Hotel Dusk
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Evangile de Saint Matthew - La parabole du papier
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Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 2057


Ryann Stalker



Dans une coquette salle de bain du premier étage, en face du lavabo, un jeune garçon admirait sa "beauté", sa jeunesse et tout le faste que cela pouvait procurer pour l'enorgueillir. Enfin, non. Ce n'était pas vraiment l'action que faisait actuellement le jeune homme, mais pour des questions de bienséance nous édulcorerons la scène. La scène ne débuta même pas devant le lavabo mais plutôt sur un trône en porc...-*tu vas détailler encore longuement ma vie privée aux yeux de tous, scribe à la noix?!*- Nous disions donc que Ryann, garçon à l'hygiène phénoménale, participait à un de ses rituels quotidiens. Cependant, car bon, il n'y aurait pas d'histoire dans ce cas, ou du moins n'importe quel narrateur vous aurait épargné de tels passages, l'adolescent rencontra un problème à ce moment précis. Un léger souci matériel l'avait échappé, faisait défaut même, et là... Et bien c'était le drame...

*Oh mon Dieu!... Oh mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu! *

Moment de silence... Le garçon approche ses mains de ses cheveux soigneusement peignés, les agrippe et ajoute...

*Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu! Mais qu'est ce que je vais faire!? Par Jérusalem et par Bénarès! Mais comment est-ce possible?*

Avec une terreur agrémentée d'un désarroi total, le garçon fixa un long moment le rouleau en carton accroché à sa droite. Pourquoi ne restait-il donc que le carton, me direz-vous? Non? D'un côté, tant mieux, après tout la vie des Stalker ne vous intéresse pas. Enfin, sauf si vous lisez ces lignes néanmoins, mais gardons un minimum de pudeur, je vous prie. De plus, nous nous égarons du sujet initial, c'est-à-dire la séquestration impromptue de Ryann par un morceau de carton et un pot de chambre. Oui, la situation est hautement terrifiante et déroutante, je vous le concède. Comprenez dès lors la réaction qui s'ensuivit...

*Non, ce n'est pas possible! On pense toujours que ça arrive aux autres, mais pas à soi! Alors pourquoi, pardi, faut-il que ça me tombe dessus, maintenant, dans un endroit pareil?! *

Enfin, on ne voit pas trop à quel autre endroit ce genre de situation pourrait se passer... Mais bref... Laissons-le vaquer à ses pensées. Tout occupé à se tortiller sur place, il continua à se morfondre avec une litanie de saints et quelques tentatives désespérées pour se tirer de ce mauvais pas!

*Quel saint ou divinité dois-je invoquer? Krishna? Ou alors Saint Patrick? Non, je sais! Sainte Chrysole! ... Ô Hygie, je t'implore aide-moi! ..... Bon pas de signe, faut tout faire par soi-même. Réfléchis, pense, trouve quelque chose! Bon sang! Je n'ai jamais été aussi gêné depuis la fois où Sacha a du me retirer le chewing-gums des marmots Grammersmith! Quelle humiliation! Ma conquête du monde et mon esprit imparrable se retrouvent ébranlés par une pénurie de papier! En plus l'autre imbécile n'est pas là pour me sauver la mise... Euh, non! Je veux dire: Heureusement! Manquerait plus que ça que ma soeur se pointe à un instant aussi peu...opportun. Bon, allons, il faut se calmer. Méthode de relaxation bouddhiste n°3: faire le vide. ..... Raaaaah pas possible! Vite, vite, vite! Il me faut quelque chose, n'importe quoi pour partir d'ici proprement!*

Le garçon lança son regard autour de lui. Les accessoires offerts à sa vue, bien que divers et variés, ne semblaient guère convenir pour la situation. Désespéré, Ryann du lancer son regard vers le plan B. Que nous censurerons pour des questions de décence et d'équilibre psychologique. Un certain temps plus tard, l'adolescent sortit de la salle de bains, traumatisé parce qu'il venait de faire. Un long silence pesant s'était installé dans la chambre. Mais le garçon ne se laissait pas démonté pour longtemps. Une flamme dans le regard, c'est avec une volonté hors du commun que l'adolescent partit en directions... de l'accueil pour réparer ce manquement. Au grand dam du garçon, personne ne vint. Tambourinant la sonnette en vain, il dut se résigner à faire appel au plan B encore une fois...

*Fichtre dieu! Pour une fois que j'ai enfin trouvé une utilité aux gens de ce lieu, cet hôtel est plus vide que le cerveau de "Cà" ou Sacha! En plus, c'est la seconde fois que je suis forcé d'employer un plan de secours!? Quel vil complot s'est formé dans mon dos?! On tente désespérément de me faire flancher, mais je suis un roc infaillible - il a déjà oublié l'épisode cité plus haut... C'est beau l'insouciance.- , que dis-je! Je suis une montagne résistant aux vents et intempéries! Une guerre pourrait me tomber dessus que j'aurai conquis cinq pays en deux jours! Bwahahahahah!*

Jovial, le garçon décida donc de tambouriner à toutes les portes des chambres de l'hôtel pour trouver un salvateur rouleau de papier. Cependant, car les malchances s'accumulent et que "jamais deux sans trois", personne ne semblait vouloir ouvrir au garçon. A un endroit, ce fut un ronflement phénoménal qui lui répondit, un autre un cri suraïgu dont il préférait ne pas connaître la cause. Sa détermination avait un peu diminué et c'est donc avec une certaine crainte mêlée à un certain empressement qu'il frappa à la porte de la chambre 1418. Enfin, "frapper" serait un euphémisme mais comprenez l'énervement de l'adolescent quand on doit recourir au plan B dans la salle de bain...
Invité
Invité


Anonymous



Matthew se faisait l’impression d’être un agent secret. À deux reprises, il avait jeté des coups d’œil suspicieux au couloir du premier étage avant de tourner à l’angle du mur. C’est en marchant en crabe, dos collé contre la paroi, qu’il avait atteint la porte de la chambre 1418. Les mains dans le dos, il avait trituré la serrure tandis que son regard faisait des allers et retours d’un bout à l’autre du couloir miteux afin de s’assurer que personne ne l’avait suivi. *Parfait.* Au déclic, il retira la clef, ouvrit la porte et se glissa de l’autre côté, tout cela dans un même mouvement, avant de refermer précipitamment derrière lui. Puis, il se retourna afin de s’assurer qu’il était seul. Ruthel était peut-être descendu lire dans la salle de séjour. Matthew l’aurait bien imité si la simple vision d’un bouquin de plus de deux cent pages ne lui donnait pas envie de sauter par la fenêtre. Façon de parler mais vous avez saisi l’idée. Bizarrement, de plus en plus de choses lui donnaient envie de sauter par la fenêtre, ces derniers temps. Matthew Carter n’était pas quelqu’un à qui une telle inertie faisant beaucoup de bien. En fait, il ne le supportait que très mal ces derniers temps. Un tel manque de mouvement, d’action et de changement le rendait morose, de plus en plus souvent ces derniers jours. En d’autres termes, Matthew commençait doucement à péter son câble. Cependant, par respect pour Ruru et parce qu’il y avait encore une once de dignité en lui, il ne s’était pas aventuré à se plaindre auprès de son ami. Pas encore. Cette espèce de quête à la poursuite de son père et de son frère disparu lui appartenait, après tout, et Matthew ne voulait pas dicter sa conduite à Ruthel. Pas encore. Aussi tentait-il de s’occuper par tous les moyens possibles et inimaginables. Après s’être fait virer trois fois de suite des cuisines, il avait renoncé à cette faible distraction – la cuisinière l’ayant menacé de le renvoyer à coups de pied aux fesses la prochaine fois – et était descendu à la réception avec le vague espoir d’y trouver quelque chose ou quelqu’un d’intéressant.
Lentement, il avait descendu les marches tel un zombie qui n’avait plus vu la lumière du jour depuis des semaines – ce qui était presque le cas – et il s’était assis près du comptoir. Le propriétaire l’avait d’abord regardé d’un air méfiant puis, comme Matthew ne perturbait pas son travail, il avait fini par l’ignorer. L’heure suivante était passée paisiblement, jusqu’à ce qu’un nouveau voyageur pousse la porte de l’hôtel. Matt était quelque peu déconnecté de la réalité, aussi n’avait-il pas réalisé immédiatement ce que cela pouvait signifier. Ce n’est que lorsque l’homme avait discuté avec le gérant au sujet des dernières nouvelles que le grand blond s’était levé, tel un chien de chasse en alerte.


Oui, c’était aux informations hier soir… et ce matin encore dans le journal, un accident de voitures qui…
Vous avez le journal ?! s’était écrié Matthew en agrippant sans réfléchir le col de la veste du pauvre type qui n’y comprenait que dalle. Et il est RÉCENT ?!
Euh… oui… enfin, il date d’aujourd’hui…
AUJOURD’HUI ! Je peux l’avoir ? S’il vous plaît… DONNEZ-LE MOI !!

L’homme avait eu beaucoup de mal à ouvrir son attaché-case pour y prendre le quotidien, car Matthew le secouait d’avant en arrière.

T-t-tenez, prenez ! avait-il dit en le lui lançant presque au visage, comme pressé de se débarrasser de cette chose qui semblait rendre les gens d’ici très dangereux.Je… je n’en ai plus besoin.

Matthew avait laissé échapper un petit cri de joie avant de lâcher l’autre client pour le serrer dans ses bras.

Merci, je vous aime !

Il avait presque les larmes aux yeux quand il s’était éloigné en sautillant, son journal entre les bras. Il avait vaguement entendu vaguement le gérant pester contre « cet espèce de dangereux crétin » avant de demander à l’autre de le suivre pour qu’il puisse lui montrer sa chambre. Ils étaient partis en direction de l’aile est et Matthew avait gagné l’étage supérieur, son Précieux planqué entre son pull et sa chemise. On ne savait jamais…
De retour dans sa chambre donc, il avait ouvert le journal sur son lit et, allongé sur le ventre, il s’était plongé dans sa lecture en tournant les pages leeeeentement afin de l’apprécier plus longtemps. Disons-le franchement : il n’y avait rien de passionnant dans les nouvelles du jour, mais Matthew était tout excité à l’idée de montrer à Ruthel qu’il avait UN JOURNAL. Ça lui changerait de ses livres sur l’antiquité ou il ne savait quoi, ainsi que de ces magazines pour filles qui traînaient dans le salon du bas – magazines que Matt avait déjà feuilleté pour y lire son horoscope et les potins people, mais chut. Il en était à la page sport où on apprenait que les Ducks d'Anaheim s’étaient fait lamentablement écraser par les Penguins de Pittsburgh en ligue de hockey nationale, lorsque quelqu’un tambourina violemment contre la porte de sa chambre.
*À tous les coups, Ruru a encore oublié sa clef* songea-t-il en se levant, un peu blasé.

Ruthel White, la prochaine fois que tu sors de cette chambre j’accrocherai cette clef à ton cou, ou à un tout autre endroit de ton choix ! claironna-t-il joyeusement en ouvrant.

La seule perspective de se replonger bientôt dans la lecture de son journal le mettait d’excellente humeur. En dehors du lien d’avec le monde extérieur, il avait surtout trouvé une occupation autrement plus intéressante que celle d’entrer en douce dans les cuisines. Cela suffisait à illuminer sa journée. Il fut surpris de devoir baisser les yeux plus que d’ordinaire lorsqu’il regardait Ruthel, et comprit avec quelques secondes de retard que c’était parce que celui qu’il fixait n’était PAS Ruthel, mais un adolescent à la mine renfrognée.


Oh. Qu’est-ce que tu veux ? questionna poliment Matthew.
Ryann Stalker

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 2057


Ryann Stalker



Un Stalker mâle en colère, c'est assez commun. Par contre, un Stalker mâle ayant recouru au plan B dans des situations délicates, c'est plus rare, la Stalker femelle ou ses "larbins" éludant majoritairement ce genre de cas. Manque de pot, ce jour-ci n'avait pas fonctionné comme il le devrait. D'un point de vue de Stalker mâle évidemment! Et ça, c'est grave... Ça accroit même ses capacités colrérico-nevrosées. Imaginez donc l'horreur qui allait se produire à l'instant!

En effet, le jeune Ryann agressait la porte tandis que de l'autre côté, un pauvre inconscient lançait de façon guillerette cette phrase, qui fit stopper net l'adolescent:

- Ruthel White, la prochaine fois que tu sors de cette chambre j’accrocherai cette clef à ton cou, ou à un tout autre endroit de ton choix !

*Pardon?! Un clef? A accrocher à tout autre endroit? Mais... Ça veut dire quoi ça en fait?*

L'imagination du jeune garçon s'emballa avec diverses hypothèses aussi farfelues que saugrenues sur le sens ambigu de cette phrase et s'arrêta sur quelque chose de ce genre...

*Par Krishna! Des tous les clients de l'hôtel, il a fallu que je tombe sur un gars lubrique gay! Il m'a pris pour son conjoint et va me faire des choses non catholiques! Mais je suis un Stalker! Je ne me laisserai pas faire! Je l'assomme, lui prend son papier toilette, l'assomme à nouveau par pur plaisir sadique et détale d'ici. Bwahahah! C'est génial!*

Assez désolant comme réflexion, je ne vous le fais pas dire, mais mettons cela sur le compte de l'âge bête... Tandis qu'il se mettait en condition pour mettre en action son "plan", la porte s'ouvrait et laissait place à...


*Par tous les démons de Salomon! C'est pas un pervers notoire, mais un géant! - Ça peut être les deux tu sais. Mais bon, c'est touchant cette innocence *tousse*- C'est pas possible d'être aussi grand!? Il a été allaité jusqu'à l'âge de 10 ans ou quoi? Ou alors ses parents lui ont fait subir des tortures innommables!? Ou alors lui a fait suivre un régime hormonal hors du commun! Tant de questions!*

L'homme semblait surpris de voir l'adolescent et l'interrogea sur la raison de sa visite. Un silence s'installait dans le couloir, Ryann déglutissait difficilement voyant qu'il ne jouait pas dans la même catégorie que le locataire de la chambre 1418. Catégorie poussin contre catégorie gorille, les jeux étaient faits d'avance. Le jaugeant de la tête au pied, le garçon se reprit en main et essayait de réviser la situation à son avantage.

*Fufufu... Enfin, voyons, Ryann, reprends-toi! Ce n'est qu'un grand dadet un peu trop grand et costaud. Juste une armoire à glace... Pardi! C'est ça l'idée! Je le fais chanter et un garde du corps comme par magie! Bwahahahahah! Mon génie ne cessera jamais de m'impressionner! Je suis formidablement éclairé – Illuminé serait plus correct...- Ah, mais non, d'abord le papier toilette... Focalise-toi sur ton but premier! Le papier... Papier... Raaah et puis zut! Non, faisons plutôt d'une pierre deux coups! Je vais pas me gêner. Je vais lui sortir le grand jeu à cette brute sans cervelle.*

Ça y est la machine mégalomane et incohérente du jeune garçon était en marche. Il était entré en mode "secte". Espérons que l'homme pourra calmer ses ardeurs...

- Ce que je veux? Vous ne savez pas lire cela clairement sur mon visage? Fufu... On voit bien que vous n'êtes qu'un attardé. Voyez-vous, mon bon monsieur, vous avez la chance d'être le profil type du videur décérébré parfait pour être à ma botte. Bien évidemment, une brute épaisse comme vous aurait bien envie de me flanquer une raclée suite à ce petit descriptif déplaisant. Dit-il avec un léger rictus.

- Mais vous avez commis une légère erreur qui pourrait vous causer beaucoup de tort. En vous lançant si joyeusement vers la porte, vous avez eu l'audace de lancer des mots que l'on peut interpréter de toutes le façons possibles...

Le jeune Stalker fit un pas vers la chambre.

- Dire des choses aussi atroces à un enfant comme moi, c'est odieux! Pire, ça me chamboulera toute ma vie! Je devrai vous accuser, vous serez discréditer par votre entourage, vous perdrez vos bien auprès de votre fiduciaire et vous vivrez une déchéance totale. Mais je suis d'humeur clémente aujourd'hui!

Il pointa du doigt Matthew Carter.


- Si vous faites tout ce que je vous dis, j'oublierais votre maladresse! Sinon je dirai à tous que vous êtes un pervers notoire qui s'en prend à de pauvres adolescents. Alors ramenez-moi du papier et en vitesse!


Il termina cette phrase sur un ton condescendant et resta planté là à attendre que son vis-à-vis s'exécute.


HS: Désolée pour la réponse aussi tardive >.< Bon C'est pas tip top mais au moins ça bouscule déjà les choses.
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