°Ce monde est plein de personnes imparfaites, de personnes ne vivant que pour profiter des faiblesses et failles des autres. De personnes pleines de vices et de noirceur. De personnes qui ne peuvent s'empêcher d'être désagréable, sarcastiques, sadiques. Certaines de ces personnes essayent de ne plus être comme ainsi alors que d'autres profitent de leurs forces, de leurs statuts sociaux ou simplement de leurs intelligences pour se servir des autres, les manipuler, les forcer à faire des choses incroyables. Ce monde est rempli de gens mauvais, de violence, de sang qui coule encore et encore, de mascarades, de gens différents, de gens à défaillance psychologique plus couramment appeler : des malades ou des psychopathes.

°Mais ces mêmes personnes sont ici pour diverses raisons, à cause de leurs parcours plus ou moins périlleux dans la vie, à cause de leurs situations familial ou social, à cause des personnes qu'ils fréquentent... Je pense que ce monde est plein de « mauvaises » personnes, mais que ces personnes ne sont pas ainsi par pur hasard, ils n'ont pas décidés dès leurs plus jeune âge d'être « méchant », non. Pour la majorité ils ont un passé douloureux, ou un présent tout aussi pénible. Une vie pleine de difficultés. Et, sachant que tout le monde a déjà vécus ce genre de moments, personne ne peut prétendre être bon ou mauvais, car nous avons tous déjà commis au moins un « pêcher » dans notre petite vie si insignifiante. Nous avons tous un secret, une chose que nous ne voulons pas dévoiler pour ne pas entacher notre belle image, je ne prétends pas être meilleure que les autres parce que c'est faux. Je suis comme les autres, à quelque différence prêts.

°Interéssons nous d'avantages à ces personnes qui peuplent le monde, nous les humains. Nous avons tous une famille, des amis, des gens que l'on apprécie et d'autres non. Nous avons tous déjà connu ce sentiment appelé « amour » ou « amitié ». Pour moi ce ne sont ni des émotions ni des sentiments, ce ne sont que des prétextes. Des prétextes que l'on a inventés pour masquer la vérité. La vérité est simple. Nous nous servons des personnes qui nous entourent, nous prétendons avoir des amis, mais ces « amis » ne sont là que pour satisfaire notre besoin de contact avec les autres, ils sont là pour que l'on se sentent moins seuls. On dit souvent que nous aimons nos parents, mais c'est parce que l'on a besoin d'eux, car sans eux on ne pourrait pas se débrouiller. Si vous n'êtes pas d'accord posez-vous cette question. Pourquoi aimons-nous nos proches quand ils sont en vie et nous les détestons une fois qu'ils sont passés de l'autre côté ? Pas parce qu'ils nous manquent mais, car nous avons besoin d'eux. Pleurer la disparition d'un être cher n'est-elle pas la plus grande preuve de notre Égoïsme ? Je pense que nous sommes tous imparfaits, nous nous ressemblons tous et nous sommes tous mauvais. Seulement il y a deux sortes de personnes sur cette terre, ceux qui acceptent cette vérité et ceux qui ne l'acceptent pas. J'ai sûrement une vision un peu sombre de ce monde mais c'est mon avis, un avis parmi tant d'autres.

°Je vis ma vie comme tout le monde, j'aime des choses et j'en aime d'autres un peu moins. J'aime observer le comportement des gens, j'aime les voir se débattre face à leurs problèmes, se plaindre, voir jusqu'où ils peuvent aller dans leurs raisonnements complètement faux, analyser quels sont leurs limites, les entendre dire que « ça n'arrive qu'à eux ». Nous avons tous des problèmes et donc non, cela n'arrive pas qu'à eux. Je hais les gens hypocrites et/ou stupides. Les gens qui n'acceptent pas la réalité de ce monde. Pire, qui veulent le changer comme des petits « héros ». Je vis comme je l'entends, je n'obéis pas aux ordres que l'on peut me donner, car on a qu'une seule vie et je ne la gâcherais pas pour le plaisir des autres, je suis une solitaire, mais comme tout le monde, j'ai besoin de gens et donc « d'amis », je pense que le mot exact est « alliés ». Je suis une grande gueule certes, je dis ce que je pense mais c'est plus une philosophie qu'un trait de caractère. Je suis têtu dans le sens où je n'abandonne jamais et donc je n'accepte ni d'avoir tort ni de perdre, ce qui peut s'apparenter à de l'orgueil ou de la stupidité à vous de voir. Je ne réfléchis pas avant d'agir c'est vrai, ça peut jouer en ma faveur comme ça peut être le contraire. J'aime jouer, les défis, l'adrénaline tout ça, c'est pour cela que je ne supporte pas la routine. Je ne pardonne presque jamais sauf en cas de nécessité, au cas où j'aurais besoin de cette personne. Je ne me vante pas en général, car je n'ai pas besoin de cela pour prouver ma valeur. Je suis capricieuse, je ne demande jamais non, j'exige et ce dans la minute qui vient. Je ne suis pas snob avec les autres cela ne serait pas facile de les observer ensuite. Je suis une enfant pourri gâté qui a toujours eu tout ce qu'elle demandait (merci maman et ton travail d'avocate). Je suis colérique et il est rare que je ne sois pas énervée pour une raison ou pour une autre. Je n'aime pas particulièrement la violence, mais je peux devenir violente parfois. C'est tout ce dont vous avez besoin de savoir sur moi, de toute manière je n'en dirais pas plus...

°Bon bah mon histoire c'est comme ma description physique à la base c'est facile puis, au fur et à mesure c'est vachement compliqué. Après ça c'est l'avis de chacun. Donc moi, Yui je vais déjà vous raconter l'histoire de mes parents, ça ne va pas être trop long. Ma mère, Sachiko Miubi est née et a grandi dans une famille aisé de Tokyo. Ses parents n'ont jamais été trop stricte avec elle, ils lui ont seulement inculqués des valeurs sûrs et les bonnes manières, les choses de la vie, comment bien se comporter.. Elle, contrairement à tant d'autre, n'a jamais été contrainte d'épouser tel ou tel personne pour « honorer » sa famille, elle n'a jamais été forcée à faire quoique ce soit, elle avait donc une grande liberté. Ce qui a fait d'elle une femme mûre, forte, responsable et j'en passe. Elle fit des études de droits dans une des grandes universités de Tokyo, c'était une étudiante modèle parait-il. Ma mère avait finis ces études quand elle rencontra mon futur paternel. Jean-Jaques de Compiègne, ouais, ouais, j'vous entends déjà dire : « Mais c'quoi ce nom pourri? Et puis d'abords il n'est pas Jap' son père » Bah nan, il n'est pas japonais mon père, l'est français, oui vous avez bien entendus FRANCAIS! Lui il est issu d'une famille modeste mais beaucoup plus stricte que celle de Sachiko, puisqu'eux n'avaient pas bien réussis dans la vie ils décidèrent de mener la vie dure à leur fils pour que lui, il réussisse. Super l'idée.. N'empêche que cela à marcher. Il obtint son bac, une bourse et entra dans une école de commerce réputée (ouais c'est possible). Pendant un de ces voyages au Japon il rencontra par hasard ma future mère Sachiko, ce fut comme vous pouvez l'imaginer, The coup de foudre. Bref, au fil du temps bah ils se connaissaient de mieux en mieux et finirent par se marier. Mon père déménagea au Japon ce qui, pour ces parents n'étaient pas si mal puisque la famille de leur belle-fille était riche. Seulement, ma mère voulut garder son nom de jeune fille, car il faut dire que quand on porte le nom d'une famille connue et réputée, la vie est plus...facile ? C'est pour cela que moi et mon frère portons le nom de notre mère. Comment ? Je ne vous ai pas encore parlée de mon frère, soyez un peu patients voyons !

°Après deux années de vie commune bah, Sachiko tomba enceinte de.. pas de moi, d'un garçon nommé Lucas, d'après leurs proches c'était un petit ange, moi j'dis que c'était un futur emm*rdeur. Bref Lucas grandit, encore et encore, vivant une vie tranquille, puis après trois ans Sachiko re-tomba enceinte de.. moi cette fois ! Paraît que je pleurais tout le temps et que j'étais donc tout le contraire de mon frère aîné. Pour rien au monde j'aurais aimé ressembler à mon frère. Oui, oui vous aller penser que je suis méchante avec lui mais bon, vous connaissez les tensions entre frère et soeur vous aussi, non ? Bah disons que je ne le supporte pas autant que je l'adore, sauf que jamais j'irais lui dire un truc pareil. Petite description rapide de mon frangin. Grand, bronzé, il ressemblait plus à un Américain qu'à un Japonais, blond, brun ou même décoloré, eh oui on est des adepte des colorations dans la famille. Lucas est super gentil et prévenant et, et même si ça me tue de dire ça, il est plutôt mignon. Le mec idéal en fait, a vos enchères les filles ! Il a multiplié les relations amoureuses, plus ou moins longue, avec tout type de filles, aujourd'hui il est blasé et il a décidé de devenir abstinent, j'lui souhaite bonne chance, mais je sais que ça ne durera pas. Bref tout ça sur mon frère. Sur mes parents il n'y a rien à dire, ils sont sympa et tolérant, qui d'autres laisserait ces enfants se décolorés les cheveux et devenir punk ? En plus, ils nous ont toujours gâtés et couverts de cadeaux en tout genre, oui nous avons donc connu une vie assez « riche ».

°Bref tout ce passait bien jusqu'à mes treize ans, seize pour Lucas. Du jour au lendemain, un mec qui prétendait être un collègue à mon père s'est pointé chez nous en disant qu'au cours d'un de ces voyages il avait eu un accident d'avion et qu'il ne s'en était pas sorti indemne, plus simplement il n'avait pas survécus. Je fus choquée, ont fus tous choquer par la nouvelle, la tristesse mêler au désespoir mêler à la colère puis de nouveau à la tristesse, des larmes, des cris, des pleurs, puis un jour vient le Grand jour. Du noir, partout, tous vêtus de noir devant un trou dans la terre, un cercueil à l'intérieur du trou et une tombe. Sur la tombe des mots. Ces mots aligner formèrent une phrase. « Ici repose Jean-Jaques de Compiègne ». Encore des pleurs, des larmes, des mots réconfortant, mais qui ne réconforte rien du tout. Puis des fleurs devant la tombe, moi, ma mère et Lucas devant cette tombe jusqu'au soir. Après ce drame vous voulez savoir ce qui s'est passé hein? Bah, rien. On a repris une vie normale. Enfin on a essayés. Sachiko, ma mère reprit le travail redoublant d'efforts pour nous faire vivre, même si avec son salaire nous étions largement au-dessus de nos besoins, je crois qu'elle se donnait à fond pour se vider. Un peu comme Lucas quand il a eu des problèmes de violence à cause d'abrutis qui inventait des rumeurs sur notre père. Un peu comme moi j'ai eu des problèmes niveau études, un peu comme moi et mon frère quand nous nous étions isolés du reste du monde, quand nous ne parlions plus à personnes à part notre mère et quelques « amis », tu parles juste des gens qui nous apportaient encore plus de problèmes et de fausses rumeurs.

°Au final nous avions remontés la pente, tous les deux, dans notre coin, par nos propres moyens. Lucas pour extériorisé sa colère se mit au judo et au kendo, moi je fis tout mon possible pour remonter mon niveau scolaire. Nous avions réussi tous les deux. Ma mère ne s'est pas remariée comme dans toutes les autres histoires dramatiques. Moi et Lucas nous n'avions pas sombré dans la drogue, dans la dépression et dans toutes les autres conneries. Mon frère est redevenu normal, ce que j'ai dit sur lui au début est ce qu'il est aujourd'hui, gentil attentionné et plus ou moins populaire. Alors que moi c'est plutôt l'opposé. J'ai pas envie d'être admirée, collée par des imbéciles qui me laisseraient tomber si je perds en popularité, non, ce n'est pas pour moi ça. Au final Lucas est allé vivre quelques années dans son université quant à moi, étant donné que ma mère voyageait beaucoup à cause de son travail et qu'elle s'inquiétait pour moi elle avait décidée de m'envoyer dans un pensionnat. Mais pas un grand pensionnat super chic et tout. Non, non, dans un pensionnat minable dans une petite ville tout aussi minable, pour pas que les autres me prennent pour une bourgeoise, chose que j'étais, ma gentille maman m'obligea même à prendre le bus pour y aller. J'acceptai, sur le moment pour lui faire plaisir, mais dès qu'elle eu le dos tourner, je désobéis. J'avais demandée à... mon frère s'il pouvait m'y amener, comme son université n'était pas très loin et il accepta. Seulement nous n'avions pas réalisés tous les kilomètres qui nous séparaient de chez nous à ce pensionnat, alors elle me déposa dans un hôtel, plutôt miteux, pour que j'y passe la nuit et qu'ensuite le lendemain, il serait revenu me chercher pour qu'on fasse le reste de la route ensemble, avec sa voiture jusqu'au pensionnat. Mais même à ce moment, j'étais loin d'imaginer ce que cet hôtel qui avait tout de normal renfermait. Jamais je n'aurais pensée que je resterais coincée dans cet hôtel... D'ailleurs, Lucas devait venir me chercher le lendemain, alors quand il vit que je ne sortais pas de l'hôtel, il fit la plus grosse bêtise de sa vie entière, entrer à l'intérieur.