Hotel Dusk
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Ruthel White ~ boulet du monde
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Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Dernière édition par Ruthel White le Mer 20 Oct - 23:40, édité 2 fois


Ruthel White





Ruthel
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥White

Prédéfini -- Inventé ♫♫♫♫♫♫♫♫
by NES
by NES
▪▪ Alors, l'ami, prêt à nous dire qui tu es? ♫♫

ϡ Age 24 ans
ϡ Métier Pause-carrière
ϡ Nationalité Américain
ϡ Lieu de naissance Washington D.C.
ϡ Date de naissance 12/06/1986


ϡ La gaffe est l'administration massive, intempestive et inopportune de ces vérités qu'une posologie civilisée dose en général goutte par goutte.
(c) Vladimir Jankélévitch
♦ Qualités : On me dit bon conseiller. J'écoute, je suis patient et donne mon avis qui la plupart du temps s'avère être la bonne issue. Moi, je dirai surtout que j'ai le feeling avec les choses. On me dit aussi sérieux (un peu trop il paraît que ça en devient presque un défaut) et bon "patron". C'est vrai que je ne mène pas la vie dure aux gens qui bossent sous mes ordres. Tant qu'ils font leur travail, mon but n'est pas de les casser en permanence. La preuve, nous sommes tous de bons amis et nous voyons parfois en dehors du travail (rarement car les sorties c'est pas mon truc mais bon). Sinon je dirai que j'aime le travail bien fait. Perfectionniste oui les autres trouvent que c'est un défaut mais j'en vois plus une qualité qu'autre chose. Pour moi, rester derrière son écran d'ordinateur (comme Mat' quoi) et machouiller son crayon, ça ne va pas faire avancer le monde. J'aime que les choses soient claires, ordonnées et bien réalisées.
♦ Défauts : Je suis un grand gaffeur. C'est un réel défaut mais c'est pas ma faute à moi si le monde m'en veut. Je ne peux rien faire sans le faire de travers. On doit photocopier un document? Bam c'est sur ma pomme pour que la machine tombe en panne forcément. Il y a une panne de courant? C'est comme par hasard juste quand je suis dans l'ascenseur. Bref, je suis un malchanceux et même si ce n'est pas de ma faute je trouve que c'est un vrai défaut tout de même. Ensuite, je dirai que je suis facilement irritable. C'est vrai que lorsqu'on me lance une pique, je ne marche pas mais je fonce tête baissée plutôt. Du coup, je suis la cible préférée de tous mes proches car je m'allume aussi vite qu'un feu de forêt et je tempête en tout sens. Les gens me disent que je suis une petite boule colérique qui agite les bras en tous sens ... Sinon, qu'y a-t-il d'autres? Je suis trop sérieux à ce qu'il paraît (je ne trouve pas que c'est un défaut mais bon) et je n'hésite pas à repasser sur le travail de mes collègues pour m'assurer qu'ils l'ont bien fait. En gros, ils font tout pour rien et ça les ennuient sérieusement mais j'y peux rien je suis fait ainsi. Je ne juge pas qu'un travail est en ordre tant que je ne l'ai pas refait moi-même pour voir d'éventuels défauts. Du coup, je suis quelqu'un d'assez stressé, toujours peur d'avoir du retard, de ne pas tout savoir faire mais je gère bien le plus souvent et d'ailleurs les autres se demandent comment. Enfin, je dirai que je suis très facilement gêné par tout ce qui touche le sexe. C'est un réel défaut de rougir à chaque fois qu'on prononce ce mot. Je n'ai rien contre seulement voilà pour moi c'est les histoires comme avant avec l'amour grand A, les romances de coeur et non de cul. Mais bon je ne vis pas dans mon temps on dira car les gens ne pensent pas comme moi. Du coup, j'ai bien souvent des ennuis avec ça mais on tente de faire avec. Bien qu'être en permanence la cible favorite des autres c'est chiant.

♦ Phobies : J'ai une sainte horreur des photocopieuses. Ouais, bon dis ainsi, ça fait stupide et j'ai autant intérêt à m'expliquer sinon je sens que je vais encore être la risée de tout le monde (quoique je finis par y être habitué... Ou pas). Je ne sais pas ce qu'elles ont avec moi les photocopieuses mais elles ne m'aiment pas, me maudissent et tombent en panne (ou pire). La plus machiavélique de toutes m'a tout simplement flambé dans les mains (et les documents de travail avec bah tiens tant qu'on y est je le disais qu'une embrouille ne vient jamais seule). J'ai rien compris, l'instant d'avant j'appuie sur le bouton vert (après avoir écouté trois fois mon subordonné m'expliquer comment ça marche comme si j'étais un gosse de maternel je me souviens du bouton VERT!) et bam après il y avait le feu et je gueulais en courant en tous sens. Autant dire que j'ai eu l'air con, que ma fierté en a pris un coup et que je maudis ces machines. La seconde en titre m'a remballé toute son encre à la tronche (super de faire une journée de boulot tout en bleu) et la troisième a laissé échapper un étrange bruit qui a rendu sourd la moitié du bâtiment pendant un quart d'heure. C'est définitif, ces trucs ne m'aiment pas et moi non plus!

♦ Manies, tics : Je suis perfectionniste et maniaque. Tout dans mon bureau à sa place, au millimètre près, et tout doit y rester. Je m'énerve et vire au rouge si on chipote à quoique ce soit dessus. C'est à moi pas touche. Du coup, c'est pareil pour tout le reste de mon travail. Les dossiers du patron sont classés par ordre alphabétique, par couleur de farde, ils sont posés à l'angle droit du bureau, les uns sur les autres et j'ai fini par trouver la technique pour augmenter mon rendement rangement. Ils sont placés de manière précise et aucun ne dépasse de la pile. Forcément, le boss se fout bien souvent de mon exactitude mais c'est comme ça. J'ai l'impression que c'est en désordre si un dossier dépasse de deux millimètres. Par contre à la maison, c'est tout à fait autre chose. Je suis le parfait exemple du célibataire endurci dont la maison ressemble plus à un champ de bataille qu'autre chose. Les cds jonchent le sol, les pulls et autres vêtements que je ne citerai pas sont rarement dans la manne à vêtements sales. La vaisselle n'est rarement faite que plus d'une fois par semaine. Bref, je ferai peur si on savait dans quoi je vis.

♦ Obsession : retrouver mon père et mon frère. Depuis quand maman est partie en me demandant cela, je ne vis plus que pour ça. D'ailleurs, avant de partir, au boulot, c'était l'enfer. J'étais plus irrascible que d'ordinaire, je travaillais toujours mais avec encore moins de pause pour finir plus tôt et fouiller dans les bibliothèques après d'éventuelles informations. J'étais devenu un hermite reclus dans sa bulle et qui veut à tout prix trouver le Saint Graal. Heureusement le patron a stoppé cette machine infernale et m'a mis en pause carrière. Je finirai par les trouver. Je n'aurai de raison de vivre tant qu'ils ne seront pas là devant moi. Après, je ne forcerai en rien s'ils veulent pas de moi dans leur vie tant pis mais j'aurai fait ce que maman voulait.

♦ Attitude avec le monde : Je ne suis pas asocial, loin de là. J'ai pas mal d'amis mais il est vrai qu'ils se limitent au cercle "boulot". Je sors rarement, pas les moyens ni le temps. Je suis acharné du travail comme on dit et les sorties ça ne me branche pas plus que cela. Allez me bousiller les tympans par une musique de cinglés dont les femmes se déhanchent de manière provocatrice et voir des mecs les mater sans vergogne je trouve ça loin d'être intéressant. Je préfère un petit film entre amis chez moi avec du popcorn et du soda. Mais bon, je passe encore pour un vieux dans ces cas-là. Sinon, avec les inconnus, je ne suis pas du genre à parler en premier. Je ne nis pas la personne si celle-ci m'adresse la parole mais je ne suis pas du genre expansif. Assez réservé - pas vraiment timide - et méfiant face à l'inconnu.
by NES
▪▪ Ouvrons une page de ton histoire ♫♫

♦ Ma vie...
Je suis né un douze mai de l'année mille neuf cent quatre vingt six. Par un beau matin de printemps, les oiseaux gazouillaient dans les prés (inexistant à D.C), le soleil brillait et les nuages me faisaient coucou depuis l'extérieur. La journée aurait pu être parfaite si le gynécologue ne s'était pas planté dans les papiers, si je n'étais pas né sous x, et si je n'avais pas été "sans nom et sans famille" pendant plus de quatre heures. A peine né et j'étais déjà béni par les emmerdes. Le soleil me narguait en fait et ces piafs se foutaient de ma tronche voilà tout. Ce n'était pas une belle journée mais une pseudo belle journée faite exprès pour m'ennuyer. Non je ne suis pas de mauvaise foi. Dès le berceau j'ai montré de très nettes tendances à attirer les ennuis comme une mouche à merde. Ce n'est pas une superbe métaphore mais elle a le mérite de rendre correctement la situation, dixit Mat'. Je me suis tapé toutes les maladies infantiles existantes au monde et même certaines dont personne n'a jamais entendu parlé si ce n'est la petite bobonne du café du coin qui a vu cela une fois alors qu'elle était partie en excursion au fin fond de la forêt africaine. Bref, vous l'aurez compris, j'avais la poisse qui me collait comme une seconde peau, j'avais pas de chance et j'en ai jamais eu dans ma vie. A l'âge de cinq ans, on a du m'opérer car j'avais des problèmes de dentition, l'opération s'est mal déroulée et je me suis retrouvé paralysé pendant plus de trois heures, la bouche grande ouverte, des crampes dans toute la mâchoire. Ça a continué, à l'âge de six ans, je me suis retrouvé coincé dans un bus piégé par une bombe en compagnie de maman alors que je rentrais de l'école. A partir de ce jour, maman a décidé d'apprendre à conduire. Les bus de D.C sont trop dangereux pour ma petite personne. A l'âge de sept ans, je me suis retrouvé enfermé dans un magasin avec Mat' parce qu'on arrivait pas à se décider sur quels bonbons nous allions manger et on a pris conscience qu'il nous avait fallu trois heures (pour aucun résultat) quand les lumières se sont éteintes. Je me suis retrouvé le postérieur à terre et une jambe dans le plâtre à l'âge de huit ans parce que j'étais le pas doué qui avait marché sur la plaque de gel alors que tous les autres l'avaient fait sans aucune égratignure (je suis maudit). En fait, si on y regarde bien, j'ai un don pour attirer les emmerdes du monde, et elles ont la fâcheuse tendance à s'agglutiner pour me foutre en l'air mes journées. Tiens, par exemple, la rentrée de mes douze ans. Je me suis successivement ridiculisé devant la classe en m'étalant par terre avec classe (erm erm), j'avais oublié mes affaires de cours (j'avais pris le cartable sans rien dedans) et donc je me suis retrouvé en colle pendant deux heures avec trois devoirs supplémentaires. Vous voyez les emmerdes, elles me collent et s'agglutinent pour tomber toutes en même temps. Bon, je ne vais peut-être pas parler uniquement de cela sinon on est parti pour pas mal de temps alors on va se recentrer sur quelques moments marquants de ma vie...

A l'âge de trois ans, mon père a quitté la maison, sans un mot, sans une explication, emmenant avec lui le cadet. Maman n'a jamais rien compris, moi non plus d'ailleurs, et on a du faire avec. On a pas pu aller à la police pour signaler la disparition vu que quelques effets personnels étaient aussi manquants à l'appel. Moi j'étais trop petit pour comprendre mais maman pas et elle avait compris qu'il était parti de son propre chef. Elle l'a très mal pris et je ne l'ai plus jamais vu pareil. Bon, elle était toujours aussi souriante, gentille et attentionnée mais il arrivait parfois, quand elle ne faisait pas attention et pensait être seule, de la voir pleurer. Pas grand chose, juste une larme, maman était quelqu'un de fort, mais quand même. Elle avait le cœur brisé et j'avais beau faire ce que je voulais je ne pouvais pas le réparer. On a continué de vivre ainsi tous les deux jusqu'à l'âge de neuf ans. Maman allait souvent à l'hôpital, et cette tendance était de plus en plus fréquente avec les années, mais on rentrait et maman disait que tout allait bien alors je ne m'en formalisais pas. Puis un jour, je suis descendu dans la cuisine et elle m'a regardé d'un air étonné. Qui êtes-vous? Là, j'ai compris qu'il y avait un problème. Je lui ai dit que j'étais son fils, Ruthel, le seul parent qui lui restait mais rien à faire. On a fini par aller à l'hôpital et elle n'est plus jamais sortie. "Ta maman a la maladie d'Alzheimer". J'étais petit alors je ne comprenais pas. Comme le gosse perdu que j'étais j'ai répondu "Pourquoi elle ne peut pas lui rendre?". Le médecin m'a souri et m'a expliqué. Et depuis ce jour, j'ai travaillé en plus des cours pour payer ses soins. J'aidais les voisins à arroser les fleurs, je tondais la pelouse, des petites choses largement sur-payées, mais mes voisins étaient adorables et m'aidaient comme ils le pouvaient.

J'ai du m'élever seul. Maman a l'hôpital et moi à la maison m'occupant de tout comme je le pouvais. J'ai mal tourné durant l'adolescence. Une rébellion face à cette injustice qu'est la vie (surtout que les tuiles ne cessaient de me tomber dessus donc on ne peut pas dire que j'avais un répit de ce côté-là). J'ai fumé, j'ai bu, j'ai tagué, je rodais dans les rues de D.C avec mes potes (dont Mat') on a fait les pires conneries du monde. On était jeune, je sais que ça n'excuse pas, mais on a muri et on a arrêté nos conneries donc je pense que c'est bon. Ce fut ma période des T-Shirts au logo plus qu'enflammés, aux yeux couverts de khôl noir et au regard meurtrier. Ce fut ma période la plus colérique et mauvaise aussi. Un vrai gamin des rues qui ne fout rien de ses journées, file du mauvais coton. Puis à dix huit ans j'ai tout arrêté. Mes petits boulots n'étaient plus suffisants pour payer la maison et les soins de maman. J'ai vendu la maison, je me suis acheté un appart', j'ai mangé des biscuits et des ravioli en boîte pour payer sans compter les frais de maman et je me suis rencardé. J'ai cherché un boulot, avec mon maigre diplôme ce ne fut pas facile mais j'ai été employé dans cette boîte de commerce. Maintenant, avec le recul, je me rends compte de la faveur que m'a fait le patron. Je suis devenu sérieux, calme et investi dans mon travail. Un acharné dépassant toujours les 35 heures semaine. Je bossais avant le patron, quittais le boulot après le patron, travaillais à l'appart', j'étais drogué au travail. Ce fut en quelque sorte une bénédiction. Mat' m'a vite rejoint (on se sépare rarement longtemps tous les deux en fait) et j'ai monté les échelons. Il est resté dans le même bureau que moi, malgré notre différence de grade (car je ne voulais pas d'un immense bureau vide, sans lui, pas d'animations et je ne sais pas vivre sans) et on a fait notre petit bonhomme de chemin ainsi.

Puis l'année passée, le 24 décembre, maman est partie. J'étais venu la voir à l'hôpital comme toujours. Elle ne m'a pas reconnu comme toujours. Je lui ai posé des fleurs sur sa table de chevet et je l'ai observé ainsi pendant plusieurs heures. J'avais pas envie de fêter noël avec les autres. J'aurai plombé l'ambiance (je ne suis plus bon fêtard si on y regarde bien, j'ai changé du tout au tout par rapport à l'adolescence). Puis vers minuit, elle m'a regardé, j'ai cru à un miracle, elle a murmuré "retrouve-les" et s'est éteinte. Rien de plus. Je m'étais attendu à la voir revenir, la revoir sourire, me dire bonjour mon fils, mais rien. Juste une dernière pensée pour eux... J'ai été mal pendant longtemps après ça. J'ai reviré dans ma tendance "dépressive" et ça s'est senti au boulot. Pas que je travaillais moins bien, j'étais toujours acharné mais le cœur n'y était plus. Je ne rougissais plus quand les collègues se payaient ma tête. J'agressais, gueulais et partais en claquant mon plateau repas sur la tête du crétin qui parlait. Du coup, mon patron a fini par me proposer de prendre une pause carrière. C'est jeune à 23 ans mais il m'a dit que l'équipe m'attendrait toujours. Certes, j'ai perdu ma place, il ne peut pas se permettre d'être sans directeur adjoint pendant plusieurs mois. Mais il m'a laissé partir pour les retrouver. Car ça me hantait. Quelques jours après, alors que j'allais partir, Mat' s'est pointé chez moi et m'a dit "on y va ensemble". Je l'ai regardé de travers, l'ai sermonné et lui ai dit de retourner travailler. Il m'a simplement souri et m'a dit, t'inquiète, j'ai réglé le problème. Du coup, on est sur les routes tous les deux depuis plus de deux mois. On les cherche en vain.

♦ Mes emmerdes...
Je l'avais dit à Mat' qu'il fallait s'arrêter à la station essence pour faire le plein mais non monsieur ne m'écoute jamais et maintenant nous sommes dans de beaux draps! En panne, au milieu de nulle part, l'estomac dans les talons et nos bagages à bout de bras. J'ai bien envie de le taper mais au final je m'essoufflerai pour rien et ça ne calmera pas mon estomac criard. C'est ainsi que nous sommes arrivés dans ce bled paumé. Un hôtel perdu au milieu de nulle part, on aurait du sentir à plein nez l'arnaque. Mais non j'ai foncé droit dedans indiquant qu'il y aurait forcément un repas et un lit pour pioncer peinard. Après je te reparlerai vieux. Misère quelle stupidité je viens de faire. Nous sommes entrés et avons signé le registre. Jusque là rien d'anormal, on nous tend les clefs et on entre dans notre chambre (pas assez d'argent pour en avoir chacun une). Le lendemain, nous comptions (par on ne sait trop quel miracle à dire vrai) reprendre la route et bam voilà que certaines affaires de Mat' sont portées disparues. On les cherche toute la journée et forcément à 23h, on les retrouve et on se dit que partir en pleine nuit à la recherche d'une station essence (qui peut être encore loin), on est plutôt mal. Du coup, on reste. Et le cinéma reprend le lendemain. On dirait que tout est fait exprès pour nous empêcher de partir de cet endroit. Et puis, c'est étrange, mais quand je suis rentré, j'ai eu l'impression désagréable d'être pris au piège... C'est sûr cet endroit, c'est l'enfer, et on est pas prêt d'en sortir!

♦ J'ai le coeur qui fait boum boum!

Euh... Ce n'est pas comment dire... comme si j'avais beaucoup de choses à raconter comme me le fait si subtilement remarqué Mat'. J'ai une vie amoureuse (et sexuelle car selon Mat' c'est ça le plus important) quasi inexistante... A comprendre qu'il n'y a jamais rien eu car je suis trop froussard pour ça comme le dit encore si gentiment Mat'. Des fois, il me colle avec ses plans cul à la noix. Pour lui, il n'y a que le sexe, le sexe et... bah encore le sexe tiens! Moi, je préfère passer les soirées en compagnie d'un bon livre et d'une tasse de chocolat chaud. Autant dire que ce que si me sert de meilleur ami me regarde d'un air désespéré avant de se foutre de ma poire. Monsieur avait comme habitude de se moquer de moi avec les collègues au travail. Autant dire que j'étais devenu copain avec le rouge carmin et que j'avais décidé de rivaliser avec les souris de la terre en ce qui concerne les cachettes parfaites. Son dernier truc, avant qu'on ne quitte la firme, c'était de lire les horoscopes. Oui, j'ai un pote qui lit ces trucs débiles qu'on trouve dans les magasines féminins (tout aussi débiles). Forcément, le mien était exactement ce qu'il peut y avoir de plus "ambigu" et je me retrouvais encore une fois au centre de toutes les attentions, priant tous les saints de disparaître comme par magie. Je vire au rouge quand on dit sexe, je me cache derrière tout ce qui peut y avoir sous la main. Je suis autant intérêt sur le sujet qu'une petite cuillère. Et encore selon Mat' elles sont bien plus dévergondées qu'on ne peut le penser. Une histoire de langue et de trucs plus salaces les uns que les autres. Il m'énerveee...


♦ Origine :
Mes origines... *fouille dans les classeurs bien ordonnés de sa petite tête* Alors je suis né à Washington D.C et une année plus tard mon petit frère nous y a rejoint. En ce qui concerne mon père, il est originaire du Texas alors que maman vient plutôt du Canada. Du côté des parents de papa, mon grand-père venait du Texas lui-aussi et avait épousé une femme d'origine mexicaine. Du côté de maman, mon grand-père était français et avait migré au Canada pour y épouser une... Canadienne en toute logique! Alors si on remonte ensuite au niveau des arrières grands-parents... Ça nous donne donc deux habitants du Texas pour les parents du grand-père paternel, un mexicain et une cubaine pour ma grand-mère paternelle. Du côté de maman, ça donne à un Français et une Hongroise pour mon grand-père maternel et un Canadien et une américaine pour ma grand-mère maternel. Ensuite... *se reçoit une myriade de regards étonnés* Bah quoi? Oui je connais ma généalogie jusqu'à vingt générations en arrière et alors? Si je veux retrouver mon père et mon frère j'ai plutôt intérêt non? *se reçoit en remarque que c'est une piètre excuse* Oui bon chacun ses passe-temps non? *se reçoit des regards dépités de l'assemblée* Bon, d'accord, je suis pire qu'un rat de bibliothèque...

♦ Père :
William Abraham Richards. Age inconnu, physique et caractère également. C'est ainsi que j'aurai présenté mon père il n'y a pas longtemps de cela. Je n'en suis pas spécialement fier mais quand celui-ci quitte la maison de manière subite et définitive alors que tu as trois ans, difficile de se souvenir de quoique ce soit. Si ce n'est le fait que son départ a fait terriblement souffrir maman. Il est parti, sans un mot, sans une explication en emportant avec lui mon frère cadet. Pourquoi? Avec qui? Comment? Où? Voilà des questions sans réponses que je traîne depuis ma tendre enfance. J'avais fini par m'en accommoder, on fait avec ce qu'on a et on apprend à vivre sans père. Pourtant, de manière insidieuse, l'envie de connaître la vérité pointait le bout de son nez. Je restais des heures en bibliothèque à éplucher les journaux au cas où... J'ai fait des recherches en généalogie à la Bibliothèque Nationale de D.C. Bref, ils me collaient à la peau. J'ai appris qu'il avait les cheveux blonds (j'ai hérité de lui je m'en serai douté vu les cheveux châtains foncés de maman), qu'il avait les yeux marrons et portait des lunettes. J'ai su ainsi le visualiser, imaginer sa carrure. J'ai fouillé, retrouvé d'anciens amis et appris un peu sur son caractère. C'était "lattant", ça n'empiétait pas sur ma vie mais je ne pouvais pas m'en passer (oui bon en gros j'étais accro j'ai compris). Une sorte de drogue si vous voulez... Sur son lit de mort, maman m'a demandé de le retrouver. Du coup, j'ai tout claqué et je suis sur les routes des States pour chercher un parfait inconnu. Cette envie était présente en moi depuis le début je pense mais je n'avais jamais eu le courage de le faire car je n'avais pas de "raison valable" pour abandonner maman... Maintenant...

♦ Mère : Elisabeth Evans. Décédée, brunette aux yeux marrons. 1m 74 pour un poids dont je n'ai pas vraiment l'envie de connaître. Elle était parfaite en tout point. Souriante, toujours présente pour me consoler. Elle faisait des gâteaux extraordinaires et me berçait avant d'aller dormir. Ma description fait assez enfantine n'est-ce pas? Et bien c'est sans doute lié au fait que je n'ai de souvenirs d'elle qui aillent plus loin que mes neuf ans. Elle allait de temps en temps à l'hôpital, "rien de grave" qu'elle disait. Puis un jour, plus rien. Elle ne me reconnaissait plus. Alzheimer. Elle m'avait oublié et j'ai du faire avec. A l'âge de neuf ans, j'ai travaillé chez les voisins pour me faire de l'argent pour aider maman. Je n'en avais pas l'âge mais ils me connaissaient, me comprenaient et m'aidaient de la manière dont je l'entendais (je serai mort de honte si on m'avait donné de l'argent ainsi sans rien faire). J'ai vécu ainsi jusqu'à mes 22 ans. A 18 ans, j'ai été employé dans une boîte assez connue et qui marche bien et j'ai fini par être tellement acharné au travail que je suis devenu directeur-adjoint. Toutes mes économies passaient dans ses soins. Les biscuits furent mon pain quotidien pendant des années mais il y avait pire dans le monde alors je m'en accommodais. Je gardais l'espoir vain qu'elle guérirait. Elle m'a quitté un 24 décembre de l'année 2009. Ça va faire presque un an maintenant... Cela faisait quatre mois que je n'avais plus échangé de mots avec elle. J'étais un étranger dans sa propre chambre d'hôpital. Ses yeux vides me regardaient la plupart du temps sans comprendre la raison de ma présence. Puis ce jour... Elle m'a brièvement regardé, a murmuré "retrouve les" et s'est éteinte. Une fin atroce... Je n'ai même pas eu un adieu pour moi... C'est vrai que ça fait égoïste mais...

♦ Frères : Matthew Carter. 22 ans, blond aux yeux marrons. 1m92 pour je ne sais pas quel poids (et je ne lui demanderai pas il serait capable de penser que je lui dis de maigrir l'imbécile). Ce n'est pas mon frère biologique et pourtant je le considère comme tel. Il a remplacé depuis le bac à sable ce frère qui m'a été volé. Toujours ensemble dans les coups foireux, il est le côté joyeux et "imbécile heureux" alors que je suis la tête bouillante et grincheuse. Enfin, on était comme ça autrefois... Après ma crise d'adolescence (que j'ai passé heureusement pour moi), je me suis grandement assagi. Assagi mais pas devenu moins colérique (n'allez pas confondre), je reste une petite "boule colérique" comme Mat' le dit si bien mais bon on s'en fout de ça. Mat', c'est un gars toujours casé avec une nana différente chaque jour de la semaine, qui ne pense qu'au cul et qui me bassine les oreilles avec. Selon lui, le fait que je sois seul, c'est pas bon. Ruru, tu penses jamais à ça ou quoi? Quand j'ai le malheur de lui répondre que non, voilà qu'il me dit d'aller chez les moines pour entrer dans leur ordre. On est pas sur la même longueur d'ondes à ce niveau-là, c'est un vrai dépravé. Mais bon je l'aime quand même. Côté travailleur, on y repassera, Mat' est aux antipodes de mon attitude au travail. Toujours à paresser derrière son écran de portable, à rêvasser auprès de la machine à café, à mâchouiller son crayon avec passion. On est vraiment totalement différent et pourtant complémentaire. C'est ma moitié sans qui je ne serai quoi faire. D'ailleurs, quand j'ai quitté le boulot pour ma "noble cause" comme il l'appelle, il m'a suivi. Parcourir le monde et voler deux trois voitures pour se faire du fric, c'est la vraie vie ça mon vieux, je te suis. Quand je disais que le sérieux et lui ils ne se connaissent pas...
Ashton Richards. 22 ans, châtain clair aux yeux marrons. Taille inconnue et pareil pour le poids (bien que ce détail me semble moins important). Je ne me souviens de rien de ce petit frère biologique. Notre père s'est fait la malle avec lui il y a vingt ans de cela. Depuis, aucune nouvelle, pas une lettre, pas une carte pour les fêtes de fin d'année. Que dalle. J'ignore s'il est vivant, ce qu'il peut aimer, s'il est marié et a des gosses. J'ai toujours voulu en connaître plus sur lui. Hélas, contrairement au paternel, il n'avait aucun lien (si ce n'est ceux du bac à sable mais les sources n'ont pas grand chose à dire de neuf puisque je les connais et qu'elles m'ont déjà tout raconté). Du coup, j'ai eu seulement mon imagination pour tenter de deviner l'homme qu'il est.

♦ Sœurs : Margaret Reese. 20 ans, blonde aux yeux d'un bleu intense. 1m 89 pour je ne sais trop quel poids (mais sans doute pas des mille et des cent vu son tour de taille). Elle n'est pas ma sœur biologique mais je la considère tout de même comme ma petite sœur. On a vécu ensemble, on se connaît depuis le bac à sable. Elle a toujours été là quand il le fallait, toujours souriante et accueillante. Je ne suis pas du genre à me laisser aller alors même si maman était à l'hôpital, dans son état, et que je ramais pour subvenir aux frais de soins et me nourrir, je ne suis pas aller demander de l'aide. J'ai ma fierté et elle en aurait pris un sacré coup. Margaret, c'est justement pour cela que je l'aime, elle le savait, et me laissait faire car elle me connaissait suffisamment pour comprendre mon attitude. Maman était à l'hôpital mais on continuait de se voir comme autrefois, on sortait au cinéma, on faisait du shopping (bien que j'en ai une sainte horreur). Pourtant, de manière subtile, elle me tendait sa main à sa manière. Elle venait vite fait chez moi après le travail, prétextant qu'elle passait par là par hasard, et me donnait un gâteau fait maison. Parfaite coïncidence n'est-ce pas? Elle était là, sans trop devenir étouffante, elle veillait sur moi. Depuis deux mois, elle sort avec un gars dont je ne connais pas grand chose au final. Si ce type la rend heureuse tant mieux même si j'avoue que je n'en suis pas convaincu. Pourtant, je ne suis pas du genre "gars marieur" alors je n'arrangerai aucun coup entre Matthew et Margaret. Ils s'aiment, ça crève les yeux, mais je ne les aiderai pas. Par respect pour eux... Et puis ce n'est pas mon genre...
by NES
▪▪ Et toi derrière l'écran, viens ici! ♫♫

ϡ Pseudo : Ryry
ϡ Age : 23 ans
ϡ Niveau rp : Bon
ϡ Disponibilité rp : 7/7
ϡ Comment es-tu arrivé? Co-fonda
ϡ Un avis? /
ϡ Code : Code vérifié par Nath'

Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
▌Age du joueur : 38
▌Commérages : 1422

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Nathaniel O'Bryan



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