Une vie intéressante et palpitante pour notre jeune homme ? Certainement pas au début ! Il naquit en Angleterre, sa plus fatale erreur. Ce pays étant réputé pour ses gentlemen aussi cools qu'un lampadaire. Leur humour et leur vivacité n'avaient d'égal que la qualité de leur plat. C'est à dire fade, très fade. Il était né d'une union sans amour et pendant longtemps il se demanda ce que le mot :''love'' pouvait bien signifier. Ses parents ne se supportaient pas et n'étaient ensembles qu'à cause d'un arrangement qui convenait à leurs familles respectives.
Longtemps, il fit ce que les gens voulaient qu'il fasse. C'est à dire : devenir un parfait gentleman avec une bonne éducation et une bonne prestance. Son nom : Leonhart, l'obligeait. Il était alors qu'une vulgaire marionnette qu'on pouvait mouvoir à sa guise. Ohel devait exceller dans biens des domaines : l'escrime, les sciences, l'histoire... Mais tout cela, dans le fond, il n'aimait pas ça. Sa vie dans sa demeure familiale avait tout l'air d'une prison qui l'empêchait de s'épanouir. Être l'anglais parfait n'avait fait de lui qu'un asocial qui n'avait que le sarcasme comme défense. Il devint de plus en plus amère et désagréable, mais toujours avec un zeste de bonne tenue tout de même.
Un jour, le jeune blond décida de tout laisser tomber, d'arrêter cette vie ennuyeuse et sans rebondissement qu'était la sienne. Ce changement radical ne se fit pas en un jour tout comme Rome, il avait fait une rencontre qui le bouleversa : il rencontra sa cousine. Une demoiselle sûre d'elle et très manipulatrice, cependant elle aurait fait n'importe quoi pour lui et ça Ohel le savait bien. Elle fit de lui la personne solide et fière qu'il est désormais. Les femmes avaient une grande influence sur son destin et ça, il ne pouvait pas le nier.
Lui qui ne faisait que narguer son entourage, lors d'une soirée spéciale, il fit la connaissance de celle qui allait devenir son bonheur. Une ravissante demoiselle du même âge que le jeune britannique, au sourire plaisant qui le fascinait de plus en plus. Immédiatement ce fut le coup de foudre bien entendu, dès lors, il ne pensa plus qu'à une chose : qu'elle soit rien qu'à lui. Elle devint très rapidement une fascination qui poussait même jusqu'à une certaine folie de sa part. Le jeune homme déploya alors plusieurs moyens et beaucoup d'efforts pour mieux la connaitre et ainsi s'approcher d'elle. Plus il la connaissait et plus il avait envie de faire d'elle sa tendre et douce. Mais lui parler et passer du bon temps avec elle commençait à ne plus le satisfaire. Non pas qu'il était déplaisant de l'admirer, mais Ohel en voulait bien plus. Il s'arrangea avec la famille de cette dernière pour obtenir un échange de bons procédés. Il s'était mis à rechercher la chose qu(ils désiraient le plus. Après bien des mois de fouilles intensives et de recherches colossales. Le jeune Leonhart finit par y mettre la main dessus et leur proposa alors sa découverte en échange de la main de leur fille. Fous de joie, ils acceptèrent bien entendu et ainsi, ses fiançailles avec sa belle furent officialisés. Là, il avait tout ce qu'il voulait, il était enfin une personne comblée.
Mais le bonheur ne pouvait pas durer pour lui. Ce n'était pas aussi simple. Sa douce devint de plus en plus distante avec lui avec les mois qui passaient. Elle lui parlait moins, l'évitait presque. Un epu désorienté, il tentait malgré tout de savoir ce qu'il lui arrivait. Mais c'était peine perdue. Du jour au lendemain, il apprit par sa famille, qu'elle avait disparue comme par magie. Ne croyant pas aux fées malgré qu'il soit anglais, Ohel la chercha désespérément. Il fouilla tous les lieux où elle avait pour habitude de s'y rendre, leurs endroits rien qu'à eux, mais aucune trace de lui. devait-il se rendre à l'évidence ? Non il était bien trop têtu pour ça. Cependant le désespoir vint petit à petit, au fur et à mesure que les jours avançaient. Il devint très attristé au bout du sixième mois sans elle. Le jeune Leonhart ne faisait que tourner en rond dans les villes et attendait juste que le bon dieu lui donne un signe de vie de sa belle. Au dixième mois, il coupa toute sociabilité et n'avait plus le courage de combattre. Et ce n'était qu'au bout d'un an, que sa cousine le convaincu de sortir un peu de chez lui. Ohel ne regretta pas ce choix car pour la première fois depuis une longue année, il avait fini par la retrouver. C'est alors que n'écoutant que son cœur, il l'appela mais cette dernière fit comme s'il n'existait pas et avançait vers un endroit étrange. Il la poursuivit par conséquent et s'engouffra même dans un hôtel étrange. Seul hic, le jeune Leonhart ne pouvait dès lors plus sortir et il venait encore de perdre de vue sa belle.
Et voilà comment, le jeune homme se retrouva dans ce lieu sordide.