Hotel Dusk
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Oh rage oh désespoir oh... pas ça ! [Henri]
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Anonymous



Voici quelques jour qu'elle était arrivée ici, sans parvenir à se souvenir de combien de temps elle était censée rester, elle tournait en rond pourtant et parfois ça la prenait de vouloir partir, mais au final, elle tournait toujours les talons aiguilles pour faire autre chose censé être plus urgent.

C'est ainsi qu'elle était partie avec sa valise à la main, déterminée à revoir sa mère et reprendre le cours de sa vie normale, mais allez savoir pourquoi, ses pas s'étaient détournée et elle avait bifurqué vers la buanderie pour faire une lessive. Oui, elle manquait de vêtements propres, des sous-vêtements, ses affaires quoi ! Prenant grand soin de ne laisser à personne le loisir de zyeuter sur ses apparats, elle enfourna ses affaires dans la machine à laver la plus proche et programma le lavage TRÈS TRÈS doux ! Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait pris si peu de vêtements, elle n'avait que des apparats de soirée. A croire qu'à l'origine elle n'était partie que pour un meeting. Elle aurait dû prendre plus de pantalons plutôt que ses robes couteuses. Les gens d'ici qui ne la reconnaissaient pas devaient la prendre pour une idiote. Bof, tant pis, c'était sans doute mieux ainsi, ils ne la dérangeraient pas.

Pour le moment elle n'avait pas eut à se plaindre, il n'y avait pas eut d'autographe, pas eut de questions, de photos, de magasines, elle était ravie, son sourire joyeux passait sans problème aux yeux du commun des mortels. Elle entendit alors un bip sonore, la machine terminée elle pouvait à présent la mettre au sèche linge. Quelque part, ces taches ménagères la soulageaient, elle se sentait comme tout le monde en dehors de ses vêtements. Ca faisait parfois du bien, d'oublier tout ça... Elle porta la main à sa gorge et réajusta son voilage dans un frisson caractérisé, sa sensibilité semblait s'accroitre de jour en jour, mais elle ne savait pas quoi faire pour l'en empêcher.

Un bruit survint alors de la porte de la buanderie, elle changea de visage en une fraction de seconde avant de tourner la tête vers le nouvel arrivant, lui présentant son sourire parfaitement fabriqué. Tsssst, combien de temps allait encore prendre ce séchage doux ? Aucune idée, mais la machine ferait bien de se hâter, elle ne tenait pas vraiment à discuter.

Un instant, elle se persuada que la machine avait bippée, mais ce n'était qu'illusion, sa tendance maladive à fuir la submergeait sans cesse. Elle avait une peur panique des gens au final, gardant son si joli masque qui plaisait tant à la presse pour ne pas paraitre sous son vrai jour. Elle finit par se décider, elle était encore là pour un petit moment alors autant ne pas faillir à son image de marque. Elle ne devait pas se laisser aller à une quelconque erreur, ça lui avait déjà couté cher par le passé.


- Bonjour.

Fit-elle simplement, ponctuant sa phrase d'un sourire amical de salutation, non pas que le cœur lui en disait, d'ailleurs moins il lui en disait, mieux c'était. Elle ne faisait ça que pour montrer une bonne image, elle y arriverait, passerait au premier plan sans passer sous le bureau, c'était une certitude, enfin... Un minimum d'espoir ne fait pas de mal à une désespérée dans son genre.
Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
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Henri Potier



Quelle splendide journée. Une gueule de bois presque pas avancée, un moment de fatigue presque pas poussé, c'est pour vous dire, on s'est même levé avant midi... Bon, d'accord. Midi et demie. Bon, certes. Deux heures moins le quart. Mais l'envie y était presque. Presque. Disons qu'on a songé quelques instants à ouvrir les yeux, jusqu'à e que Morphée, cet amant ô combien exigeant et envahisseur. Chez le français du moins. Ainsi, il avait ouvert les jeux, bâillé, s'était étiré même... Et puis il avait commencé à se perdre dans ses pensées, et puis petit à petit il s'y était perdu définitivement. Et puis il avait ouvert les yeux quelques heures plus tard. C'est qu'il était fier le Don Juan de l'hôtel avec ses cheveux en botte de paille, la marque de l'oreiller et la preuve évidente que son rêve avait été agréable ! Et pour fêter ca, il était partit tenter une expérience de noyade sous la douche. Expérience malencontreusement échouée lors de son exécution, ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on réussira à faire avancer la science. Mais l'envie y est, nous n'en douterons pas une seule seconde. Elle y est encore maintenant qu'il s'est endormi sous le jet brûlant. A votre avis, quand on est assez fort pour pouvoir être plausiblement l'être qui a inventé le concept de la paresse dans une vie antérieure (et pour avoir été un chat au cours de ses multiples vies accessoirement), est ce que le fait d'être debout et sous l'eau est un inconvénient majeur à l'entrée en sommeil? Pas le moins du monde, loin de là même. Tête appuyée contre le mur, il avait somnolé encore un bon quart d'heure. Vu qu'il paye pas l'eau, pourquoi s'embêter à penser aux ours polaires? Ce n'est que lorsque son corps était devenu aussi brûlant que l'eau, et que donc elle lui semblait froide qu'il se rendit compte que bientôt il pourrait ouvrir une piscine municipale. Il éteignit donc le jet avec peu d'envies, se sécha sommairement le corps, s'essora encore moins les cheveux, et traîna ses jeunes os dans la chambre.

.... C'est qu'elle non plus, ce n'était pas glorieux. Même pour lui, ca commençait à faire peur. Il faut dire aussi que le sol avait commençé à disparaître sous les vêtements (sales pour la plupart) et en grande partie par les livres et les draps. Tant de choses qui commençaient à faire un tout envahissant. Clairement, et surtout, en y regardant furtivement, il pouvait être possible d'avoir la vision d'une entité magique et maléfique se préparant à mordre ou engloutir le pauvre être s'était perdu en terre sinistrée. Seul lui savait par où aller pour atteindre le lit sans risquer de tomber, se couper ou marcher sur quelque chose de relativement fragile.

Mais là... C'était trop. Prenant son courage dans une main, et le début de son chemin de croix dans l'autre, tout en regrettant de ne pouvoir prendre autre chose, il entama ce long et dangereux périple qu'était le retour à la normalité inoffensive de son sol. Conclusion de la longue lutte, une quinzaine de livres et environ les trois quarts de sa garde robe à laver. Sentant que les lieux commençaient à dangereusement sentir le propre, il décida d'aller laver ce qu'il avait ici. Ca sera bien ca de fait, se dit il pour se motiver. Pour la peine, il avait enfilé un jean, un t shirt bleu nuit et un peu moulant, prit son armée de linge, et s'était dirigé vers ce triste lieu qu'on appelle buanderie. Il aime pas les buanderies. Ca pue le propre, les produits, et y a des mégères. En effet, la drague n'est pas des plus facilitées là bas par le bruit saccadé et assourdissant des machines ou les guirlandes de chaussettes dépareillées et encore humides sorties d'un tambour par un mauvais magicien ordinaire.

Mais voilà qu'il devait y aller. Il y avait là une de ces mégères en tenue d'apparat. Soit, si il n'y avait que ca pour la rendre heureuse. Il fallait avouer que la soie lui allait bien, certes, mais la voir ainsi vêtue dans une buanderie avait pour ainsi dire des allures d'anachronisme grossier. Il fourra tout dans une des machines, et appuya sur un des boutons au hasard. Si ca marchait pas, autant aller en acheter d'autres à la boutique de l'hôtel. Il n'avait pas envie de s'embêter, surtout pour ce genre de trucs à usage presque unique.

Ca ne se voyait pas, mais il réfléchissait un peu à l'inconnue. Surtout il essayait de voir si il la connaissait ou si sa grande et incroyable mémoire lui jouait encore des tours. En effet, les gens aussi chez lui sont à usage unique. Mais voilà qu'elle lui parlait. Il y avait dans sa voix la froideur règlementaire de celui ou celle qui rencontre quelqu'un pour la première fois. Merveilleux. Après restait à voir si il voulait jouer les tombeurs de suite ou attendre un peu d'être réveillé.

- Bonjour.... Je ne vous connais pas, vous devez être fraichement arrivée, non?

Le sourire était agréable, un petit peu distant, bon, un peu beaucoup, mais on a de très bonnes raisons pour cela, il dors encore à moitié. Et puis le mode drague, c'est un petit peu comme un costume qu'on enfile. Il y a des fois où on est un peu plus à l'aise dans un survet qu'un costume de soirée étroit et vous collant des étiquettes sur le front. Plus tard, sans doute.
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Anonymous



Lia était définitivement stressée, il ne pouvait en être autrement à vrai dire durant les quelques premières secondes suivant la perte de sa solitude si douce et délectable. Mais elle allait se reprendre, c'était certain... Enfin presque certain... Ou alors pas du tout mais l'espoir faisait vivre. Elle ferma les yeux une seconde, essayant de souffler un peu, avec un peu de chance, ça passerait pour une fatigue passagère, la lessive n'étant un plaisir pour personne... Ou les gens gravement atteint du ciboulot, ha mais cela voulait-il dire qu'elle en faisait partit ? Avec ses questionnements sans queue ni tête, elle finit par retrouver un minimum de sérénité en un temps record, peut-être était-ce par le fait que le jeune homme mitoyen soit à moitié endormis, parfait, il était faible comme ça, elle n'avait rien à en craindre. Une voix encore sableuse s'adressa alors à elle, tournant à nouveau les yeux elle croisa le sourire de l'inconnu, distant, cordial et poli. Ma fois ça lui convenait. Il avait les yeux encore humide sans doute d'une douche tardive... En plein milieux de l'après midi ? Ou alors il y avait une piscine cachée ou alors il se levait vraiment tard... Elle le regarda un instant, gravant son visage de garçon fatigué en mémoire avant de répondre d'un air faussement gêné.

- Ah oui... Je suis arrivée hier soir. Pourquoi ? Vous êtes là depuis longtemps ?


A l'entendre parler, on croirait qu'il connaissait tout le monde ici, n'était-ce pas un hotel ? Où les gens venaient, repartaient comme bon leur semblait ? Il était fortement improbable qu'il puisse avoir croisé la route de tous les badauds arpentant ces couloirs si sombres, encore plus improbable qu'il ne sache quand et comment tout le monde arrivait ou repartait. Par contre, il n'était pas exclut qu'il ne dise ça que pour engager la conversation, l'avait-il reconnu sans pour autant faire comme tous ces gens "Hey ! Mais t'es Lia Hézandia ! De la série "Good Kind" ! Je peux avoir un autographe ?"... C'est presque si elle n'arrivait pas à en regretter ce genre de personne, qui arrivait, se faisait signer une image, prenait une photo avec elle et repartait comme si de rien n'était. Ahhh... Le bon temps ou elle était simplement en dehors de la réalité du commun des mortels, il fallait bien reconnaître que ce statut lui allait comme un gant quand il s'agissait de s'esquiver. Mais ici... Elle était madame-tout-le-monde, elle n'avait pas de traitement de faveur, de place à l'écart, de petit coin tranquille ou souffler sinon sa chambre miteuse. Mais au final, elle s'égarait dans les méandres de sa pensée. Alors finalement, que voulait dire cet homme si harassé ? Elle avait beau chercher, cet environnement n'était pas propice à ses analyses, chaque normes qu'elle avait encrée dans son esprit volant en éclat à chaque seconde.

Elle jeta un bref coup d'oeil à la lessive du jeune homme, le bouton "hight" étant en surbrillance et entraînant une danse effrénée de la machine. Arf, mais il ne devait pas laver des couettes, il allait flinguer ses fringues ! Une voix raisonna dans sa tête, la sienne, disant clairement et gentiment à l'inconnu "Ce bouton là conviendrait mieux", se voyant se pencher sur la machine avec son sourire idiot pour venir à la rescousse du pauvre tissus qui commençait sans doute déjà à crier de douleur. Non mais non, jamais elle ne ferait ça, déjà se rapprocher était difficile, mais en plus venir en aide à cet homme... Sur le coup elle détourna la tête d'un air gêné avant de dire d'une voix distante.


- Euh... Hum... Vous devriez baisser la température de votre lessive... Enfin je pense...

Elle n'était pas à sa place, c'était clair, et maintenant elle regrettait de ne pas avoir tenu sa langue. Cherchant à se cacher dans un trou de souris, ou à défaut dans une activité quelconque, elle se mit à tripatouiller de ses longs doigts fin sa propre machine au compteur diabolique... Encore plusieurs minutes... Noooooon...


[Désolée pour la qualité, si tu veux que je change quoi que ce soit, n'hésite pas à me le dire]
Henri Potier

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Henri Potier



Le côté rassurant dans les choses, c'était bien que la donzelle ci jointe avait l'air très vive également. Pas tant que lui, auquel cas il aurait fallu commencer à s'inquiéter pour sa santé, mais en grande partie tout de même. Sauf qu'elle était à peu près coiffée, maquillée, et pas de marque caractéristique sur son visage : elle, elle ne venait pas de se lever. On ne la lui fais pas. C'est un expert en la matière de dodo. Et de ce qui s'ensuit. Ou du sport qu'on peut faire avant pour peu qu'on soit dans le même lit. Ou bien dans la même pièce. Contre le même mur, sur la pelouse, sur la plage.... Pour sa part, un peu de jeu, on ne dit pas, mais un lit, c'est quand même plus confortable, moins périlleux, et moins douloureux. Paresseux dans l'âme, que voulez vous, mais il s'assume sans même chercher à se soigner.

- Un petit moment maintenant.... On perd un peu la notion du temps à force de rester ici il faut avouer...

Quand on est dans un hôtel, on a deux manières d'agir. Soit on reste dans sa chambre en partant du principe qu'on aime personne et qu'on ne veut surtout voir personne, soit on commence à en avoir assez de compter les alvéoles au plafond et y chercher des visages, des moutons ou des chiens, et alors on finis par sortir voir si on croise pas du monde au pire, au mieux une activité plus ludique que regarder fixement droit devant soit allongé dans son lit. Pour sa part il avait un flic à tirer, des gens à emmerder, et une réputation de coureur à entretenir. Certes, il n'était pas qu'un dragueur, mais la plupart des gens le voyaient comme ca, et à la longue il trouvait cela amusant. C'est aussi pour cela qu'il force le trait au point d'avoir l'air clairement visible à des lieues à la ronde. Voir les réactions de vierges effarouchées soulevées est assez hilarant. Les joies des pays anglo-saxons. Le fait qu'il soit peu apprécié à sa juste valeur (car oui il en a une) le dérangeait un petit peu, mais il s'y faisait rapidement. Un comble pour un dragueur au contact facile, il se méfie des autres, et surtout des étrangers.

Mais voilà que la donzelle ôtait le balais qu'elle avait dans son postérieur charmant au demeurant.... En fait non. Mais il y avait une avancée. Peut être étions nous passés du gourdin au pied de chaise. Plus fin, moins d'échardes. Il arqua le sourcil, et regarda sa machine. Sous entendait-elle que ses pauvres boxers en coton simples achetés en débarquant à l'aéroport risquaient une mort imminente et pour le moins causée par sa propre personne?

- Je vois... Et on change la couleur où ca?

Henri est une sombre buse en la matière. D'un côté, il n'a jamais fait de lessive de sa vie, lui. A peine la cuisine, et encore, seulement les produits de première nécessité. Pâtes, riz, oeufs au plat, et épluchage de légumes. Un steak il devrait peut être réussir. Le reste, autant rester prudent et ne pas toucher. Alors les lessives.... En France, il avait des domestiques. Et sinon il se débrouillait toujours pour trouver quelqu'un pour le faire. Mais là il n'avait pas eu le choix. Il soupira en regardant l'immensité des boutons de son engin.... Il n'y comprenait vraiment rien.

- En fait vous pourriez me donner un petit coup de main? Je sens que ca ira plus vite comme ca qu'en vous écoutant m'expliquer des choses que je ne comprend pas...

Il fit un petit sourire navré. Avec la fatigue et le sommeil qui transparaissaient dans son regard, il avait souvent l'air d'un gamin égaré, ou d'un chat mal réveillé. Dans un cas comme dans l'autre, il arrivait souvent à attirer la pitié des autres, et ca tombe bien, c'était l'effet désiré.
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Oh rage oh désespoir oh... pas ça ! [Henri]