Hotel Dusk
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 ::  :: Le repère de Cthulhu :: Vitrine des rps

 
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Anonymous




Un oiseau commençait à chanter quelque part dehors. Un rayon de soleil parvenait à passer la barrières des lourdes tentures colorées qui s'agitaient lentement sous l'effet du vent léger. La fenêtre n'avait pas été fermée. Le soleil tombait sur le pied d'un lit. Un lit plat, personne ne semblait y dormir. Ou alors la personne était trop petite pour atteindre le pied du lit. Si l'on regarde un peu c'est bien cela. Le lit était trop grand pour la tête blonde qui dépassait paresseusement des draps. Il était déjà dix heure du matin. Bien tard pour l'endormi qui était habituellement sur le pied de guerre à sept heures trente. Mais le décalage horaire est fort. Le jeune garçon encore endormi avait quitté Tokyo la veille. Enfin l'avant veille en vérité et devait rejoindre une école. Par malchance, la voiture qui le transportait avait eu un problème et il se retrouvait là.

Ainsi donc, il y avait un écart et pendant que nous parlons, le tout jeune blond venait d'ouvrir ses deux yeux bleus. Clairs et curieux. Bien qu'endormi actuellement. La couverture fut lentement rejetée et un bâillement étouffer par une main. La peau était légèrement pâle. Il était évident que le garçon n'avait pas eu le loisir de bronzé a volonté. Sans un mot le corps embué de sommeil se traina a la douche. Froide, par habitude. L'eau coula moins de vingt minutes alors que les oiseaux s'étaient tuent. Le printemps dévoilait ses secrets et ses couleurs avec douceur aux spectateurs émerveillés, de leurs fenêtres ou même des parterres fleuris. La douche terminée, le blond sorti s'habiller. Une serviette rendant la scène plus décente.

Une fois totalement habillé d'un pantalon clair de type jean et d'un haut blanc, il venait d'ouvrir le rideau. Le soleil éclairait désormais sans aucun obstacle la pièce. Le presque adulte de seulement dix sept années regardait la route mais aussi les alentours. Après un long moment à ne rien faire, l'odeur du repas de midi le ramena à la réalité. Il prit le sac qui devait lui servir pour les cours et mis son carnet a dessin dedans. Il descendit ensuite verrouillant la chambre. Il alla à la salle à manger où il prit juste assez pour se nourrir. Très soucieux de ne pas gaspiller. Il prit place dans la grande salle ou personne ne venait le déranger. Ainsi, avalant lentement de quoi calmer son estomac réclamant de quoi se remplir, il observait les autres clients de l'hôtel.

Dans un coin, il vit une prêtresse ou une nonne comme disaient les occidentaux. Mangeant en silence et seule. Une assiette encore moins remplies que la sienne. Démontrant soit un appétit vraiment faible, soit une misère financière presque triste. Il détourna les yeux après un moment pour observer une autre table. Un jeune homme et une femme. Rouge et vert. Particulier et intéressant. La demoiselle forçait presque l'homme a avaler le contenu de son assiette. Lui semblait fatigué. Très fatigué. Il les observa plus longtemps que la nonne. Il les trouvaient particulier, il souhaitait donc les dessiner, plus tard sans doute. Mais avant il devait graver leurs visages dans sa mémoire. La plupart du temps en effet il dessine des scènes qu'il a vu et qui l'ont intéresser.

Une fois sa mémorisation effectuée il continua son tour de salle à manger des yeux alors que son repas diminuait en volume. Il observa un autre couple, enfin, il crut à un couple et qui attendait visiblement un enfant. Mais il entendit un morceau de phrase des deux intéressés, "Sacha, tu as beau être ma soeur je..." et la suite se perdit dans les bruits de plateaux. Continuant son tour il remarqua un policier en uniforme. Et plus particulièrement les yeux du policier. Qu'il fixa un moment avant de rougir quand le regard se posa vers lui. Il retourna donc à l'observation de son plateau et fini son repas.

Il rendit le plateau et remercia la cuisinière avec tout le respect que les japonais pouvaient avoir. Il alla ensuite dans le salon et choisi de s'assoir le dos contre le mur. Le regard pouvant se poser sur la fenêtre il ramena les genoux vers le torse et posa son carnet dessus. Son crayon se mit en mouvement, dansant sur le papier telle une ballerine aux pointes parfaites. Un simple souffle de vent qui caresse les restes de son ancien ami feuillu. Un bruit calme, doux et étouffer de grattement sur le papier.

Les traits prenaient forme sur ce ciel gris. Les nuages aux coins et une prairie ou paissait un troupeau de buffles, chose qui l'avait étonné en voiture. Après était-ce des buffles ou des bœufs, il ne saurait le dire. Et puis dans ce grand nuage aux contours à peine esquissés, un regard prenait place. Le jeune japonais jonglait entre les deux crayons papier de mines différentes. La gomme, le morceau de tissus et la boite de crayons de couleurs, des couleurs claires, douces, à peine suggérée. Le fait est qu'il ne pensait pas trop à la forme du dessin. Plus au fond, lui il aimerait que quelque chose, une impression, un ressenti passe a travers ses dessins. Et ça il s'en sentait incapable. De fait, il ne pensait pas que ses dessins étaient "beaux" ou "biens". Ce regard qu'il avait voulu montrer, protecteur comme il l'avait ressenti, l'était-il sur ce dessin? A garder tel un être suprême ce troupeau déchainé? Lui, l'auteur du dessin ne pouvait le dire, le "voir". Il savait ce qu'il voulait montrer, il lui aurait fallu un spectateur extérieur, mais à qui pourrait-il demander?
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



L'aurore. Phénomène atmosphérique éclairant la voute céleste avant l'arrivée de l'astre solaire. Sa coloration dorée annonce l'arrivée d'un nouveau jour paisible sur les terres américaines et éveille doucement les âmes de l'Hôtel Dusk. Ses rais de lumière traversaient paisiblement les rideaux de la chambre sensés occulter toute lumière. L'un de ces rayons parvint à se faufiler et éclaira le visage d'un jeune garçon aux cheveux noirs en bataille. Réveillé par cette douce lueur, le fermier grommela et se tourna pour faire dos à la baie vitrée, oubliant malencontreusement que...

-Kwaaaaaak!
- C'est pas moi! C'est le roi d'Équateur qui a mangé un galapiat avant l'heure de la mouche!

Que Pignon s'était collé à son maître aux rêves bien obscurs et abstraits... C'est donc dans un brouhaha de plumes, de nasillement et de cris que commença le réveil dans la chambre des McCravatt. Pas que cela change des autres réveils au contraire. Comme d'habitude, Jamie pleurait et tombait du lit. Comme d'habitude, Pignon volait dans la pièce en laissant trainer ses plumes et ricanant. Comme d'habitude, Matt fit semblant de se réveiller comme un fleur et se recoiffa quand son cousin avait l'esprit occupé à autre chose. Et comme d'habitude, Kunstkammergericht bullait tout en cherchant un moyen de conquérir le monde ou du moins franchir la barrière de son bocal. Comme d'habitude, on est en territoire McCravatt et toute la poésie de l'aurore matinale se perdait dans un charivari de beuglements d'adolescents en rut... Hum, en route pour le petit-déjeuner.

Après le rituel habituel de la salle de bain et de la commode, Jamie quitta la chambre en compagnie de son cousin dialoguant joyeusement. Comprenez donc que Matt racontait ses « exploits » auprès de ses nouvelles « conquêtes » et que Jamie hochait de façon guillerette la tête en lâchant de temps en temps des « Oh? » et des « Ah! », ce qui agrémente énormément la conversation. Sans oublier le « coin-coin » de Pignon qui se dandinait lentement derrière les deux fermiers pour mieux mater leurs postérieurs ou pour mettre en place un plan machiavélique dont lui seul avait le secret, puisque c'est un canard.

Enfin, c'est ce que la scène donne à voir, mais en revoyant la scène en décrypté, vous observez un incube assoiffé de jolies minettes à chasser au restaurant, d'un canard normal ayant des pensées normales et d'un garçon qui, au fur et à mesure qu'il émergeait, laissait son esprit divaguer vers des penchants surréalistes. Assis à la table de deux charmantes demoiselles, Jamie en effet s'était perdu dans la stupéfiante contemplation des autres clients de la pièce. Deux agents de police rejouaient un remake de « Queer as Folk » en se chamaillant joyeusement, cuisse contre cuisse et une aura de pétales de roses les entourant. A la table voisine, un garçon réprimandait une jeune femme sur la qualité de la nourriture de l'hôtel tout en parlant de flics en couche-culotte. Et encore plus loin, un homme questionnait des clients sur un certain Mike. Au centre de ces tables, celle des McCravatt et celle d'un autre garçon, étranger blondinet.

Les neurones du jeune garçon se mirent en marche et n'aboutirent qu' une solution logique! Des flics cuisse contre cuisse, des couches-culottes et Mike, cela ne faisait pas un pli. Le garçon de la table voisine s'appelait Mike et était au cœur d'un trafic de cuissardes pour femmes enceintes! Et l'arrestation allait se passer en direct! S'agitant sur sa chaise, Jamie regardait avec excitation les différents protagonistes faisant semblant de vaquer à des occupations saines et normales, mais on ne trompe pas l'œil de Jamie. Et puis c'est Pignon qui lui a soufflé la vérité en s'ébrouant sur la chaise à côté de lui et lui faisant un clin d'œil. Le code typique de : « Y a quelque chose de louche, Columbo! », ou encore de: « Jupiter est ton ami. », ou même de: « Le têtard n'est plus dans le car! ». Brave canard omniscient.

Alors que la tension atteignait son comble, la première action fut prise par le Mike en question. Se levant timidement, il se dirigea vers la cuisinière et lui remit son plateau et quitta la scène. Rideau. Déstabilisé, Jamie regarda les autres personnes. N'allaient-ils pas arrêter ce criminel fou furieux? Est-ce que le chien de Derrick était sur sa trace au moins? Perdu et déçu de ne pas avoir pu assister à une scène digne de « Bad Boys II », le jeune fermier s'apprêta à manger le reste de son porridge avec amertume quand Pignon lui donna un coup d'aile et ferma les deux yeux! Ce n'était pas possible! Oseraient-ils seulement tous les deux?! Le code avait changé pour devenir « On tient un filon, bro'! Lâche pas le mérou! ». Hésitant, Pignon lança la manœuvre et vola vers la sortie du restaurant, attendant devant la porte qu'il cogna à coup de bec car il ne savait pas l'ouvrir. Inutile de vous préciser que Jamie s'est lancé à son secours après s'être excusé auprès de son cousin et sa délicieuse compagnie.

En pleine filature, les deux camarades de ferme s'étaient cachés au coin de la porte pour observer les méfaits que le supposé Mike allait commettre. Concentré sur une feuille, cela ne faisait aucun doute, il dessinait un plan pour accéder au coffre-fort de l'hôtel et voler toutes les cuissardes léopard possible! Et manger un gâteau u passage, c'est obligé quand on est diabolique. Jamie jeta un regard en coin à Pignon qui se cherchait des puces et comprit qu'il était seul pour procéder à l'arrestation du garçon. Retroussant ses manches, il tenta e se glisser au sol et de passer discrètement par l'embrasure de la porte pour au final faire un faux mouvement et avoir un point de côté...

- Aie!

Se relevant péniblement, Jamie entra dans la pièce et pointa du doigt, le visage crispé de douleur, l'adolescent.

- Erm... Euh... Bonjour, je suis désolé mais... Au nom de Laloy, je vous prierai d'arrêter vos agissements douteux!
- Coin! Dit Pignon débarquant comme une fleur en se postant derrière Jamie et voulant avoir le dernier mot. Ou alors juste enfoncer son maitre en l'avertissant qu'il avait cité le nom d'un accordéoniste..

La main du garçon tremblait face à un être aussi machiavélique, mais il soutint au moins son regard pendant cinq secondes, avant de regarder ses pieds et attendre ce que le jeune garçon assis contre le mur allait rétorquer.
Invité
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Le dessin est une chose particulièrement étrange quand on y pense, le dessinateur expose un morceau de son âme, de ses envies et même de ses rêves dans l'espoir de le partager avec tous les spectateurs, de leur faire visité un monde qui n'appartient qu'à lui, mais a fortiori, a faire découvrir aux spectateurs eux même ses dizaines de petites bulles en suspension d'essence métaphysique contenue dans chaque trait, chaque couleurs ayant une signification, racontant une histoire dans chaque petite brume de trait gris sorti de ce porte mine. En parlant de brume, cela rappelait à notre bien aimé protagoniste contre son mur une légende de son pays. La légende du chat vampire, vous ne connaissez pas? Laissons donc les dessins de l'imagination du petit blond vous la raconter.

Cela se passe a la cours de l'empereur, une courtisane, la plus belle du palais dit-on se ballades dans les jardins un soir d'automne, lors de son périple, au détour d'un grand cerisier elle rencontra deux yeux jaunes et brillants. Elle avança intrigué vers ceux-ci, avant de sauvagement se faire attaquée par un chat, au pelage noir, brillant tel l'éclat d'une mort certaine qui fonce sur vous aussi vite et fort qu'un vautour. C'est le lendemain, a la cours que l'empereur donnait ses ordres, la cours écoutait, tranquille et alerte. La nuit, quelques gardes assurait la sécurité de l'empereur. Mais au fil des jours, celui ci était de plus en plus fatigué. Il dormait sans se reposer, on lui assigna des gardes supplémentaire qui chaque nuit s'endormaient. Un jeune soldat demanda a son chef d'être assigné a la garde de l'empereur, ainsi, dés le lendemain il fut affecté a celle ci. Il vit un a un ses collègues tombés de sommeil. Sentant ses paupières s'alourdir il lutta mais son esprit lui même commença à divaguer. Alors, le jeune garde sorti sa dague et la planta dans son genou, la douleur le tint éveillé et a chaque fois que le sommeil semblait prendre le dessus, il remuait l'arme. C'est ainsi, qu'il vit une belle jeune femme apparaitre, et tenter de venir boire le sang de l'empereur comme chaque nuit, il l'en empêcha, et la tint éloignée jusqu'au matin. Là, il raconta ce qu'il avait vu a ses supérieurs qui le félicitèrent et décidèrent de l'assigner a la surveillance de l'empereur cette nuit encore. Les autres gardes firent de même que le jeune soldats et se tinrent éveillés entre eux. Ainsi lorsque la femme revint, ils réussirent à la blesser puis la tuée. Lorsque celle ci tomba a terre en revanche, on ne vit qu'un corps de chat noir et la tête gîsé plus loin. Le chat avait pris l'apparence de la belle courtisane pour tromper les gardes. La supercherie révélée, l'empereur repris des forces de jours en jours et pu de nouveau dirigé le pays qui prospéra longtemps.

Aie!


Tanis releva la tête dans un sursaut et un "Kyaaa" surpris cherchant qui diable avait put faire un tel bruit et savoir si il pouvait aider surtout en fait. Oui parce que Tanis est surtout du genre a aider peut importe la personne en face de lui. Il vit un jeune homme peut être juste un peu plus vieux que lui, il n'avait jamais vu plus jeune...ah si, la petite fille avec les couettes a qui il n'avait jamais parler. Elle était plus jeune c'est sur. Mais là n'est pas la question. Le jeune homme qui le fixait doigt tendu semblait avoir mal. Ce qui peinait grandement notre jeune blond.

Erm... Euh... Bonjour, je suis désolé mais... Au nom de Laloy, je vous prierai d'arrêter vos agissements douteux!

Il écarquilla les yeux, il n'avait pas compris un traitre mot de ce qu'avait raconter le brun face à lui. Il avait parler trop vite, et visiblement dans un américain de campagne, non pas scolaire comme celui qu'il avait étudier depuis un bon moment. Aussi la seule chose qu'il avait à peu près assimiler c'est que le jeune homme lui donnait une sorte d'ordre mais de la a savoir lequel.

P..p..pardon?


Coin!


Il fixa le canard qui venait d'arriver et pencha la tête.

Nyan kawai *w*!


Il n'avait pas pu s'en empêcher, conscient du fait, d'une part qu'il avait repris sa langue maternelle, et d'autre part que c'était trop familier il baissa la tête en rougissant. La gêne était sa grande amie il faut dire. Habitué à être contraint à ne pas vraiment s'exprimer, simplement subir ce qu'on lui dit sans trop comprendre qu'il subit, il pensait tout le temps que la moindre expression de ses propre pensées étaient indécente et surtout une mauvaise chose qui aurait put lui valoir une sorte de punition.

De fait il resta longuement silencieux espérant que le jeune homme en face de lui ne lui tienne pas rigueur de son incartade avant de se souvenir du ton impératif que celui ci avait employer un peu plus tôt il releva donc la tête pour demander d'une voix mal assurée et dont l'accent asiatique était particulièrement prononcer.

J..je suis désolé M..monsieur mais, je n'ai pas compris ce que vous vouliez de moi.


L'américain employer était soutenu, scolaire et lent, pour avoir le temps de penser tous ses mots et surtout ne pas se tromper dans les différents accords. Soucieux de toujours pouvoir être compris et ce, sans que les américains ne trouve de trop gros défaut dans la langue. Et pour être plus présentable, et surtout pour mieux comprendre, peut être, dans l'éventualité ou cela changerais quelque chose il se releva doucement, faisant malencontreusement tomber son carnet a dessin ouvert au pied de l'homme au canard. Dévoilant trois quatre esquisses. Il se mit immédiatement a s'excuser bien entendu. Et il s'excusait encore d'ailleurs en se baissant pour les ramasser.

Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



L'ordre c'est la loi, comme le désordre c'est pas à moi. Si un jour on avait dit à Horatio Cane que Will Smith avait refusé de passer au labo pour un examen cabalistique... Ou était-ce balistique? Bref, si on lui avait dit cela, le chien de Columbo n'aurait jamais eu sa ration habituelle. Dès lors, pourquoi donc Jamie allait faire de même? Au contraire, il fallait qu'il fasse ses preuves sinon c'est lui qui allait passer aux rayons X. Oh certes, cela ne l'aurait pas gêner si c'était Keith ou Matt, mais on parle de pirate des cuissardes ici! Pire que Bobby Mason et sa femme Bobby Mason, ainsi que leurs enfants Bobby Carla Mason et Bobby Bobby Jr. Mason, la cantatrice manquait de semelles ainsi que la reine d'Angleterre et tout ça par la faute de ce mécréant et insidieux garçonnet qui fomentait un plan diabolique qui a su attiré l'attention du CIA et de nos campagnes.

Le pire dans tout cela, c'est que Jamie s'est auto-persuadé, comprenez donc que Pignon a eu une influence énorme sur son jugement, que désormais la lourde tâche de procéder à l'arrestation du dit suspect, surnommé Mike, de son nom de code et parce qu'il aime les chanteurs qui aiment Mickey et Pikachu qui aiment eux-même la contrebande d'animaux qui est le boulot de Mike, la boucle est bouclée comme Candy. Tout ça pour dire, que notre jeune fermier apprenti-Derrick, aussi long à la détente et avec une assistante tout autant revêche, sauf qu'il s'agit d'un canard, avait obstrué la seule issue de secours parce qu'il est...


-Nyan kawaii !

Relevant la tête, le jeune cousin McCravatt chercha du regard d'où venait le canari mais ne trouva que Pignon. Ce qui serait insultant à dire à Pignon mais heureusement, il ne sait pas encore lire, ou alors il est magnanime, les deux options étant valables ou presque, du moment qu'elles ne périment pas et finiront chez Cold Case. Ka-wai-i? Soit il s'agissait d'un ours de Kobé qui mangeait de l'eucalyptus, soit il s'agissait d'un nom de tueur en série obscur que seul les agents d'Esprits criminels pouvaient comprendre les mécanisme internes et psychédéliques. Jamie du donc en conclure par la puce bée que c'était le canard ici présent qui était visé, ce qui était flatteur pour ce dernier.

-N-non, c'est Pignon... Et m-moi c'est...
-Coin! Dit le canard qui voulait coupé court les présentation. On allait pas lui voler sa gloire tout de même!

Ceci fait, un long silence gêné d'un côté, respectueux envers Pignon de l'autre, prit place. La bannière américaine était levée et le chant de gloire de Baxter Bury, anglais pure souche, émut l'assemblée naïve ici présente parce que Jack Bauer, aka Pignon, venait d'arriver pour déficeler la bombe, et le jambon aussi si c'était possible. Heureusement, la glace fut brisée, mais pas écrémée, par le coupable sournois.

-J..je suis désolé M..monsieur mais, je n'ai pas compris ce que vous vouliez de moi.

Par Kojak et Maigret! Bruce Lee venait de prendre place pour jouer « Le renouveau de la 37ème chambre de Shao-lin »! Non parce que 36, c'est déjà pris par un quai pour orfèvres anversois, mais en plus c'est même pas un numéro que l'on retrouve sur le calendrier, restons logique! Jamie eut donc la révélation que le suspect avait les yeux en amande mais en plus parlait avec un accent. Oui bon maintenant Jamie avait bien envie de détaler ou de changer de caleçon, car si l'homme était un professionnel de Kung-Fu, pas sur d'assurer à Pignon qu'il ne finira pas laqué dans une casserole. Pourparlers! Il fallait des pourparlers afin d'éviter tout dommage physique, car jamais, nous disons bien, JAMAIS, Pignon ne sera objet d'une rançon. Jamie rassembla donc toutes ses connaissances du chinois pour parler plus ou moins ainsi.

-Hu? Toi être chinois? Bonjoug, les kakis y sont kakis mais pas tous encacanés! Comme Lao Tseu, le disait, la brebis ne mange pas l'eau du bassin avant d'avoir fini son thé, toc!

Se sentant profondément ridicule, ce qui relève de l'exploit, et surtout étant perturbé par sa citation, Jamie quitta l'accent chinois pour parler avec son bon vieil américain de cambrousse.

-Euh, je veux dire, bas les pattes du dragon fulminant de sa serlienne! Ou j'appelle Jackie Chan qui va mettre fin à ton grand banditisme et ta contrebasse! Aïe!

Ce qui fut ponctué par un coup de bec de Pignon dans le talon parce que « contrebasse » et contrebande », il y a un monde de différence... Honteux de s'être fait ainsi réprimandé par son supérieur devant le criminel, Jamie baissa les yeux pour contempler le bout de ses chaussures. Les larmes au bord des yeux, il remarqua les dessins traînant au sol et son regard s'écarquilla en voyant ce qui était dessiné dessus. Se jetant à genoux, il prit en main le dernier dessin fait par son interlocuteur et afficha un sourire enfantin, les yeux remplis d'étoiles.

-Oh! Des vaches! C'est des vaches!

Pour appuyer son propos, Jamie montra du doigt le bœuf, car oui il ne sait pas faire cette différence, même s'il est fermier. Tout heureux de cette vision champêtre qui lui manquait terriblement, l'adolescent contempla quelques secondes l'œuvre avant de froncer les sourcils et revenir à la réalité. Adoptant un air suspicieux, il interrogea l'asiatique.

-Vous comptez attaquer nos campagnes en chaussant nos vachettes de cuissardes?
Invité
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En vérité, que peut on dire d'une langue? Certes c'est un organe, un muscle, plus ou moins développer chez l'une ou l'autre personnes du fait que certains l'utilise sans arrêt. A bon emploi certes mais aussi souvent à travers et encore plus souvent à tord. Bien que cette expression se lise bien mieux dans l'autre sens mais avouez que l'on n'y aurait plus rien compris dans la phrase. En tous les cas, ce magnifique muscle, rosé et parfois blanche, bleue ou noire selon le degré de maladie et de fraicheur des cadavres sur lesquels ont observe ce dit muscle dans les morgues et autres laboratoire médicaux post mortem. Ce qui j'en convient est particulièrement ragoutant, je vous souhaite donc bon appétit. En parlant d'appétit certains mangent la langue de certains animaux, comme le bœufs notamment dans les pays occidentaux. Il faut voir la taille de la chose, c'est vrai. La langue de boeuf est énorme, bien que rappeuse. Certains, voir beaucoup mangent aussi de la langue de chats. Mais là nous nous égarons dans les replis du langage et dans l'abus de celui ci, puisque les langues de chats n'ont rien de langue...ni de chat d'ailleurs.

Tout celà pour dire que nous ne parlons pas de langues mais bel et bien de langage, la langue d'une personne, qui n'est donc pas le muscle mais l'ensemble des modulations vocales nécessaire a la création de sons qui bout à bout forment un message compréhensible par un certain nombre de personne qui pratique les mêmes sons dans le but de communiquer. Si c'est pas de la belle définition inventée. Bref, la langue, cette chose magnifique qui permet a chaque ethnie, ou presque de communiquer et ce sans grands efforts puisque la machoire humaine permet une quantité incroyable de sons différent. Si c'est pas beau la génétique. En tous les cas, ce qui est certains, c'est que la pluparts des personnes ont des leurs petites enfance, l'éducation d'une langage. Certains, puisque les enfants sauvages eux n'apprennent pas véritablement un langage comme nous l'entendons mais ne nous égarons pas.

Cette langue apprise depuis la plus petite enfance est dite maternelle, bien que le père nous l'apprenne aussi, c'est de la discrimination langagière. Bref, la langue maternelle est celle avec laquelle nous pensons, qui est le lien logique entre une autre langue et notre compréhension, a moins bien sur que nous ayons suffisamment pratiquer cette autre langue pour pouvoir penser dans celle ci. Bien que c'est une chose obscure pour les monolingues. Cela dit, le jeune blond ici présent parlais anglais, de manière assez compréhensible bien que pas totalement naturelle. Et se débrouille suffisamment dans cette langue. Mais lorsque ses réactions sont spontanées comme maintenant, il repasse immédiatement dans sa langue maternelle. Ce qui bien évidemment viens de lui arriver avec ce simple mot exprimant sa fascination pour ce magnifique volatile.

N-non, c'est Pignon... Et m-moi c'est..

Il pencha la tête, oh, oui, c'est vrai que quand on ne comprends pas un mot on peut lui donner des centaines de significations, il devait surement penser que Tanis nommait son canard ainsi.

Coin!

Quel canard empresser et surtout assez dominant par rapport a son maitre, si c'est pas triste. En tout les cas, Tanis se rendit compte qu'il avait créer l'incompréhension, et tremblant de la tête au pieds même si on ne le voit pas, il inspira pour tenter de répondre a son interlocuteur. Chose qui ne fit que laisser un bruit étouffer et plaintif sortir. C'est après deux tentatives infructueuse qu'il réussi enfin a former des mots.

J..je d..dés..désolé j..je...


Et ce fut tout, il n'arrivait même pas a réfléchir, alors aligner plus de deux mots imaginez. De fait, il gardait la tête basse, en tentant d'arrêter le tremblement intempestif de ses mains. Il regarda d'ailleurs le canard, aux plumes majestueuses et entretenue. Il choisi pourtant de détourner le regard également, ce canard était surement trop intelligent pour être pris pour un simple animal. C'est évident, ça transpire dans ses yeux. Et c'est même pas de la paranoïa.

Hu? Toi être chinois? Bonjoug, les kakis y sont kakis mais pas tous encacanés! Comme Lao Tseu, le disait, la brebis ne mange pas l'eau du bassin avant d'avoir fini son thé, toc!


Il le regarda en penchant la tête, se disant que cet accent était totalement ridicule. Surtout que ce qu'il racontait ne voulais strictement rien dire, encore moins en chinois c'est vous dire. Il secoua donc doucement la tête, ses pensées devenues légèrement plus cohérente face a la presque insulte de le confondre avec un chinois il répondit, toujours armé de son accent natal mais dans un américain compréhensible tout de même.

J..je ne suis pas Chinois. Je suis Japonais!


Et fier de l'être en plus de cela. Il faut dire que bien qu'il étudie pas mal les autres pays, et..au passage tout ce qu'on peut étudier entre temps, il n'en demeure pas moins qu'il préfère son cher pays a lui, même si il y vivait avec le strict nécessaire. Il n'était en Amérique que depuis peu mais déjà Tokyo lui manquait et il trouve le climat insupportable. Bref, tout pour vouloir partir. Mais il ne peut pas. Il doit rejoindre l'école qui l'a recruté ici en Amérique enfin..quand la voiture sera réparée.

Euh, je veux dire, bas les pattes du dragon fulminant de sa serlienne! Ou j'appelle Jackie Chan qui va mettre fin à ton grand banditisme et ta contrebasse! Aïe!

N..nani???

Oui, encore une fois, il n'a strictement mais alors vraiment rien compris de ce qu'il s'est passer. Et surtout de ce que cet américain viens de lui raconter. Si ils parlent tous aussi vite et surtout de manière incohérente, il n'arriverait jamais a les comprendre, c'était clair et net. Lui qui avait besoin déjà de temps pour comprendre tout ce qu'on lui disait. La c'était mission impossible. Mais pour ne pas paraitre impoli en lui demandant de répéter il tenta de comprendre, Jackie Chan, il connaissait vaguement, une star de cinéma a ce qu'il en savait. Mais de la a comprendre pourquoi Jackie Chan est accusé de banditisme...il ne voyait pas, il avait volé une contrebasse en Amérique c'est ça?

Jackie Chan a voler une contrebasse?

Demanda-t-il avant de sursauté et retomber contre le mur quand Jamie se jeta sur ses dessins. En criant qu'il y avait des vaches? Il n'avait jamais dessiner de vaches. Des buffles oui, mais des vaches...attendez, est-ce que ce jeune homme confondrait les deux? Non c'est impossible, a moins que lui ce soit tromper? Mais il avait déjà vu des vaches et ça ne se ressemble pas tellement en fait.

Vous comptez attaquer nos campagnes en chaussant nos vachettes de cuissardes?


He?

Non là il avait quand même compris, mais c'est tellement invraisemblable que ça en deviens ridicule. Et puis, de toute manière, il ne porte pas de cuissarde et n'a pas la carrure pour aller ennuyer une vachette. Non mais c'est vrai. La vachette est environ 50 fois plus forte que lui, et surtout plus rapide et violente. Il a pas l'intention de risquer sciemment sa vie non plus. Faut pas déconner.

Mais..mais non! J..je suis incapable d..de faire ça! Et puis...j'aime bea.beaucoup les animaux j..je vais pas leur faire ça!


C'était une plaidoirie de désespéré, littéralement. Mais il était accusé de plan de maltraitance envers des animaux, et ça il ne le supporte pas vraiment. Il avait l'intention de défendre son innocence, après tout, on l'accuse totalement a tord et d'une crime pour le moins tordu, vraiment les américains. Il commencerait presque à regretter le calme de surface de son petit quartier Tokyoïte. C'est alors qu'il remarqua que Pignon, le canard royal se mettait a tenter de manger un dessin, il s'accroupit pour récupérer le canard dans les bras et l'enlever de la tentation de la feuille. Et on sorti de sa poche un peu de pain. Il s'accroupit avant d'émietter le pain au sol et reposer le canard devant. En espérant avoir sauver ses feuilles et surtout espérant que Jamie ne lui tienne pas rigueur de cette familiarité.
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



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Moriarty le savait, les œufs sont meilleurs quand ils sont durs. C'est la base même d'un œuf dur, auquel cas le plat ferait de l'omelette ou des œufs brouillés. Quoi qu'un œuf mou n'aurait jamais dérangé Columbo et son chien, mais c'est parce qu'ils ne sont pas difficiles. C'est la juste résonance des spéculations propitiatoires qui ont été énumérées lors de la conférence d'Interpol pour arrêter le Death Note et l'odieuse machination machinée par l'inspecteur Smith, John de son nom. Et nous voici donc devant un cas similaire, avec le même profil, les mêmes empreintes et surtout le même alibi qui est il faut dire, aussi ovale que plat, comme un œuf.

Loin du plancher des vaches et pourtant, le commissaire Pignon et son acolyte simiesque procédaient à une arrestation spectaculaire en prenant en otage deux feuilles de papier et une croquette pour canard, car oui, les canards ont les dents longues quand ils sont sur une affaire. La clope au bec et perdu dans son imper, Canardo mâchouillait un burin car ça ne rime pas et là fait toute la poésie de Tzara. Car s'il fallusse qu'ils eussent de plus sussent le bus en russe, l'airbus fusse tu en humérus, drôle de cursus. Ceci vous ayant parfaitement égaré et mené vers les voies sombres et grivoises de la marée bleue de Blake et Mortimer, revenons à Miami voir ses experts.

Ce que notre interrogatoire, s'il y en avait eu un quelque part, permit d'éclaircir sur la situation, c'est que le garçon était Japonais. Manque de bol, seul Pignon avait retenu ce point, Jamie étant trop bouleversé par la vue émouvante d'une vache s'ébrouant allègrement dans un pré un beau soir de printemps avec trois tiques accrochées à son derrière. Précision, nous parlons toujours de la vache, mais nous dérivons vers le malpropre et donc nous allons plutôt nous focaliser sur le point de vue de Pignon, puisque notre fermier semble... être pareil à lui-même, tout simplement.

Oui, le canard pensait et cela était une nouvelle retentissante pour tout le monde scientifique, si seulement les grandes éminences de ces dites sciences n'étaient pas en-dehors de cet hôtel. Triste destin, ce ne sera que dans cinq ans que les grands biologistes se pencheront sur le cas de Pignon, mais cela est une autre histoire qui ne sera jamais racontée malheureusement car il se peut qu'elle soit fausse ou bien tout simplement parce qu'elle n'a rien à faire là dans un hôtel. Surtout entre trois feuilles à grain, un fermier sentant la violette car c'est ce qui s'éloigne le plus des oies et un asiatique dont Pignon tentait de se rappeler la nationalité. Bref, comme rien n'avançait et que ce texte est aussi grotesque que pittoresque, le canard, futur héros d'une prochaine histoire, redressa en grand ses ailes, montrant son envergure de quatre-vingt cinq centimètres, et hurlant en se dandinant dans la pièce.

Alors que Jamie portait une attention surprise mêlée à de l'incompréhension à ce que disait le « criminel », il fut bousculé et tiré de son hébétude par son canard au regard carnassier et renversa les feuilles, mais soit, elles avaient pris l'habitude. Horrifié par sa bévue, le fermier se confondait en excuses pour le tort qu'il avait pu faire et tenta de défaire cet imbroglio de choses qui... En fait, non, nous allons arrêtez cette phrase-là de peur de perdre tout le monde...


- V-vous aimez aussi les animaux?!

Note, il faudra revoir avec Jamie les définitions d'« excuse » et « profonde admiration » car il est bien parti pour mal partir sur la mauvaise pente et finir dans le côté obscur si ce n'est déjà fait en compagnie de son diabolique cousin et son canard pervers et un poisson dragueur, ou bien est-ce l'inverse e qui donnerait un cousin de diable, un canardophile et un dragueur à l'haleine de poisson et fougère, car c'est important les fougères dans cette histoire... Ému par cette soudaine découverte et passion, commune pour les vaches sans cuissardes, Jamie ramassa les feuilles à quatre pattes et les posa à côté de leur propriétaire.

Pendant ce temps, Pignon continuait à caqueter en jouant des ailes dans la pièce, car il trouvait sa voix splendide, et hurlait à qui voulait l'entendre et le comprendre que le jeune homme était japonais, car oui, il n'avait aucune inspiration, quoique cette question n'a rien à voir. Heureusement pour lui, un auditeur saisit toute la portée et la potée de chacal qu'avait dit le jeune canard, plumeux et puissant. Une étincelle dans le regard, Jamie saisit l'une des mains de « Mike » et lui dit de but en blanc d'œufs allégés.


- Je vous aime... comme j'aime le jambon et la nourriture mexicaine. Nous avons de grande chose à faire pour l'empereur, si seulement vous n'étiez pas criminel... Mais n'ayez crainte, je vais taire cette histoire pour que vous puissiez sauver la princesse.

Jamie sortit un mouchoir et s'essuya les larmes qui venait couler sur son visage! Comme cette histoire tragique lui rappelait sa propre aventure de placard. Il compatissait avec la douleur du pauvre être perdu, car oui, le garçon a qui il faisant face était sans poney. C'est triste...
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Tanis bien que petit, et surtout très timide n'avait aucune difficulté d'apprentissage, au contraire même. Si un médecin et psychologue se penchait sur son cas on pourrait découvrir un très fort QI d'autant que le sérieux scolaire dans lequel sa mère l'avait élevé lui rappelant sans cesse que le travail était le propre des hommes et que c'est ainsi que l'ont arrive a faire des choses dans la vie. La preuve que c'était vrai c'est que ses incroyables résultats et les bourses au mérite obtenues a répétition faisait qu'aujourd'hui une somptueuse école américaine l'avait remarqué et recruter pour suivre un cursus des plus intéressant et prometteur. Bon, le passage dans cet hôtel n'est qu'un contre temps du fait de la roue qui a crevé mais les réparateurs vont arrivés donc, Il a juste a attendre le chauffeur en vérité. Ce n'était qu'hier, il suppose qu'il doit y avoir un plus gros problème. Peut être ont-ils du aller au garage et il viendra le chercher plus tard il ne s'en fait pas trop pour ça. Il a tendance a positiver vous savez.

Le problème étant que tout aurait put être calme, on aurait put très bien ne pas le voir, ne pas le remarquer, mais voila, ce jeune homme l'accusant de dieu sait quoi, ou du moins d'un chef d'accusation assez loufoque pour provoquer une incompréhension maladive chez le jeune blond. Parce que, autant n'as-t-il quasiment aucun mal avec l'anglais et l'américain, autant avec le fermier il ne comprenait absolument pas ce qu'on lui racontait ou ce qu'on voulait de lui. Et encore, heureusement qu'il n'a pas accès aux pensées de son interlocuteur, il serait bon pour finir a l'asile. Tanis est une personne relativement sensée. Qui ne rechigne pas a l'imaginaire mais qui reste assez logique et terre a terre du moins dans ses propos. Une logique scientifique a tout épreuve avec un soupçon de fantaisie. Un assez bon équilibre, qui ne lui servait strictement a rien ici.

Histoire de tenter de comprendre quelque chose, il reporta son attention sur le canard qui semblait plus lucide que le propriétaire. Oui, on pouvait désormais le prendre pour un dingue, mais qui a dit que les animaux n'étaient pas intelligent hein? Un canard peut très bien avoir une intelligence aussi grande que son maitre, enfin en l'occurrence surement égale et plus calme mais bref. Vous devez l'avoir remarquer mais le calme est une donnée précieuse pour le japonais, qui estime qu'il n'a pas a déranger les autres et qu'ainsi les autres ne le dérangerons pas, il tient au calme, surtout parce qu'il crains les grands bruit, qui sont souvent synonymes de beaucoup de personne, et beaucoup de personne est aussi synonyme de souffrance. C'est ainsi que c'était et c'est ainsi que ça reste dans son esprit, on y peut rien.

V-vous aimez aussi les animaux?!


On hocha la tête avec une raideur assez craintive encore et toujours, oui il adorait les animaux, surtout les chats, les poissons, les chiens, les rongeurs les...tous les animaux en fait. Ils ont une présence réconfortantes et apaisante. Savez vous qu'il est scientifiquement prouver que les poissons ont des vertus anti-stress? Et qu'avoir un aquarium chez soi réduirait de 30% les risques de maladies liées au stress? Non? Eh bien maintenant vous le savez. D'ailleurs Tanis déplorait l'absence d'un bel aquarium dans le salon. Il y aurais vu des discus, quelque scalaire, et surement des carpes Koï. C'est beau les carpes Koï. Les scalaires aussi... enfin presque tous les poissons d'aquarium en fait.

Oui...j'a..j'aime beaucoup les animaux!

Il était loin de se douter que sa réponse provoquerais une réaction presque aussi violente chez son interlocuteur qui lui déclara son amour, et se mit a pleurer en parlant d'un empereur et d'une princesse qu'il fallait sauver, autant dire qu'il ne voyait pas le rapport. D'autant que l'empereur, si empereur il y a ne ferait pas appel a Tanis ou même Jamie pour sauver sa fille, c'est totalement incompréhensible, mais dans l'embrouille totale tout ce qu'on pouvait en comprendre c'est que Jamie ne semblait plus vouloir l'enfermer a la police et c'était une bonne chose, on lui abandonna donc la main et avec prudence, et aussi timidité on lui fit un sourire en lui capturant l'autre main, doucement, pacifiquement.

M...merci, je t'a..t'apprécie aussi. Ou..oublions ça d'accord? Je m'appelle Tanis et t..toi?


Oui son bégaiement a été peu retransmis par commodité, mais il accroche toujours les sons, bien que ce soit légèrement plus fluide, parce que Jamie le met légèrement en confiance, il peut s'en félicité, cela n'arrive que s'il ne sens aucune animosité chez la personne. Et Tanis a tendance a être hyper sensible sur ses choses là.
Jamie McCravatt

▌Date d'arrivée : 31/03/2011
▌Commérages : 372


Jamie McCravatt



L'enfer, c'est le col roulé. Nestor Burma l'avait dit, mais personne ne l'avait cru. Sinon pourquoi son chat se serait forcé à manger de la soupe aux lardons? Alors que la pluie tombait drue sur le tarmac, laissant le sang du corps gisant se diluer avec la flotte de la police maritime, l'inspecteur saisit son téléphone et commanda une pizza. En effet, un meurtre pareil n'allait pas se régler en une heure. Sa femme allait encore lui taper sur les doigts et le laisser en becquetée dans la cave aux canards. Dure vie que celle d'inspecteur indépendant. Le bitume était aussi frais qu'une charpente... Hum... Nul doute que le coup a été monté par une ampoule sans échelle. Bon sang! C'est un cas de force majeure. S'il l'avait su, il aurait fini sa tartine beurrée avant l'arrivée des poulets. Quelle odieuse Pizza que voilà. Les pepperonis ne l'ont pas loupée et la sauce tomate était maintenant salissante. Le canard se gratta la barbe et chercha un témoin potentiel quand...

M...merci, je t'a..t'apprécie aussi. Ou..oublions ça d'accord? Je m'appelle Tanis et t..toi?

Mais c'est cette bonne hémoglobine! Le criminel venait de se pointer et d'avouer son crime par six fois six, alors qu'il n'avait pas encore eu le temps de saucissonner le macchabée. Rudimentaire, ma chère fougère! Hum, oui, oui. Bien sûr. C'est évident. Inaliénablement parlant, on supplanterait que cela relève du protocole à la six quatre deux mais le suspect, témoin et criminel-clef avait hérité d'une triple enveloppe dans une seule âme. Mais que répondre à pareil aveu? Cela relevait du travail du médecin légiste et Pignon, dans son grand imper, lui laissa l'honneur d'y répondre. Cela édulcorerait la scène peut-être. Après tout la sauce tomate, ça tache vraiment. Pauvre bretelle, si elle avait su qu'on la laisserait sur le plancher des vaches, elle n'aurait pas accepté ce...

- Je suis... Louis Aragon! Mais tu peux l'appeler Pignon, si tu le souhaites. Et sache que je n'oublie jamais une bonne raquette.

Quoi?! Le légiste prend les devants! Mais c'est inadmissible! Dans son courroux le plus pompeux et asphyxiant à force de piper mot, le canard caqueta sans arrêt qu'il s'appelait « Inspecteur Pignon »! Et puis qu'il valait bien mieux qu'un poète des temps nouveaux. Qui est-il d'où vient-il? Formidable robot des temps... Bref, cet égarement justifié du camarade soumis à l'anatidé fait, il était évident qu'il fallait relever les empreintes du crime. Criminel ou non sous la patte, il y a des procédures à ne pas négliger et il fallait commencer par cette étape cruciale qui fut demandée avec plein d'entrain:

-Et vous savez faire mon portrait-robot?

Magnifique! Splendide! Ça, c'est du travail d'expertise ou alors toute l'équipe va repriser ses chaussettes! Il faut dire que le gang des mites et légendes ont encore eu raison du placard, ce qui n'est franchement pas commode. Une autre affaire à repasser à l'eau claire. C'est Simone qui va être contente... Sans transition aucune, le légiste avait déjà jeté précédemment les pièces à conviction en les lâchant, ce qui revient à dire qu'il ne les a pas jeter, mais laisser tomber, mais ça fait moins professionnel, accordons nous sur ce point. Et le voilà en plein interrogatoire avec le prince dignitaire de Chine qui avait mangé de la vache au petit matin, la veille de la nuit du crime qui s'est précisément déroulé à quatorze heure vingt-cinq minutes en o une marge d'erreur de une heure à trois jours. Ce qui au final, revient à dire qu'Hercule Poirot aurait mieux fait de rester belge, quoique cela était déjà fait en fait...

En pleine réflexion pendant que le triple meurtre était élucidé par un prince qui était pas plus tard qu'il y a deux minutes une triple entité contenue dans un truc abstrait parce que le nom scientifique est juste une plaie à retenir pour les fonctionnaires de la brigade, le fier et pleutre canard attendait toujours sa pizza tandis que le légiste psychotait en voyant les différents dessins et se rappelait soudainement de la théorie de la relativité d'Einstein. Aussi vite que la lumière erronée, il se rappelait qu'un criminel abusait toujours des preuves pour en faire des sous-tasses et ainsi brouiller l'affaire. Mais le légiste McCravatt était un pétard mouillé et avait une taupe comme animal de compagnie, il voyait donc clair dans ces manœuvres de camaraderie et d'intimidation et se releva en criant effrayé.


- Au nom de Laloy, je vous prierai d'arrêter vos agissements douteux!

Oui, maintenant, il en était sûr. Ce n'était pas une affaire de vaches, mais bien une affaire tout court!

-Je dois d'abord en parler à l'inspecteur Matt de votre trou de mémoire!

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Le conteur

▌Date d'arrivée : 15/12/2009
▌Age du joueur : 37
▌Commérages : 395


Le conteur




Le canard en plastique rend irascible toute personne ciblée par ce dernier. Cette chose toute jaune vous fait horreur, vous insupporte et vous donne envie de hurler, crier, de taper des poings et des pieds. Pourquoi? Bah, la raison n'est pas forcément des plus compréhensibles et ne méritait sûrement pas que vous vous emportiez de la sorte. Concrètement, sans raison très valable, Tanis va commencer à s'énerver. Il va s'emporter, peut aller même jusqu'à sortir quelques insanités. Ce gage est valable pour les trois prochains posts de Tanis red: Bon jeu.

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