Hotel Dusk
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Capte ou captera pas ? [libre]
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Anonymous



Voila maintenant quelques minutes qu'elle était arrivée à l’hôtel miteux, dans un sens cela la gênait, elle avait plutôt l'habitude du luxe et des dorures, mais au final, avec un peu de chance, personne ne la connaitrait ici. Elle c'était présentée à l'accueil et on lui avait laissé sa clef, 1448. Mais à peine montée dans... sa cellule miteuse, elle posa ses affaires dans un geste de dégout et sortit son téléphone portable. Elle devait absolument passer quelques coups de fils, sa mère, son agent... Elle ne serait pas là avant demain matin, alors autant qu'ils ne s'inquiètent pas, d'autant plus qu'elle avait clairement dit qu'elle rentrerait directement, et dieu seul sait que les routes qu'elle adoptaient n'étaient pas toutes des plus tranquilles. Si elle ne les prévenait pas, cela pouvait mal se passer, sa mère n'était pas du genre à laisser une place au doute, et elle préviendrait la police à la moindre heure de retard. Mère poule bonjour ! Oui, elle vivait toujours chez sa mère, à son age, ou plutôt la maison de sa mère était un point de ralliement. Lia était toujours sur les routes, à droite à gauche.

S’asseyant puis se relevant d'un coup sec face au bruit strident qu'il s'échappait du sommier, criant de douleur sous le poids plume de la jeune femme, elle siffla un juron entre ses dents. Mince, pas une seule brique, ce coin paumé n'allait pas arranger son humeur maussade. Elle arpenta la chambre, bras tendu et effectuant la fameuse danse traditionnelle de "la recherche de réseau". Non... pas moyen, pas même un texto.

Elle poussa un soupir et récupéra sa mallette à main et sa clef. Elle devrait bien trouver où ça captait ou, au pire, le téléphone de l’hôtel. Faisant alors marche arrière, la jeune femme ferma la porte à clef et chercha d'abord dans les couloirs du deuxième étage, toujours rien, peut-être en bas alors ? Les marches de l'escalier grinçait, ou du moins c'est ce qu'elle sentait dans ses talons, le bruit par contre, ne l'intéressait guère.

Elle arriva dans la sale commune et prit place sur la banquette, levant à nouveau son bras pour tenter de trouver cette denrée si rare... Ahhh... les téléphones portable, c'est si pratique.
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Anonymous



Un bourdonnement la tira du sommeil, ou plutôt, c'est ce qu'elle croyait. En ouvrant les yeux, Paige fut aveuglée par la forte lumière du jour qui filtrait à travers les rideaux de piètre qualité. Dans un bond digne des plus grands athlètes olympiques, la jeune femme sauta en bas du lit et chercha frénétiquement un essaim d’abeille, magazine à la main et prête à se protéger. Rapidement, le bourdonnement devint plus clair, jusqu'à ce qu’elle se rende compte que c'était en fait son téléphone portable qui vibrait. En se tapant le front, elle saisit le petit appareil et l’éteignit. Non, elle n'avait pas de réseau, c'était seulement l'alarme qu'elle avait mis la veille avant de se coucher. Si elle l'aurait voulu, elle serait restée vautrée dans son lit, mais une autre occupation plus importante l'attendait. Avec un bâillement, elle posa ses pieds nus sur le carrelage froid et sortit du lit, au prix de grands efforts.

Après s'être étirée de toutes les façons possibles et imaginables, la jeune vice sauta sous la douche, histoire de bien se réveiller sous un torrent d'eau froide. Puis elle enfila rapidement un jeans et un débardeur et sortit de sa chambre, armée de son porte-monnaie et partit en quête d’un déjeuner potable. En descendant les marches délabrées menant au hall de l’hôtel, elle n’en crut pas ses yeux. Voilà qu’elle apercevait, droit devant elle au comptoir d’accueil, la célèbre Lia Hézandia, l’actrice aux yeux voilés de mystères! Paige voulu aller la saluer mais son ventre réclamait famine, alors elle se dit qu’elles se croiseraient plus tard puisqu’une fois entrée dans l’hôtel, elle n’en sortirait pas de sitôt, et elle allait s’en occuper personnellement. C’est en gambadant joyeusement qu’elle rejoignit le restaurant, en songeant au traitement qu’elle pourrait infliger à la jeune star, lorsqu’un détail lui traversa l’esprit. Avec son charisme légendaire de célébrité, elle devait bien avoir eu quelques prétendants. Ce qui signifiait donc que, de façon directe ou indirecte, Lia devrait bientôt avoir affaire à elle. C’est dans cet esprit passionné que la jeune femme commanda une énorme assiette remplie d’œufs, de rôties et de viandes, qu’elle engloutit dans un temps recours. Repue, elle se dirigeait vers les escaliers, lorsqu’elle heurta quelque chose. En relevant la tête, elle s’aperçu, comble de joie, qu’il s’agissait de sa nouvelle proie, bras en l’air.

*Quelle curieuse façon d’aborder les gens* se dit-elle.

Toutes deux s’observèrent pendant quelques instants, puis Paige tendit la main.

- Vous êtes Lia Hézandia, n’est-ce pas? Ravie de vous rencontrer, je suis Paige McAlister.
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Anonymous



Le comble d'une star étant la solitude, Lia devrait bien s'y résoudre un jour ou l'autre, elle était abandonnée par cette délicieusement invention qu'était le téléphone, l'internet, sa vie sociale si peu précieuse et intéressant. Mais elle n'allait pas se laisser abattre, il devait bien y avoir un soupçon de réseau dans ce trou du fond du monde moderne ! Peut-être devait-elle demander au concierge... Ou plutôt à l'accueil. Rah ! Elle ne savait plus, c'était si étrange comme endroit que tous ses réflexes de petite fille gâtée et logée dans les plus douces dorures se perdaient et n'avaient plus aucun sens.

Elle quitta alors la pièce, espérant toujours trouver un coin, un simple point lui permettant de parler à sa moman adorée. Mais voila que le destin, ou la faute à "Padchance" la rencontra avant, dans un bruit sourd d'une confrontation d'épiderme à tissus, de corps à corps, de rencontre plus ou moins bousillée par un choc. Elle baissa le bras sur le cou, ses yeux suivant la courbe qu'il décrivait pour finalement poursuivre seuls leur course fluide et impeccable, son regard aussi clair qu'une pleine lune ayant cessé d'être lui même pour se couvrir de l'apparat que tout le monde voyait. Une femme... Elle avait bousculé une femme, ouf, Lia avait beau s'en défendre, il n'y avait rien de pire pour elle qu'entrer en contact physique avec un homme. Durant une fraction de seconde, son regard traduisait une sorte d'incompréhension, comme si le choc si peu violent soit-il l'avait secouée de la tête aux pieds. Puis, elle revint à la normale, ses yeux s'écarquillant une seconde avant que tout son buste ne bascule en avant pour s'excuser.


- Oh... Pardonnez moi mademoiselle, j'aurais du faire plus attention, quelle tête en l'air je fais.

Elle lui offrit son plus beau sourire d'excuse, gênée et malencontreusement pour une fois c'était vrai. Elle aurait dû faire plus attention, l'image de la femme mystérieuse et envoûtante finirait par être brisé si elle continuait ainsi, et là, tout le monde finirait par savoir qui elle est. A non non non, elle voulait continuer d'être à l'écart de tout le monde, pas forcement sur un piédestal, mais au moins s'extirper avec aisance de cette foule psychique qui ne cessait de la harceler chaque jour de sa vie.

Une main s'avança vers elle, amicale pour le moment, renvoyant Lia aux yeux de la jeune femme qui était dans le prolongement de ce bras aussi fin que le sien, tombant alors sur deux prunelles noisettes. La saluant, Lia ne manqua pas de remarquer qu'elle l'avait appelée par son pseudonyme. Arf, quelqu'un qui la reconnaissait, bon, il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. Saisissant alors la poigne de la jeune femme, elle fit légèrement dévier son sourire, effaçant la gêne pour la remplacer par du soulagement.


- Enchantée Melle McAlister, je n'aurais jamais pensé être connue ici, c'est si... isolé...

Elle s'arrêta une seconde, persuadée d'avoir encore oublié quelque chose avant de prendre une inspiration profonde, sa main secouant doucement celle de sa rencontre se stoppant. Ah mais oui !

- Ah mais je ne vous ai pas blessée au moins ? Je cherchais du réseau et du coup j'étais complètement absorbée dans mes pensées. Puis-je faire quelque chose pour vous ?

Sur le coup, elle oubliait radicalement qu'elle n'aimait pas les gens, elle espérait plutôt ne pas avoir heurté trop rudement cette jeune fille. Pour elle ce n'était rien, mais imaginez qu'elle ait les os de verre ou une quelconque maladie, comme dans l'épisode 420 de "La clinique Fontberry" Ce serait dramatique. Quoi que en y réfléchissant mieux, sa poigne était sincère, rien de faiblard comme une malade du nonos... Mais c'était toujours plus polit de demander.


[J'espère que ça te conviendra, sinon n'hésite pas à me le dire par MP]
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