Hotel Dusk
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Matt' ♦ Oh, des cookies ! ♥
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Dernière édition par Matthew Carter le Dim 24 Oct - 23:10, édité 25 fois


Anonymous





Matthew
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥Carter

Prédéfini -- Inventé ♫♫♫♫♫♫♫♫
by NES
by NES
▪▪ Alors, l'ami, prêt à nous dire qui tu es? ♫♫

ϡ Age 23 ans
ϡ Métier Graphiste publicitaire
ϡ Nationalité Américaine
ϡ Lieu de naissance New York
ϡ Date de naissance 03/03/87


ϡ La seule différence entre un optimiste et un pessimiste, c'est que le premier est un imbécile heureux et que le second est un imbécile triste.
(c) Georges Bernanos
L'IMBÉCILE HEUREUX
Matt ? Un cas social à lui tout seul. Bon, d'accord... j'exagère peut-être. Un peu. À côté de tous les psychopathes refoulés et non refoulés que renferme l'hôtel Dusk, c'est clair que le Matthew, il fait gentil. Très gentil, même. Il sourit tout le temps, est poli avec tout le monde ("bonsoir mademoiselle..."), sauf ceux qui lui piquent ses cookies ("naaah à moiiiii !"), enjoué, optimiste, bref c'est le genre de type sympa avec lequel on ne s'ennuie pas (surtout si vous êtes grande, blonde et que vous avez ce qu'il faut où il faut). Mais non, Matt n'est pas superficiel. Matt' profite de la vie. C'est pas pareil. Malgré tout il faut avouer qu'il agit un peu comme un gamin irresponsable. J'entends, coucher de droite à gauche, c'est pas hyper mature comme attitude, non ? Mais laissons-le s'exprimer par lui-même (il aime tellement parler de lui) et comme ça vous aurez une idée plus précise de ce qu'est Matthew Carter.

♦ Qualités
Eum... attendez voir, laissez-moi réfléchir... c'est siiii difficile à dire... HA HA je plaisante. J'ai des tas de qualités. Sans me vanter. Je suis quelqu'un de tout à fait fréquentable. Si, si. Même mes amis le disent. D'abord, je suis celui qui met de l'ambiance dans toutes les fêtes. Je suis sortable, moi, pas comme cet asocial de Ruthel. (Mais non mon Ruru je t'aime ♥). Enfin, 'faut avouez que Ruru est pas le genre de mec avec qui je peux sortir m'amuser. Et puis pour les plans dragues, c'est carrément un lâcheur. Enfin bref, là n'est pas le sujet. (Je le harcèlerais plus tard, hu hu). En plus d'être un bon fêtard (chose que je ne perçois pas comme un défaut), j'aime la compagnie des femmes. Un peu. Beaucoup. Passionnément, à la folie, tra la la ! *se prend une baffe venue d'on ne sait où*. Les femmes m'aiment aussi, d'abord. Ce n'est pas pour jouer les modestes, ni pour entrer dans les détails, mais *PHRASE CENSURÉE* ça vous en bouche un coin, hein ?
♦ Défauts
Qu... quoi ? Mais je suis un mec génial ! Bon... d'accord. Un peu de modestie. Je suis paresseux, je le reconnais. Pas toujours très responsable, mais que voulez-vous ? Je suis un rebelle dans l'âme, moi, et ma crise d'adolescence n'est pas tout à fait passée. Enfin, c'est surtout la période d'adolescence en elle-même qui n'est pas encore finie. Au travail, je reconnais que je ne fais que le strict minimum. Exactement le contraire de Ruthel qui s'acharne au boulot. Pauvre petit, on lui a déjà expliqué ce que signifiait le mot "vacances" ? Non je plaisante, mais il a une très bonne place au sein de l'équipe. Tout le monde l'aime bien. Tout le monde aime surtout l'embêter, en fait. Et puis, Ruthel aux prises avec une photocopieuse, c'est un spectacle à voir au moins une fois dans sa vie ! En dehors de ça, et même si mon bureau ressemble à un chantier, chez moi je suis assez ordonné (pas comme Ruru). On ne dirait pas, hein ! Oui bon... en fait c'est parce que Margaret est venue chez moi un jour et elle n'a accepté de mettre les pieds à l'intérieur que si je lui donnais d'abord une serpillière et de l'eau de javel. Ensuite, elle a... elle a... *ses mains se crispent, il verse une larme* ... pardon, cet épisode reste très sensible pour moi. Elle a... défiguré mon appartement. Après son passage, il n'était plus le même. Il était... propre. Depuis, je fais l'effort de faire le ménage toute les semaines. J'ai trop peur qu'elle revienne avec un balai... *frissonne*.
♦ J'aime
Coooookiiiiiiiiies *cri du coeur* Owi, j'aime les cookies. Les cookies c'est le bien. Les cookies règneront sur le monde mua ha ha ! Et ils seront tous à mwa. Je ferais n'importe quoi pour des cookies. N'importe quoi... ou presque ; après on va dire que je n'ai aucune dignité, que je suis un dépravé et qu'on peut m'acheter facilement. C'est faux. Il n'est pas né celui qui me volera mes cookies. Je deviens méchant quand on me vole mes cookies. Tout le monde est susceptible de s'en prendre à mes cookies, alors je fais attention. Le seul avec qui je partage mes cookies, c'est Ruru. Les autres peuvent courir, na ! La deuxième chose que j'aime après les cookies (ou avant, on ne sait plus très bien) c'est évidemment mon Ruru d'amour. Je passe mon temps à lui faire des remarques sur sa vie sentimentale plus vide que le fond de mon bocal à cookies, à lui donner des conseils qu'il n'écoute JAMAIS (pauvre de moi, je me sens si inutile) et à me moquer de lui, mais en vrai je l'adore. C'est un peu comme mon deuxième petit frère. Hein ? Quoi ? Mais on s'en fiche que ce soit lui l'aîné ! Je suis un grand frère responsable, moi. Je le harcèle suis partout, je le surveille toujours, même de loin, parce que je suis sûr qu'il est incapable de se débrouiller sans moi. (en fait c'est sûrement le contraire) Si, si. Il a l'air mature et responsable comme ça, mais il a besoin de beaucoup beaucoup d'affection ♥ (moi, collant ?) Contrairement aux cookies, Ruru je suis d'accord de le partager. Un peu. En tout cas, je le partage avec Margaret. Margaret, c'est... euh... la fée du logis qui t'atomisera si tu la contredis. On ne dirait pas comme ça, avec son visage d'ange, mais elle peut faire très peur. Elle me frappe tout le temps, je sais pas pourquoi. À chaque fois que je dis des bêtises ou que j'embête Ruru. Non mais je sais qu'elle m'adore, en vrai. Si, si je vous assure... *hum*. Elle... elle refuse de le montrer... c'est... c'est tout... *vérifie qu'il n'y a personne et hurle son désespoir* ELLE ME HAIIIIT BOUHOUHOUUUUU !
♦ J'aime pas
J'aime pas... j'aime pas... j'aime pas me lever tôt. J'aime pas qu'on me vole mes cookies. J'aime pas que Margaret me frappe. J'aime pas que Ruru soit triste. J'aime pas être seul. J'aime bien draguer mais j'aime pas les concurrents. J'aime pas m'ennuyer. J'aime pas... j'aime pas... À bien y réfléchir, il n'y a pas grand-chose que je n'aime pas. La liste de ce que j'aime est plus remplie, ça c'est sûr. Ah, si ! J'aime pas la violence. Faites l'amour pas la guerre les gens ! (Roooh... comment ça je prends tout au pied de la lettre ?)
♦ Phobies
Je... je... argh, y'a pleins de pattes qui bougent, c'est tout velu, ça a pleins de yeux (même si on les voit pas), ça grouille de partout c'est... RURU ENLÈVE-LA ENLÈVE-LÀ !! *bondit d'au moins trois mètres pour aller se coller contre le mur* C'est... c'est... BERK ! Je déteste les araignées, c'est plus fort que moi. Oui, je suis une chochotte ! Et j'assume ! Ou pas... Heureusement, Ruru n'est pas une balance. (Mais il use de ce moyen de pression quand je devient trop énervant... méchant). Enfin, jusqu'à présent il n'y a que lui qui soit au courant, et c'est très bien comme ça. (Je vous dit pas si Margaret l'apprend, de quoi j'ai l'air, moi, franchement ?) Hein ? Quoi ? "Comment je fais quand il y en a une en public ?" Euh... comment dire... ? Je... je ne le montre pas, hein. Je... je trouve une excuse bidon pour m'en aller très très loin et revenir trois heures plus tard pour être sûr que la bête a été annihilée. "Une... une araignée ? Où ça ? Ah... euh... vous m'excuserez, j'ai... j'ai des cookies sur le feu...".
♦ Obsessions
Les cookies. Hum ? Qu'est-ce que vous dites ? Non, non je ne vois rien d'autre... *hum*. Bon, d'accord. C'est un mot en quatre lettres, ça commence en S, ça finit par E est c'est le mot que Ruthel déteste le plus entendre au monde. (C'est-à-dire celui que je lui répète tout le temps juste pour l'embêter) *se prend un coup de casserole de Margaret qui passait par là* Aïe.
♦ Ambitions
L'ambition, ça ne me parle pas vraiment. C'est pour ceux qui aiment travailler, monter les échelons de la hiérarchie et briller en société. À part être entouré par pleins de nanas, je vois pas l'intérêt. Margaret dit que mon ambition ultime dans la vie, ma seule ambition en fait, c'est de monter un calendrier de conquêtes pour en avoir une différente tous les jours de l'année. Pff... n'importe quoi... comme si je m'amusais à les compter...
by NES
▪▪ Ouvrons une page de ton histoire ♫♫

♦ Meet the Carter

Je vous présente la famille Carter. Vous voyez, cette photo ? Ce sont eux. Deux adultes, six gamins, tous blonds aux yeux marrons, sauf la petite dernière – elle a l’esprit de contradiction celle-là. Une famille américaine comme on en voit beaucoup, établie à Washington D.C. depuis des années, abonnée au ciné, au fast-food, aux séries made in U.S.A. et aux parcs d’attraction pendant les vacances, en bref des new-yorkais 100 % pur jus que vous retrouverez tous sur Facebook – sauf le père qui milite contre et la cadette qui, on l’a dit, a l’esprit de contradiction.
En tête de famille, il n’y a pas Papa Carter, comme on pourrait s’y attendre, mais maman Dona. Aînée de la tribu avec actuellement cinquante-huit ans, elle règne sur tout ce petit monde d’une main de fer. Maman est dure, mais juste. Maman est avocate. Ceci expliquant cela. Pour les câlins, c’est vers papa qu’il faut aller voir. Barry Carter, cinquante-quatre ans, employé de banque reconverti en artiste, en peintre plus exactement. C’est de lui dont la moitié de la progéniture a hérité du gène flemme. Vient ensuite l’aînée, Beth, avec ses trente-deux ans, son mari, son chien et ses trois enfants. Étudiante en droit comme sa maman, elle a abandonné ses études lorsqu’elle a rencontré un avocat déjà diplômé et qu’elle a accidentellement accouché de jumeaux un an plus tard. La reconversion a été moins dure qu’il n’y paraît, car le choix de carrière de Beth n’est de loin pas son seul point commun avec sa mère... elle a également sa volonté de fer. Après elle, viennent les frères siamois, pardon, Michael et Emanuel, né à seulement un an d’intervalle. À respectivement vingt-neuf et vingt-huit ans, ils restent inséparables et ont ouvert leur propre agence d’assurance. Ils ont beau avoir hérité du gène de la flemme des Carter, leur entreprise n’en marche pas moins bien. Il faut dire qu’avec la crise économique et tout ça, ce n’est pas le boulot qui manque. La crise, eux, ils ne la voient pas passer. Grand bien leur fasse. Cinq ans plus tard naît le troisième garçon de la famille, Matthew, vingt-trois ans. Graphiste publicitaire – actuellement en année sabbatique, on va dire – il ne déroge en rien à la règle des Carter mâles de la famille, à savoir qu’il est grand, blond et que le travail n’est de loin pas la première de ses priorités. À sa suite vient Malcolm, apprenti peintre en bâtiment de dix-neuf ans, et enfin la cadette, Lisbeth, dix-huit ans et militante pour la sauvegarde des pandas géants. Actuellement en stage à l’autre bout du monde avec l’organisation Greenpeace, l'adolescente est la seule à déteindre sur la fratrie dans le sens qu’elle ne va jamais au McDo, n’a jamais passé son permis de conduire et est brune aux yeux bleus.

Une bien belle famille, où chacun a son caractère, c'est certain, le genre de famille où on ne s'ennuie jamais. Le genre de famille où, malgré les différends qui règnent parfois entre ces personnalités bien marquées, on sait prendre soin des autres et on est là quand ils ont besoin de nous. Une famille aimante, heureuse, même si elle a comme tout le monde ses petits soucis quotidiens (la bande de flemmards qui ne veut pas sortir les poubelles ou faire la vaisselle, l'artiste de père qui en a assez d'être dérangé toutes les cinq minutes alors qu'il crée, bon sang ! et la cadette qui colle des affiches partout dans la maison pour militer en faveur des animaux en voie de disparition). C'est sûr que chez les Carter, il y a de l'animation. Ce qui transparait surtout chez cette famille, c'est sa bonne humeur, facilement contagieuse. Souriants, polis et serviables, voilà des traits de caractère que vous retrouverez chez tous les membres de la tribu Carter, malgré la première impression que pourraient vous faire certains : Dona a l'air austère, Beth sans cesse occupée, Michael et Emmanuel toujours à plaisanter, Barry dans son délire d'artiste, Lisbeth révoltée contre la société et Malcolm et Matthew uniquement préoccupés par le programme à la télé, parce que ce soir c'est l'élection de Miss America, hein, 'faut pas rater. En résumé, une famille tout à fait... normale.

Voilà, vous avez à présent un petit aperçu du milieu dans lequel Matthew a évolué. Pas étonnant qu'il soit aussi joyeux, c'est dans les gènes en fait. Le ciel pourrait lui tomber sur la tête, qu'il trouverait encore le moyen de faire une plaisanterie à ce sujet. On peut encore ajouter deux membres à la famille Carter : Ruthel White et Margaret Reese. Matt' et Ruthel se connaissent depuis le bac à sable. Presque littéralement. Quant à Margaret, elle n'a pas tardé à entrer dans leur vie. Ensemble, ils sont inséparables. Comme on dit...

♦ Jamais deux sans trois

Automne 1990. Quelques enfants couraient encore entre les toboggans, les balançoires de la cour de récréation et les jupes de leurs mères qui étaient venues les récupérer après ce premier jour d'école. Dona n’était pas là. Pourtant, toute la petite tribu des Carter était présente ; Beth lisait un livre sous un arbre, Michael et Emmanuel couraient après des gamins plus petits pour leur faire peur et Matthew était assis dans le bac à sable de la cour d'école. Barry Carter supervisait tout ce petit monde, pas inquiet pour un sou pour sa femme qui s’acharnait au travail alors qu’elle en était à cinq mois de grossesse. Il ne s’inquiétait pas, non. Il savait pertinemment qu’elle s’arrêterait quand elle le sentirait, et qu’argumenter contre ne servirait à rien. Et puis, cela ne le gênait pas de jouer les papas au foyer. Il tourna une page de son journal et jeta un coup d’œil au cadet, apparemment très occupé dans son bac à sable. La plupart des gamins l’avaient déserté, mais cela ne semblait pas gêner le petit Matthew…
« On dirait qu'il s'amuse bien. »
Barry releva le nez pour rendre son sourire poli à la femme qui venait de s’asseoir sur le banc à côté de lui, un cartable à la main. Elle se présenta et il fit de même.
« Mon fils est là-bas » ajouta-t-elle en désignant un coin proche du bac à sable, où un petit garçon jouait tout seul avec des billes.
L’une d’elle roula jusque dans le bac à sable, et après un instant d’hésitation, le gamin s’en approcha pour la récupérer. Il vit l’autre garçon assis au milieu d’un tas de sable soigneusement empilé et fronça les sourcils.
« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda-t-il au blondinet.
Matthew releva les yeux et dévisagea un instant ce garçon un peu plus âgé que lui. Puis il déclara sur un ton tout à fait naturel qu'il comptait les grains de sable. L'autre le regarda bizarrement, comme s'il était certain qu'on se payait sa tête.
« Tu plaisantes ? »
« Nan. »
Les enfants ont des délires bizarres, ça c'est sûr.
« Comment tu t'appelles ? »
« Ruthel. »
« T'as un nom bizarre. »
Le dénommé Ruthel fit une drôle de tête, qui ne collait pas avec son jeune âge. La tête du mec blasé que plus rien ne peut étonner. En même temps, ce garçon bizarre comptait les grains de sable, alors...
« Moi ze m'appelle Matthew » reprit le blondinet avant même que Ruthel ne lui ait posé la question. « Z'ai trois ans », ajouta-t-il, comme si c'était une information absolument capitale. « Tu zoues avec moi ? »
« Euh... à compter les grains de sable... ? »
Matthew roula des yeux.
« Ben oui, à compter les grains de sable. »
Ruthel se retourna pour regarder sa mère. Cette dernière, assise sur un banc avec un monsieur aussi blond que le gamin du bac à sable, lui fit un petit signe de la main en souriant. Ruthel reporta son attention sur le blondinet bizarre et soupira.
« D'accord. »
« Chouette ! Alors, de ce côté c'est le sable que z'ai déjà compté. Toi tu fais cette pile-là, d'accord ? »
Ah la la, les enfants s'amusent vraiment avec un rien. Ils ont des activités si palpitantes... Tellement palpitantes qu'un quart d'heure plus tard, leurs parents les retrouvèrent endormis la tête dans le sable. Barry prit Matthew dans ses bras et passa une main dans ses cheveux pour en enlever un peu de sable. Le garçon ne broncha pas, profondément endormi. Aujourd'hui encore, cette flemme ambulante dort comme une masse, et seule une explosion est susceptible de le réveiller.
« Vous vous reverrez peut-être demain » dit-il bien que son fils ne puisse pas l'entendre.
Il salua la mère de Ruthel et rappela le reste de la tribu pour rentrer à la maison.

Matthew et Ruthel se revirent le lendemain, et le sur-lendemain aussi, et le sur-sur-lendemain, et le sur-sur-sur-lendemain, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils ne se retrouvent plus uniquement à l'école, mais pour faire une partie de cache-cache dans le jardin de Matthew, prendre le goûter chez Ruthel, pour l'anniversaire de l'un ou de l'autre, pour aller au cirque ou au cinéma, pour jouer aux jeux vidéos dans la chambre des frères de Matthew qu'ils squattaient pour l'occasion, dans les supermarchés où Matthew faisait razzia sur les cookies, après l'école pour faire leurs devoirs, dans la rue pour taguer les murs et derrière ceux du lycée pour fumer entre copains. En bref, ils étaient scotchés ensemble dès qu'ils le pouvaient. Ruthel était devenu un membre de la famille à part entière et Margaret, qu'ils avaient connu entre-temps, était très appréciée elle aussi, surtout de maman Carter qui louait souvent ses talents culinaires "pas comme cette flemme même pas capable de préparer des cookies." Ce qui lui valu les supplications de la dite flemme :
« Appreeeends-moiiiii steuplaiiiit »
Mais aussi celles de Ruthel :
« Dis oui, Margaret... »
« Oh oui dis oui, dis oui ! »
« Faites le taire par pitié. »
« Dis oui dis... *BAF* ... aïeuh »
« Merci. »
La supplication en "dis oui dis oui" de Matthew à Margaret reviendra plusieurs fois par la suite, sur un sujet tout à fait différent cependant. Mais c'est une autre histoire.

♦ Métro, boulot fiesta, dodo

Le temps des bacs à sable est loin à présent, et malgré tous ses efforts, Matthew fut forcé de grandir. Au fond, ça l'arrangeait bien d'être un gamin. Pas de corvée, pas d'ennuis, comme tout était simple quand sa seule préoccupation était de compter les grains de sable ! Devoirs, corvées puis travail, que des éléments contraires à sa nature de flemme légendaire. Malgré tout, Matt' était forcé de l'accepter. La période de rébellion était passée... ou plutôt, était censée être passée. Ruthel et lui avaient joyeusement endossé les costumes des adolescents trop rebelles de la société et de la vie quoi, tu vois mec, genre si tu crois que tu vas me donner des ordres tu te mets le doigt dans l'œil. Bon, tout le monde est passé par là, me direz-vous. Pas besoin de porter une veste en cuir et des t-shirts à l'effigie de groupes connus pour ça, ni de faire les quatre-cent coups avec son meilleur ami. Ruthel fut le premier à se ranger. Il trouva une place dans une agence publicitaire et monta rapidement les échelons, grâce à sa notion du travail bien fait. Pour Matt', ce fut plus... difficile. Raccrocher le blouson, cela signifiait laisser de côté l'adolescent libre et rebelle et enfiler le costume de l'homme responsable et respectable. Et comme les mots "responsable" et "respectable" sont légèrement incompatibles avec ce cher Matthew, autant dire que même sans blouson de cuir il n'a jamais vraiment cessé d'être un gamin dans l'âme. D'ailleurs, il a gardé ses t-shirts rock parce qu'il est sentimental avec ces choses-là – à défaut de l'être avec les femmes qu'il côtoie. Oui parce que, avouons-le, il y a tout de même un avantage à ne plus être dans les bacs à sable. Jouer dans la cour des grands, c'est tout de même nettement plus intéressant. Une fois qu'il l'eut comprit, Matthew fut tout de suite nettement plus motivé à grandir et à devenir un type, sinon respectable, du moins respecté en société. En plus, travailler pour gagner sa vie a d'autres avantages. Comme quitter la maison familiale pour s'installer chez soi, inviter toutes les filles qu'on veut pouvoir se coucher (et surtout se lever) à l'heure qu'on veut, à condition de ne pas avoir boulot le lendemain... Matthew est d'ailleurs champion toute catégorie des arrivées tardives au travail avec excuses bidons à l'appui. Mais bon, on lui passe ce petit défaut, parce qu'à côté c'est un collègue sympathique, enjoué, qui motive les troupes même si lui-même n'en fout pas une. Non, je plaisante. Il travaille, quand même. Sinon il n'aurait pas été embauché. Et non, le fait que Ruthel travaille dans cette entreprise avant lui et ait une pl2ace privilégiée n'a en rien joué durant son entretien d'embauche. Qu'est-ce que vous allez imaginer... ? Matthew est quelqu'un d'appliqué, quand il le veut. Quand il le veut. On a l'impression qu'il n'en fiche pas une, mais c'est juste une impression. Si, si...
À part ça, (admirez le subtil changement de sujet) on dirait que Matt' ne se préoccupe que de s'amuser et flemmarder, mais il lui arrive d'être sérieux. Bien sûr, quand lui où un de ses proches a des ennuis, il garde le sourire et plaisante gentiment, mais il est également capable de remonter le moral des autres, même si vous aurez peut-être l'impression qu'il est juste deux fois plus collant que d'habitude. Quand la mère de Ruthel fut atteinte d'Alzheimer par exemple, Matthew fit tout son possible pour changer les idées de son ami. Il était toujours sur son dos et le maternait comme il l'aurait fait avec son petit frère ou sa petite sœur, sans se soucier du fait que c'était lui le cadet. Ruthel a beau se montrer plus responsable que lui, Matthew considère toujours que c'est lui qui a besoin d'être surveillé et pas le contraire. De toute manière, Matt' écoute rarement les conseils des autres. Comme ce jour où ils se sont échoués en plein milieu du Nevada...

♦ Ce n'est plus une métaphore

« Je t'avais bien dit qu'on aurait du s'arrêter avant ! »
« ... »
« Maintenant on est en panne dans un coin paumé... »
« ... »
« ... en plein milieu de la journée, sans eau... »
« ... »
« ... sans nourriture, regarde y'a déjà des vautours... »
« On aura qu'à dire que c'est la faute de ta malchance légendaire. »
Ruthel fusilla Matt' du regard. C'était de sa faute, tout ça ! Si seulement il l'avait écouté au lieu de raconter qu'ils trouveraient bien une station d'essence plus loin... Cela faisait plus de deux mois qu'ils avaient quitté New York. Après le décès de sa mère, Ruthel avait décidé de partir à la recherche de son père et de son frère pour respecter ses dernières volontés. Son patron lui avait accordé une pause carrière. Quant à Matt', il n'avait pas eu à réfléchir très longtemps pour se décider à suivre son ami. Par contre, lui n'avait pas eu droit à une pause carrière, évidemment. Il n'avait en soi aucune raison valable de quitter son travail. C'était ce que lui avait dit son patron, bien qu'il comprenne pourquoi il voulait suivre son ami. Matthew avait alors sourit en lui disant de ne pas s'inquiéter, qu'il règlerait la situation pour lui. Le lendemain, il avait démissionné. Puis il était allé sonner chez Ruthel, qui l'avait envoyé balader en lui disant que cela ne le concernait pas et qu'il ferait mieux de retourner travailler.
« T'inquiète, j'ai réglé le problème. »
Matthew récupéra ses affaires puis sortit de la voiture. Ruthel lui demanda où il comptait aller, et il désigna un panneau un peu plus loin :
« On dirait qu'il y a un hôtel dans cette direction. »
Ruthel avait l'air mitigé, mais finalement il récupéra ses affaires et ils marchèrent tous deux dans la direction indiquée, pendant un long moment, le ventre vide sous le soleil. Ils parvinrent finalement à ce qu'ils pensaient être leur chance de survie. Si seulement...
« Ben tu vois, c'était pas si désespéré ! » sourit Matthew.
Tu parles. Ils entrèrent et déposèrent avec soulagement leurs bagages à la réception, avant de se voir attribuer une chambre. Ils espéraient naïvement profiter d'une bonne nuit de sommeil avant de partir à la recherche d'une station service. C'était sans compter les neuf vices qui avaient élu domicile à l'hôtel Dusk... Le lendemain, au moment de partir, Matthew constata que certaines de ses affaires manquaient à l'appel. Le temps de les retrouver dans des lieux improbables et il est déjà passé vingt-trois heures, pas l'idéal pour partir à l'aventure, donc. Ils restèrent donc jusqu'au lendemain. Là, ce furent des affaires de Ruthel qui furent portées disparues. Ils les retrouvèrent tard le soir. Restèrent jusqu'au lendemain. Et rebelote jusqu'à présent. À croire que l'hôtel ne veut pas les laisser partir ! Ruthel se fait des délires paranoïaques, persuadé qu'ils sont pris au piège et qu'on les observe. Matthew n'arrête pas de lui répéter de ne pas paniquer. Inutile de préciser que ce n'est pas lui le plus perspicace du duo ni la tête pensante. Et puis, Matt' n'est pas du genre à paniquer. D'accord, c'est un peu agaçant de toujours perdre ses affaires avant de partir, mais ça fait du bien de faire une vraie pause alors que cela fait deux mois qu'ils sont sur les routes. En plus il y a un bar et la nourriture est bonne, que demande le peuple ? En attendant, ils ne sont pas sortis de l'auberge, et à ce stade-là ce n'est plus une métaphore...
by NES
▪▪ Et toi derrière l'écran, viens ici! ♫♫

ϡ Pseudo : Katchan
ϡ Age : 21 ans
ϡ Niveau rp : Bon
ϡ Disponibilité rp : 5/7 pour le moment.
ϡ Comment es-tu arrivé?L'esprit du Grand Cookie m'a guidé.
ϡ Un avis? /
ϡ Code : Code vérifié par Ruthel

Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
▌Age du joueur : 38
▌Commérages : 1422

https://pandora-box.forumactif.com

Nathaniel O'Bryan



Bon courage pour ta fiche Matthew.
Vu que tu es un prédéfini de Ruthel, je lui laisse le bon plaisir de corriger ta fiche et de la valider ^.^
Invité
Invité


Anonymous



Merci Smile
(coookiiiiies *baf*)

J'ai enfin trouvé le code xD (en fait je l'avais déjà, la première partie... mais je croyais que c'était la deuxième *sooooort*).
Sinon j'ai commencé le caractère, je finirai demain (enfin... plus tard dans la journée XD).
Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



J'ai validé le code. Et j'ai pas pu résister et j'ai jeté un oeil à ton caractère. Maaaagnifique <3 Tu as superbement bien cerné le personnage... Si toute ta fiche est ainsi, je sens que tu vas être assailli de rp avec ton boulet de meilleur ami ^.^

P.S : les cookies règneront Laughing
Invité
Invité


Anonymous



Dans ce cas j'espère ne pas t'avoir déçue pour la suite °° (Je me suis un peu lâchée, mais j'adore les personnages pas sérieux xD).

Ma fiche est donc terminée \o/ J'attends le verdict n_n
Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



Maaagnifique. Tu as très bien respecté l'esprit du perso. J'adore. Tu as su habilement t'adapter à la situation donc je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas validée. Par contre, juste une précision, vu que nous sommes selon l'histoire en octobre 2010, tu as désormais 23 ans. Oui, je sais qu'à l'époque où il fut fait, ton perso devait en avoir 22. Je le précise par souci d'exactitude.

Fiche d'inscription dûment complétée!
Maintenant que vous êtes enregistré dans notre hôtel monsieur Carter, nous vous invitons à prendre connaissance des divers documents qui suivent...
▪▪ Nous vous avons attribué la chambre 1418.
▪▪ Amitié, adversité ici
▪▪ Journal de bord ici
▪▪ Envie d'une mini quête? ici

Nous vous souhaitons un agréable séjour à l'hôtel Dusk.
Le personnel de l'hôtel

NES
Invité
Invité


Anonymous



Super, merci Smile

Ah oui, logique en fait xD J'ai édité^^
Contenu sponsorisé






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Matt' ♦ Oh, des cookies ! ♥