Hotel Dusk
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Comme quoi un restau... [ft. Arthur Clifford]
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Confortablement installée sur une chaise, Anita Blake contemplait son petit-déjeuner. Une omelette encadrée par deux tranches de Bacon. Il était neuf heures quand elle s'était décidée à manger quelque chose. Mais Anita n'aimait pas les œufs au bacon. Elle préférait les tartes aux pommes, ou la compote de pomme, ou même le yaourt à la pomme, à la limite. Mais visiblement, ce foutu restau semblait nier l'existence de ces beaux fruits...

Un gargouillement tira An' de ses pensées fruitières et la ramena à la dure réalité. Les œufs au bacon. Car ce grognement provenait de l'estomac de l'avocate. Ce dernier voulait être rempli et peu lui importait de contenir de la compote ou du porc. Mais le reste de la personne d'Anita Blake -et surtout sa langue- s'opposait à cette idée.

*Je mange ou je mange pas?* s'interrogeait la jeune femme tourmentée. Cruel dilemme.... *Comme par hasard, il ne leur reste que ça, quand c'est mon tour! Je vais me plaindre au patron de cette gargote, ça c'est sûre!* En même temps, elle n'avait qu'à se lever plus tôt si elle voulait bien manger...

Mais elle se décida finalement à goûter un peu de blanc d'œuf... Après avoir fini l'ensemble de l'omelette, elle allait devoir s'attaquer au plus dur. Le bacon. *Allez An', prends une grande inspiration et vas-! Sois forte!* Première bouchée, première grimace. Deuxième bouchée, deuxième grimace. Troisième bouchée, troisième grimace. Quatri.... Ah non, Anita dut recracher son bout de viande et respirer. Oui, parce que manger en retenant sa respiration n'est pas très judicieux...

Plusieurs mimiques plus tard, Mademoiselle Blake vint à bout de son tyrannique petit déjeuner.

-C'est bon t'es content? grogna-t-elle tout haut en direction de son estomac. J'ai tout mangé!

Mais tout le monde ne pouvait pas deviner que c'est à sa poche stomacale que s'adressait Anita Blake.

C'est alors qu'apparu...


Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1104


Arthur Clifford



Spoiler:

Je déteste la foule, c’est un fait. Le bourdonnement incessant des gens me fatigue et me donne la migraine. C’est pourquoi j’ai pour habitude de venir en ces lieux dès l’ouverture à huit heures trente du matin. Les clients de cet hôtel ne sont pas très matinaux, la première vague d’affluence n’arrive jamais avant neuf heures trente en général. J’y viens donc seul prendre mon petit déjeuner en paix. Je me prends d’ordinaire une omelette avec du bacon et une tasse d’Earl Grey. Enfin, si on peut appeler cette chose Earl Grey mais soit… Je suppose qu’il ne faut pas trop en demander. Je suis aux Etats-Unis après tout, dans un pays de buveurs de café. Rien ne pourra jamais égaler l’arôme subtil produit par ma chère terre natale. Installé confortablement à ma table, je sirote cette chose tout en lisant l’un des ouvrages que j’ai emprunté à la bibliothèque la veille. J’ai des « habitudes de vieux » selon John bien que je ne vois pas de quoi il peut bien parler. Le repas est un moment sacré et je doute que la digestion se fasse correctement si l’on mange un hamburger tout en jouant sur une PSP. Ces américains resteront une énigme insoluble jusqu’au jour de ma mort je pense.

Je finis mon repas une bonne heure plus tard et inspire profondément avant de quitter les lieux. Je prends garde de bien débarrasser la table et de déposer mon plateau vide dans l’endroit prévu à cet effet avant de me diriger vers la sortie. Une nouvelle journée de travail m’attend. Certes, je pourrai paresser comme le fait si bien mon collègue mais il en est hors de question. Un idiot incompétent est bien suffisant si vous voulez mon avis. Surtout vu certains spécimens présents ici. Je ne suis peut-être pas en service mais cela ne m’importe que peu. « Bourreau du travail » comme dirait John mais je m’endors l’esprit tranquille en sachant que j’ai fait mon travail de façon assidue. J’ai toujours privilégié mon travail, le plaçant loin devant le reste, ce qui m’a d’ailleurs valu l’étiquette d’ « asocial » de la part de certains collègues, et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer. Tandis que je me dirige vers les portes, je me fais alpaguer verbalement par une réplique froide, presque hautaine. Mon corps se tend de colère alors que j’arrête ma marche brusquement.

Satanés américains, ils se prennent pour le centre du monde et se permettent de vous parler comme si vous n’étiez que du bétail. Aucune éducation, aucun respect. Je h.a.i.s ce pays de frustres plus que tout autre chose au monde. Quoique. Non, à la réflexion, je placerai ce foutu français en tête de liste. Les Etats-Unis débarquent en seconde position. « C’est bon, t’es content ? J’ai tout mangé !» Cette voix, je la reconnaitrais entre mille. Directe, franche, tantôt autoritaire, tantôt capricieuse. Anita Blake n’est pas une femme qu’il faut énerver au risque d’en payer le prix fort. Je hausse les sourcils surpris d’être ainsi méprisé par cette avocate. Je ne la qualifierai pas d’ « amie », non, nous avons une vision du monde assez… différente… Mais je ne la qualifierai pas non plus de nuisance à éviter à tout prix. Il s’agit plus d’une connaissance que j’aurai pu largement apprécier si elle n’avait pas cette vision particulière de la justice… Du coup, j’avoue que ce ton sans répliques me surprend plus que je ne le laisse paraître. Bien qu’elle soit réputée pour être acerbe en toute occasion, elle ne m’a jamais adressé la parole de la sorte auparavant.

Je me mets à la chercher du regard pour finalement m’apercevoir qu’elle se trouve derrière mon dos. J’étais tellement pris dans mes pensées que je ne l’aurai même pas aperçu si elle ne m’avait pas agressé de la sorte. C’est alors que je prends pleinement conscience de l’absence d’un quelconque interlocuteur à sa table. Seule. Dois-je en conclure qu’elle s’adressait à moi ? Je finis par soupirer de dépit avant de me diriger vers sa table et de croiser les bras tout en la toisant comme je sais si bien le faire. Si elle pense pouvoir m’impressionner avec cette acidité qui la caractérise, elle se trompe sur toute la ligne. On arrive rarement à me faire sortir de mes gonds au point que cela se voit extérieurement. Hélas, je me portais très bien comme tel jusqu’à mon arrivée dans ce pays. Depuis, deux personnes peuvent se gausser de me faire virer au rouge : John Smith et Henri Potier. Imbécile d’américain bouffeur de burgers et pervers de français amateur de vins. Enfin, évitons de penser à ces deux idiots de si bon matin, cela va me pourrir ma journée… Déjà qu’ils sont bien assez doués pour le faire de leur propre chef.


    «Bonjour Anita. Ravi de voir que vous êtes aussi … radieuse ce matin, ma chère. Je gage, à votre regard, que vous n’avez guère apprécié votre petit déjeuner. Cela n’a rien d’étonnant quand on voit le piètre niveau de cet hôtel mais soit… Nous n’allons pas discuter de cela, n’est-ce pas ? Cela ne serait pas très judicieux de ma part de vous apostropher à ce sujet vu votre humeur… Par ailleurs, vous êtes bien matinale ma chère. Pourtant, je ne vous ai jamais aperçu auparavant. Auriez-vous ressenti le besoin de réfléchir au calme ? »

Mon ton n’avait pas été aussi cynique que prévu mais soit. Je pense avoir bien assez d’ « ennemis » en ces lieux que pour m’attirer les foudres de cette jeune avocate. De plus, je reste avant tout un gentleman et je sais faire preuve de diplomatie et de courtoisie quelle que soit l’attitude de mon vis-à-vis. Certes, cette tendance s’évanouit face à certains spécimens hauts en couleurs mais soit. Il faut bien une exception à toute règle. Et puis, l’ironie et le cynisme présents derrière le mot « radieuse » était bien là et ça m’était suffisant pour l’instant. Je doute fort qu’une femme aussi intelligente ne comprenne pas la signification cachée derrière ce mot. « A l’avenir, évitez de déverser votre colère sur ma personne si je n’ai rien fait qui vous y amène ». Je finis par adopter une position moins défensive en décroisant les bras et mon regard se fit moins dur. Je n’avais pas envie de me créer des ennuis de si bonne heure. J’aurai déjà bien assez pour le reste de la journée. Il suffit de savoir les spécimens étranges et farfelus qui rôdent en ces lieux pour s’en douter.
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Anita Blake soupira de soulagement. Ouf plus de bacon, et....

«Bonjour Anita. Ravi de voir que vous êtes aussi … radieuse ce matin, ma chère. Je gage, à votre regard, que vous n’avez guère apprécié votre petit déjeuner. Cela n’a rien d’étonnant quand on voit le piètre niveau de cet hôtel mais soit… Nous n’allons pas discuter de cela, n’est-ce pas ? Cela ne serait pas très judicieux de ma part de vous apostropher à ce sujet vu votre humeur… Par ailleurs, vous êtes bien matinale ma chère. Pourtant, je ne vous ai jamais aperçu auparavant. Auriez-vous ressenti le besoin de réfléchir au calme ? »

Mais que se passait-il donc pour qu'Arthur Clifford vienne l'apostropher de la sorte?
*Je...? Mais qu'est-ce qu'il me veut, lui?* pensait Anita Blake interloquée. *Je suis tranquillement en train de manger et il vient de me parler de... mon humeur?*

Anita avait bien sûr perçu l'ironie qui pointait dans la voix d'Arthur Clifford, et surtout derrière le mot "radieuse". Mais Anita ne devait pas s'énerver. Le jeune homme qui lui faisait place avait dû certainement disjoncter, à force de rester dans cet hôtel. Elle-même était à deux doigts de la crise de nerfs... Non, il ne fallait pas s'énerver.
*Je vais lui répondre avec ma voix la plus douce et mon plus beau sourire. Ça le calmera.... Il doit être un peu parano... Enfin, il arrive quand même à convenir que l'hôtel est miteux et le petit déjeuner infâme...*

L'avocate toussota, leva les yeux vers son vis-à-vis et prononça d'une voix affable et pleine d'aplomb:

"Arthur! Mon cher! Je suis si contente de vous voir ce matin! Il est vrai que je suis un peu fatiguée mais cela est passager. Je suis très matinale il est vrai, et ce depuis longtemps... Mais c'est vraiment dommage que nous ne nous soyons pas croisé plus tôt... Oui vraiment. C'est vrai; je venait ici dans l'espoir de trouver un peu de calme et de quiétude... Oh, mais il me semble que vous êtes un peu fatigué, vous aussi. Vous devriez vous accorder un peu de repos bien mérité! Et je vous le répète, je suis ravie de vous avoir vu ce matin!"

Maître Anita Blake venait d'inonder Arthur Clifford de paroles. Peut-être serait-il confondu... Elle y ajouta son plus beau sourire -celui avec lequel elle conclu ses plus illustres plaidoiries; ça marche à tous les coups dans les tribunaux, alors pourquoi pas ici?

A présent, ses yeux scrutaient le visage de son vis-à-vis. Elle voulait savoir ce qu'il allait répondre à son amabilité. Après tout, pas besoin de s'en faire un ennemi, non?

Spoiler:
Arthur Clifford

▌Date d'arrivée : 21/06/2011
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Arthur Clifford



Maîtresse hypocrisie, voici que tu nous offres ta charmante compagnie. J’avais ouvert les « hostilités » et Anita poursuivait sur le même ton. Acidité cachée sous un ton affable et des regards aimables. Je n’étais pas dupe et je perçais aisément le cynisme présent dans ses propos. « Je suis si contente de vous voir ce matin ». Vraiment ? Pourtant, le ton usité laissait porter à croire tout le contraire. En partie, bien évidemment. Nous ne nous haïssions pas. Pas à ma connaissance en tous les cas. De toute manière, il n’était jamais bon d’être ennemi avec miss Blake, question de bon sens et de survie. Je n’avais juste pas Anita devant moi mais miss Blake, avocate au fin doigté qui sait savamment user de la langue pour habilement obtenir ce qu’elle souhaite par-dessus tout. Oui, j’avais devant moi l’avocate et non la femme avec qui il m’arrivait de discuter de temps en temps. « Oh, mais il me semble que vous êtes un peu fatigué, vous aussi ». Voilà qu’elle m’assénait le coup de grâce. Elle me renvoyait mes propos avec une dextérité maîtrisée. Un point partout, remise à zéro des compteurs. J’avais attaqué, elle avait brillamment riposté. Nous pouvions repartir sur de « meilleures bases ».

    « En effet, je dois être plus fatigué que je ne l’imaginais. Figurez-vous que j’ai cru que vous me demandiez si le fait d’avoir fini votre assiette parvenait à me contenter. J’ai du mal entendre. L’erreur est humaine, n’est-il pas, ma chère ? »

Les choses étaient claires au moins. J’explicitai sans ambages pourquoi j’avais répondu de la sorte. Un fin sourire ironique répondit au sien. Le tout, ponctué par un petit haussement d’épaules. Finalement, une petite joute de si bon matin n’est pas des plus déplaisantes. Surtout quand l’adversaire sait aussi bien rétorquer. Cela pimente le jeu de façon exquise. Cela me change en tous les cas du niveau plus que lamentable que peut m’offrir John. Ce « petit jeu » devait sans doute être la raison principale pour laquelle je côtoyais cette jeune femme de façon civilisée. Outre le fait qu’en tant que gentleman, je ne me permettrais pas d’être désobligeant envers une dame. Malgré cela, je ne parvenais pas à enlever de mon esprit son travail et les gens qu’elle défendait. Pourquoi vouloir à tout prix innocenter des types dont la culpabilité était des plus flagrantes ? Cela restait un mystère pour moi et j’avais beau discuté avec la jeune avocate, rien ne me permettait d’élucider cette affaire. Elle était consciente de défendre la cause « des mauvais » et l’assumait avec fierté. Elle semblait le faire avec plaisir, qui plus est, et ça avait le don de me dérouter. Je me gardais toutefois bien de le lui faire remarquer.

    « Toujours est-il qu’il est bien étrange que nous ne soyons jamais aperçu auparavant puisque nous sommes tous deux matinaux et coutumiers des lieux en cette heure de la journée. Sans doute étions-nous trop plongés dans nos propres affaires. J’imagine que vos plaidoiries doivent retenir toute votre attention. A ce propos, parvenez-vous à prendre contact avec votre cabinet d’avocat ? Ou encore avec la cour de justice ? Pardonnez-moi pour ces questions mais je me trouve dans l’incapacité de communiquer avec l’extérieur et ce, depuis plusieurs jours. Il en va de même pour mon collègue. Impossible de contacter le commissariat ou quel qu’endroit que ce soit. Je vous avoue que j’ai fini par trouver tout ceci des plus étranges. J’ai donc décidé d’enquêter et quoi de mieux que de questionner les autres occupants des lieux ? Bien entendu, je ne souhaite en aucun cas vous mettre mal à l’aise ou vous forcer à répondre. Je comprendrai tout à fait si vous désiriez ne pas aborder le sujet. »

Je n’avais pas spécialement prévu de la questionner à ce propos. Après tout, ébruiter mes craintes à propos d’une éventuelle séquestration de la part de la gérance de l’hôtel n’était pas la chose la plus pertinente à faire. Pourtant, les mots avaient dépassé la pensée et je m’étais surpris à mesure que les phrases prenaient sens sans mon consentement. Je me morigénai aussitôt pour mon manque de contrôle. Ce pays ne me faisait vraiment aucun bien. Ces lieux encore moins. Je m’en serai bien frapper le front de dépit mais… Je n’éprouve guère le besoin que l’on me prenne pour un fou. C’est d’autant plus vrai si ladite personne n’est autre qu’Anita Blake. Occupé à tout autre chose, je faillis manquer la fin de son petit monologue. « C’est vrai, je venais ici dans l’espoir de trouver un peu de calme et de quiétude… » Bravo miss Blake. Vous venez subtilement de me faire comprendre que ma présence était non désirée. Ou tout du moins, vous laissez à le penser. Moi, paranoïaque ? Que neni. Même si John s’évertue à me le faire croire, je ne suis pas du tout paranoïaque. Quelle sombre idée idiote. Resserrant la prise sur l’ouvrage que j’avais en main, je finis par reprendre la parole.

    « Le restaurant est sans conteste l’un des endroits les plus calmes en cet hôtel. Enfin, à cette heure-ci de la journée. Le reste du temps, je dois bien avouer que le brouhaha intempestif vous empêcherait presque de vous entendre penser. Je vous prie de m’excuser Anita pour vous avoir importuner alors que vous cherchiez le calme. J’ose espérer que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Que pourrais-je bien faire pour me faire pardonner ? »

Nous autres, anglais, sommes des hommes de manière. Même si certaines personnes douteuses osent prétendre le contraire. Main droite sur le cœur, je fis une rapide courbette tout en offrant un sourire avenant. Bien que ma curiosité souhaite être rassasiée, j’accepterai volontiers de reporter mon interrogatoire à plus tard si la jeune femme ci-présente me demandait de la laisser à sa méditation. Je ne suis pas comme ces américains qui se croient tout permis, faisant fi des convenances et du bien-être d’autrui pour obtenir ce qu’ils désirent dans l’instant. Et je n’étais pas suffisamment inconscient non plus, pas comme John, pour discuter avec les gens avec une joie tellement innocente que quiconque se sentirait « obligé » de répondre… Il était bien trop tôt que pour entamer un « conflit » avec qui que ce soit – à quelques exceptions près – et j’étais suffisamment poli et civilisé que pour faire passer mes priorités au second plan. Puis, il fallait bien l’avouer, j’espérais que ma politesse l’incite quelque peu à satisfaire ma soif d’informations.
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