Faith est une jeune femme énergique, peut-être meme un peu trop. On lui reproche souvent de n’être qu’une brute, violente et imprudente. Elle tout ce qu’elle veut c’est qu’on lui fiche la paix. Ainsi pour ce faire elle n’hésite pas a jouer des mains et des pieds pour faire taire quelqu’un qui la gênera ou la provoquera. Elle est généralement calme sans se montrer ennuyeuse, elle va profiter de la vie.
Elle aime les blagues, aime courir et rouler sur le sol, sauter, crier de joie et rire. Elle aime surtout la vie et est bien heureuse de l’avoir, alors pourquoi perdre du temps à faire ce qu’elle n’aime pas. Elle tient réellement a sa liberté, elle a dut se battre pour l’avoir.
Bien sûr elle déteste aussi des choses, telles que les chiens ou les chevaux dont elle ne supporte pas la servilité, préférant largement les faucons et autres rapaces.
Elle hait la politique plus que tout. Ce serait pour elle la politique qui apporte les pires malheurs au monde moderne, avec ses dirigeants et ses conspirateurs.
Faith cherche en fait une vie. Une vie où elle pourrait faire ce qu’elle veut réellement.

De père Anglais et de mère Yougoslave Faith naquit en Angleterre et y resta le temps de savoir marcher et donc parler. Ce qu’elle fit à l’âge tardif de deux ans bien gentiment. Sa famille et elle finirent pas aller en Yougoslavie, pays natif de sa mère afin de présenter le bébé a la famille maternelle. Ils ne repartirent pas. En effet les parents de Faith finirent par acheter une maison là-bas, le paternel venant de se faire licencier pour sa petite absence d’une semaine. Il retrouva vite du travail grâce au prestige anglais, un travail très bien payé et proche du gouvernement actuel. Faith grandit tandis que sa famille s’enrichissait, finissant même par devenir les fournisseurs direct du dictateur Yougoslave en … Armes.
Le père avait en effet adhérer au début dans la première entreprise d’arme du pays. La prestigieuse Mikhaïl Kalachnikov Company. Il finit par en devenir l’heureux propriétaire a l’époque où Faith fêtait ses dix ans.
Le dictateur s’occupait surtout a cette époque d’établir sa domination sur son pays, les armes étaient alors le meilleur moyen de se faire respecter bien sûr. Il passait commande sur commande au père de Faith qui un jour, finit par ouvrir les yeux sur le trafic qu’il faisait. Sous prétexte de se dire représentant de la force armée du pays, il n’était qu’un marchand de mort parmi tant d’autres. Il démissionna et se retira totalement de ce genre d’arrangement.

Le dirigeant ne vit pas cela de cette façon, le mettant immédiatement dans la peau d’un traître. Il ordonna sa mort.
Quatre hommes vinrent le soir. Faith avait quatorze ans à l’époque. Son père fut tuer très sommairement peu après que les hommes eurent défoncés la porte. Pour sa mère cela fut plus … long et douloureux puisque ceux-ci s’enfermèrent dans une chambre avec la fille et la mère durant toute la nuit. Ils étaient quatres, et ne tuèrent la mère qu’après l’avoir … humiliés une fois chacun. La fille, elle, subit deux fois ce genre d’humiliation. Ne pensant qu’à graver les visages dans sa mémoire, elle ne garda fort heureusement que quelques souvenirs très précis de cette nuit.
Ils la jetèrent dans une voiture, brulèrent sa maison, s’en allèrent en voiture et la jetèrent de la voiture dans la lande Yougoslave.
Elle erra durant longtemps, volant son pain et des habits pour remplacer ceux déchirer par les assassins. Tout ce qu’elle voulait c’était du sang. Elle tua son premier humain sur la route. Un pédophile qui l’avait embarqué dans sa voiture et qui en voulant la faire sortir du coffre s’était étonné de voir couler du sang de sa gorge. La gorge déchiré par un bout de métal que Faith avait transformé en poignard durant son petit voyage, il s’écroula et la jeune fille lui vola sa voiture. Elle rentrait ainsi a Belgrad après un mois à hésiter a y revenir.
Tout avait changé, le gouvernement avait dut justifier de la mort de presque tout ses opposants, et sa réponse n’avait pas plut a tout le monde. Une guerre civile avait éclaté, meurtrière et horrible comme peu. Trois ville avait déjà été réduites en cendres totalement, les femmes emmenés et tués une fois « utilisés » par l’armée totalement endoctriné du dictateur.
Faith rejoignit la Résistance. On lui donna juste un matricule, une tenue kaki plus ou moins a sa taille et une arme. Son arme, la sienne.
Jamais elle ne l’abandonnerait. Un HK G36, totalement automatique, un fusil pour la guérilla urbaine. Parfait pour ce qu’elle voulait faire. 750 tirs en une minutes, totalement démontable. Pas un des fusils bull-up de chochotte qui se préoccupe du poids qu’il a sur le dos. Les marques sur le manches de l’armes étaient comme fait pour elle malgré ses petites mains. Jamais elle n’avait eut pareil machine dans les mains. Elle sentait presque sa soif de sang s’injecter dans toute les cartouches de l’armes. Ce serait « осветник „ Vengeur.
Elle fut désigné pour servir sous les ordres de Yvan Diafolkov, un ancien du KGB qui voulait juste prendre sa retraite. Un gentil papi pensa t’elle.
Elle changea d’avis quand celui-ci trancha la gorge d’un soldat a coup de pierres durant la première bataille a laquelle elle participa. Elle descendit ce jour là deux hommes, et s’en sortit sans coup férir. Le lendemain de ces événements, elle et toute sa section furent envoyés saboter une voie ferrée. Ils tombèrent dans une embuscade et ils ne durent leurs salut qu’a la vivacité de leur chef qui leurs ordonna de se coucher au moment où le premier trouffion surgit. Un feu croisé s’ensuivit, les résistants allongés sur le sol subirent de lourdes pertes, et peinait à tirer sur quelque chose de précis sous ce déluge de feu et de plomb. Faith eut l’idée la plus folle de sa vie. Elle se leva totalement nue et courut le plus vite possible vers les soldats ennemis. Ceux-ci, perturbés par les courbes de la jeune fille qui fonçaient vers eux, ne pensèrent pas à se mettre a couvert avant que l’escouade de Diafolkov n’en eut descendit quatre. La jeune femme sortit la main qu’elle cachait dans le dos et vida le revolver que celle-ci tenait sur un soldat ennemi. Elle ne put se mettre à couvert avant de se faire prendre pour cible et de recevoir une balle dans la jambe.
Suite à cela, les soldats furent tués en sous nombre maintenant par rapport aux résistants. Les rebelles sabotèrent la voie ferré et s’enfuirent, portant Faith qui s’était tout de même rhabillés.
Elle fut érigé en héroïne, et ne compta pas le soir de ces évènements, les nombreux cul secs de Vodka qui lui furent servit pour son courage. Elle finit ivre morte, se trainant pour rentrer dans sa chambre. Deux mois plus tard Faith avait sa section à elle, qu’elle dirigeait avec calme même si la plupart des gaillards et femmes rebelles étaient bien plus âgés. Elle n’avait dut sa promotion qu’a son grand talent dans l’exécution des menaces directes de la résistance. Multipliant les coups audacieux, allant jusqu’à rentrer dans les bureaux d’un général déguisé en prostitué pour le tuer a grand coups de crayon a papier dans le thorax. Elle dut simuler pendant les deux heures qui suivirent des bruits de passion afin que les gardes ne s’inquiètent pas, et sortit comme si de rien était. Elle finit par être connut comme « La petite Veuve Noire » (Мали Блацк Видов ) et ce à cause de sa manie d’utiliser les préjugés que les hommes avaient sur les femmes.
Elle mena malgré tout sa guerre à elle, cherchant les hommes qui avaient tués sa famille. Elle en tua un, il était prisonnier dans une geôle de la rébellion. Il essaya de s’enfuir quand il la vit, finit par se battre contre elle. Le combat fut très inégale puisque l’homme était grand et fort, Faith elle, était frêle et petite mais possédait une arme, elle le tua d’un grand coup de couteau dans les testicules et le regardant se vider totalement de son sang.
La guerre prit fin six mois plus tard avec la pendaison sur la place publique du tyran. Faith était au premier rang.

Le pays passa les journées qui suivirent à faire la fête, et la jeune femme put enfin pensé a rire sans s’arrêter et finit par partir par le premier avion vers un endroit qui ne lui rappellerait rien de mauvais : Les Etats-Unis d’Amérique. Elle voulait voir le pays d’où provenait tant des soldats qui les avaient aidés contre le tyran. Elle choisit le Nevada, voulant voir le grand canyon et rouler sur la route 66 en moto, rencontrer des jeunes hommes qui la firent rire et s’en alla voir Las Vegas. Le rêve de tout enfant soldat en somme.
Ce fut totalement par hasard qu’elle découvrit l’Hotel Dusk, gara sa moto dans le parking, prit les clefs, son sac. Elle l’ouvrit découvrant ainsi les formes familières de son fusil d’assaut ainsi que les trois rayures qui ornait son arme. Il ne lui en manquait qu’une et cette rayure là se trouvait dans une petite ville de la Sierra Nevada. Mais d’abord une bonne nuit de sommeil.
Elle franchit les portes.