supporterait les insectes et la lumière aveuglante ou pire, ne rentrerait pas comme il faut car trop grandiose! Se tournant vers le transporteur, il lui demandait:

- Mais....Vous le faites avec ou sans assurance santé? Parce qu'on a pas pensé à assurer nos derrières.

Ce qui fut ponctué par un coin moqueur de Pignon qui se délectait de voir son maître maitriser si peu le vocabulaire basique, mais surtout de voir un agent en prise avec deux moustaches de Dali.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



It took me almost two days to obtain that bloody information but I finally have it!! A croire que le gérant des lieux a quelque chose à cacher (autre que ce je peux bien déjà soupçonner) pour fuir avec tant de ferveur devant les forces de l'ordre. Hélas pour monsieur Devyn Blavatsky, j'ai toujours été quelqu'un de tenace. Je n'abandonne jamais une affaire, il n'a donc pas su m'éviter bien longtemps. Je suis resté calme, as usual, j'ai continué d'enquêter tout en tâchant de le « coincer » pour enfin obtenir ce que je désirais. J'ai finalement su le questionner aujourd'hui alors qu'il était occupé au comptoir d'accueil. Bien qu'il ne souhaitait pas divulguer d'informations sur les clients de son hôtel, je n'ai pas baissé les bras. Je demandais juste un nom et un numéro, rien de bien dramatique. Je ne comptais pas tabasser la personne recherchée, l'arrêter (quoique si j'avais pu, je l'aurais volontiers fait hélas l'absence de cellules m'en empêchait), ou que sais-je encore qui aurait bien pu traverser l'esprit de monsieur Blavatsky. Je voulais juste trouver la personne concernée, lui filer une contravention, lui expliquer la raison de mes actes et l'inviter gentiment à ne plus recommencer. Nevertheless, after one hour, I had the last word and I got the room number of that bloody exhibitionist. Jamie McCravatt was living with one of his relative, another young man, Matt McCravatt. Unfortunately, it was the best I could obtain from the inn-owner. But that wasn't so bad for a beginning.

Certes, menacer le gérant de signaler son non-respect aux normes d'hygiène était peut-être un peu « exagéré » de ma part, je le concède. Toutefois, je n'inventais rien, il avait accepté d'héberger des personnes en possession d'animaux alors que son règlement stipulait qu'il ne le faisait pas. C'était un acte non conforme et j'aurai, de fait, pu lui mettre une amende. D'ailleurs, j'étais revenu sur mes pas et je lui avais refilé une contravention. Je suis un homme de principes et je ne pouvais pas laisser passer de tels actes sous silence. Que l'on me juge de mal honnête, qu'importe, je ne fais que mon devoir. Il n'avait guère semblé apprécier la chose. Pourtant, il aurait du m'être reconnaissant, vu que j'étais sur une autre affaire, je ne l'avais pas interrogé sur les étrangetés de son hôtel. J'avais plus urgent : faire comprendre un adolescent que courser un canard en tenue d'Adam ne se faisait pas. Je ne parviendrai jamais à comprendre les jeunes de ce pays. Eating that bloody greasy-food must have destroyed some of their neurons. Even if he wasn't as fatty as you could imagine for an american adolescent, he was certainly weird enough to be not mistaken. I had to stop that bloody idiot before he does something stupid. Well, more stupid that what he already did. C'est ainsi que je finis par arriver à destination. Quatre lettres en imitation couleur or, ayant mal survécu aux affres du temps, me fit face. 1485. Deux coups, bruits fatidiques sonnant le glas de mon trépas. J'entendis des pas et fit face à la pire vision de toute ma vie.


    « C'est pas trop tôt, on vous attendait vous savez? »

Plaît-il? Mais... Que... Mais comment... What??? What the hell is wrong with you? You are a sick man, boy. I can't believe it... It's... It's... Good Lord! One's as bad as the other! Hopelly, I'm strong enough to stay calm and keep control of the situation because, seriously, I could simply black-out, that would be the same! Ce n'est pas tant les propos mal placés du jeune que sa tenue des plus controversées qui me tétanise. Et pour couronner le tout, ce fou se promène en tenue d'Adam et ne trouve rien de mieux que de vêtir ses pieds car, selon son humble avis, il fait froid dans cet hôtel. Ne serait-ce pas plutôt l'absence de vêtement – ailleurs sur son corps – qui soit la cause de ce froid? « Tu te souviens de Patachon à qui on a du les couper car ils s'étaient gangrenés? » Je ne peux m'en empêcher de cligner des yeux à plusieurs reprises... Suis-je le seul être sensé dans cette pièce? Misère... Je passe de Charybde en Scylla avec ces deux-là... For God sake, why did I have to encounter such a weird person? « Regardez, regardez, j'ai un poil » Dieu tout puissant, je ferme les yeux en un instant lorsqu'il me fait face avec « ça ». Si je ne deviens pas aveugle suite à cela, je serai chanceux. Je ne suis pas quelqu'un de prude (quoiqu'il semblerait que je me fourvoie à ce sujet selon John mais soit) mais tout de même, il y a des limites à ne pas dépasser!! Finalement, l'autre McCravatt n'était pas « si atteint » quand on voit comment l'autre montre avec fierté sa masculinité.

N'ont-ils donc aucun savoir-vivre que pour s'exhiber de la sorte sans aucune gêne? Une migraine carabinée commence à pointer le bout de son nez. Je vais encore devoir m'enfiler quelques médicaments pour calmer tout ceci en fin de journée. C'est définitif, je hais les adolescents, et pas qu'un peu! « Comment comptez-vous me porter jusqu'au lit si vous restez droit comme un i? » Mais... Who does he think he is? Has he ever heard about the concept of respect? I am not so sure about this... Something I had to learn to him – maybe both of them – before I leave this place. Je serre les poings, m'exhortant au calme, tandis que monsieur « je me prends pour le roi du monde » (serait-il ami avec Stalker?) va s'étendre sans grâce sur son lit. J'en viendrai presque à plaindre l'objet... Hélas, on ne m'en laisse guère le temps puisque me voilà assailli par l'autre abruti qui m'appelle Paul – pour une obscure raison – et qui m'enlace. Bloody americans!!! Stop being so... Well... friendly (to being polite...) because we are NOT friends, not even acquaintance, so stop touching me like this!! Et voilà qu'il me parle d'un prodige et d'un nouveau Rubens. Je soupire de fatigue et me masse les tempes par la même occasion. Tout ceci commence sérieusement à m'énerver et j'ai beau être un puits de calme sans fond, je commence à vider mes réserves. Soudain, je me braque alors que l'idiot se permet de me tapoter. Cette fois, c'en est assez. J'ai eu ma dose. Ils commencent sincèrement à me chauffer sur le système.


    «  Bon, vous deux, il est dans votre intérêt de m'adresser la parole avec un peu plus de respect. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, j'appartiens aux forces de l'ordre et je ne tolèrerai pas d'être ainsi déprécié et... câliné comme un objet. Il serait de bon ton également que vous cessiez vos enfantillages immédiatement. Je ne comprends pas un traitre mot à ce que vous racontez. Votre petit jeu aurait pu m'amuser mais il y a des limites à tout et vous les avez largement dépassé désormais. Et puis veuillez vous rhabiller immédiatement ou je vous colle une contravention pour exhibitionnisme!!! Nous ne sommes pas sur une plage de nudisme, ni même dans une animalerie. Vous savez ce que vous encourrez pour héberger des animaux dans un lieu les interdisant? »

Pourquoi ais-je le sentiment que je parle à deux fous? Those kids must certainly be kidding me. I don't see any other explanation for that... weird conversation. Except the eventuality of a potentiel madness. Je sens que cette entrevue va être... épuisante. Je vais sans doute cauchemarder à ce sujet pendant au moins une semaine. I thought I saw everything the other dayday with that duck and the other boy but I found worse today. Much really worse... Je ne suis même pas sûr de parvenir à leur faire comprendre quoique ce soit, ni même de comprendre leur conversation. Après tout, je ne parviens toujours pas à saisir la présence de ce « Paul » ou encore de ce « Nouveau Rubens ». Toutefois, je ne baisserai pas les bras. J'aurai très bien pu refiler cette affaire à John (après tout, il peut bien travailler un peu l'autre bienheureux idiot) mais je ne suis guère ce genre de personnes. Je compte bien persévérer et leur inculquer quelque bon sens à ces deux adolescents. Si je parvenais à leur faire prendre conscience que la nudité est quelque chose de privé et que les animaux vivent dans une basse-cour et non dans un hôtel, je pourrai m'en féliciter. Le chemin risque d'être long d'ici là mais soit, j'aurai une boîte d'aspirine et un bon livre ce soir pour me calmer (et accessoirement, un collègue à engueuler, ça fonctionnera aussi très bien). Je me masse une nouvelle fois les tempes, priant pour faire passer quelque peu la migraine qui me vrille le crâne. Dieu que je déteste les américains...
Matt McCravatt

▌Date d'arrivée : 09/06/2011
▌Age du joueur : 38
▌Commérages : 463


Matt McCravatt



Spoiler:

Matt, nouveau mâle fraîchement nommé, était en train de jouer sur son lit molletonné. Il se prenait pour une étoile (au sens propre comme au sens figuré) tandis que le policier se mettait à les incendier. Pourquoi aurait-il dû montrer un tant soit peu de respect à un garde du corps qu’il avait engagé ? N’était-ce point l’inverse qui devait se passer ? Humpf, aucune jugeote ce type en costard (inutile de préciser qu’il s’agissait d’un uniforme et non pas d’un costume, nous savons très bien que Matt ne repère jamais rien), il voulait faire bande à part le roublard. Il n’y arriverait cependant pas, l’être suprême, c’était lui n’est-ce pas ? Bien sûr ! Fufufufufufufu, il était parfait, sublime et désormais un homme complet et l’être ultime. Tremblez pauvres mortels, l’heure du jugement dernier a sonné. Matt, perdu dans des délires mégalomanes plus puissants que l’aventurier Bob Maurane, n’écoutait pas un traitre mot de ce que lui racontait Arturo furioso. De toute façon, écouter le monologue de notre ami criminologue ne ferait pas avancer notre histoire, vous savez. Matt est idiot alors il ne comprend pas grand-chose le petiot. Aussi, n’a-t-il pas conscience de jouer les gamins avec aisance. Sa concentration laisse aussi à désirer, notre jeune morpion n’a pas un Q.I très élevé. Pourtant, il y a des mots qui font mouche et les derniers propos du policier lui firent l’effet d’une douche.

« Quoi ?!? Il y a une soirée strip-poker et on n’a point prévenu le joker ? Bwhahahahahahahaha. Je vais me venger de ce pas ! Humpf ! On ne peut que compter sur soi, allez, ayons la foi et hâtons-nous compagnons de trouver ces traitres sans noms ! »

Ce discours, vision d’horreur, fut conclu par tant de grandeur. En effet, le petit oiseau à l’air, pendouillant sur un caleçon jaune clair, Matt se redressa et tendit les bras comme l’aurait fait Buzz l’éclair avant de s’envoler dans l’univers. Le petit doigt tendu vers le garde du corps au nom inconnu, Matt souriait à pleines dents tandis qu’il sautait sur le sol prestement. Sautillant comme un cormoran (si je vous assure, ça sautille, enfin, dans le monde du McCravatinus idiotius, erm), Matt s’avança vers son cousin en tendant les bras comme un gamin. Une séance câline (non pas de ce genre) s’imposait car l’être ultime ne pouvait se faire dépasser par un autre, garde du corps qui plus est. Jamie avait câliné Arturo comme il le faut et Matt était jaloux comme un pou. Du coup, il câlina son cousin parce qu’après tout, entre fermiers, on partage tout même les voisins. Quoi ?!? Non, rien, laissons tomber cette logique fermière, on arriverait juste à en faire du beurre, quel malheur. Maintenant que justice fut faite, Matt quitta les bras de Madona et fit face au panda. Panda ? Arthur était-il maître en kung-fu ? Non, il était juste blanc et noir, d’où la comparaison avec l’animal. Il ne faut pas toujours chercher bien loin, Matt ne le fait pas. Il n’a pas la capacité pour cela. Oh !!! Depuis quand la bière ne portait-elle point ses lunettes ? Certes… Certes… Mais les pandas ont des yeux noirs (les lunettes) et qui dit uniforme et lunettes dit Gordon, commissaire et compère de Batman, tadadadadam.

« Commissaire Gordon, il est temps de prouver que vous êtes un homme ! Passez en premier, Batman viendra par après. Robin, n’oublie pas ta cape et tes amphétamines pour avoir bonne mine. Si seulement on pouvait choper Catwoman, on lui apprendrait à crier comme une musulmane. Allons, nous partooooons ! »

Pour le pays imaginaire… Ah, non, mauvais registre, veuillez excuser l’impératrice, elle nous a induite en erreur de par toute sa splendeur. Mais depuis quand Wendy est-elle une reine, pardi ?!? Peu importe, les chauves-souris vaincront en compagnie de leur ami. Matt courut vers l’armoire et fouilla après… Tenez-vous bien, un oreiller. Enfin, le tissu, pas le duvet de plumes. Il chercha dans un sac une paire de ciseaux et découpa deux morceaux dans le tissu et il le posa sur son crâne pour en faire le masque d’un âne. Euh, non, d’une chauve-souris. Ne confondez pas Batman et bourriquet, le premier est plus violent comme vous le savez. En plus, Batman a des penchants quelque peu douteux quand on sait qu’il aime le latex et passe sa vie en duplex avec un gamin sans aucun complexe. Bourriquet, lui, cache mieux son jeu, avec la perte éternelle de sa queue. Erm. Ne brisons point l’image de l’âne mauve et revenons-en à notre trio de guimauves. Matt, masque sur le crâne, rangea son petit fifi qu’il avait prénommé Alan car sait-on jamais, il pourrait se faire attaquer vous savez. Notre jeune mâle fièrement nommé ne pouvait point risquer de se faire voler la preuve de sa virilité. Il aurait pourtant souhaité le montrer au monde entier mais un jour, il le fera, soyez-en assurés. Mais pas aujourd’hui. Pour l’heure, Matt alla farfouiller sous son lit pour en ressortir son arme ultime mes amis.

Le cochon magiiiique !! Enfin, son côté mystique reste à prouver les loustics mais accordons-lui le bénéfice du doute à notre ami choucroute. Oui, drôle de nom, pour un cochon. Il s’agissait d’une énorme peluche rose au regard bovin (ce qui est contradictoire pour un cochon mais discuter de cela serait vain) que Matt tenait comme un sac à mains. Mais pourquoi risquer la peau de notre cochon, son gras et sa queue en tire-bouchon ? Tout simplement car c’est un cochon magique. Il suffit de le déshabiller (comprenez qu’une fermeture éclair devra se défaire) et hop, cochon recèle tout une armada d’objets de diva. Oui, on aurait pu y planquer des choses plus utiles (comme de la nourriture ou des armes) mais non, Matt y avait planqué du mascara, une crème contre les cernes (une pin-up doit toujours avoir un teint frais), bref, tout un gros bric-à-brac inutile vous en convenez. Tout fier de son compagnon quadrupède, Matt se permit un petit écart de conduite et câlina la chose magique. Il gloussait comme une dinde, faisant un duo de basse-cour des plus incroyables. Il nous manquait les « coins coins » de Pignon le maléfique pour parfaire notre ferme du désert.
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 38
▌Commérages : 395


Le conteur




Le prospectus de l'Hotel Dusk rend la personne touchée d'un vulgaire des plus inappropriés. Les expressions et autres noms d'oiseaux sortiront la bouche d'Arthur sans qu'il ne puisse s'en empêcher. Il aura conscience d'être vulgaire mais ne pourra rien y faire. Ceci est valable pour le prochain rp qu'Arthur postera. Bon jeu!

Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Parfois, pendant un certain jour, sous ellipse, l'homme a envie de créer. Il prend ce qu'il a sous la main et mange du boudin pour finir par faire du Rodin. Enfin, c'est ce que Matt avait dit ce matin. Oui, il arrivait que sous effet de perspective et sans respect de proportion, Mère Nature prodiguait des modèles bien peu commun et hors du commun, ce qui rend la chose non-commune. Le fond noir entourant le carré blanc, la boîte de soupe ou encore une manchote, Pignon le savait depuis la nuit des temps et depuis qu'on savait casser des oeufs Pyssanka que le jambon donnait du lard ou quelque chose comme cela. Dès lors, aucun syndrome de la toile blanche n'avait marqué nul autre que Malévitch et encore, c'est parce que sa muse achetait des pinceaux en soldes. Alors pourquoi Gainsborough peignait-il des choses romantiques quand on sait ce qu'a fait Matt, futur discobole de son métier?

Mais rentrons dans l'ordre des choses et surtout des force puisque le réclame le dit porteur et transporteur et restaurateur et conservateur et chroniqueur et ascenseur anglais, car c'est connu en Angleterre on connait l'heure. Murakami et Mickey n'aurait pas dit mieux d'ailleurs. Oui l'affaire était grave, car à voir, il y avait des modèles nus qui errait sans autorisation et sans carton, tout comme des animaux kamikazes de Cogghe. Pauvre Matt! Allons vite lui mettre une feuille de vigne pour préserver tout dommage collatéral, son harem de muses ne pourrait s'en remettre si pareil massacre de Scio se déroulait! Le radeau de la Méduse en serait médusé et prendrait le large. Adieu, ô Mélissandre! Ta gange de fer nous aura été bien utile jusqu'au bout mais là, on est dans un cas de force majeure. En effet, Matt, de tout son céans, s'était fait beau comme le phare d'Alexandrie et entreprit d'imiter une pose digne de Niki de Saint Phalle avant de partir faire du Chinikov dans une embrassade enflammée que Jamie ne pu réprimer en criant:


-Du pur Michel-Ange! Baudelaire n'aurait pu dire mieux...

Hélas, comme la Grèce mais seulement homophoniquement parlant, Lesbos n'avait rien à faire là et partit donc faire une gravure à la cire. Oui, le temps des poètes était fini, il fallait remettre en place les véritables héros de toujours: les mains! Sauf qu'elles sont trois mais qu'importe, c'est plus facile pour faire du cafouillage avec de la gouache. Pollock en serait fier si son coiffeur ne l'avait pas raté. Pour en revenir à Saint-Exupéry, car oui, le dessin est un art auquel cas vous verrez une armée de Poussin en furie, l'heure était grave car une truie géante avait été prise au piège dans une porcherie. Immondice que voilà pour le jeune fermier! Nul doute, ceci était l'œuvre d'un esprit malin qui voulait bouleverser la concentration des artistes et empêcher le bon déroulement de cette nouvelle exposition animale où Matt est la pièce maîtresse, « Tout en qu'à poil »! Il faut dire qu'elle était douce et rafraichissante donc son efficacité devait être assurée. Jamie suivit donc son cousin beau comme un Monet et dans la précipitation se leva en criant, criant:

- Cézanne! Pour qu'il revienne!

D'un coup de dripping, il s'empara de Pignon qui chanta tel un magnifique castrat un air d'opéra sur le choléra. Mais cela n'a rien à voir donc passons. Un canard dans les bras, recouvert d'une toge tous les deux ou du moins l'angle de vue le laissait penser ou pas, quoiqu'un peu mais c'est vraiment pour vous faire plaisir qu'on vous dit ça sans quoi nous partons pour une aventure sans queue ni tête ce qui désavantagerait fort le premier rôle de ce sujet et de même pour chaque lecteur car un jour il y avait un peintre qui avait peint un mur sur un mur et ça a fait l'architecture ou un truc comme ça ou bien s'était juste un rêve bizarre, soit. Devenu le Robin et le bois de Boulogne de Morisot, Jamie était fin prête à sauver les cochons sataniques et son cochon de cousin satyrique d'un flop magistral. S'adressant avec candeur au chauffeur à casquette, il lui donna un Vermeer ou une perle.

- Voilà la clé qui nous mènera à Gattaca. Nous devons voir André Chastel au plus vite sinon Dan Brown va faire mal.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
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Arthur Clifford



Citation :
J'utilise ma brosse à dents contre Matt red: *vengeance*

Pourquoi ai-je l’étrange impression de parler à deux fous ? Je les menace d’écoper d’un procès-verbal et voilà qu’il me parle de strip-poker… Je parle vraiment dans le vide. They are getting on my nerves. Piss off! Bloody wankers, I am going to kick their arses and right now! Seigneur tout puissant, serait-ce un crime si je les descendais tout de suite? Je suis sûr qu’on m’accorderait une diminution de peine pour circonstances atténuantes. Tandis que le « Joker » jure vengeance contre je ne sais trop quelle injustice, je me masse les tempes. Primo, parce que la migraine qui pointait le bout de son nez avec Stalker vient de décupler en l’espace de trente secondes. Deuxio, parce qu’il faut bien que je fasse quelque chose sinon ma chère dextre risque de dévier plus bas, d’attraper mon Glock et de canarder à tout va. Ces gosses me font ch**r, ils m’ont fait perdre patience et ils vont morfler. Dieu seul sait pourtant si je suis doté d’une patience à toute épreuve… Mais là, c’en est trop. It is the last straw that broke the camel’s back!! Un tic nerveux agite mon œil droit suite au dernier commentaire de cet imbécile de blond. Pour qui me prend-il ce petit péteux né en rase campagne ? Je vais lui en foutre moi des « prouve-moi que tu es un homme ». Damned. I am ready to burst ! You’ll regret this ! I can tell you, boy !! J’hésite entre le secouer comme un prunier pour lui remettre un peu de bon sens dans sa caboche (ce qui, selon toute probabilité, relève de l’impossible) ou encore de lui tirer dessus, juste pour me défouler.

    « Vous avez la capacité cognitive d’une petite cuillère, et encore, je suis injuste envers ces pauvres ustensiles de cuisine. Je ne vous suivrai nulle part. Il est hors de question que je cautionne les élucubrations d’un péteux mégalomane. Si vous voulez vous prendre un coup dans la g***l* avec vos c*nn*r**s vous le ferez tout seul comme un grand. Je gage que vous y parviendrez avec brio, sans doute la seule chose que vous puissiez faire correctement. Et voilà, c’est reparti, ce petit c*n ne m’écoute déjà plus !!!! Fais ch**r !!!

Je n’ai même pas eu le temps de déverser ma haine sur cet adolescent pré pubère qu’il me tourne le dos pour chercher je ne sais trop quoi sous son lit. S’il me sort ne serait-ce qu’une seule idiotie dont il a le secret, je le tue sur le champ. J’abats l’autre occupant et je me débarrasse des corps. Personne ne verra leur absence et quand bien même on s’en apercevrait que personne ne viendra s’en plaindre vu les plaies qu’ils sont… Wait? What the hell is he doing with that… pig?!? Ce type a un grain, c’est un cas social qu’il faudrait soumettre à la chaise électrique, ça nous divertirait au moins. Il servirait enfin à quelque chose… Je finis par sortir mon arme de service de rage et la pointe sur ce blondinet totalement attardé. Mais bien entendu, il a fallu que l’autre tordu se manifeste pour mon plus grand désespoir. Si tu pouvais la boucler cinq minutes, tu m’offrirais des vacances méritées espèce d’handicapé ! Je ne cherche même plus à comprendre son charabia. De toute façon, ce fils de p*t* ne fait aucun effort de son côté alors je n’en ferai plus aucun du mien. Rien à f**tr* d’abord !! Je perds rarement mon sang froid (je peux même certifier ne l’avoir jamais perdu dans ma chère patrie) mais il faut croire que j’ai déjà atteint mes limites dans ce pays de bouffeurs de burgers gros comme des porcs. Ils vont regretter de m’avoir rencontré, je vais les faire hurler comme des truies en train de se faire sauter !! Finalement, je suis dans le regret de constater qu’il y a pire que ce c*nn*rd de français. Dans un registre différent toutefois mais cela ne les rend pas moins dangereux !

    « You are in deep shit, boys! Take to your heels and run away before I’ll shoot you instead! J’en ai plus qu’assez de devoir vous supporter. S’il faut en arriver à pareilles extrémités pour vous faire rentrer un peu de bon sens dans votre caboche d’arriérés so be it ! Dans le pire des cas, je rendrai service à la communauté en vous éliminant de mon chemin. Le monde ne s’en portera que bien mieux. Alors vous allez me faire le plaisir de vous asseoir, et maintenant !!! C’est un ORDRE !! Vous allez m’écouter et arrêter de déblatérer vos âneries à tout va où je vous tire dessus. Compris ? Si je vous prends encore à raconter n’importe quoi, je vous descends. Vous avez dépassé les limites. J’aurai pu passer outre votre comportement totalement décalé si vous ne m’aviez pas manqué autant de respect. Je ne suis pas un chien et je suis encore moins votre larbin. Je n’ai rien contre les tarés mais quand je suis confronté à un dialogue à sens unique, je n’ai guère trop de choix que d’en arriver là alors… ASSIS !!!! TOUT DE SUITE !!! »

J’ai fini par crier, ce fut plus fort que moi. En même temps, je ne le regrette pas. Chose étrange, je ne m’emporte jamais de la sorte mais je reste humain et il est impossible de rester stoïque face à eux. S’ils bougent ne serait-ce qu’un doigt de pied, je tire dans le tas. Je finirai bien par les faire entendre raison et si j’y parvenais avant de commettre l’irréparable, ce serait parfait. Je n’ai pas envie de devoir nettoyer les lieux du crime et de cacher les corps. Ces deux imbéciles ne méritent pas autant d’efforts de ma part. S’ils devaient mourir, ils ne mériteraient même pas une cérémonie digne de ce nom. Je les balancerai bien dans le caniveau si j’en avais un à disposition. Oh, j’aurai tout le temps de trouver une solution si je les dégomme. Il me suffira de faire un petit tour du côté de la buanderie pour prendre quelques outils pour nettoyer ce dépotoir et en ce qui concerne les corps, un petit tour du côté de la cuisine fera l’affaire. Je pourrai même faire porter le chapeau à la cuisinière. Pointant toujours mon Glock contre ces deux gamins, je finis par faire signe au brun de s’avancer en direction du lit et de s’y asseoir sans faire d’histoire. Pas garanti que cela fonctionne, les décérébrés jouent bien souvent les rebelles et ne comprennent pas qu’obtempérer leur serait salutaire. C’est alors que j’aperçois la porte ouverte menant au couloir. M*rd*. Marchant à reculons (hors de questions de lâcher ces tarés des yeux ne serait-ce qu’une seule seconde), je finis par refermer la porte d’un geste rageur. Je crois bien qu’on a dû m’entendre dans tout l’hôtel mais peu importe.
Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 38
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Le conteur




La brosse à dents permet à son utilisateur de clouer le bec à son adversaire le temps d'un post. Qu'il sera doux ce silence alors que Matt se verra incapable de parler. Concrètement, Matt ne peut sortir aucune parole durant son rp (à lui de décider s'il est frappé de mutisme suite au rp d'Arthur ou s'il sent quelque chose qui l'empêche de parler). Bon jeu.

Matt McCravatt

▌Date d'arrivée : 09/06/2011
▌Age du joueur : 38
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Matt McCravatt



Choucroute en main, la saucisse en moins, Matt câlinait son jeune porcin comme au premier matin. La chose toute de rose parée se laissait malmenée puisqu’elle ne pouvait guère parler pour se plaindre contre ce jeune attardé qui la possédait. Pendant ce temps-là, Jaminie criquet que voilà offrait les clefs du Paradis désiré à un policier au bord de l’apoplexie. Batman et Robin étaient tous deux parés de leurs plus bels ensembles costumés et chacun était accompagné d’un sous-fifre prêt à être diabolisé. Tout aurait pu être parfait si Gordon n’avait pas décidé de se carapater en Sierra Leone. Allez savoir pourquoi mais notre commissaire avait sorti son bâton en chocolat. Où bien serait-ce de la réglisse que voilà ? Excellente question mais notre jeune trublion avait déjà oublié ce dont nous étions en train de parler voyons !! Ne me dites pas qu’après tant de temps vous ne le connaissez encore pas ?! Quoiqu’il en soit, Gordon tempêtait comme jamais, à croire qu’on lui avait volé son Magnum, pauvre homme…

Matt allait lui demander ce qu’il était arrivé à son arme préférée (non vous ne rêvez pas, il avait déjà oublié le « bâton de chocolat » que l’autre pointait à bout de bras) quand soudain le commissaire se mit à hurler tel un phacochère. Mais quel employé mal élevé ! Que lui avait-on donc enseigné dans son école de garde du corps rapproché ?!? Depuis quand les gardes du corps devait vous passer sur le corps ? Notre jeune tourtereau que voilà n’était pourtant pas de ce bord-là. Non pas qu’il ne le trouvait pas chouette notre grisonnant à lunettes mais il n’était pas une fillette ! Matt allait le lui faire remarquer lorsque l’anglais se mit à hurler et leur ordonna de la boucler. Oh Oh Oh ! Ainsi donc c’était pour cela qu’il voulait un plan cul à trois ! Matt ignorait qu’il venait d’engager un garde du corps SM breveté. Souriant d’un air entendu, notre jeune blondinet farfelu obtempéra avec joie et s’installa sur son lit comme convenu. Croisant les jambes telle une diva, il souriait à notre Gordon que voilà.

Il allait lui dire qu’il voulait bien tenter cette expérience qu’on lui proposait quand soudain contre toute attente, le dollar percuta un bézoard et qu’il donna naissance à un cafard. Autrement dit, Matt comprit ce qu’il allait advenir de Jamie. Il ne pouvait clairement point accepter que son jeune cousin se fasse ainsi dépuceler. Il était inconcevable que Jaminie apprenne à jouer de son dirigeable grâce à l’aide de ce beau diable ! Sur l’honneur des fermiers, jamais il ne l’accepterait ! Il défendrait la vertu de son cousin préféré (inutile de lui faire remarquer qu’il n’en avait point d’autre de répertorié…) et massacrerait ces sauvages jusqu’au dernier. Gordon allait morfler car Batman s’était ravisé et se rangeait aux côtés de son Joker bien-aimé. Robin serait ainsi défendu de ce malotru. Hors de question que Jamie joue à cola maya sans que cela ne soit Matt qui lui montre comment ça va. Non vous ne rêvez pas, grand cousin jouera ce rôle-là pour Jaminie lorsque le moment viendra.

Après tout, il ne faut pas s’en étonner. Comment faire confiance à Cortex quand il se balade en latex ? Minus n’a qu’à bien se tenir car il risque bientôt de souffrir de l’anus si vous voyez ce que je veux dire… Mais avant cela, éliminons Gordon comme il se doit ! C’est ainsi que, fier de son idée, Matt balança choucroute sur son ennemi juré ! Le cochon magique vola (car après tout, il est magique alors cela va de soi) et fonça sur le policier qui venait de les enfermer. Tayo, tayo ! Matt aurait presque souhaité entendre choucroute crier grouik grouik mais le bougre refusait de parler depuis qu’il avait été adopté. Les mains sur les hanches, Matt jubilait devant sa première victoire gagnée ! Le reste ne serait qu’un jeu d’enfant, quand monsieur aurait un plan bien évidemment. Car figurez-vous qu’à l’exception du lancer de cochon, notre jeune zéro ne savait pas la suite de son numéro. C’est ainsi qu’il se mit à courir en espérant que Dame inspiration allait venir. C’était sans compter sur la réduction de sa visibilité.

Matt, en parfait imbécile qu’il est, ne vit pas le traître de tapis, ni son ourlet. C’est ainsi qu’il trébucha et atterrit dans les bras de notre pauvre policier qui était là. Quel malheur que de câliner son adversaire avec autant d’ardeur. Honteux de s’être fait prendre ainsi au jeu, Matt recula et trébucha une nouvelle fois contre l’ourlet avec fatras. La taie d’oreiller pendouillait lamentablement contre sa tignasse désordonnée. Quelle catastrophe, voilà qu’il était désormais tout moche ! La Diva ne pouvait pas devenue comme la plèbe n’est-ce pas ? C’est ainsi que notre chauve-souris rampa pour rattraper son porcin favori. Choucroute trônait mollement sur le tapis. Il se laissa dessaper sans traîner et Matt sortit de son abdomen son divin peigne. Sous les yeux de l’assistance, Matt se débrouilla pour retrouver toute sa prestance. Il abandonna son couvre-chef et s’arrangea pour que sa chevelure retrouve tout son relief. Fier de son œuvre, il alla admirer son reflet dans son beau miroir adoré.

Déjà oublié le policier mal luné. Sa beauté avait totalement occulté l’autre babouin décérébré. S’époumonant devant son miroir, Matt ressemblant à s’y méprendre à une œuvre de Renoir. Jamie l’avait autrefois dit, il était une des meilleures créations de Botticelli ! Pourtant quelle idée que d’avoir offensé ce représentant de l’ordre vous savez… Il y avait fort à parier que ce dernier se vengerait. Quelle mauvaise idée aussi que de lui tourner le dos ainsi… Etre pris à revers par ce pervers pourrait s’avérer être un coup sévère !! Garde du corps ou pas, il pouvait très bien massacrer la Diva comme lorsque le cinquième élément fut attaqué céans. Mais Matt n’a guère de jugeote pauvre petite sotte. Il s’en mordra les doigts quand la tempête s’élèvera. Mais pour l’heure, il s’admirait avec ardeur. Batman est amateur de collant mais a aussi d’autres étranges penchants. Vraiment rien de bon dans cet homme aux multiples adoptions. Mais cessons là de critiquer ce valeureux justicier. Qui sait comment il pourrait se venger… Une attaque nocturne sera une mauvaise fortune.

Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Un peu de diluant et un peu de colorant et vous avez une toile de Modigliani qui ressemble à une vache enfermée dans un totem. Ce fut le cas dès maintenant ou demain comme le pensait Monet ou était-ce au soleil levant à quatorze apôtre autour d'une scène champêtre? Enfin soit, oublions ces impressions pour papeterie pour faire de la pression en karaté de japonisme, avec les points c'est mieux en couture, surtout si le commandant s'appelle Arthur Villeneuve. Tabernacle et grisaille! Mais où donc ce matricule a-t-il été écoutu? Fusse-t-il en tutu qu'il ne l'aurait su, Lustucru, roi du nu. Ceci devient très obtus surtout pour la Goulue, c'est tendu! Sans prendre de demi-mesure,il s'érigea en statue, mascotte des hurluberlus, même si on en convient que Matt aurait plus de jus. C'est toujours ainsi qu'on reconnait un mur d'une peinture, mais chut, la vulgarisation pourrait le dire à Frans Pourbus le Jeune, bien qu'il soit mort vieux à son âge, le bourru. Les bossus de Régis vont penser que l'agent fichu est venu par pur plaisir imbu du turlututu si ça continue, nomdidju! Un peu de tenue face au statut de cet homme aux pieds dodus!

- ASSIS !!!! TOUT DE SUITE !!!


Pas debout? Ni une pose langoureuse sous le pinceau de l'artiste alors qu'il allait s'exécutait à faire une vénus échouée sur un canapé? Fini les poils de grizzli, aujourd'hui on se taille une brique pour finir en icône! Jamie en fut ébloui par tant de camaraderie pour son ami et familier Matt, si bien que Ligier Richier a fini ivre sous les critiques primitives de cette élégie. Après tout, un tel limier apotropaïque ne pouvait finir qu'en didascalie, même si celui-ci n'a pas sa place ici. Exit les mimiques de Messerschmidt, on a omis les tatziki pour le vernissage! C'est la fin de Botticelli! Vite posons un putti sur ce pubis obstruant de notre vision. Parvati n'aurait pas saisi la critique, si les sus-dits artistes n'était pas aussi frivoles. C'est alors que Jamie fit ce que Klimt aurait toujours commis: rien. Ire! C'est ainsi que l'icône, égérie de sa famille, lui fit un battement de cil et se saisit du précis sur la charcuterie pour faire...


*pouf*

Oui, ploc, ploc faisait Pollock, comme pouf, pouf faisait François Boucher, proprio des Moai. Tout ce méli-mélo pour conter l'obstacle cochonesque que Matt obtint pour orienter l'expo sur du roccoco. Quel brio! Jamie en aurait fait un cheminot de Delvaux! Sauf collage de Miró ou morsure de Cobra, l'homo sapiens sapiens ordonné de la photographie et de l'objectif pouvait chausser chez Fromanger. Coloré et décoré par sa performance, le poseur commença à soustraire les colorants du liant pour ne faire qu'un avec Rothko! Oh que c'est beau! Le bauhaus pouvait ordonner un monument à ce renouveau. Choqué par cette prouesse chapeautée par Giotto, Jamie s'empara d'un oreiller et pocharda le visage ovale du commissaire de l'expo, tout en lorgnant avec obédience l'austère cousin qui gribouillait un Picasso.


-Ne regardez pas! C'est l'œuvre en pleine création!

Voilà, l'aura suprématiste de Kasimir s'effrita sous les holà de Matt McCravatt! L'âme du carré noir avait été arraché par la star des boudoirs, quel happening! Si l'avant-garde était présente, elle aurait déclarer que c'était de l'art dans du non-art, tellement c'était naturel! Baba de tant d'éclat, le reflet de glace lui répondit, ce qui insinua la tentation à Jamie de pointer du doigt son dieu, mais le canard s'interposa pour montrer qui est le roi. Patatra, c'est la cata! Heureusement, aussi rusé qu'un Chagall, il contourna l'anatidé transgenre et le poisson des vanités pour approcher la parure de ces statures dans le panthéon des loisirs de l'audimat acclamant une charmante apogée de Charles Lebrun, aussi blond fut-il ici-bas. Pointant du bout du doigt l'art au sens artistique du thème, il s'extasia.


- Regardez! Il est en train de naître, il ouvre ses ailes comme une chenille qui devient... Un pictorialiste! Oui, c'est le mot! Tzara et les dadaistes vont en être baba de cet nouvelle expression. Cela me donne envie de déclamer:

Patati, ô Patata!
L'hurluberlu jugule sous le Van Gogh!
Serait-ce une patate ou un tampon?
Que diable, il s'agit d'un Da Vinci!
Menhir tranquille, fuit vers l'horizon
Jamais tu ne seras à la hauteur de ce Barbizon!
Pinceau, pigment, diluant!


A genou, le jeune fermier sortit un mouchoir, essuya ses quelques larmes et scruta la réaction béate de l'amateur d'art nouveau.
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
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Arthur Clifford



Est-ce la rencontre avec pareils énergumènes qui a amené certains de mes collègues à user de méthodes plus radicales ? Si c’est le cas, je pense que je ne pourrai plus jamais les critiquer aussi ouvertement que jadis… Car je vais finir par devenir comme eux si cela continue ainsi… Ces deux mioches commencent à me les hacher menu. Entre l’autre cinglé mégalomane narcissique et le second qui me baragouine je ne sais trop quoi dans son langage codé, il faut une sacrée dose de patience pour ne pas éprouver le besoin irrépressible de les étrangler. Le fait d’avoir gueulé un bon coup m’a quelque peu calmé aussi invraisemblable cela puisse-t-il paraître. Cela ne veut pas dire pour autant que je vais cesser de les menacer du Glock que j’ai dans la main droite. Si je n’ai pas quelque chose de probant pour les menacer, mes propos vont tomber dans les oubliettes. Finally ! They took their time to listen but I guess it’s better now than never. Sit down and just belt up boys! Wait a minute… What is that for a smile? Correction, ce blond n’a vraiment rien compris à ce que je lui ai dit sinon il ne me sourirait pas ainsi ! Le pire, c’est qu’il ressemble à s’y méprendre à un français honni de ma connaissance… Mais qu’est-ce qu’ils ont tous dans cet hôtel de malheur ? Je n’eus hélas pas le temps de m’interroger davantage sur la question puisque cette stupide peluche suinée s’est mise à voler dans ma direction. Mais qu’est-ce que… ?!?

    « Non mais ça ne va pas bien dans votre tête ou quoi ?!? Espèce de malade !

Mon arme de service tomba au sol aux côtés de la peluche du mégalomane. Bloody idiot. I could have kill you… Well, I guess it wouldn’t have been such a loss… Damned ! Thanks to you boys, I am becoming a monster. Just perfect! J’étais en train de devenir ce que j’avais toujours refuse d’être et tout ça par la faute de ces deux adolescents stupides et vaniteux. Si seulement j’avais eu une bonne tasse de thé pour me calmer. Mais non, la seule chose que j’avais, c’était un môme qui se redressait comme s’il avait le diable aux trousses pour se mettre à me courir dessus. Je m’apprêtais à le clouer au sol quand il se mit à tomber. Stupid boy, just look around before doing anything. It won’t kill you ! J’aurai du le laisser s’écraser au sol au lieu de le rattraper mais l’instinct est une chose bien difficile à contrecarrer. Maintenant, j’avais un crétin dans les bras et l’autre qui me parlait d’œuvre en pleine création. What the hell ?!? If I survive this situation, I guess I should ask a medal for my merits… Because, honestly, surviving is the best word to describe this encounter. Avant que je ne puisse le faire déguerpir, le mioche se recula à toute vitesse. Tant mieux, je n’aurai pas survécu s’il avait eu la stupide idée de vouloir rester ainsi toute la journée. Il faut croire que ma mauvaise humeur se lisait parfaitement sur mon visage. Give me a break boy ! Bon, il n’était pas nécessaire non plus d’arborer cet air horrifié.

Pourquoi se met-il à ramper… Il se prend pour un para-commando ou quoi ?!? Ah non, gamin, je te préviens, relance moi ce cochon à la figure encore une seule fois et je te tue. Oh come on ! Now what ? Je commence vraiment à en avoir marre de ces deux énergumènes. Je sens que je vais finir par refourguer ce duo impossible à l’autre crétin d’américain, point barre. Entre imbéciles, ils se comprendront sans doute. Me massant douloureusement les tempes, je finis par abandonner la lutte. Impossible de raisonner deux fous. Je perds mon temps. Voilà que le blond se met à parader comme un paon devant le miroir et l’autre nous sort je ne sais trop quel panégyrique à vous refiler des frissons dans le dos. I can’t believe it, this can’t be happening ! Voilà que l’autre empaffé se met à genoux pour déclamer sa poésie à trois dollars… J’en ai marre. Je finis par ramasser mon Glock et le remet dans son étui. Mes gens sont lents, calculés. Je suis bien obligé d’agir ainsi sinon je vais laisser éclater ma colère et les descendre sur le champ. Je serai bien parti sans autre forme de procès mais bon… Bien qu’il me semble que cette cause soit perdue d’avance, je vais tenter le tout pour le tout. Sait-on jamais. Les miracles existent peut-être bien… L’idée de rester sur un échec me donnait la nausée. Ce n’était pas dans mes habitudes. En même temps, affronter pareils cinglés ne l’était pas non plus. Difficile de lutter face à la folie.


    « Puisqu’apparemment, toute tentative de ma part se soldera indubitablement par un échec, j’abandonne. Je suppose qu’il est inutile de vous dire que vous n’êtes pas tirés d’affaire pour autant. Vu… Bref, je ne suis même pas sûr que vous compreniez ce que je vous raconte. On se demande bien pourquoi je m’évertue à vous parler. Il est clair que tout ceci est à sens unique et que cela tient plus du monologue que du dialogue. Soit. J’enverrai mon collègue régler cette affaire. Vu sa stupidité affligeante, vous serez peut-être plus à même de le comprendre. Et inversement. Messieurs. »

Claquant des talons, je fis demi-tour et quittais les lieux. Je n’aimais pas l’échec et celui-ci était hélas des plus cuisants. Néanmoins, si je ne quittais pas cette chambre immédiatement, je n’étais pas sûr de conserver mon intégrité mentale. Outre la migraine quotidienne, j’avais désormais en tête le charabia de ces deux énergumènes qui résonnait sans vouloir s’arrêter. Ouvrant rapidement la porte, je n’ai même pas jeté un regard en arrière avant de claquer cette dernière pour me coller contre. L’arrière du crâne contre le chêne, je fermais les yeux un instant. Bloody hell ! Even when they weren’t present, I could still hear them ! I can’t believe it. I am going to die. Sons of a… Je laissais s’échapper un grognement frustré avant de me redresser pour me rendre vers ma chambre. Avec un peu de chance, l’autre imbécile n’y serait pas. Je pourrai avaler deux-trois cachets d’aspirine, fermer les tentures, m’allonger et prier pour que cette migraine atroce disparaisse. Arrivé à hauteur de la chambre que je partageais avec l’autre imbécile, je pris conscience que j’étais vraiment maudit. Apparemment, c’était trop demandé que d’espérer avoir enfin la paix. Avachi sur son lit, Smith jouait encore et toujours à je ne sais trop quel jeu sur cette maudite console de l’enfer. N’ayant visiblement pas la foi pour une autre altercation avec l’imbécilité du monde, je finis par faire demi-tour. C’était définitif. Je haïssais ma vie.

Spoiler:
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Tout est une question de taille {Arthur, Jamie}