Hotel Dusk
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 ::  :: Le repère de Cthulhu :: Vitrine des rps

 
Une entrée fracassante
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Anonymous



    Et oui. Il faut se lever. La nuit a été courte mais ne jamais dormir plus tard que midi. Depuis tout petit c’est ainsi qu’il fonctionne. Allongé entre les draps de son lit, cet homme lève les bras au dessus de sa tête, étirant son corps engourdi par la nuit qu’il vient de passer. Quelle chose difficile que de s’extirper de ce lit chaud, adapté à son corps et bien douillet. Grognant légèrement, une mèche de cheveux cachant son œil gauche, Keith se lève. En boxer violacé, il marche tranquillement vers ce qui lui sert de petite salle de bain. Un peu de toilette avant de s’habiller. C’est la seule chose ‘habituelle’ qu’il se permette.

    Au final, Keith a retrouvé son cache-œil, enfilé un tee-shirt blanc avec un gilet noir qui surplombent un jean assez sombre, ornée d’une ceinture aux quelques chaines rebondissant sur son fessier et sa hanche droite. Prenant son paquet de cigarette et des bracelets en cuir noir et blanc qu’il installa à ses poignets, il sortit de sa petite chambre sans prendre la peine de faire son lit. Cela n’avait, pour lui, aucun intérêt. Peu importe le nombre de fois où il le faisait, il se défaisait toujours la nuit d’après. Un acte inutile, tout à fait. Une fois sa porte fermée, la clef de celle-ci au fond de sa poche, Keith ne bouge plus. Oui, il est sorti. Oui, il a dormi. Oui, il ne sait pas quoi faire. Oui, c’est totalement ridicule.

    Les mains dans les poches arrières de son pantalon, notre jeune homme marche le long des couloirs. Au premier étage, il ne sait pas trop où aller. Alors marcher, pour le moment, reste la seule solution viable. Il passe devant les autres chambres des ailes alentours, il y a aussi une buanderie et une télé avec un programme tout à fait étrange auquel Keith n’a pas envie de s’y intéresser. Il passe aussi devant un placard à balai et se demande pourquoi il est là. La porte, pour une fois est entrebâillée. Le couloir où il se trouve est assez étroit comparé au reste de l’étage. Deux trois personnes en largeur on peut mettre, ce qui n’est pas si mal.

    Dans ce couloir, d’ailleurs, un jeune homme qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il aurait bien aimé le détailler alors qu’il était justement à sa hauteur, à portée de main, de voix mais d’autres bruits se firent entendre. Pas des paroles, enfin, pas seulement. Surtout des bruits de pas, un bruit de course. Leurs voix rauques rappelaient à Keith les alcooliques du coin qui jouaient aux cartes. Un a dû arnaquer l’autre et tout cela a tourné au vinaigre. Il n’empêche pour le moment, il y en a un qui course l’autre avec une fourchette dans la main. Scène à la fois étrange et presque hilarante. Un peu dangereuse compte tenu du fait que le porteur de fourchette la plante sur tout ce qui bloque son chemin. Keith allait s’écarter quand l’homme qui était lui aussi dans le couloir marchait en plein milieu. Soupirant, et juste avant que les deux fous ne passent, en criant, bien sûr, près deux, il le tira vers lui.

    Le problème fut qu’il le tira trop fort et ne se cogna pas contre le mur mais dans ce fameux placard à balai. La porte était ouverte mais se ferma très rapidement sur sa vue, repoussée violemment par un grand coup de fourchette. Le noir soudain, seulement la lumière filtrant en bas de la porte. Soupirant il passe une main dans ses cheveux tout en regardant autour de lui. Cette pièce peut accueillir deux personnes et demie et bien que ce soit un placard à balai, aucun balai. C’quoi cet endroit ?

    Il baissa les yeux vers la personne qu’il a emporté avec lui contre son gré. Non, ce n’est pas un kidnapping. Sans réfléchir, il se surprit à demander.


      «  Vous allez bien ? Rien de cassé ? »

    Il se pencha un peu, histoire d’avoir un contact visuel bien que le physique ne manquait pas dans cet endroit clos. Dans le même temps, il posa la main sur la poignée. La baissa, poussa mais elle restait bloquée. Verrouillée, la porte. Pourquoi... Pourquoi ça lui arrivait ?
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Un regard à droite, puis un regard à gauche, la voie est libre. En catimini, une ombre rampait au détour des couloirs. Il s'agissait de Jamie McCravatt, petit fermier profondément naïf qui tentait de se fondre avec la moquette au sol. Discrétion nulle, mais ça il n'en avait pas conscience, il était en mission secrète et dangereuse. Il s'agissait même de sa deuxième mission du jour: retrouver Pignon, canard cleptomane et fugueur, voyeur notoire et sacrément moqueur. C'était un jour comme les autres, bref. Jamie avait pour la vingt-et-unième fois tenté de se venger de l'acte sadique que Matt avait intenté à Pignon et ce dernier avait tout fait capoté, s'enfuyant avec un étrange bout de tissu informe sur la tête.

Neuf heure du matin. Lieu: chambre des cousins McCravatt. Jamie, penché au dessus d'un des tiroirs de la commode cherchait désespérément quelque chose. Jetant plusieurs regards furtifs en direction de la salle de bain où son cousin se douchait en entonnant des airs de Michael Jackson, le plus jeune des McCravatt avait enfin trouvé l'objet tant convoité. Cette fois-ci, Matt allait connaître le désespoir. Oui, sans son caleçon fétiche lui conférant une aura hrs du commun, Matt McCravatt est un homme fini, risible! Bwéhéhéhéhéh! Une pose de la victoire et un petit boogie-woogie plus tard, Jamie lâcha son trophée, histoire de remettre de l'ordre dans le tiroir puis cacher sournoisement le caleçon magique. Malheureusement, par ce qu'il faut toujours qu'il y ait une co**lle dans l'histoire, l'adolescent n'avait pas remarqué qu'il avait confié sa prise du jour à Pignon. Pire, pour une raison mystérieuse, Pignon était parvenu à se coiffer du vêtement, son cou dépassant d'un des orifices. Horrifié de profaner ainsi le gri-gri du cousin bien qu'ingrat mais adoré, Jamie rappela son canard à l'ordre. Hélas, un « Billy Jean » strident se fit entendre et fit s'envoler le volatile de la chambre.

Voilà donc Jamie contraint de retrouver un sous-vêtement et un canard maléfique. A plat ventre dans les couloirs et ne tenant pas compte des regards interrogateurs ou moqueurs des autres clients, le petit fermier guettait les différents recoins de l'hôtel à l'écoute du moindre « coin, coin » salvateur qui aura pitié de l'âme du pauvre caleçon. Tournant en rond au deuxième étage de l'hôtel, c'est devant la porte menant à la cage d'escalier qu'il trouva un indice. Une plume. La saisissant, McCravatt se redressa et contempla avec attention la plume. Pas de doute, c'était bien celle de Pignon. Bombant le torse, Jamie ouvra de toutes ses menues forces la porte de la cage en hurlant:


- Ce n'est plus la peine de te cacher, canard! Tu t'es démasqué tout seul! Huhu! Rends-toi directement, sans faire d'histoire, ou tu me verras contraint d'employer la matière brute!

Cinq marches devant lui, Pignon ricana sournoisement à la bêtise que venait de dire son maître:

- Coin!

Pas déstabilisé pour un sou, Jamie afficha un sourire complice à son canard et sortit un paquet de graines. Les yeux du canard s'écarquillèrent – s'ils le pouvaient encore – à la vue de ce festin. Dans un élan de plume et de duvet, l'oiseau plongea avec voracité sur la nourriture. Sans attendre son reste, Jamie saisit le collier de fortune de Pignon et arracha un cri de victoire! Dans un élan de déception, Pignon donna un coup de pied dans l'une des graines à terre avant de la manger. Peu mécontent de son plan diabolique pour piéger son animal de compagnie, Jamie lui offrit un câlin affectueux, un coup de bec lui étant rendu en échange ainsi qu'un amical « Coin ». Les deux amis retrouvés et ayant fait la paix, ils partirent bras dessus, bras dessous – enfin, surtout sous le bras de Jamie mais soit – en direction d'une cachette pour l'objet de cette escapade. Caleçon glissé dans la poche, Jamie retournait vers les couloirs de l'hôtel pour trouver une bonne planque pour le-dit objet.

Marchant avec allégresse, sans vraiment remarquer l'homme qui arrivait à sa hauteur, Jamie se perdait dans ses pensées vides et sans queue ni tête. Un bras vint soudainement lui obstruer la vue et puis le noir total. Apeuré et surpris, l'adolescent avait poussé un petit cri faiblard. Que s'était-il passé? Avait-il été rattrapé par Matt qui voulait lui faire subir à son tour le pire des sévices? Etait-il aspiré par un trou noir et rencontrera-t-il des Ewoks au bout du chemin? Ou était-il devenu aveugle par inadvertance? Toutes des questions dont le sens reste ambigu et si peu de réponse. C'est alors qu'une voix grave le tira de son questionnement philosophico-abruti.


«  Vous allez bien ? Rien de cassé ? »

Oh, ce n'était peut-être pas Matt, à moins que sa poussée d'hormones et de testostérone avait repoussé les limites de la science. Hésitant sur le qui du pourquoi et comment était dans cet endroit mystérieux, Jamie ouvrit la bouche et répondit:

- Je v...

C'était sans compter l'intervention magistrale du héros de ce rp – ou pas – Pignon.

- Coiiiiin! Coin?

En traduction Jamie-canard, cela veut dire « Et moi je vais bien! Z'êtes qui? ». Malheureusement, personne ne peut saisir l'étendue des propos vociférés par le canard excepté Jamie, et encore... Préférant ignorer la remarque familière de son canard, l'adolescent repris la parole.

- Pignon, chut. Désolé. Je..euh... je vais bien. Euh... Et vous? Qui êtes-vous? Sommes-nous pris tous les deux en otages par des petits hommes verts? Euh...


Le cadet des McCravatt se dandinait sur place à la fois parce qu'il était gêné et qu'une envie pressante était survenue sous le coup de la panique.
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Anonymous



    Keith soupira une nouvelle fois. Avec qui était-il tombé ? Et avec quoi surtout. Il n’avait pas remarqué, dans le couloir que cette personne était accompagnée. Pas un chat, pas un chien, non. Un canard. C’est un animal tout aussi étrange qu’atypique. Le jeune homme dont il ne connaissait encore rien allait lui répondre, tout du moins, c’est-ce qu’il croyait avant que le canard ne lui coupe tout à fait et subitement la parole pour cancaner. Un canard, ça cancane non ? Bref. Son œil s’est habitué à la présence de l’obscurité et pouvait apercevoir quelques traits de ces deux compagnons. Oui. Un canard, c’est ça. Sans savoir si on le voyait, Keith sourit de cette situation plus inattendue qu’il ne savait pas si il allait savoir gérer.

    Un canard du nom de Pignon. Il ne savait si cela avait une signification et ne posa pas la question. Le jeune homme va bien et lui demanda son identité. Réaction tout à fait compréhensible après de tels événements. Mais sa question qui était posée dans le même ton que les interrogations précédentes le fit rire. D’un éclat soudain, franc et pas gentil. Comment pouvait-on imaginer s’être fait enlever par des petits hommes verts ? Keith posa une main sur son ventre en tentant de réprimer ce sourire qui illuminait son visage.

    C’était d’ailleurs une chose bien étrange pour lui ce rire soudain. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ainsi rit pour une chose aussi… simple ? Oui, c’est le mot. Reprenant un peu de constance, il posa son index replié sur le cou du canard avant de lui répondre.


      « Je suis Keith. Keith Alister, je réside dans cet hôtel, comme toi je suppose. » Et il sourit d’avantage. «  Que dit Pignon ? »

    Il fit une petite pause, regardant le canard avec intérêt. A croire qu’il parlait de lui comme s'il le connaissait depuis belle lurette. En faisant cela, il voyait l’étrange mouvement corporel du jeune homme. Oh non. Ne lui dites pas qu’il a envie d’aller aux toilettes. Pas maintenant, pas avec ce qui leur arrivaient… Il se mordit la lèvre avant de reprendre la parole.

      « Respire, on ne peut pas sortir d’ici, la porte est verrouillée.. J’ai voulu t’éviter de te faire renverser et on a été pris ensemble ici. »


    Il se voulait rassurant, se demandant encore et toujours comment gérer la situation. Il lui fallait se changer les idée pour ne pas se faire dessus. Pour cela, il se remit à parler, le faisant participer à la discussion. En espérant, vraiment, que cela fonctionne. Pour cela, Keith recula un peu pour se coller totalement contre le mur situé dans son dos.

      « Et vous c’est.. Pignon et …? » il attendait ici le nom de ce jeune homme. Puis il ajouta. «  Pourquoi un Canard ? »


    Pourquoi quoi ? ‘sais pas. Pourquoi un canard comme animal de compagnie, pourquoi ne pas le manger ? Peut être était-ce pour ça ? Pourquoi semblait-il le comprendre ?
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Récapitulons: Jamie se trouve dans un placard. Voilà, maintenant que le garçon est situé dans un espace, et même si le temps est indéterminé et que l'action est pour l'instant floue, nous pouvons en tirer une conclusion: Jamie se trouve dans un placard. La pénombre des lieux et le balai qui lui frôlait les fesses amenait à une toute autre déduction pour le jeune McCravatt: Il était enfermé dans une cellule et on tentait de l'ausculter. Pas qu'il détestait ça mais la pratique était un peu gênante et il ne savait pas s'il devait crier ou se déplacer. On ne sait jamais avec les Ewoks, c'est vicieux ces bêtes-là.

Alors que la lumière finissait par filtrer dans l'espace clos, Jamie et Pignon distinguèrent les contours de l'autre occupant de la pièce. Pas que Pignon en ai quelque chose à faire, mais pour le cousin fermier il était rassuré, ses yeux venait de retrouver la vue. Peut-être un paradigme instable s'était produit et avait chamboulé l'inter-espace en réduisant le nombre de cellules souches? Ou alors l'auscultation involontaire avait des effets miraculeux bien que peu confortables? Enfin, soit, la lumière fut à 5 Lux et demi et Jamie distinguait enfin quelqu'un. Enfin, quelque chose serait plus exact. Ce qui se trouvait devant lui était une masse informe et poilue. L'obscurité ne lui permettait pas de distinguer un faciès, mais Jamie en avait désormais la certitude. Cette touffe longue en face de lui ne signifiait qu'une seule et unique chose : Chewbacca était dans le même vaisseau spatial que lui!

Étouffant un cri de surprise et de joie inexplicable - la joie du poil peut-être - Jamie s'efforçait de se contenir, aussi bien sa vessie que son âme d'enfant. Mais Chewbacca! Que faisait-il donc ici? Quels horribles expériences lui avait-on fait pour qu'il soit doué de parole?! Est-ce qu'il a aussi fini par être happé par la ritournelle folle et non-moins intempérante des trous noirs alors qu'il était en quête d'Excalibur? Alors qu'il réfléchissait sur les causes qui ont mené son ami de pelage soyeux à apprendre le langage humain dans un pur cadre de survivance terrienne, ce dernier se mit à glousser. Ouf! Au moins il n'avait pas perdu le sens de l'humour, même si Jamie ne comprenait pas la blague.


« Je suis Keith. Keith Alister, je réside dans cet hôtel, comme toi je suppose. »

Huh? Keith Alister? Catalyste? Était-ce un nom de code pour échapper à la CIA et aux experts de la zone 51? Jamie écarquilla les yeux quand il vit la bête s'approcher et poser son énorme paluche – enfin, tout est relatif – sur le cou de Pignon.

«  Que dit Pignon ? »

Semblant comprendre la question et être entré en interaction tactile téléguidée par les forces mentales de Jésus Christ Notre Père, Pignon se mit à ronronner du mieux que sa biologie lui permettait. N'en croyant pas ses yeux, Jamie se demandait si on lui avait intégré les bons globes oculaires. Mais la présence réconfortante et néanmoins dominante de Pignon attestait que ceci était la vérité. Et quelle vérité crue! Chabadabadam! Les sauterelles sortaient de leur nid et les moutons se rasaient du dos de leur sabot. Le cœur s'accélérant, Jamie ne comprenait pas ce qui lui arrivait et en conclut une chose: Il était tombé amoureux de Chewbacca. Il aimait les canards! Et puis il faut dire que Jamie est branché sur la même fréquence que Pignon, il partage donc les mêmes sentiments, aussi incongrus et gênants soient-ils. Dès lors, l'esprit du petit Jamie était envahis de petites questions vertes. Sera-t-il accepté dans sa future tribu Wookie? Ses parents et son cousin accepteraient cette annonce? Sera-t-il à la hauteur des grands « Waaaaaaaaaaaaaourgh! »? Jamie paniquait et sa vessie ne l'aidait pas. Tant d'émotions en si peu de temps. Si on lui avait dit qu'il volerait un caleçon magique, serait kidnappé par des aliens et rencontrerait R2D2 pour au final tomber dans les bras de Chewbacca, Jamie aurait embrassé Gisèle! Enfin, à cela prêt que R2D2 était un simple balai tentant de lui rentrer dedans... Voyant l'oisillon se trémousser d'effroi, d'incompréhension et de besoin purement primaire, la boule de toison s'approcha et tenta de réconforter l'adolescent.

« Respire, on ne peut pas sortir d’ici, la porte est verrouillée.. J’ai voulu t’éviter de te faire renverser et on a été pris ensemble ici. »

Respirer?! Mais cela était physiognomoniquement parlant impossible à réaliser pour un non-extraterrestre. Pire, Jamie tentait de contenir son air se rendant compte que l'oxygène allait peut-être se perdre! Et le Géant chevelu continuait sur sa lancée. Il cherchait sans doute à le rassurer ou alors il était un vil espion qui devait amadouer le Jamie et voler le gri-gri magique en sa possession. Heureusement, ou l'inverse, la tendre voix chaude de son vis-à-vis fit fondre le cœur du petit niais. C'était quelqu'un de bien. Quiconque aime les canards a le mérite d'être aimé et recevoir l'amour universel du petit McCravatt.

-Je-je m'appelle Pignon et lui c'est Jamie. Euh, je veux dire qu'il est le Pignon de son maître Jamie!

Ce à quoi une autre question vient l'interrompre: «  Pourquoi un Canard ? »

- Un canard? Mais de quoi parlez-vous? Je.. Je n'ai pas de canard voyons. Dit-il en tentant de dissimuler Pignon qui lui répondit en lui pinçant le doigt. Enfin, non, je suis un fermier et il est mon ami. Et on a rien fait, promis! On a juste volé le caleçon magique de mon cousin, mais vraiment, on a rien fait pour être capturés! Je ne sais rien! Je le jure sur la tête de ma main, je ne suis pas tombé amoureux de vous!

Jamie se redressait du mieux que sa vessie lui permettait et tapa du pied en guise d'affirmation. Après tout, il n'allait pas laisser le Wookie de son cœur le quitter pour une histoire de canard!
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Anonymous



    Un petit cri mêlant surprise et joie, des phrases sans queue ni tête. Il semblait être entre deux sentiments, ne sachant lequel choisir mais Keith ne pouvait déterminer quels étaient ces deux émotions. Il pouvait cependant constater qu’il se dandinait toujours comme son canard, posé tranquillement dans ses bras. Il se mordit la lèvre devant ce comportement. Un enfant dans un corps presque adulte.

    Ce qui le fit encore plus craquer c’est la réponse à sa question sur le canard. Il essayait de nier son existence alors qu’il avait, quelques instants plutôt, son doigt posé sur son cou. Il tentait de le cacher contre l’envie du Canard semblait-il.

    Alors il est fermier hein. Et ils sont amis. Une relation tout à fait légitime et qu’il ne pouvait se permettre de blâmer. Avec un ami c’est bien, qu’il soit de peau, de poils ou de plumes, comme dans le cas présent. Il faut toujours un ami pour se sentir écouté, cette simple présence faisait de tous les problèmes des choses surmontables. Que l’on peut traverser le sourire et grave dans la mémoire des souvenirs indélébiles qui font une vie. Il y a longtemps que Keith ne s’est pas fait de tels souvenirs. Ce bougre se disait qu’il n’en avait pas besoin, qu’il valait mieux être seul pour éviter d’avoir des problèmes et pour se venger des erreurs passées, il mettait sa colère, sa mauvaise humeur ainsi que son envie de violence au service d’un sadisme intérieur qu’il a découvert assez tôt.

    Mais écoutons un peu mieux ce jeune homme. Il a volé un caleçon Magique à ce cousin ? Mais c’pas assez pour mériter de s’être fait capturer ? Et.. Il n’est pas tombé amoureux de Keith ? Il haussa subitement un sourcil en voyait ce discours qui n’était pas du tout compréhensible et qui ne faisait qu’agrandir le sourire qu’il arborait dans ce sombre environnement. Il avait la soudaine envie de jouer, mais pas méchamment. Juste pour s’amuser et profiter un peu, peut être de la situation. Ce garçon est tout à fait adorable bien que très naïf. Il se demandait si il n’avait pas eu des problèmes à cause de cette naïveté excessive. Peut être.

    Pour ce faire, Keith fit un bref pas en avant qui avala le peu de distance qu’il y avait encore entre eux. Il le força doucement à se reculer. Un bras par-dessus une épaule, il sentit des balais qu’il fit glisser sur le coté pour le mettre derrière son propre corps, enfin, contre le mur de façon à ce qu’il ne soit pas touché. Ceci fait, Alister posa ses yeux dans les siens et commenta ce qu’il venait d’entendre.


      « Je ne t’ai pas capturé et je me demande à quoi peut ressembler un caleçon magique. Et si tu n’es pas tombé amoureux de moi, cela ne te dérangerait pas de m’aider à ouvrir la porte pour qu’on puisse sortir ? Mon canard.. »


    Il murmura les deux derniers mots doucement, voyant le reflet de la lumière dans les pupilles du jeune fermier. Il ne put cependant pas faire d’avantage car un bec et une tête plumé vint de faire une place entre les deux torses. Il rit doucement avant de caresser la tête de l’animal de la paume de sa main.

      ]« T’es un jaloux toi hein… » Puis ajoute, comme si Jamie n’était pas là, sans vouloir le vexer. «  Tu aimes les câlins ? »


    Personnellement, il n’est pas très "câlins" mais ça fait toujours plaisir, ou vomir, la façon dont les autres les acceptent. La vision change selon son humeur et la personne qu’il avait en face de lui. Mais Keith est seul avec cette personne dans un placard plus que petit et pouvait donc se permettre un élan de gentillesse ? Non ? Un peu de temps en temps. Une fois qu’il serait sortit de cette pièce, cela changerait.

    Notre roux remarqua, que malgré la faible lumière, il ne voyait guère très bien son vis-à-vis. Reculant un peu, une main toujours en train de flatter l’animal, il empressa l’autre d’aller chercher son téléphone portable. Oui, dans l’hôtel, pas de réseau mais une habitude est une habitude et il l’avait toujours sur lui. Pour l’heure, principalement. Les montres vont pas avec ses poignets, c’comme ça, c’physique. Il l’ouvrit et la lumière montra une autre facette de la pièce. Il le place à coté de leurs visages, pas trop, faut pas être agressif, puis regarda le fermier, la tête un peu penchée, sans le savoir. Il attend sa réaction.



Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Matt l'avait toujours dit, Jamie se trouvera une nana plantureuse à souhait et épilée comme il faut. Enfin, moins plantureuse et épilée que la sienne, mais presque. Donc, pour une raison obscure que seul Freud déchiffrerait par une raison tout aussi obscure, incluant l'oncle travesti cabot du garçon qui aura comme incidence de créer un complexe œdipien, CQFD, Jamie - voilà le sujet de la phrase - pour ne pas marcher sur les plates bandes de son adorable et néanmoins actuellement détesté cousin, a jeté son dévolu corps et âme, et surtout le corps, sur un mâle velu venu d'ailleurs pour son plus grand plaisir. Après tout, ce n'est pas n'importe qui qui arriverait à rencarder Chewbacca dans un placard entre un canard et un balai qui lui rentre dans les fesses.

Et voilà, c'était un McCravatt dont la sexualité reste un grand point d'interrogation qui avait eu cette énorme (?) chance. Pas de jalouses, mesdemoiselles, le Jamie est prêteur et fermier. S'avançant avec l'allure d'un Gungan démantibulé hippophobe, Keith, de son nom de code, attaqua R2D2 d'un coup de pisto-laser. Ou du moins, Jamie aurait bien aimé. Reculant jusqu'à se retrouver le dos collé au mur, le jeune fermier tremblait. D'émoi et de besoin pressant, voyez-vous? Après tout en réduisant de façon drastique la distance entre eux, les chances que les Ewoks l'ausculte se sont amplement réduites. Avec toute la force cosmique qui l'habitait, la sombre et ténébreuse montagne de poils expliqua son plan machiavélique pour conquérir les landes bretonnes et le fromage suisse. Ou quelque chose du genre. Après tout, Jamie n'avait d'yeux que pour sa voix rauque et caverneuse, si il est un temps soit peu possible d'observer une voix mais soit.


« Je ne t’ai pas capturé et je me demande à quoi peut ressembler un caleçon magique. Et si tu n’es pas tombé amoureux de moi, cela ne te dérangerais pas de m’aider à ouvrir la porte pour qu’on puisse sortir ? Mon canard. »

Son... canard? Paramount et par veaux blancs, la mécanique interne de Jamie vient de se dérégler et les coucous font cui-cui! Son être venu d'ailleurs favori venait de l'appeler du plus doux des surnoms depuis que la reine Victoria s'appelle Victoria. Mais ça va trop vite, stop! Il ne faut pas avancer le mariage à demain, sinon hier ils auraient pensé à éteindre le four! Trop d'émotion tue l'émotion et en grand et preux sauveur maléfique, Pignon intervint pour apaiser le cœur perturbé de son maître, et lui voler son flirt par ailleurs. Redressant sa tête, il s'interposa entre le duo, pour en fait réclamer à manger...

« T’es un jaloux toi hein… Tu aimes les câlins ? »

Quoiqu'un câlin ne lui déplairait pas, mais seulement si on le paie assez. Pas fou le canard, le maître peut-être. Mais nous nous égarons. Alors que Jamie était délaissé par l'égoïsme et l'appétit féroce de son compagnon de plumes, le Wookie commença une danse du dos langoureuse. De sa toison sortait un magnifique rectangle invisible puisqu'il fait noir. L'adolescent regardait avec fascination la bête de son cœur tripoter cet étrange couteau-suisse. Allait-il jouer de la batterie? Était-ce un micro-appareil de téléportation à fusion quantique réagissant au pouls et aux émissions du journal télévisé qui allait faire descendre Han Solo des cieux, béni sois-tu Harrison Ford? Ou bien il s'agissait juste de son dictionnaire martien-terrien qu'il consultait? La réponse n'allait pas tarder à venir.

Et là: Chewbaccadabra! Que la lumière soit et bénisse nos volailles en ce jour glorieux de sainte Greta-Suppliant-Marcel! La vaisselle brillait de son éclat le plus lustré et poli et révélait aux grand dam du petit Jamie l'odieuse chirurgie plastique que son Chewie en sucre avait commis! Il était rasé! Enfin, presque. Défaillant à moitié auprès de son mâle adroit au base-ball, Pignon le ramena à la raison avec une baffe, même si un coup d'aile serait plus correct, mais ne jouons pas avec les mots, sapristi! En effet, par la violence de son geste, il s'était retrouvé nez-à-truffe avec son martien favori, emmenant dans son geste Pignon qui se retrouva collé-serré, non sans lui plaire, mais c'est lui qui domine dans le couple d'où la gifle.

Reprenant ses esprits après cette caresse emplumée, Jamie fronça les sourcils et contempla mieux le visage de son partenaire de placard. Oui, bon, il avait perdu du poil. Peut-être devient-il chauve? Ou alors c'était une autre stratégie de camouflage pour sortir du collimateur des états confédérés mexicains? Ou alors Georges Lucas a été un génie de camoufler le physique avantageux de Chewbacca pour ne pas faire de peine à Han Solo! Oui c'était donc cela. Lâchant Pignon qui s'effondra dans un « coin » sombre, Jamie tapa du poing dans sa main gauche.


- Mais! Vous n'êtes pas? Enfin, je veux dire... Voilà, vous avez perdu du... Oh bon sang! Mais n'ayez crainte je vous aime toujours, c'est juste que je suis choqué par cette absence de... Enfin, vous voyez, un mythe s'effondre!

Le fermier bégayait de plus en plus en s'enfonçant davantage dans ses pensées, se mordillant les lèvres et se dandinant toujours sur place pour une raison qu'il ne faut plus expliquer. Une des plus grandes interrogations de ce siècle venait d'être résolue, ici, dans un placard entre R2D2, un canard maléfique et autres objets Ewoks pernicieux. Le jeune McCravatt savait désormais à quoi ressemblait un Wookie sans sa crinière. Compatissant, il leva ses bras et enlaça le géant en tapotant son dos.

- Ça a du être terrible pour vous de faire profil bas face à cet acteur alors que... Oh? Mais qu'est-ce que c'est?

Le garçon s'était reculé car un objet masquant non-identifié barrait le visage de Keith. Timidement, il pointa du doigt avec une lueur d'interrogation le cache-oeil. Ou alors sa truffe s'était soudainement déplacée? L'effet Picasso en chirurgie esthétique peut-être?
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    Quel canards ces deux là. On pourrait presque se demander lequel est le plus humains des deux mais la réponse pourrait paraître peu convaincante. Le portable sous les yeux, éclairant ainsi leurs deux visages, Keith haussa un sourcils à la réaction de Jamie. Il ne recula pas devant son étonnement mais se demandait le pourquoi du comment. Il faisait si peur que cela ? C’est vrai que le roux et un œil en moins, c’pas très esthétique mais tout de même. Ne disant mot, il laissa passer, l’observant avec attention. Après le coup de plume du vrai animal, il reprit la parole pour ne pas se faire comprendre totalement. Il bégayait. Et bien, la surprise devait être à son comble. De ce qu’il avait compris, il l’avait prit pour une autre personne, semblerait qu’il ai perdu quelque chose. Son œil non ? Et il l’aime toujours ? Quelle bonne chose. Choqué par l’absence de son œil ? Keith s’assombrit un peu à cette pensée. Un mythe qui s’effondre. Et puis quoi encore. Rah.

    Il ne cessait de se dandiner. Il fallait vraiment sortir d’ici si il ne voulait pas que la placard ou ils étaient servent aussi de toilettes. C’était un plan auquel il n’adhérait absolument pas. Mais alors
    PAS DU TOUT. C’d’un goût totalement déplacé, même venant de cette bouille. Avant qu’il ait pu proposer quoi que ce soit, il sentit le corps de Jamie tout contre le sien, des bras l’entourer et la chaleur monter au contact des deux êtres. Uh. Se faire tapoter le dos comme un bébé a qui on fait son rot… Chouette. Il parla encore et là, l’incompréhension totale. Mais d’où il sort ce fermier ? Il n’a jamais fait profil bas face à un acteur ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs. La bouche ouverte, il allait le contredire mais fut encore prit de court. Ça n’arrête jamais.

    Encore une surprise, il parlait vraiment de son cache-œil. C’est-ce qu’il déduisit quand il vit l’index du fermier se pointer sur le bout de tissu. Inspirant doucement, il dit de tout un bloc.


      « Alors, Jamie. Je ne sais pas pour quoi ou pour qui tu me prends, mais je me nomme Keith Alister. Je vis dans le même établissement que toi. Je suis humain, et non un petit bonhomme vert qui veut t’enlever. Ce que tu vois, ici, c’est -… » Il reprit son inspiration «  C’est mon cache œil que je porte depuis un accident datant de pas maintenant. Ensuite, mon canard, il faut sortir rapidement d’ici, sinon tu vas te faire dessus et c’vraiment pas mon trip, tu piges ? »


    A la fin, Keith s’était incliné vers lui, parlant près de son visage avec une fois qui ne conseillait aucune réponse. Mais face à ce naïf de première classe, rien n’est jamais acquis. Il retînt de justesse un soupir et se redressa, tournant son corps vers la porte. Les mains sur la poignée, il tenta de l’ouvrir tant bien que mal. En plus, à l’heure de son portable, il était près de la fin de matinée. Les gens vont manger et les gens de l’entretien ont fini. Alors qu’il bougeait, les chaines qui pendent sur ses hanches font un peu de bruits. Cela l’énerva mais garda son sang froid.

      «  J’crois qu’on est coincé a moins que quelqu’un veuille un balai ou que tu saches comment sortir... »


    Il baissa la tête, voyant Pignon au sol. Il s’accroupit un peu et le prit dans ses bras tout en caressant ses douces plumes.

      « t’as pas une idée toi ? Hein ? »
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Un cheveu dans la soupe c'est comme un korgon beau, c'est l'hécatombe et le royaume de Mü s'effondre sous les auspices néfastes de Baltimore et Copaccabana. Pas qu'il soit question de café, de citée engloutie ou de breuvage de grand-mère à perruque, mais presque. Le pauvre Jamie, dans sa splendide niaiserie et candeur, avait touché le point G, c'est-à-dire, le point Gaffeur. Non seulement il avait osé croire que Chewbacca ne pouvait pas être un membre de la famille de cousin Machin et des Addams, mais en plus il voulait lui triturer la truffe?! Par toutes les lois canoniques de Georges Lucas, Keith fut aussi mécontent que Jabba le Hutt, mais moins odorant.

En effet, à peine le jeune fermier avait effleuré l'objet masquant non-identifié, la star kashyyykoise et hollywoodienne s'était murée dans un silence cryogénique, respirant comme Dark Vador. Étonné et comblé, Jamie se retenait d'exulter en voyant l'aptitude de couteau-suisse de son presque amant. Voilà une fabuleuse imitation ou Pignon est un cochon! Mais ce micro-instantané moment d'égarement spatial prit fin quand le cher et tendre prit la parole. Et quelle parole! Le Saint Ordre de l'Oreille gauche de Spock n'aurait pas dit mieux. Dans une soudaine poussée agacée, Keith, plus si nom de code que cela, révélait au jeune garçon la vérité crue telle du jambon. C'était la fin des potirons en boîte, adieu R2D2, tu nous auras marqué de tes grésillements et auscultations.


Alors, Jamie. Je ne sais pas pour quoi ou pour qui tu me prends, mais je me nomme Keith Alister. Je vis dans le même établissement que toi. Je suis humain, et non un petit bonhomme vert qui veut t’enlever. Ce que tu vois, ici, c’est -… C’est mon cache œil que je porte depuis un accident datant de pas maintenant. Ensuite, mon canard, il faut sortir rapidement d’ici, sinon tu vas te faire dessus et c’vraiment pas mon trip, tu piges ? 

Absorbé par une bombonne d'oxygène, l'ex-Wookie manucuré et dégarni avait raconté d'une traite ses mésaventures spatiales et venait de confirmer la supercherie hollywoodienne! Ô Prague, ô Dépotoir, ô bougresse d'Anémie, quand donc les tam-tams vétustes finiront au lit? Son vis-à-vis l'avait ramené à la réalité de l'humanité sordide et désintéressée des canards comme une pastèque en automne. Pas que cela ait beaucoup de sens, mais c'est tragique du point de vue d'une cravate... D'un McCravatt, pardon. Un univers s'écroule, son Wookie favori venait de confirmer ses craintes comme quoi Han Solo l'avait abandonné sur une planète mystérieuse du nom de « La Terre » et qu'une oie sauvage l'avait éborgné dans une rixe gréco-romaine où il y perdit ses poils. Ou du moins c'est ce que le mot « accident » pouvait signifier dans son sens large. Très large. Pauvre Keith... Si Jamie n'était pas aussi timide, il l'aurait à nouveau enlacé, ou embrassé au vu de la distance entre leur visage, mais un peu de décence tout de même. Il y a un canard dans l'audience. De plus, chance qu'on le lui rappelle, ses besoins primaires devenaient de plus en plus difficile à contenir. Ce serait bête, lors d'un moment d'inattention d'oublier ce détail.

Alors que le jeune garçon se mordillait la lèvre inférieure, les larmes au coin des yeux, tel un enfant puni, l'homme s'était redressé et tentait d'ouvrir leur seule issue en vain. Ainsi, même le muscle du poil ne parvenait pas à faire céder les boulons de l'Étoile Noire et Luke Skywalker n'allait pas tarder à passer à bord de son X-Wing! La fin du monde et Jamie n'avait su voler qu'un caleçon et venait à peine de rencontrer le Grand Amour. Si seulement Mulder et Scully avait donné de meilleurs conseils sur les trous noirs, ils auraient pu rencontrer MacGyver.


J’crois qu’on est coincé à moins que quelqu’un veuille un balai ou que tu saches comment sortir..

Le jeune fermier redressa la tête et regardait hébété son interlocuteur cherchant une réponse mais seul un raclement suraigu sortit de sa gorge, pendant que l'homme saisissait Pignon en lui posant la même question.

- Uuuh...

Se sentant d'une profonde inutilité, Jamie prit sa décision. Il allait faire ses preuves au Wookie de sa vie – et accessoirement star borgne – et lui monter tout l'étendu du pouvoir d'un McCravatt. Pas qu'il en ait énormément, mais après avoir visionné les 139 épisodes de MacGyver sans en comprendre un seul, il devait lui aussi savoir faire une clé à molette avec R2D2 et une plume de Pignon, non? S'asseyant à même le sol, dans l'espace qui restait, Jamie saisit un seau et tenta d'arracher la anse. Il était Hulk, il était fort, il avait la Force. Yoda et Kenobi lui transmettaient de sages conseils sur la façon dont l'énergie spirituelle s'écoulait en chaque particule interne du cosmos pour finir absorbé par le substrat des polymères aqueuses et finir en poisson pané aromatisé à la verveine, car c'est plus pratique. Sous cette illumination soudaine en passant les douze portes des signes du Zodiaque et ouvrant la voie à Suliman le Magnifique, Jamie, dans un gémissement de rage et d'effort surtout, cassa la anse et réduisit en miette leur dernier espoir qui résidait dans ce bout de métal... Si il servait déjà à quelque chose à la base...

Amenant à hauteur de ses yeux ce qui restait, le petit fermier se retint de pleurer tandis que Pignon, ayant observé silencieusement la scène, se mit à ricaner bruyamment face à la bêtise de son maître.


- Coin, coin, coiiiiiiinininin! Et se cacha aussitôt sous son aile.

Décontenancé, Jamie baissa la tête et du revers de sa manche frotta les larmes qui coulait sur son visage.

- Je suis désolé, m'sieur... J-j'ai tout fait de travers. Ça a toujours été comme ça, j'ai toujours surestimé ma force... Pignon et Matt me le dise toujours pourtant de ne pas en faire trop. Bouhouh... C'est comme les filles, je...

Quelques larmes coulaient encore sur son visage, mais son regard s'illumina. Mais bien sûr! Voilà la solution! Cherchant dans sa poche, il sortit un bout de tissu bien connu et le tendit à son interlocuteur.

- Prenez ce caleçon en guise d'excuse, il exauce tous vos souhaits...

Bah quoi? Jamie veut d'abord reconquérir le cœur déçu de son preux chevalier d'abord. Ensuite, il peut se mettre à crier « A l'aide » pour les sortir d'ici. Mais c'est un McCravatt, son cerveau met du temps à trouver une solution...
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    Caressant lentement le plumage de ce canard, il regardait la réaction tout à fait étrange de ce jeune homme. Il s’assit sur le sol prenant un seau qui trainait dans un coin. Keith recula son pied pour ne pas qu’il s’assit dessus et passa sa main dans le cou de Pignon qui semblait apprécier ce traitement. Il s’adossa au mur jamais très loin de lui et le regarda faire. Tirer de toutes ses forces sur la anse de ce seau. Peut être avait-il trouvé une solution pour sortir d’ici mais elle ne vînt aucunement l’esprit de notre roux. Il n’avait, il faut le dire, pas la même façon de pensée que son vis-à-vis qui se concentrait pleinement dans sa tache. Il avait l’air motivé et persuadée d’y arriver. De son coté, il ne voulu pas lui dire qu’il y’avait un certain mécanisme dans les bords du seau pour détacher la anse de son socle. Keith n’est pas méchant non, mais en vu des efforts qu’il fournissaient, qui, semblait-il, étaient sincères, il ne voulait pas l’humilier en lui disait que ce qu’il faisait était tout à fait inutile et ruinerait leurs chances de sortir de cette pièce, tant soit peu que cela aurait été utile.

    Quand ce qu’il voulu détaché fus hors service, il le monta à ses yeux comme pour mieux voir les dégâts et Keith les vit s’humidifier et rougir légèrement. Pignon, dans ses bras cancanait pour se moquer de son maitre, surement. Son aile se releva, comme une cape sous-laquelle il rit sans vouloir se faire voir. Aussi intelligent que son maitre cet animal. Le roux lui donna une petite tape sur le sommet de son crane en grognant un peu. Il n’allait pas le manger non plus.

    Jamie baissa la tête, comme si la sauvegarde du monde avait dépendu de sa réussite. Un petit sourire compatissant se dessina sur les lèvres de notre borgne. Il s’accroupit, laissant Pignon aller se mettre dans un coin, apparemment pas content d’avoir été réprimandé pour s’être moqué de Jamie. Voila que ce dernier s’excusait. Il allait lui dire quelque chose quand sa phrase resta en suspend avec un regard du genre «  EUREKA ». Keith ne comprit pas tout tout de suite. Et surtout pas quand il lui mis sous le nez un caleçon. Magique en plus ? Il fallait se retenir de rire mais il sourit toujours devant un tel comportement. Il prit le caleçon d’une main puis s’assis tout à coté de Jamie.

      « Tout mes souhaits vraiment ? »

    La, tout de suite, maintenant, le fait qu’il pourrait sortir d’ici avec un caleçon ne lui vînt aucunement a l’esprit. Il avait tout autre chose en tête. Examinant le vêtement qui lui semblait propre, heureusement… il réfléchi quelques secondes. Oui, ça lui arrive de réfléchir. Pour le réconforter, Keith passa un bras autour de l’épaule de Jamie et le prit contre lui.

      «  Ce n’est rien, c’est d’essayer le principal. Et puis, je suis avec toi, ce n’est pas comme si j’était tout seul non ? »


    Il pencha son visage vers celui de Jamie et de son index essuya une larme qui coulait encore. Du même mouvement, il lui leva le visage, un doigt sous son menton. Un petit sourire dans le coin des lèvres, il le regarda dans les yeux.

      « Mon premier vœux, c’est de récompenser celui qui a voulu m’aider. Comme il faut, bien entendu. »

    La nuit était retombé dans la pièce depuis qu’il avait refermé son téléphone mais il y voyait assez pour lui tourner le menton et poser ses lèvres sur les siennes, doucement. Il ne savait pas comment il allait se comporter. Peut être allait-il prendre peur qu’il le viole ou un truc du genre, qu’il lui fasse du mal. Et donc le repousse. Ou dans le cas contraire, qu’il apprécie et ne dise rien de désobligeant. Il lui caressa doucement la joue puis recula légèrement.

      « Après l’effort, le réconfort n’Est-ce pas ? »
    .
    Il se retourna puis prit Pignon d’une main pour le poser entre ses cuisses.

      « Aller, vient la et arrête de bouder. On est trois, et je suis prêt à attendre le temps qu’il faut pour qu’on vienne nous ouvrir. Comment dire non, en charmante compagnie. »

    Heureusement, vraiment. Heureusement que personne ne l’entends. Lui, Le Keith qui ne sourit pas, joue des autres, aime leurs faire du mal est en train de réconforter quelqu’un et même de l’embrasser sans avoir l’ambition de jouer avec son corps. Et ben… Les placards à balais, ça change un homme.
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Marc est plein de ressources. Il est surprenant même, trouvant les conquêtes dans les endroits les plus inattendus. Ce petit angelot de savon lessive a même élu domicile dans un caleçon et lui confère des capacités insoupçonnées. Oui certes, il blanchit plus blanc que blanc ce qui reviendrait à dire que c'est transparent, mais ce serait surréalistes et en plastoc' surtout. Non saint Marc quand vous le faites chauffer à 90 degrés Celsius, il vous apporte bien plus que l'immaculée couleur qu'il chérit. Il vous apporte... Hum, un Chewbacca sur un plateau? Oui bon, nous avouons que ce n'est pas très ragoûtant au premier abord, mais on ne parle pas de n'importe quel Wookie. Parce que Marc, il sait choisir ses proies. Enfin, non, ses proies viennent à lui, tous les deuxième dimanche du mois quand Matt le porte, mais soit. Enfin, ce la dépend si vous prenez de l'assouplissant ou non, mais les chance que la bête (interprétez cela comme vous le voulez), arrive, se voit augmentée de 30% sans raison apparente mais peut-être parce que c'est Saint Marc, le cupidon des ménagères et fermiers. Oui bon, c'est une lessive française, mais rien est trop beau pour le caleçon magique.

Voilà donc Jamie avec un caleçon en guise d'offrande à son vis-à-vis venu d'ailleurs. Et quel effet immédiat! Si Bonux et Maité vous disent que ça marche, alors il n'y a pas de questions à se poser. Et OMO est le mieux placé pour vous le confirmer. Un sourire Colgate sur le visage, Keith, l'Homme du placard, accepta le don avec un plaisir non caché. Quand on vous dit que Saint Marc fait des miracles aussi bien au sol que sur vos vêtements! Même Jabba le Hutt, aussi vêtu soit-il, vous le recommanderait. Ou Ariel mais cela deviendrait confus et autant laisser l'affaire au Chat. Ou au fer à repasser. Soit, dans tous les cas, voilà désormais notre Jamie confiant une arme diabolique et parfumée à la lavande à Albator, ou un mercenaire poilu si vous préférez. Le résultat fut instantané, bouleversant les statistiques McCravattiennes et de Coral en un temps record, ouvrant la boîte de Pandore, lessive active depuis la nuit des temps et homologuée par la commission interstellaire du bouc-émissaire.


« Tout mes souhaits vraiment ? »

Car oui, Chewbacca avait une idée derrière la tête semblerait-il. Oh certes, Jamie, surpris sous le regard carnassier de son amant de placard n'avait pas vu le loup se pointer, et s'était contenté de hocher naïvement la tête. Et là, la surprise du siècle! Le jeune McCravatt venait d'être enlacé par un tentacule visqueux de trilobite manchot tout droit sorti d'une rêverie de scénariste pour Canard WC. Oh non, ça ne lui déplaisait pas à Jamie, bien au contraire. Il se pavanait même sous le regard jaloux et envieux de Pignon qui s'endormit au pied de son maître pour lui monter son mécontentement, dira-t-on...


«  Ce n’est rien, c’est d’essayer le principal. Et puis, je suis avec toi, ce n’est pas comme si j’étais tout seul non ? »

Cette admirable promotion pour les mouchoirs Kleenex aurait pu s'arrêter sur ce fabuleux ending, mais notre bête en moumoute préférait pousser le vice plus loin et avec la force d'un smouch et d'un pâté au crabe, fit goûter ses lèvres au petit fermier! La publicité avait enchaîné sur du jambon de Bayonne de Herta. THE first kiss de sa vie s'était fait avec un homme, pas si « d'ailleurs » que cela, dont le fumet léger croisait jambonneau et grillade! Comme un dimanche en été! Oui certes, un chewing-gum Hollywood aurait été bienvenue, puisque Jamie avait mangé du fromage ce matin, mais bon, il n'allait pas chicaner et regretter pour l'instant, même s'il ne comprenait strictement rien à ce qui venait de se passer. Peut-être était-ce un protocole vogon pour ouvrir la voie aux sept puissances électroniques que sont Whirlpool, Bosch, Sony, LG, Samsung et d'autres choses que nous avons oublié, faute de cerveau fonctionnel. Ou encore une nouvelle tentative klingon pour transmettre des cellules souches et permettre ainsi à Freedent de mieux assouvir sa position dentaire.

Tout cela pour dire que sous le coup de l'émotion, Jamie s'était cantonné à adopter un air ahuri face à son premier échange labial, scientifiquement et anti-glamoureusement parlant. Tandis que sa joue était caressée avec tendresse, le garçon se contenta de déglutir avec émotion et détourna son regard, ne sachant plus où chercher dans son encyclopédie galactique. Si seulement Monsieur Propre était là pour le laver de toute hésitation.


« Après l’effort, le réconfort n’est-ce pas ? »

Oui mais quand même! Qu'est ce que cela signifiait?! Qu'est ce que cela voulait diiiiiire?! Un embouteillage cérébral prit place dans la petite lucarne du garçon, empêchant synapses et autres cellules grises de réfléchir correctement. Ou comment décrire qu'il est aux anges entourés de Spock et de Isaac Asimov, une dent en moins car ça le rend plus fier. Quel feu d'artifice! Alors que tout se bouscula et se chamboulait dans ce qu'il restait de jugeote chez le cousin McCravatt, Keith prit Pignon dans ses bras, toujours endormi, avant de le poser dans le creux de ses cuisses.

Après les paroles réconfortantes lâchées par l'homme, un silence pesait dans la pièce, le jeune garçon ayant détourné son regard pendant un instant, gêné et embarrassé. Quelle réponse donner? Que faire? Sous emprise de Pepsi et avec l'ardeur de C3PO, Jamie agrippa le bas du gilet de Keith et s'approcha de lui, une lueur candide dans les yeux. Regroupant en tête tous les conseils judicieux de son cousin en matière de...truc, il bégaya un peu avant de se risquer à poser la question qui le taraudait depuis quelques secondes.


- Je...Je suis désolé de vous demander cela, mais... Vous venez de m'embrasser ou s'agit-il d'une méthode pour nous sauver?

Ce à quoi Pignon, lui donna une réponse en lâchant un ronflement bruyant, qui surprit l'adolescent, se contentant de sourire avant de reposer un regard inquiet et interrogateur à son interlocuteur bien-aimé.

- Enfin, euh, vous savez, c'est euh... la première fois et je ne savais pas que...

Ne sachant plus comment terminer sa phrase, il baissa les yeux, serrant avec plus de force le bas du gilet de l'homme.

Spoiler:
Matt McCravatt

▌Date d'arrivée : 09/06/2011
▌Age du joueur : 37
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Matt McCravatt



“She was more like a beauty queen from a movie screen”. Non, feu Michael Jackson n’était pas revenu d’entre les morts. Hélas pour lui (et pour son portefeuille accessoirement). Il s’agissait juste du petit Matt McCravatt, fan incontesté et contestable, qui chantait sous la douche tout en se savonnant. Oui, vous ne rêvez pas, monsieur dandine du popotin, chante (et avec la mue, ça nous donne quelque chose d’assez effrayant et déstabilisant) et il fait des petits cœurs sur la vitre de la douche grâce à la vapeur apparue grâce à la chaleur de son corps. Oui, bon, ce serait plus la chaleur de l’eau qui coule qui serait derrière cette vapeur affolante mais ne brisons pas ses espoirs. Pas de si bonne heure, voyons. Le cœur dessiné sera bientôt brisé par l’une ou l’autre demoiselle qui décidera de le rembarrer. Bah quoi ? Vous avez déjà vu Matt réussir un coup ? Ah, je me disais aussi… Donc, nous mentionnions l’existence de quelques cœurs qui se faisaient rapidement remplacer par d’autres, ce qui aurait pu donner un aspect mignon et romantique à la scène, si un cri strident ne s’était pas fait entendre. « Billy Jeeaaaaaaan ». Ouais, Michael se retourne dans sa tombe, le pauvre. Mais bon, faute à l’adolescence. Erm, oui, on y croira.

Le pommeau de douche dans sa main, temporairement transformé en micro pour star de la baignoire (enfin, de la douche, mais soit), Matt venait de gueuler le refrain tout en sautant sur place. Fort heureusement pour lui, parce qu’il est parfait, monsieur ne se paya pas une gamelle. Pourtant, le savon au sol aurait pu être une arme des plus meurtrières. Mais quand on est parfait, on ne risque rien, han ! Par contre, parce qu’être « la perfection » est une utopie qui jamais n’existera, Matt se retrouva assailli par une gerbe d’eau tout droit sortie du pommeau. Bah oui, monsieur avait « oublié » qu’il se lavait alors… Surpris et toussotant, Matt en lâcha l’arme fatale qui vint percuter le sol et lui écrasa le petit orteil naturellement. Mel Gibson pourrait bien prendre sa retraite, han, Matt est plus fort et a vaincu l’arme fatale… Hum ? Oh, « ça »… Laisse-lui ses rêves voulez-vous, le gosse est… irrécupérable. Chercher à lui inculquer un peu de bon sens dans son cerveau reviendrait à demander à Danny Glover de passer chez le blanchisseur comme son confrère Michael. Ah, ce cher émail diamant pour des dents parfaites, han ! Voilà le secret de la blancheur immaculée de notre jeune Matt qui… Erm… On dévie du sujet, là, non ?

Pendant ce temps, Pignon, le « pigeon » (non, ce n’est pas la même espèce mais Matt exècre l’animal et le rétrograde au rang de volatile urbain polluant et faiseur d’excréments, ce que tout animal fait mais soit), se revêtait du caleçon magique du cousin de son esclave, erm, maître et s’enfuyait en se dandinant. Outre le caquètement démoniaque – digne du canard masqué violet – Pignon se trémoussait tout en se gaussant de son maître qui jouait à Rambo et tortues ninja. Chose qu’il fit mal puisqu’il se retrouva aux prises avec Chewbacca dans un placard à balais. Mais soit, ceci fut déjà présenté. Revenons-en donc au héros de ce récit…. Matt sortit enfin de la douche – en moyenne, une heure sous l’eau, pour bien tout récurer et frotter – et entama son rituel du « je frotte, frotte, frotte, je mouille l’essuie et je le jette sur le lit de Jamie ». Etre né McCravatt signifie être né avec une tendance à l’exhibitionnisme surdéveloppée. Dans le plus simple appareil, Matt fit respirer son petit ‘oiseau’ tandis qu’il choquait ce pauvre Kunstkammergericht pour le reste de la journée. Matth jouait de ses petits doigts de pied tandis qu’il s’avançait sur le tapis tout élimé. Il arriva enfin à hauteur de sa commode et entreprit de se vêtir pour aller draguer comme il se doit.

Et là, drame !!! Où était son caleçon magique !!! Un cri retentissant se fit entendre dans tout l’étage. Que va-t-il advenir du taureau de l’amôôôr sans ses attributs génitaux colorés de ce caleçon tout bariolé ? C’est ainsi que le cui-cui à l’air, les fesses à la vue de Kunstkammergericht, que Matt entreprit de chercher son objet tant convoité. Et là, le dollar rencontra l’euro et de cette passionnante nuit tumultueuse naquit le rollar. Erm… Matt observa les yeux écarquillés une plume de couleur brune. P.I.G.N.O.N!!! Maudit bestiau!!!! Il allait morfler, ce soir, ce serait canard à l’orange. Fier de son plan (hein, un plan, où ça ?), Matt se redressa et se permit un petit rire satisfait. Sans oser se vêtir de ces choses blanches de rustre (alias, le caleçon basique porté par tout un chacun), Matt posa rapidement son jeans sur sa petite peau de pêche, plaça un t-shirt sur son superbe torse et quitta les lieux sans plus tarder. Il partait en chasse et allait faire main basse. Hélas, la prise n’aurait guère des formes plantureuses mais au contraire bien duveteuses. Comble de l’horreur mais soit. Sans son caleçon, adieu les nichons. Nus pieds, les cheveux mouillés, sans se soucier qu’on puisse l’observer, Matt arpenta les couloirs et finit par passer devant un placard. Ma foi, rien d’extraordinaire, n’est-ce pas ?

Que neni !! A moins qu’il fût coutumier que d’entendre un placard parler et un canard répondre sur un ton ensommeillé. Ahaha ! L’auteur du crime venait d’être trouvé. Se pavanant tel un coq, Matt se dirigea vers la porte et lui asséna quelques coups. Il tira sur la chevillette et la bobinette cherra. Bah quoi ? Oui, Pignon est un pigeon, c’est bien connu, c’est c*n alors ça ne s’est pas ouvrir les portes ! Mais alors… Pourquoi Jamie était-il là ? Han !!!! Le traître !!! Il venait de se liguer au Pignon Piquier, formant la seconde Axe – formation de combat germanocanardesque. Matt posa un regard peiné en direction de Jamie avant de remarquer le dernier occupant des lieux. Gné ? Un pirate à poils longs ? Quelle faute de goût. Quelle… déchéance. Yeuuurk ! Matt renifla bruyamment et fit mine de s’éventer pour chasser une odeur pestilentielle avant de fusiller le « pirate mal fripé » tandis que la proximité de ce dernier avec son cousin adoré venait enfin de percuter son petit cerveau attardé. Minute, si Jamie rougissait ainsi alors que le pirate était roux… Ça voulait dire que… Non ! Impossible ! Jamie n’aurait pas osé ? Après tout, Matt avait bien abandonné Gisèle – l’amour plumé de sa vie – par amour pour son cousin adoré. Matt croisa les bras et tapa du pied de mécontentement avant de lâcher


« Non mais quelle idée que de vouloir se teindre en roux ! C’est moche et puis… Je pensais que tu voulais participer au concours de la plus belle vache de l’année. Alors pourquoi tu vires ta cuti pour devenir un pirate de l’espace ? »

Ah, pauvre Keith McAlister. Non seulement tu as eu à faire au spécimen Jamie au langage incohérent mais te voilà désormais aux prises avec son cousin mécréant. Le langage n’est guère plus probant, il n’est guère plus parlant, mais au moins, le ton est clair, il ne t’aime pas et compte bien foutre ton plan de mutinerie en l’air. Non mais depuis quand un sac de pommes de terre pourrait-il prétendre gagner une bataille de purée face à la perfection incarnée ? Ah, non mais vous rêvez ! Foi de McCravatt, Matt allait se venger et sauver la vertu de sa veuve éplorée. Alias Jamie dont la sexualité reste à discuter. Pignon aux oubliettes, son vol de caleçon parti en miettes, Matt ne jurait que par Kéké la patate mal fagotée. Ahahahaha, en plus, ça rime ! Matt est un génie incompris mais il s’aime quand même ! Oui, c’est beau l’adolescence, phase d’insouciance et… Hum… Ouais, phase abrutissante plutôt mais soit. Ramenant une mèche derrière son oreille droite avec une élégance digne d’un mannequin ultra prisé, Matt se discrédita hélas en grattant son fessard avec vivacité. C’est que le jeans, ça pique, vous savez ? Mais il faut l’avouer, c’est plus facile si vous voulez conclure. L’étape « désapage » se fait en trente secondes, chrono en mains. Mais soit, nous n’avons pas de pucelles à dévergonder alors là n’est pas la question.
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Pardon pour ces jours de retard T^T / Ca fait trois jours que je suis sur ce rp et pourtant il est misérable D:


On est bien au fond de se placard. Finalement, il semblerait que les canards aient oubliés leurs envies pressantes. C’est une bonne chose, Keith n’avait pas du tout envie de finir dans un toilette. Le canard dans ses bras, il lisse machinalement ses plumes qui avaient prit une position tout à fait ébouriffées après on ne sait qu’elle danse ou litanie indigène. Le silence c’était fait une place aussi grande que l’espace encore vide de cette petite pièce, mais Keith en profitait pour se mettre un peu les idées en place. Il n’était pas dans ses habitudes d’être aussi… gentil, doux, attentif et .. Attentionné ? Ouai, tout ça ! Donc cela le perturbait un peu mentalement tout en l’amusant quelque peu. Il avait un peu de quoi, au moins, troubler son quotidien. Et puis, rien ne l’empêcherait, plus tard de jouer plus sérieusement avec ce canard humain.

Un faible sourire illumina son visage pensif quand il sentit la tension qu’effectuait Jamie sur son gilet. Il n’allait rien dire de plus. Mais le silence ne resta pas bien longtemps et fut balayé par quelques paroles difficiles de la part de notre jeune garçon. Son sourire s’élargit d’avantage à la question tout à fait logique. Il était tellement naïf et innocent qu’il ne pouvait s’empêcher de jouer avec lui. Oh, sans être méchant, pour une fois. Juste, non pas le mener en bateau, mais le laisser dans ses fantasmes et délire.

    « Les deux en fait. On va pouvoir sortir d’ici sous peu grâce à ce baiser. »

Il posa sa main sur le crâne de Jamie, l’ébouriffant gentiment. Pignon semblait jaloux car il émit un grognement ? Ouai, on va dire que c’était ça. Il était assez dur de comprendre cet animal si on ne vit pas constamment avec lui. Une chose qui n’était pas dans les projets de notre grand Keith. Ce dernier ne perdait pas son sourire pour autant. Au contraire, chacun des gestes, des paroles ou expressions de ce petit homme l’amusait. C’était une première fois alors. Et bien, en voilà une belle journée. Ne répondant pas de suite, il repassa son bras dans le dos de Jamie, sa main se glissant à sa taille et le serra contre lui doucement, lui laissant la prise sur son gilet. Gardant cette étreinte, il murmure avec une pointe d’amusement.

    « Et c’est la première fois que je suis enfermé dans un placard avec deux charmants canards. »

Un compliment, oui. Faut le noter quelque part, c’pas sur qu’il y’en ai d’aussitôt. Le silence n’eu pas le temps de s’installer, quelqu’un frappait à la porte. Mais les coups étaient assez suspects. Sur ses gardes, Keith resserra l’emprise sur Jamie. Sait-on jamais. Avant qu’il est pu se lever et aider Jamie à son tour, le… l’individu qui n’inspirait pas grand-chose de positif à notre borgne prit la parole et.. Keith n’as vraiment rien comprit. Mais qu’elle langue ils parlent ? Concours de vache, cuti ? Ca lui faisait quoi qu’il soit roux ? Bordel, encore un con qui pense qu’il se donne un genre ou une merde comme ça. Soupirant, notre jeune homme au cache œil se lève, prenant Pignon dans un bras, replié sur son torse et de l’autre main, aide Jamie à se lever.

Ils se connaissaient, c’était évident. Après, savoir ce qu’ils étaient l’un pour l’autre, aucune idée. Il serra Pignon qui, conscient, surement, de la faute qu’il avait commise, voulait partir en voletant sur ses longues et pataudes ailes. Dans la poche arrière de son jean, le caleçon, glissé plus tôt qui était alors hors de portée et de vue de celui qui leurs à ouvert la porte. Fermant les yeux un instant, il les ré-ouvre de nouveau tout en prenant la parole.

    « Qu’Est-ce que t’as toi ? Un soucis, tu veux un balai ? Je peut t’en mettre un, ça a l’air de te démanger pas mal. »

Charmant. Mais il est serviable, ne vous en fait pas. Lâchant lentement le dos de Jamie, il glissa sa main dans la poche en jean de ce jeune homme pour lui prendre son téléphone - ou un papier qu’y serait on ne sait pas pourquoi dedans èé - pour y noter son propre numéro. -si c’est le tel, il se fait sonner lui-même +O+ *.

    « Tien mon Canard, tu pourra me joindre, et moi aussi. A moins que ton ami ne soit trop jaloux. »

Oui, Keith avait vu une certaine jalousie. Ne me demandez pas ou, mais elle y est. Il ajoute avant de ranger son téléphone. Tout en ignorant superbement le nouveau venu, bien entendu.

    « Il serait amusant que je te sauve d’une autre fâcheuse situation. Pignon avec, bien entendu. A moins qu’il préfère rester avec ton ami. »

Se penchant vers lui, il posa ses lèvres sur le coin de siennes, regardant, en coin, le fermier. Un véritable défis. Avant de se redresser et attendre bien gentiment, il glissa à l’oreille de Jamie pour lui susurrer doucement

    « Voilà ta deuxième fois.. ~ »
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



Spoiler:

Krrrzzzzkrfiiiiii... Houston, Cap Canaveral, Macintosh, vous m'entendez? Nous voici au 2ème décan des saturnales du mois de décembre, et pas une seule vache laitière n'a été enlevée par le Chupacabra festif des ides de mars. Par contre il y a bien un Chewpacabra qui a réussi son coup! Mieux que Ripley et moins bien que Leïa, la fuite de canalisation avait abouti à une boutade mielleuse entre Ash et Parker car il n'y a rien de plus grouillant. Notre loup roux avait mangé du chewing-gum et cela se sentait, si seulement il n'avait pas pris la brosse à dents des Ewoks, cela aurait été un parfait sorbet au yahourt blanc, spécialité morbak. Jamie le savait pourtant au fond de lui que c'était le destin. Ou en fait il n'en savait rien, mais peut-être qu'un peu mais pas vraiment? Ça faisait rouler les rouages à cinq à l'heure, car oui plus qu'avoir rencontrer Chewbacca, kit de couture en poche pour peluche rousse, il avait rencontré un balai nommé James. Cela vous embrouille? Pas autant que Jamie qui heureusement fut vite rassuré avec la réponse de Keith, le panda muclé s'il n'avait pas déjà été wookie.

« Les deux en fait. On va pouvoir sortir d’ici sous peu grâce à ce baiser. »

Mais? Ça veut dire qu'il y a un dragon gungan dehors pour que le baiser de la grenouille les réveille? Ah non, pardon, pas de la grenouille, mais de Jabba le Hutt. Ou alors un crapaud kashyyyke, mais ce serait vraiment trop velu. Et dire qu'il avait oublié de prendre sa brosse! Tant pis, les mouflards attendront car le wookie très sage, que nous appellerons désormais « Traput le Fendard », susurra à l'oreille de son fidèle la bonne parole suivante.

« Et c’est la première fois que je suis enfermé dans un placard avec deux charmants canards. »

Deux canards?! Où ça?! Jamie sursautait de joie en entendant la bonne parole et cherchait au plafond où s'étaient niché ces deux bêtes, jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'il était appelé avec Pignon comme le duo des deux « bêtes ». Ceci conclut cela, Keith, en plus d'embrasser comme un gant de gourou, était un fût de vin bien rempli. Car qui sait lire dans les feuilles de chou peut lire dans le chou-fleur qui sert de cerveau de Jamie. Alors que ce dernier était enlacé encore plus fermement, la porte vola dans la pièce ou du moins émit une lueur fantastique.

MATT! Lui, l'Homme, le Mâle, le Cousin, le Jésus tout puissant qui brillait même sous la douche! Lui qui lui avait tout appris, en théorie, la pratique c'est une autre affaire. Lui, qui mangeait du mais non oxygéné parce que ça fait plus naturiste, logique de Jedi et de Robinson Crusoé. Dans sa majesté frappante et sans contenance d'huile, sa maestria lui rappela qu'il n'avait pas de caleçon. Ou du moins, moins d'étoffe, en même temps qui pouvait rivaliser en touffe avec Chewie? Alors que la bonté et la puissance se déversait sans fin de sa bouche en cœur, Jamie était debout, plus proche des canards et... Et bien se retourna dans la pièce et admira avec fascination l'attirail Ewok. C'était une porte transdimensionnelle!


« Non mais quelle idée que de vouloir se teindre en roux ! C’est moche et puis… Je pensais que tu voulais participer au concours de la plus belle vache de l’année. Alors pourquoi tu vires ta cuti pour devenir un pirate de l’espace ? »

Hu? Mais omdat je bedoelt niet in het klant van het werk, maar u bent geen meer een zwarte kauw. Het varken van Kenobi zijn niet dol als u wilt! Ik heb een tant in Toronto en die komt, hip hop. Sinterklaas kan gaan t'huis terug! Dat klopt zodaan... Q-quoi?! Manque de pot, ce voyage transfrontalier laissa Jamie en plan qui oublia de répondre. Heureusement, il était beau et sentait bon le sèche-cheveux frais, Keith, son beau et potentiel apprenti-canard sans legging noir, était là pour redresser la situation.


« Qu’est-ce que t’as toi ? Un soucis, tu veux un balai ? Je peux t’en mettre un, ça a l’air de te démanger pas mal. »

Un balai? Mais où ça? Il n'osera quand même pas demander l'aide de Boba Fett, ou de son padre Jango, le banjo à trois ours?! Alors que Jamie tremblait de peur en pensant aux trois bestiaux qui encerclerait son cousin fort comme superman mais quand même, son jeans entra en contact avec un objet inconnu. Un Sarlacc! Osiris Mange Gauvin, que faire, que faire?! Et dire qu'on est en pleine guerre d'astéroïdes entre le COUSIN-MK64 et le Faucon Millenium roux, Jamie est en proie à...

« Tiens mon Canard, tu pourras me joindre, et moi aussi. A moins que ton ami ne soit trop jaloux. »

Jaloux? Comme le frère cadet de Bantha, sa vache? Aaah non, il a son... Oh, mais par quel tour de magie a-t-il pris son téléphone? Le joindre? Oh ouiii, il y a encore tenté de choses spatiales à parta... Sans avoir le temps de dire « patapon », les lèvres du wookie et du fermier s'entrechoquaient dans un feu d'artifice de surprise et incompréhension du jeune McCravatt. Mais qu'allait penser Matt!? Il allait penser qu'il a volé son caleçon pour charmer cette charmante wookie qui est passé sous le bistouri du docteur Solo, mieux connu pour son beurre.

Clignant plusieurs fois des yeux et lançant des regards émerveillés vers Keith et effarés vers Matt, Jamie eut du mal à retrouver sa langue avant de dire simplement ceci:


- C'est que je le crois, je suis sûr, oui. C'est comme la grosse carpe qui est là. C'est mort et moqué pas plus.


Et pointa du doigt Pignon avant de retirer sa veste et la poser sur les épaules de son cousin, car oui, si Matt était là, c'est parce que Pignon l'avait choqué, point. Il lui tapota l'épaule et lui présenta Keith.

- M-Matt, voici Keith, un wookie déserteur. Je... je crois qu'on va manger des artichauts.
Matt McCravatt

▌Date d'arrivée : 09/06/2011
▌Age du joueur : 37
▌Commérages : 463


Matt McCravatt



Spoiler:

Tandis que notre jeune ami, superstar incompris, se grattait les fesses avec tant d'énergie, le wookie mal fagoté s'évertuait à câliner un canard mal luné. C'est que la bestiole était possessive et voir le pirate faire cette danse lascive devant sa maîtresse cuisinée aux endives devait à coup sûr le mettre dans une rage non comestible. La rage non comestible est bien moins extraordinaire que sa congénère. Bah oui, s'il faut être mordu pour devenu enragé comme un cornu, c'est que la rage est quelque chose de mangeable et celui qui dira le contraire n'est certainement pas très louable. Serait-ce un prêtre qui aurait volé un hêtre? Qui sait, peut-être... Mais toujours est-il que le rouquin du voisin, stupide canin au regard mutin, venait de lui causer dans un langage des plus inappropriés avec tant de vulgarité pour un être si parfait qu'il était. Les joues gonflées – dans ce que nous qualifierons de bien peu digne de sa haute lignée – Matt se préparait à rétorquer une lettre bien épicée. Il y mettrait du poivre, du sel et du thym mal lavé comme mami Betty le lui avait si bien appris. Tout est une question de proportions mon garçon, voilà ce que disait notre grand-mère salutaire.

« Nous n'avons pas élevé ensemble les limaces sur cette rosace que je sache. Moi, élever des limaces, quelle disgrâce. Va donc brouter l'herbe à côté et laisse donc ce pauvre balai. Et puis ce n'est pas ce dernier qui me démange le fessier mais bien le jeans que j'ai décidé de porter en ce début de journée. Espèce de pirate inculte, va donc piloter ton fier destrier loin dans la voie lactée et fous-moi la paix! »

C'est alors que le plumier cousin du bananier au troisième degré se permit de toucher le fessier de son cousin adoré. Non mais vas-y, ne te gêne surtout pas, souris et ne t'arrête pas. Aucune classe, aucun savoir-faire ces chats de gouttières, ils vivent dans la mélasse et puis trépassent. Tant qu'à faire, ils pourraient se taire, ça nous serait salutaire. Matt n'aimait clairement pas ce déchet et ce dernier non plus qui plus est. Ce serait à qui oserait se faire le canard abandonné le premier et Matt comptait bien gagner car jamais il ne se laisserait marcher dessus sans broncher. Ah, la bonne blague, une superstar écrase en criant « razzmataz » et certainement pas le contraire même face à un missionnaire. En plus de ça, le chevelu n'était pas foutu de faire la différence entre le canard et son maître bavard, quelle médisance. Et puis on n'a jamais vu un bout de papier pour joindre un être désiré. Ce wookie était non seulement un abruti fini mais en plus il puait tel un ouistiti. Quelle journée pourrie... Quand à sauver la princesse d'une fâcheuse situation, ce sont les princes charmants qui le font et non pas les troufions qui leur servent de bouffons!

Qu'il aille sauver le canard et qu'il rencontre un busard avant d'aller plonger dans la mare. J'ai dit le canard pas le bavard!! Matt serra des poings tandis que l'autre meule de foin embrassait son cousin. Non mais et oh, il n'est pas marqué « pas encore pris » sur le front de son cousin chéri!! « Voilà ta deuxième fois ». Comment? Il avait osé toucher Jamie et ceux par deux fois en une après-midi? Ce crime ne resterait pas impuni et il comptait bien lui rabattre le caquet à ce bien dressé (si vous voyez bien entendu de quoi je veux parler...). Mais la plus haute trahison ne vient pas de l'auteur de la pendaison, que nenni, bien entendu du moissonneur pendant la saison des pâmoisons! Matt regarda avec un air peiné l'air émerveillé de son cousin feu adoré. Oui, feu, même s'il n'était point décédé, puisqu'il venait de le trahir et par la même de le mutiler, petit cœur de beurre qu'il était. Abasourdi, le jeune héros de notre roman inter-galactique écouta son cousin chéri lui parler de wookie. Dieu tout puissant, il allait falloir manger les artichauts avant sextant sinon ils se feraient sermonner par le cuistot'. Qui en fait est une cuistot' mais ne chipotons point sur la sexualité d'un cuisinier quand il y a un wookie à maîtriser.


« Kékette peut bien aller se rhabiller et se faire des couettes et quand à nous, allons manger les artichauts. Nous risquons gros si nous ne le faisons pas de sitôt. C'est que Margot pourrait bien se ramener illico presto et comme ton père l'a dit ce matin, mon amie la rose ne va pas bien. »

Matt aurait bien taper des poings pour se venger de cette meule de foin. Hélas, c'était risqué de s'abimer sa si jolie main dorée ce matin. Cousin ou pas, une supernova ne faillera point quand il s'agit de manger du pain. C'est ainsi que le jeune gamin ne cogna point (et non pas parce qu'il n'a aucune force ou quoi que ce soit du genre, n'allez pas croire... Erm...). La main de Jamie sur son épaule, Matt se permit un sourire goguenard, l'air de dire : « vois à qui va la fidélité de ton canard adoré jeune boule de poil mal léchée, hybride mal fagoté ». Le jeune héros – zéro – tapota la main de Jamie avant de tourner face à celui-ci. Il faut qu'on parle. Le regard qui veut tout dire... Sauf que ce genre de discussion ne se fait pas face à un trublion de marché gascon. Mais qu'à cela ne tienne, on fera fi de la présence de cette fiente de hibou rabougri. Posant les mains sur les épaules de son cousin, Matt se permit un soupir dramatique (qui aurait fait pâlir Electre, maîtresse de l'électricité, bien entendu *erm *). Une fois ceci fait, Dieu vit que cela était bon et il se permit de poser son front contre celui de son fils bien aimé afin de se reposer. Il y eut un jour et une nuit puis Matt revint à la vie.

« Écoute, je sais très bien que tu es grand mais il ne faut pas confondre les glands avec les manants. Les premiers sont bien épicés alors que les seconds sont bien trop corsés que pour être réellement appréciés. Je t'avais dit que je t'apprendrai mais tu as toujours été bien trop prompt à la rapidité alors il a fallu que tu ne m'attendes pas jeune entêté. Mais va, je ne te hais point. Je t'apprendrai ce qu'il faut savoir dès demain. Pour l'heure, allons manger les artichauts et préparons-nous un dindonneau afin de compléter ce tableau. »

Si vous avez compris, félicitations. Dans le cas contraire, navré mais nous n'avons pas le décodeur intégré, il faudra repasser dans la journée. Matt avait fait un sermon, il était le digne fils de Salomon, maître saumon. Le cousin n'était pas content, tout ceci était la faute du canard dégoûtant mais soit, il ne ferait pas une scène devant le wookie empli de haine, il attendrait gentiment d'avoir mangé avant de s'emporter. Et puis, Jamie n'y pouvait rien, il était bien trop gentil pour son propre bien. Matt devrait mieux le surveiller, qui sait ce qui pourrait bien lui arriver. Sous son air débile et ses paroles soi-distantes menaçantes, Matt portait une réelle attention à Jamie (mais je le concède, il faut la chercher pour la trouver). Son cousin était son sacro-saint, son Graal en passe d'attraper la gale à cause d'un galgal. Il le protègerai, il serait son chevalier en armure et en échassier. Et pour vous assurer qu'il n'y a pas que de la stupidité dans ce caillou d'arriéré et que la soi-disante attention n'est point le fruit de notre imagination, Matt se permit un câlin même devant le canard malin et le wookie malsain. Qu'importe les spectateurs, Jamie vaut bien l'argent et le beurre.

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Une entrée fracassante