Hotel Dusk
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 ::  :: Le repère de Cthulhu :: Vitrine des rps

 
Docteur Jekyll et mister Hyde {Sharon
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Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



Un épais manteau de neige s’installait doucement sur les environs et pas moyen d’en profiter. J’ai l’habitude, avec Matth’, de jouer dans la neige lorsque cette dernière tombe dans les premiers jours. Comment ça puéril ? Oui et alors ? On s’en fout éperdument. Nous avons peut-être l’air de grands gosses immatures quand on se balance des boules de neige dans la tronche mais ça défoule et on s’amuse. Oui, je peux être décoincé de temps en temps. Non mais je ne vous permets pas de me juger non plus. Bon, c’est vrai que je n’initie jamais nos batailles, je préfère laisser ça à mon cher grand gamin de meilleur ami. Il est plus doué que moi. Mais une fois que je suis lancé, j’aime encore bien me défouler avec la neige. J’avoue que j’essaie toujours de viser en pleine tête, vous devriez voir sa tête dans ces moments-là. Impayable. Mais bon, avec ma chance phénoménale, je n’y arrive que très rarement. Par contre, lui, étrangement, s’en sort presque à chaque fois. Autant dire que chaque année, je me paie un rhume carabiné après ça. Bah, voyons le bon côté des choses, je ne serai pas malade cette fois-ci…

Il n’empêche que voir cette neige tomber et ne pas pouvoir en profiter, c’est assez déprimant. Ca l’est d’autant plus quand on est un grand gamin prénommé Matthew. Heureusement, la présence de Margaret dans l’hôtel (et surtout de ses cookies tellement exquis) parvient à le calmer. Tendez-lui un cookie et il vous obéira comme un gentil petit toutou. Depuis que notre meilleure amie est arrivée dans l’hôtel, monsieur a la fâcheuse tendance à disparaître sans donner signe de vie. Bah, je suis habitué avec le temps mais en temps normal, j’ai le boulot ou de la lecture pour m’occuper. Là, pour le coup, je n’ai rien. Quelle poisse. Du coup, je m’ennuie comme un rat mort. Enfin, un rat mort, je ne sais pas vraiment si ça s’ennuie… Misère, j’en viens à raconter n’importe quoi histoire de tuer mon inactivité. Je suis tombé bien bas. Tandis que je soupire, je me relève tant bien que mal de mon lit en quête d’une activité à effectuer. Bon, récapitulons ce qu’on peut faire dans cet endroit. Avant toute chose, évitez la salle de bain. Mes rares expériences y ont été désastreuses. Regarder le mobilier n’a rien d’exaltant non plus.

Il me reste à fouiller dans mon sac de voyage, à la recherche d’un livre que je n’aurai pas feuilleté trois fois déjà. L’Odyssée, non, déjà lu quatre fois depuis que nous sommes ici. Pareil avec l’Enéide ou encore madame de Bovary. Les mousquetaires, ouais, non, je ne suis pas d’humeur pour une histoire de cape et d’épées. Pareil pour le comte de Monte Cristo. Misère. Les livres s’entassent pêle-mêle et au final, je me retrouve avec le foutu magasine que Matthew avait acheté le deuxième jour de notre voyage. Un truc neuneu de nana juste pour y lire l’horoscope. Je ne vais quand même pas m’abaisser à passer mon temps à lire ce genre de… truc. Je regarde le magasine sous toutes ses coutures, il n’est même plus d’actualité, ça ne me servirait à rien… Pourtant, je n’ai pas grand-chose d’autre à faire alors… Un soupir et un regard plus tard (histoire de m’assurer que Matth’ ne débarque pas), je me retrouve en tailleur sur mon lit en train de lire que Paris Hilton a fait je ne sais trop quoi avec je ne sais trop qui. Je ne connais même pas le tiers des noms qui est présent dans ce torchon. Bon, changeons de pages…

Horoscope, bah, ce n’est plus d’actualité. La bourse, je n’ai jamais eu assez de tunes pour pouvoir me permettre de mettre de l’argent en action. D’ailleurs, depuis quand les femmes ça s’intéresse à l’argent mis en bourse ? Je viens d’apprendre un truc là. Je n’imagine pourtant pas Margaret regarder tous les jours sur le net si ses actions n’ont pas chuté. C’est spécial. Je tourne les pages, histoire de m’assurer qu’un autre magasine n’aurait pas été placé à l’intérieur du premier. Mais non. Alors là. Quel mystère. Mais je n’aurai pas à me questionner longtemps sur le sujet car on vient de frapper à la porte. Tiens, qui pourrait bien nous rendre visite ?!? Je me lève et jette ce truc au sol avant d’aller ouvrir. Haha. Enfin un peu d’action. J’ouvre la porte et tombez nez-à-nez avec Sharon. Tiens, ce n’est donc pas Matthew que l’on est venu voir. Oui, j’avais eu peur un instant. Mais là, c’est sans doute pour moi. Surtout qu’elle a le livre que je lui avais emprunté entre les mains. Tout sourire, je l’invite à entrer. Alleluia, merci seigneur, enfin de l’occupation.


♣ Ruthel : Bonjour Sharon. Quel plaisir de te voir. Le livre t’a-t-il plu ? Entre, je t’en prie, ne reste pas debout devant la porte. Ce n’est pas le grand luxe, je suppose que ça ne doit pas être différent chez toi. Mais bon, on fait avec n’est-ce pas ? Tu peux t’installer sur le lit. Désolé, il n’y a pas de chaises malheureusement. Alors, je peux chercher dans la table de nuit si tu veux des gâteaux.

Non, je ne fais pas la conversation tout seul. Je ne vous permets pas. Disons juste qu’elle tombe à pic dans ma grande quête pour sortir de mon ennui flagrant. Alors je l’accueille comme il se doit.
Invité
Invité


Anonymous



Sharon était tranquillement allongée sur son lit, en train de bouquiner. Elle se mettait tour à tour sur le ventre, puis sur le dos, tout en dévorant les dernières pages de 'On ne badine pas avec l'amour'. La fameuse pièce de théâtre en trois actes d'Alfred de Musset. C'était Ruthel qui lui avait conseillé puis prêté l'œuvre. Elle n'en était absolument pas déçue ! Quelle histoire, quelle belle écriture que celle de Musset ! Il y avait beaucoup de mots désuets certes mais cela donnait une touche charmante au bouquin !
En général, Sharon n'aimait pas beaucoup les classiques, la façon d'écrire de Balzac, les thèmes abordés par Zola, tout cela ne l'enchantait guère. La demoiselle préférait en général la littérature contemporaine ou les biographies, ça c'était inspirant ! Enfin cela dépendait des fois... Sharon se souvenait encore de ce livre où le héros était nanopabulophobe, enfin il avait peur des nains de jardin à brouettes quoi. Quelle plaie ce bouquin, le héros passait son temps chez son psychologue ou à faire des malaises devant les dits nains... Ce livre-la ne lui avait rien apporté de particulier. Mais passons. Il fallait reconnaitre que les livres classiques avaient un certain charme aussi et qu'il était fort probable qu'elle finisse par les apprécier. Ils avaient une utilité différente, mais ils étaient fortement appréciables également. De plus, Ruthel White, nouvel ami de Sharon semblait, lui, plus porté sur la littérature antique ou les classiques européens. La jeune bibliothécaire connaissait l'Odyssée, l'Iliade... Mais elle manquait de quelques références sur les bouquins européens du XVIIeme, XVIIIeme. Quand elle avait déclaré ne pas aimer cela, Ruthel s'était empressé de lui en conseiller et lui avait même prêté celui-ci.

Il n'y avait pas à dire, ce garçon avait du gout. Sharon referma le livre un peu amère. L'histoire était loin d'être gaie mais elle était si belle...
La jeune femme s'allongea alors sur le dos et soupira. Elle commençait à revenir à la réalité, à repenser à sa propre vie. Elle était loin, très loin de cette histoire d'amour folle entre Camille et Perdican... Elle n'avait pas pour habitude de réagir ainsi aux livres ; cela l'énervait presque en un sens. Elle n'était pas comme eux ? Et alors ? Elle n'avait pas besoin de ça. Peut-être. La demoiselle ferma les yeux et fronça les sourcils. Hm. Quelle réflexion ennuyeuse...
Finalement Sharon se décida à se lever d'un bond, elle avait envie d'aller parler un peu à Ruthel pour le remercier et lui demander s'il avait d'autres livres à lui prêter ! Peut-être découvrirait-elle d'autres merveilles dans le genre ?


Chambre 1418. La petite blondinette se tenait devant la porte, le livre entre les mains.
Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, la chambre de Ruthel était celle-ci. Sharon remit quelques mèches en place et toqua doucement la porte. C'était la première fois qu'elle se rendait directement dans la chambre de quelqu'un de l'hôtel. A vrai dire elle n'avait pas vraiment de contact ici alors c'était plutôt normal. Mais malgré son assurance naturelle elle eut un instant de doute. Et si elle dérangeait ? Elle balaya en un instant cette pensée.
Elle attendit quelques instants avant de voir la porte s'ouvrir. Son ami l'accueillit chaleureusement :

♣ Ruthel : Bonjour Sharon. Quel plaisir de te voir. Le livre t’a-t-il plu ? Entre, je t’en prie, ne reste pas debout devant la porte. Ce n’est pas le grand luxe, je suppose que ça ne doit pas être différent chez toi. Mais bon, on fait avec n’est-ce pas ? Tu peux t’installer sur le lit. Désolé, il n’y a pas de chaises malheureusement. Alors, je peux chercher dans la table de nuit si tu veux des gâteaux.

La jeune femme lui fit un grand sourire et entra dans la pièce. Ruthel était vraiment quelqu'un d'adorable, un peu trop peut-être songea Sharon. Il avait en plus l'air d'être de très bonne humeur aujourd'hui ! Cela laissait présager d'intéressants discussions en perspective.

♦ Sharon : Ne t'en fais pas, j'ai vu bien pire en terme de chambre d'hôtel...

La jeune femme n'osait s'installer sur le lit. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle avant de reprendre la parole :

♦ Sharon : Enfin c'est vrai que sans chaise c'est un peu embêtant... Mais passons. Oui j'ai vraiment adoré le bouquin ! Un peu tragique à mon goût mais très bien écrit. Merci de me l'avoir prêté. Peut-être que je pourrais t'en prêter en échange d'ailleurs, je pensais ? Enfin je n'ai pas beaucoup de classiques avec moi donc cela risque de ne pas te plaire, c'est comme tu veux ! J'ai pas mal d'autres genres différents.
Ah et euh... ne t'embête pas pour les gâteaux, je n'ai pas faim.


Ah oui, Sharon était bavarde. C'est ainsi que les meilleurs mensonges passaient en général : dans un flot de paroles... Elle s'interrompit un instant pour regarder Ruthel qui paraissait ne pas savoir quoi faire pour les gâteaux et les chaises. Difficile de recevoir dans une chambre d'hôtel effectivement... Enfin pour parler bouquins cela devrait marcher.


Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



[Désolée, c'est court mais mon cerveau fatigue]
Alleluia, Dieu, tu m’aimes. Tu m’envoies enfin quelqu’un pour me couper de la monotonie dans laquelle je m’enlisai inexorablement. Je te suis si reconnaissant que… je vais arrêter là les flatteries, tu serais capable de la faire repartir. Avec ma poisse, rien ne m’étonne plus. Et vu que je n’ai pas envie de recommencer à tourner en rond comme un lion en cage, je préfère éviter son départ inopiné. Sharon est une jeune femme souriante et de très bonne compagnie intellectuelle. Et non, arrêtez tout de suite. Je vous vois venir (vous êtes pareils que Matth’), non, je ne suis pas a.s.e.x.u.é. J’avoue qu’elle est très plaisante mais je ne l’invite pas pour cela mais pour discuter littérature. Cessez de vous comporter comme des bêtes, raaaah. Mais à quoi je pense moi là ? Elle va me prendre pour un fou si elle me voit me triturer les méninges tout seul comme un âne. Si, les ânes font ça et ne me demandez pas comment je le sais, je le sais, à point c’est tout ! Hein ? Mais où est-elle passée ? J’aurai rêvé ? Non, je n’aurai pas ouvert la porte si personne n’avait toqué.

Je ne suis pas encore à ce point débile. Je me retourne à temps pour voir que la jeune femme m’adresse la parole d’un ton chaleureux. C’est fou quand même de tomber sur une personne passionnée de littérature dans cet endroit pourri. Elle a l’air gênée de ne pas pouvoir s’installer et ça m’embête. Raaah, je déteste faire les choses à moitié. Sauf que la seule chaise que nous ayons, on l’a cassé il y a trois jours en voulant monter dessus pour regarder à l’ampoule. Ouais, on a hérité de la piaule pourrie, si je vous assure. D’abord les toilettes, ensuite la douche et maintenant l’ampoule de la chambre (sans compter la chaise maudite). Après, ce sera quoi ? Je ne préfère pas savoir en fait. Ca va me donner de l’urticaire. Enfin, façon de parler, je n’en ai pas. Mais on s’en fout. Raaah, et voilà, je re délire encore. Merveilleux. Elle va me prendre pour un échappé d’asile. Ou alors un gamin qui n’est pas habitué à la présence féminine (ce qui n’est pas faux mais je vous interdis de le mentionner !). Pff, pourvu que Matth’ ne débarque pas sinon il va faire des plans sur la comète.


♣ Ruthel : Désolé pour la chaise. Je m’en doute que ça ne doit pas être agréable de s’installer sur le lit mais figure-toi que nous avons eu le déplaisir d’abréger l’existence de notre unique chaise. L’ampoule de la chambre déconnait il y a quelques jours et on a voulu voir ce qui se passait. Je suis monté sur la chaise et… bah je suis passé à travers. Finalement, je t’ai évité de te retrouver dans une situation délicate.

Ouais, génial. Vas-y, évoque lui tant que tu y es toutes les péripéties pathétiques de ta vie ? Pff, mon bon Ruthel, tu es désespérant. Matth’ a raison à ce sujet. J’ai de la visite et la seule chose que je parviens à mentionner, c’est ma poisse légendaire. Je suis un idiot. Heureusement, elle revient au sujet initial de sa visite et c’est tant mieux. Si on peut éviter d’ajouter du ridicule à ma petite personne, je ne m’en plaindrai pas. Ainsi donc, elle a apprécié ce bouquin ? J’en suis plutôt content, surtout que nous ne partageons pas les mêmes goûts littéraires. Comme quoi, il n’y a rien de mieux que d’échanger des opinions divers pour aiguiser sa curiosité et découvrir des nouveautés. Je pourrai bien tenter dans le sens inverse pourquoi pas ? Après tout, j’ai bien relu trois fois ma bibliothèque de poche et celle de cet hôtel n’est pas… Bah, il n’y en a pas. Tout simplement. C’est d’une tristesse… Tandis qu’elle me parle de sa collection à elle, je m’active du côté de la table de nuit de mon colocataire. Les gâteaux, c’est son rayon plus que le mien alors j’en trouverai sûrement. Ah ? Bah, pas besoin de chercher plus longtemps. Tant mieux car la première chose sur laquelle je suis tombé ne me donne pas envie de poursuivre ma recherche plus longtemps (je vous laisse le loisir d’imaginer…).

♣ Ruthel : Ecoute, pourquoi pas ? Je suis un peu à court de livres ici. J’ai relu trois fois ma bibliothèque de poche et bon, on ne peut pas dire que cet hôtel possède des ouvrages dignes de ce nom. Entre le journal qui date de trois jours, le magasine sur les people et l’horoscope et la Bible, bah, le tour est vite fait quoi. Tu lis plutôt quel genre ? C’est vrai que je suis plus branché sur la littérature classique mais j’aime encore assez bien le fantastique. J’adore tout particulièrement les royaumes oubliés. Mais bon, tu es peut-être branchée sur un autre style ?

Tout en parlant, j’ai fini par m’installer sur le lit de Matthew. C’est plus pratique que de rester debout et plus confortable aussi. Assis en tailleur, je vais lui piquer son oreiller et je le coince entre mes bras, histoire de poser ma tête dessus. C’est une attitude que j’adopte souvent quand on parle tous les deux. Je suis content. La venue de Sharon va me sortir de la monotonie de la journée et puis je vais pouvoir discuter intelligemment avec quelqu’un. Ca change de la majeure partie d’ignares agressifs qui grouillent dans cet hôtel. A croire que les plus grands cinglés de ce globe se sont cloîtrés ici.
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Docteur Jekyll et mister Hyde {Sharon