Hotel Dusk
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Boire ou séduire, il faut choisir [PV Nathaniel]
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Anonymous



C’est bon Ruru, tu as tout ce qu’il te faut ?
… oui.
Un livre, assez de couvertures et ton doudou, aussi ?
Arrête de me traiter comme un gamin.
Quoi, j’ai pas le droit de m’inquiéter pour toi ?

Un lancer d’oreiller qui atteignit sa cible mit un terme à la discussion.

Bon ça va, j’ai compris. Amuses-toi bien ! chantonna Matthew en sortant de la chambre, laissant Ruthel seul pour la soirée.

Oui je sais, vous allez le traiter d’immonde lâcheur, parce qu’abandonner son meilleur ami comme ça c’est vraiment pas sympa, mais il faut savoir que l’ami en question aurait de toute façon refusé d’accompagner Matthew même si ce dernier le lui avait demandé. Même s’il l’avait supplié, d’ailleurs. Il savait de quoi il parlait, il avait déjà essayé. Des tas de fois. Mais il n’y avait rien à faire, Ruthel White n’était pas
sortable. C’est donc seul et les mains dans les poches que Matthew descendait les escaliers pour se rendre au bar. Depuis le temps qu’il en avait envie… mais ces derniers temps Ruthel était bizarre. Étrangement paranoïaque. Enfin, plus que d’habitude. Vu qu’il avait la poisse c’était normal d’être un peu parano sur les bords… Mais là, c’était différent. Matthew mettait cela sur le compte de leur présence à l’hôtel. Enfin bref, il n’avait pas trop osé laisser Ruthel seul ces derniers jours. Ou plutôt ces derniers soirs. Oui, je sais que ça va vous paraître incroyable, mais Matthew n’était pas sorti de sa chambre une seule fois. Il s’était couché avant minuit – seul, est-il utile de le préciser ? – et n’avait fait que lorgner sur la carte des cocktails lorsque Ruru et lui passaient devant le bar fermé durant la journée. Il n’avait pas compté les jours depuis qu’il était « sage » sur tous les points (pas d’alcool pas de fête pas de filles) parce que ce serait trop déprimant, mais ce soir c’était décidé, il reprenait ses vieilles habitudes. Pas que la compagnie de Ruthel l’ennuyait, mais… disons que passer plusieurs soirs de suite à lire dans son lit avant d’aller se coucher n’était pas tellement dans sa nature...

Lorsqu’il entra dans le bar, un petit sourire satisfait s’étala sur son visage. Voilà. Là, il se sentait dans son élément. Il n’était pas très tard – vingt-trois heures trente à tout casser ? – mais il y avait pas mal de clients. Matthew repéra instantanément les deux choses essentielles à une bonne soirée : le bar (sur sa gauche) et une fille seule (sur sa droite). Toute la subtilité de la chose voulait qu’il choisisse une place qui ne soit trop éloignée ni de la demoiselle ni du barman. Oui parce que dans ce genre de situation, il fallait faire preuve de subtilité. Et Matthew était capable d’être subtil. Si, si… En tout cas plus que Ruthel qui aurait fait plus de dégâts avec sa malchance légendaire qu’un troupeau de pandas géants en mal de cocktails au bambous. Oui je sais, ça n’existe pas, c’était juste pour la métaphore. En plus c'est méchant de rappeler à Ruru son boulettisme alors qu'il est même pas là pour se défendre. Enfin, Matt' était comme ça, il aimait bien taquiner son meilleur ami. Et à côté, il était le premier à prendre sa défense quand un autre osait lui faire des remarques. C'est un peu "faites ce que je dis mais pas ce que je fais", mais pour Matthew c'était logique en fait, car personne n'avait le droit d'enquiquiner SA petite boule colérique
à part lui évidemment.

Matt' s'assit au bar et fit signe au serveur. Il prit touuut son temps pour choisir ce qu'il allait prendre, parce qu'une occasion comme ça, on fait durer le plaisir pour en profiter un max. D'un autre côté, il avait quelques remords à faire la fiesta en bonne et due forme tout en sachant que Ruru pionçait à l'étage. Bon, d'accord, peut-être qu'il ne dormait pas encore... mais c'était pareil. Question de principe. *Non mais ça va plus, moi...* Cela faisait des années, depuis qu'il avait commencé à fréquenter des bars et autres lieux pour adultes (et croyez-moi ce fut bien avant sa majorité) que Matthew était habitué à faire la fiesta
sans cet asocial de Ruthel, et voilà qu'il se préoccupait de lui parce qu'il se trouvait un étage plus haut. Il fallait qu'il arrête, aussi. Ruru était un grand garçon, et non seulement il se fichait que Matthew soit ici mais en plus il n'avait pas envie d'être à sa place. Un instant, Matt' imagina ce qui aurait pu se produire si Ruthel avait été là. Hypothèse ô combien improbable bien sûr. Mais son imagination avait tendance à dévier quand il avait un verre d'alcool entre les mains – il avait fini par opter pour le "cocktail maison" en espérant que ce serait buvable –, un peu comme quand il avait une jolie fille sous les yeux. Là, il y en avait deux, celle de tout à l'heure, apparemment rejointe par une amie, et qui venaient de s'asseoir à côté de lui. Je vais donc passer sur les scénarios qui s'échafaudaient dans l'esprit tordu et dépravé de Matthew pour me concentrer sur sa première hypothèse, à savoir : et si Ruthel était ici ? Un petit sourire s'étira sur les lèvres de Matt'. Et son regard dévia (presque) involontairement sur les deux jeunes femmes à côté de lui. Parce qu'en fait, la non-présence de Ruthel lui posait un autre problème. Quand on emballe une fille, on peut lui proposer de "finir la soirée chez moi" si on a un chez-soi, évidemment. Mais quand on est en coloc' forcée avec son meilleur ami asocial et allergique à ce genre de choses, tout ça parce qu'on a pas un rond, il faut faire preuve de deux fois plus de subtilité. D'abord, si Matthew emballait une des deux filles (ou les deux, tant qu'à faire), il ne pouvait pas proposer de "finir la nuit dans sa chambre" parce que Ruru ferait une crise cardiaque à cette simple idée. Mais proposer directement à la fille (ou aux filles, Matthew avait de l'espoir et beaucoup d'imagination, oui) d'aller dans sa chambre à elle, ce serait trop direct. Il pouvait toujours essayer de lancer un "dans ma chambre ou dans la tienne ?" mais il avait alors cinquante pourcent de chance qu'elle donne la mauvaise réponse. Franchement Ruru, à quoi tu pensais quand tu as refusé de venir ? Tu vois pas que c'est trop génial d'être accoudé à ce bar en sirotant un cocktail même pas fort en échafaudant des scénarios pas possibles ? Ouais. Clair qu'il ne ratait pas grand-chose, le Ruru.
*Ou alors, songea encore Matthew dont l'imagination était décidément très sollicitée ce soir-là, si Ruru avait été là on aurait eu une fille chacun. On aurait joué à pile ou face pour savoir qui prenait notre chambre. Évidemment Ruru aurait perdu... Argh, j'aurais vraiment dû le faire venir, en fait !* En fait, il était surtout mal parti pour emballer qui que ce soit avec son Ruru-chéri là haut. Matthew fusilla du regard les deux jolies filles à sa droite, comme si tout était de leur faute, puis leva la main pour héler le barman :


Vous auriez pas un truc plus fort que ce machin-là ? demanda-t-il en désignant la chose qui stagnait dans son verre à paille colorée et parasol en carton.

C'était bien de la faute des deux jeunes femmes, en fait. Si, si tout à fait ! On ne se pavanait pas comme ça dans un bar alors que... Non en fait, c'est Matthew qui n'aurait pas dû venir dans ce bar alors qu'au final il savait très bien qu'il allait repartir tout seul. Il baissa la tête d'un air dépité. Monde cruel. Il devrait se contenter d'une cuite en bonne et due forme, parce que pour le reste... Vu comme c'était parti, autant qu'il se prépare mentalement à faire abstinence jusqu'à ce qu'ils soient enfin sortis de ce trou à rat, pardon, de cet hôtel paumé en plein Nevada. Le verre que le barman venait de poser devant son nez avait intérêt à contenir de l'alcool très très fort... C'était peut-être la poisse de Ruthel qui avait changé de cible ? En tout cas, il était bien parti pour s'ennuyer ce soir.
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Nathaniel O'Bryan




Cain est vraiment un mauvais garçon. Sûrement le suppôt de la reine de cœur. Mais tiens donc qui est cette dernière ? Nathaniel jura qu’il mènerait l’enquête. Mais pour l’heure, il lui fallait quitter les lieux et ce rapidement. Rester aux côtés d’un Cain bien énervé, ce n’est jamais bon pour notre petite santé. Ce n’était pas sa faute non plus si son grand frère n’aimait pas le thé. De toute manière, Cain n’aimait rien alors ce n’était pas sa faute à lui. Nathaniel avait voulu être gentil, il avait voulu enterrer la hache de guerre que son grand frère avait déterrée. La pauvre hache n’avait jamais rien demandé. Mais non, monsieur lui avait lancé un regard meurtrier et avait renversé le thé sur le pauvre petit chapelier. Pauvre pauvre petite huître. Voilà qu’elle était toute mouillée. C'est ainsi que Nathaniel avait débarqué en larmes dans sa chambre. Un câlin à monsieur nounours et à sa petite princesse plus tard, il avait déjà tout oublié. On est fou ou on ne l'est pas me direz-vous... Le grand grisâtre se leva d'un bond et se regarda dans son miroir. Alors, qu'allait-il se mettre aujourd'hui? Oui, il avait oublié l'incident "Cain" et pensait être revenu au petit matin... Ne cherchez pas la logique derrière O'Bryan car il n’y en a pas.

Nous disions donc que monsieur s’était décidé à se lever et se préparer pour cette magnifique et belle journée. Seulement, nous avons peut-être oublié de préciser que nous sommes déjà tard dans la soirée ? Bah voui, donc la belle journée, elle est comme qui dirait loupée… Enfin, on ne va pas chipoter puisque Nathaniel n’arrivera de toute manière pas à comprendre ce phénomène qu’est le passage du temps… Revenons donc à l’opération « on va s’habiller ». Car c’est tout un art quand on est un O’Bryan. Monsieur ouvrit son armoire et se choisit un jeans bleu délavé, pour faire style, car apparemment les humains aiment ça. Il prit ensuite une chemise blanche qui laissa ouverte sur le dessus. Il avait bien observé le spécimen humain et les mâles font ça. Bien entendu, Nathaniel a tout de suite su qu’ils le faisaient pour établir un code entre eux : tu ouvres un bouton, tu es un ennemi, tu en ouvres deux, tu es un ami, tu n’en ouvres pas, ooooh faut faire gaffe avec toi. Hum… Bon, passons peut-être le reste de l’habillage Nathanielien sinon on en sera encore là à la Saint Glinglin… Donc… Monsieur, fin prêt (vive les ellipses temporelles !) sourit à pleines dents et quitta sa chambre céans.

Où aller ? Que faire par cette belle journée ? Maiiiis bien sûuuur ! Faire du confit de carottes pour l’offrir au lapin blanc quand il l’aurait enfin retrouvé. C’est qu’il se cachait bien ce petit malin. Direction donc les cuisines !! Ahaha quel plan de génie. Mais… Mais mais ? Qu’avons-nous dit mon jeune ami sur les cuisines ? Voooui chapelier, ne point y remettre les pieds. Et pourquoi donc l’ami ? Parce que c’est le repère de l’abominable homme des neiges ! La cuisinière et Nathaniel, aaah, une grande histoire d’amour (ou de haine selon les points de vue). Non, repli stratégique, on fait demi-tour, les cuisines c’est dangereux. Alors où aller pour un confit de carottes ? Hum… Bonne question… C’est alors que Nathaniel stoppa sa marche nette. Qu’est-ce que ??? Mais cette porte n’avait jamais été ouverte auparavant. La curiosité est un défaut mon cher lièvre et que Dieu vous garde si vous désirez de vous aventurer dans ce territoire étranger. Qui sait le danger qui pourrait nous y guetter. Diantre mon ami chapelier vous devenez gagateux du chapeau. Rien ne vaut l’aventure pour se revigorer les yeux. Certes, si vous le dites… C’est ainsi que notre amie folie débarqua dans le bar… Et… Oh tiens, il y a du monde.

- Ooooh vous voyez que ce n’est point dangereux. Je me demande ce que nous devons faire.

Tous ces gens assis ça et là. Que devions-nous faire ? Où devions-nous allé ? Telles étaient les questions du duo siphonnés. Haussant les épaules, Nathaniel se dirigea vers celui qui semblait être le maître de ces lieux. Les lunettes de soleil étaient un signe ! C’est ainsi que notre jeune ami débarqua aux côtés d’un blondinet aux yeux d’un bleu imbibé de clarté. Par toutes les tasses du royaume, serait-ce Alice ?

- Etes-vous Alice ?

Chapelier, arrête d’être autant obnubiler. Cette personne n’a pas les cheveux longs. Cela ne se peut… Comment ai-je pu me fourvoyer de la sorte ? Le jeune homme s’assit aux côtés de la fausse Alice pour s’excuser.

- Mille excuses… Je me suis trompé l’ami. Hum… A boire pour me faire pardonner ?
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Matth' ne savait pas ce que le serveur lui avait mis sous le nez, mais il s'en fichait pas mal vu que son objectif number one de la soirée était de boiiiire pour oublier. Pour oublier qu'il était paumé dans le Nevada, parce qu'il avait voulu suivre Ruthel pour l'aider à retrouver son père et son frère, même si de vous à moi il n'était pas certain de lui être très utile, il aurait préféré qu'un pneu crève pour qu'il puisse voler au secours de la situation, mais malheureusement ils étaient tombés en panne, et Matthew ne pouvait rien faire contre ça, aussi préférait-il oublier qu'il se sentait inutile à glandouiller dans cet hôtel et à suivre Ruthel parce qu'il n'avait rien de mieux à faire, et à boire dans ce bar parce qu'il allait finir la soirée seul, et à...

Êtes-vous Alice ?
Nyé ?

Matthew Carter dans toute sa splendeur. Accoudé au bar, le verre vide encore dans la main, le visage tourné vers celui qui venait de parler et une expression de surprise pas vraiment flatteuse sur le visage. Traduction : t'es qui toi et qu'est-ce que tu me chantes avec ta Alice ?" Dans sa mini déprime du samedi soir (je ne sais pas si on est samedi en fait, mais Matth' me paraît être un bon adepte de la déprime du samedi soir, quand il est malade ou qu'il a trouvé personne pour venir faire la fiesta avec lui et qu'il est obligé de mater une comédie musicale à la télé. Bref.), Matth' donc dans sa pseudo-déprime de pauvre fêtard dépravé sans aucune distraction se demanda un instant si ce type ne venait pas de le confondre avec une fille, et si oui, pourquoi. Pourquoi, en effet. Pourquoi tu me confonds avec une fille alors que ça se voit que je suis un mec, ou alors tu es myope, mais alors vachement myope, limite aveugle, non parce que sinon c'est pas possible de confondre, ou alors tu te moques de moi, t'essayes de porter atteinte à ma fierté masculine, c'est ça, franchement c'est pas cool mec ça se fait pas. Là, ce sont les pensées qui défilèrent un instant dans l'esprit de Matthew, avant qu'il chasse la mini-déprime d'un geste - en posant son verre - et se tourne vers le nouveau venu d'un air convaincu et convaincant. Non, il ne m'a pas confondu. C'est tout bonnement impossible. J'ai sûrement mal entendu.
Voilà. Matthew est un adepte de l'auto-persuasion, sachez-le.
"Naaaan je suis trop malaaade pour aller bosser aujourd'hui. Tiens, je crois que j'ai mal au ventre... c'est bien ce que je disais. - Mais siiii Margaret tu le sais au fond de toi que tu es folle de moi, ne le nie pas... - Six vodkas ? Ha ha, même pas peur. J'ai vu pire. Je peux le faire, yeah."
Évidemment, ça ne marche pas à tous les coups.

Ce soir-là pourtant, ce fut efficace. L'autre s'assit à côté de lui et sembla se rendre compte de sa méprise. Matthew tiqua mais ne dit rien. Non, non. C'était lui qui avait mal entendu... c'était lui. Puis il lui proposa un verre pour se faire pardonner, et Matt' coula un regard discret et suspect en direction du verre vide devant lui. Il ne savait pas ce que le serveur lui avait mis sous le nez, mais il avait comme un doute, d'un coup. Mélange hallucinogène ? Probable. Il est rare que l'on vous offre à boire pour se faire pardonner une chose aussi futile (bien sûr pour Matt' elle ne l'était pas, mais l'autre ne devait pas le savoir). Surtout dans ce trou perdu, songeait encore le blond. Ou alors ça voudrait dire que les gens d'ici pouvaient être sympas, en fait, une découverte qui serait digne d'être consignée dans le livre des records personnel de Matthew, étant donné qu'entre la cuisinière qui refusait ses avances et le propriétaire de l'hôtel qui profitait de la situation pour les harceler de travail Ruru et lui, il n'avait pas "sympathisé" avec grand-monde. Il aurait bien appelé l'association des clients d'hôtel paumé maltraités mais le téléphone ne fonctionnait pas. Bref. L'autre solution à ce comportement bizarre, ç'aurait été que le type voulait le brancher, mais là encore, probabilité moins 1000 vu que Matth' était le parfait archétype du coureur de jupons. Ça se voyait à des kilomètres qu'il n'était pas intéressé par ce bord-là. Donc non.
Ou alors c'est parce que Nathaniel avait remarqué que la chemise de Matth' était ouverte sur les deux premiers boutons, ce qui faisait de lui un ami. Sauf que Matt' n'était pas au courant du fameux "code", alors ça ne changeait rien. De toute manière ces deux dernières possiblités n'auraient pu traverser l'esprit du blond de service, car il en était resté à la possible découverte de l'hypothèse merveilleuse concernant la générosité sans faille des gens du coin.

Sans blague ? fit-il sut le ton de celui qui se retient de crier "oui je le veux !" ou "yééé, tu es mon ami !".

Puis comme il avait tout de même un semblant de remords à soutirer un verre à ce type pour une raison aussi bidon, il ajouta :


Fais gaffe, parce qu'avec ce genre de proposition tu gagnes mon amitié et mon respect éternel. Sans oublier que j'aurais une dette envers toi, et ça je suis pas sûr que t'en veuille.

Il éclata de rire. La soirée ne serait peut-être pas aussi pourrie que ça.
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
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Nathaniel O'Bryan



Hihi, diantre, comment avait-il pu confondre cet homme avec sa belle et douce Alice? Une si jolie jeune femme avec des yeux... qui devraient être bleus mais cela ne serait tarder, le lièvre l'en avait assuré. Il parviendrait à les peinturlurer. Quoiqu'il en soit, tout de même, confondre ce gentilhomme avec sa douce, quelle erreur de jugement. Le chapelier n'était pas au meilleur de sa forme à coup sûr. Sûrement parce que le lièvre avait trop batifolé de la journée. Avouez que suivre ce garnement dans tous ces terriers pour y faire... Hum... Nyé? Qu'est-ce que ceci? Un code? Oh mais quel étrange langage. Nathaniel ne connaissait point ce dernier. Serait-ce la langue usitée dans ce bas-monde? Certes, certes mon cher, vous travaillez un peu trop de la cuillère. Plaît-il? Vous pensez mon ami? Bien entendu, nyé est connu dans le monde merveilleux voyons. Il s'agit du langage des petites huîtres. Ah mais oui suis-je bête je l'avais complètement oublié... Quel idiot je fais! C'est avec ce dialogue intérieur des plus ordonnés (erm) que notre jeune ami ne se rendit même pas compte qu'il fut l'objet de tous les regards... Enfin, d'un en particulier dira-t-on. C'est seulement avec l'intervention d'un blond quasiment halluciné de se voir recevoir un verre gratos que notre ami folie redescendit sur terre. Hum? Une blague? Il fallait en raconter une?

« Tu veux une blague? Hum... C'est un concombre de mer qui rencontre un poisson rouge... Et... Hum... Je ne sais plus en fait. Mince, c'est embêtant. Tu ne connaîtrais pas la fin par hasard?»


Comment ça aucune logique? Bah en même temps vous savez de qui on parle là? Bah ouais de Nathaniel alors logique... qu'il n'y ait pas de logique justement! Le grand blond se sentit d'un coup tout penaud et les épaules affaissées, il s'apprêtait à pleurer à grosses gouttes quand l'autre reprit la parole. Devenir ami? Haaaan malgré son incapacité digne d'une cuillère à capuccino il voulait être coupain? Whééé il allait le dire à Cain qui... s'en moquerait sûrement en fait. Zut. Bah, le lièvre en serait tout heureux c'était déjà ça. Quoiqu'il pourrait être jaloux. Il faudrait voir si ce jeune homme accepte d'être ami aussi avec le lièvre.... Hum... Au fait, de quoi parlait ce bel éphèbe? Une dette? Ne dit-on pas une datte? Hum... Serait-ce un code typique de son monde. Peut-être, Nath n'en savait rien. Il fit signe au barman et demanda à ce qu'on lui serve deux verres. Le gars le regarda avec un air l'air de dire « heeu ouais et de quoi débile? ». De quoi? Bah deux verres tiens. Quelle question idiote. Des verres en verre, j'ai pas dit en plastique bien sûr. Aaaah son regard se porta sur les bouteilles derrière. Donc, il faut remplir les verres? Hum... Mais qu'est-ce que tout cela? Nathaniel n'e savait rien il n'avait jamais rien vu de tel auparavant. Allez, on tente et on verra bien. Ce sera marrant et puis ça a l'air bon sinon l'autre gars blond ne serait pas si heureux qu'on lui offre un verre.

« Je t'offre un verre avec... ce que tu veux dedans car je ne sais pas quoi choisir. J'aime bien le thé mais ces bouteilles n'ont pas l'air d'être du thé. Hum... Je prendrai la même chose que toi alors et je teste. Je suis sûr que je vais aimer. Je suis un aventurier, j'aime tester. Le lièvre, lui, est plus méfiant et rébarbatif. Il t'aurait dit non de suite. Au fait, tu veux être son ami? »


Ou l'art de parler d'un truc à la rien à voir. Mais Nathaniel n'a pas conscience de ce genre de détails. Ils passent au-dessus de sa tête avec la force d'un ouragan. Non, ce qui l'a marqué par contre, c'est le mot « proposition ». Nathaniel s'en souvient de ce code. C'est un mot que les mortels utilisent quand ils draguent. Oui, et le fou se demande si le blond le drague. Serait-ce donc cela? On offre un verre et l'autre vous drague? Hum... Les coutumes mortelles sont bien étranges mais c'est pas grave. Ce jeune homme est beau, il a un magnifique sourire et il est blond. Que demander de plus hein? Du coup, Nathaniel réfléchit. Bon, quand on drague, on doit sourire, alors, un sourire, un. Puis on doit se rapprocher, la proximité implique la drague. Hum... Comment on fait pour se rapprocher? Comme ça, sans rien dire? Ou on prévient? Bon, on tente sans rien dire allez. Nathaniel se rapproche donc et sourit, béatement et stupidement surtout. Il faut poser sa main sur celle de la personne qu'on drague. Siii, il a lu ça dans un livre. Lequel? Hum... Ah oui, Girl's diary. C'est un magasine pour adolescentes. Le gros titre du numéro? Draguer l'homme de ses rêves en dix leçons. Alors, il en où... Ah oui, troisième leçon. On pose sa main sur celle de l'autre. Ca, c'est fait. Quatrième leçon, on fait un regard ravageur. Hum... C'est quoi un regard ravageur? Mais... Mais... Une minute... C'est...

« Han, je ne peux pas accepter la proposition. Je l'aime. J'aime mon Alice adorée. Elle me déteste mais ça va vite changer. Mon ami lièvre m'a promis de m'y aider. Du coup, je ne peux pas te draguer tu vois? Mais c'est pas grave, on est ami quand même? Et puis on va boire. Alors, ils sont où les verres? Et puis tu sais, c'est pas grave si Alice est une fille, elle est jolie quand même avec ses longs cheveux blonds. Je préfère les garçons, c'est plus fort et moi j'aime bien qu'on me prenne dans les bras. C'est chouette les câlins. Tu veux bien m'en faire un? Ah non, c'est vrai. Alice. Je dois garder Alice en tête. Bon, diiis, on fait comment pour oublier? T'as une idée? Au fait, je m'appelle Nathaniel. Et toi?»


On aurait dit un gamin là... Mais après tout, Nathaniel sera un parfait séducteur quand il aura passé la case apprentissage. Et surtout... Il comprendra enfin ce que les mortels veulent dire par « aimer mais pas arrêter de draguer pour autant ». Son vis-à-vis est maître dans cet art alors ça devrait le faire. Il serait son maître drague. Viii il va lui apprendre tout cet art et il pourra draguer à souhait. Apprendre pleins de techniques pour attraper et garder Alice dans son filet. Mais avant ça... On a du pain sur la planche... Surtout quand on voit l'ordre des priorités de notre folie... Se présenter... Ainsi... Quelle... maîtrise...
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Matthew n’était pas du genre à juger les gens au premier regard. Ni au deuxième. En fait, il jugeait rarement les gens. Sauf ce futur médecin avec qui Margaret sortait, qu’il ne connaissait même pas mais sur qui il avait déjà une idée bien arrêtée, mais ça… c’était touuut à fait différent. Aussi ne catalogua-t-il pas tout de suite son compagnon de verrée, même s’il aurait été parfait au rayon des fous. D’accord, il avait peut-être des réactions bizarres, mais… il venait de lui proposer à boire. C’était forcément un type bien. Il haussa les sourcils, surpris, lorsqu’il commença à lui raconter une blague. Il l’avait pris au pied de la lettre… Bon, d’accord. Peut-être aurait-il été plus à sa place au rayon « simples d’esprit ». Mais ce n’était pas suffisant pour faire fuir Matthew. Voilà des années qu’il traînait dans les bars, pubs et autres lieux nocturnes, aussi était-il habitué à croiser toutes sortes de gens au comptoir. C’était LE lieu de rencontre par excellence.

Non désolé, je ne connais pas la suite. Je crois que je ne l’ai jamais entendue, celle-là !

Il avait répondu par politesse mais sans se départir de son sourire. Cependant l’attitude un peu simplette de son voisin de comptoir l’encouragea à lui demander s’il était sûr de vouloir lui payer un verre. Même si l’idée était plaisante, Matthew n’était pas assez mesquin – ou pas assez saoul – pour profiter ainsi de la « gentillesse » des gens. Mais cela ne découragea pas le bonhomme, qui demanda deux verres au barman. Deux verres, oui mais de quoi ? Matthew sourit de plus belle. Ah, il n’avait pas l’air de s’y connaître, mais il était plutôt amusant. Un peu comme Ruru la première fois qu’il avait réussi à le traîner dans un endroit pareil...

Je t'offre un verre avec... ce que tu veux dedans car je ne sais pas quoi choisir. J'aime bien le thé mais ces bouteilles n'ont pas l'air d'être du thé. Hum... Je prendrai la même chose que toi alors et je teste. Je suis sûr que je vais aimer. Je suis un aventurier, j'aime tester. Le lièvre, lui, est plus méfiant et rébarbatif. Il t'aurait dit non de suite. Au fait, tu veux être son ami ?
Le lièvre ? C’est qui, un ami à toi ?

Quelque chose lui disait que ce type n’était pas tout seul dans sa tête. Mais bon, il n’avait pas l’air bien méchant. Enfin, dans son état, Matthew hésitait à commander de l’alcool bien fort. On ne savait jamais… autant commencer en douceur. Il lui payerait la suite s’il tenait tant que ça à tester et s’il le supportait bien.

Bon, apportez-nous deux bières ! Blondes. Parce que j’ai un faible pour les blondes, ajouta-t-il en faisant un clin d’œil aux deux filles assises de l’autre côté. La plaisanterie – basique certes – aurait peut-être (sûrement !) fonctionné si l’autre n’avait pas posé sa main sur la sienne exaaaactement au même moment. Matthew se retourna, réellement surpris. Euh non mais à quoi tu… ?
Han, je ne peux pas accepter la proposition, s’exclama subitement l’autre. Je l'aime. J'aime mon Alice adorée. Elle me déteste mais ça va vite changer. Mon ami lièvre m'a promis de m'y aider. Du coup, je ne peux pas te draguer tu vois? Mais c'est pas grave, on est ami quand même? Et puis on va boire. Alors, ils sont où les verres? Et puis tu sais, c'est pas grave si Alice est une fille, elle est jolie quand même avec ses longs cheveux blonds. Je préfère les garçons, c'est plus fort et moi j'aime bien qu'on me prenne dans les bras. C'est chouette les câlins. Tu veux bien m'en faire un? Ah non, c'est vrai. Alice. Je dois garder Alice en tête. Bon, diiis, on fait comment pour oublier? T'as une idée? Au fait, je m'appelle Nathaniel. Et toi?

Matthew cligna des yeux. Bon sang. Ce type était difficile à suivre. Un instant il lui sortait le grand jeu, celui d’après il se récriait en affirmant haut et fort qu’il aimait son Alice et qu’il… préférait les hommes. *Euh… non, attends. J’ai loupé un épisode ou quoi ?* Cherchez la logique. Matthew mit un moment avant de comprendre que non, ce type n’avait aucune logique. Bon… autant prendre les choses dans l’ordre, alors.

Vas-y, goûte, dit-il en désignant un des verres présents devant eux. La bière d’abord, les présentations ensuite. Ou la logique implacable de Matthew Carter. Enfin, c’était stupide de faire les choses dans cet ordre-là, mais cela avait quelque chose de rassurant. Je m’appelle Matthew. Et je préfère les femmes.

Ça, c’était fait. Bon, « Nathaniel » avait fait fuir les deux filles, mais passons. Matthew était tout de suite plus rassuré une fois que les choses étaient claires. Il avait toujours pensé qu’il n’y avait aucun doute à ce sujet le concernant, mais apparemment pas… Enfin, maintenant c’était réglé. Inutile de se poser des questions sur le sujet, parce que remettre en cause sa virilité était la dernière chose à faire quand on avait un verre d’alcool entre les mains.

Bon écoute, comme tu me payes un verre, laisse-moi te donner un ou deux conseils. Je te dois bien ça. Parce que le Nathaniel, là, n’avait pas l’air très au clair sur ces choses-là… et aussi parce que se prendre pour un professeur de drague, ça faisait du bien à son ego. Il s’éclaircit la gorge et reprit : T’es pas obligé d’oublier ton Alice, là… mais en général, l’alcool c’est efficace… pour un temps du moins. Après, il faut savoir qu’aimer quelqu’un ne t’empêche pas de draguer d’autres personnes. Sauf si tu es marié avec ta Alice, là c’est différent. D’ailleurs il faudrait d’abord que tu sois au clair avec toi-même, parce que si tu dis que tu préfères les hommes, c’est sûr que ça doit poser un problème avec elle.

Enfin… lui n’avait jamais dragué que des filles, mais il supposait que le principe restait le même. Il but une gorgée de bière et fit signe à son nouvel ami – parce que oui, partager une bière, ça crée des liens. Et en plus c’est viril.

T’aimes ça ?
Nathaniel O'Bryan

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Nathaniel O'Bryan



Hihi, des verres vides, c’est marrant. Vous trouvez donc ça tellement hilarant ? Bien entendu mon bon ami. Je ne suis ni bon, ni mauvais. Oh vous êtes donc gris ? Oui. Je m’en doutais. Ah bon ? Oui. Depuis quand ? Je ne sais plus. Oh et moi qui comptait vous faire sortir les vers du nez. Oh non, ils sont sur la table, je ne suis pas magicien mais chapelier. Vous me désespérez avec votre étroitesse d’esprit. Mais je ne suis guère petit. Je n’ai jamais parlé de petitesse. Hihi, est-ce l’ami de notre bonne ânesse ? Mais quoi ? Quoi ? Aaah il suffit. Mais pourquoi ? Pourquoi quoi ? Mais arrêtez de me répéter je ne sais même plus quoi penser. Bref, cessons là ces pensées interminables et ô combien compliquées puisque nous-mêmes ne serions plus dire qui a commencé et qui dit quoi. C’est pour dire… Nathaniel discutait avec lui tandis que son nouvel ami, Matthew Carter, commandait deux blondes. Oh ? Il voulait rencontrer sa chère Alice ? Il y a d’autres méthodes. Mais non. Non quoi ? Il ne veut pas la rencontrer. Quelle faute de goût. Mais vous n’y êtes pas du tout. Il veut boire des blondes. Oh ? Alice se boit ? Raaaah. C’est alors qu’il se souvint. Alice. Matthew. Nathaniel. Hansel et Grétel. Euh, non, pas eux (à moins que ce soit le prénom des deux demoiselles ?). Comment avait-il osé ? Le chapelier ne pouvait plus respirer tellement il était estomaqué par sa franchise bien mal placée. Pauvre enfant, pauvre Alice. Elle devait l’attendre bien sagement et lui il pensait à batifoler gaiement en allant boire tout en draguant.

Enfin, il pensait bien qu’il s’agisse de cela, c’est ainsi que les habitants de ce peuple nomme la chose. Ami lièvre, qu’en pensez-vous ? Je ne pense point. Pourquoi donc ? Parce que. Me feriez-vous donc la tête ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais quoi alors ? Vous m’avez remplacé par ce blond au sourire déluré sans même m’en aviser. Jamais je n’oserai. Vraiment ? Assurément. Soit. Donc nous avons fait la paix ? Nous avons en effet fait la paix. Hourra ! Alors mon bon ami, pour célébrer nos retrouvailles, si vous me disiez de quoi nous pouvions bien parler ? Alice. Oh ! Et voilà le chapelier repartit pour un tour à se lamenter… Nathaniel avait honte d’avoir dragué ce parfait inconnu ainsi alors que sa douce et tendre Alice devait sans aucun doute possible l’attendre sagement dans le petit salon de thé qu’il lui avait concocté savamment. Oh oui, il avait demandé au lièvre de cueillir des fleurs des champs et la souris avait tricoté une jolie nappe pour décorer la table dans des tons chatoyants. Il y avait plein de petits cœurs en chocolat déposés élégamment (à comprendre que la souris n’avait pu les coudre et les avaient écrasés lourdement). Dites, pourquoi parlons-nous de notre salon ? Je ne sais pas. Ah pareil pour moi. Dites, mon cher, et si vous respiriez ? En effet, Nathaniel avait retenu sa respiration depuis quelques secondes (depuis le début de ses pensées) et il commençait à virer au mauve sans hésiter. Diantre, il allait mourir et ne pourrait jamais se faire pardonner. Quelle énorme erreur !


    « Oui, le lièvre est mon ami. Il m’est dévoué tout comme je lui suis. Il est un peu cynique et grincheux mais je l’aime bien. Tu veux être son ami ? Je suis sûr qu’il t’appréciera après quelques jours à discuter. Il pensait que je l’avais abandonné pour toi Matthew mais quelle idée. Diantre jamais. Ce serait comme oublier ma chère et tendre. Oh misère de misère, je l’avais presque fait en te draguant de la sorte. Pauvre, pauvre chapelier… Tu préfères les femmes ? Moi je préfère les hommes. Mais Alice est différente. C’est Alice, tu vois ? Alors, elle, ne l’aime pas. Le lièvre n’aime pas partager. Elle sera à lui seul et puis voilà. J’ai beau lui dire que cela ne se fait pas, que ce ne sont point des manières, il ne m’écoute pas. Penses-tu, la petite prend peur. Alors il boude et me la laisse. Mais moi j’aime Alice. D’un amour… platonique comme les gens disent. Hihi, je ne sais pas qui est Platon mais il devait être important pour qu’on parle de lui à chaque instant. »

Sur cette dernière phrase hautement incompréhensible et sans aucun fondement, Nathaniel entama sa bière. Elle n’était pas bien forte cette blonde mais elle avait du caractère quand même. Une Alice buccale oh comme c’est original. N’importe quoi. Vous êtes jaloux. Certainement pas. Si. Et pourquoi ? Parce que Matthew ne vous en à point offert une voilà pourquoi. Humpf. Le chapelier avait vu juste et il se gaussait de son ami animalier. Le lièvre grognait car on l’avait oublié mais ce n’était pas grave, il lui en prendrait une pour le conforter dans son idée de lui être indispensable de la journée (ou de la nuitée). Matthew lui expliqua alors qu’il n’était pas forcé d’oublier Alice mais diantre, jamais il ne l’oublierait. Cela était bien trop douloureux quand la petite le faisait. Mais ce qui le rendit perplexe fut la déclaration suivante « Il faut savoir qu’aimer quelqu’un ne t’empêche pas de draguer d’autres personnes ». Ah bon ? Alice ne dirait rien ? Bien sûr, je ne cesse de vous le répéter ami chapelier. Mais non, on n’écoute pas les conseils de son ami lièvre. Par contre, écouter un étranger, alors là, c’est d’un naturel des plus affligeants. Et voilà qu’ils recommençaient à se chamailler. Tandis que son nouvel ami Matthew lui demandait s’il appréciait ce breuvage blondinet, Nathaniel vida le verre cul sec sans même comprendre que ce genre de boissons ne se buvait point de la sorte et encore moins comme s’il buvait un thé. Seul l’avenir nous dira s’il tient l’alcool ce p’tit gars-là.

    « Allez, une autre. Pour mon ami lièvre car il est jaloux de ne point siroter ce doux breuvage. Ainsi donc, je peux aller voir ailleurs qu’Alice. Mais ne le prendra-t-elle point mal dis-moi ? Je ne sais pas. J’avoue que le lièvre est charmé à cette idée. Il prétexte un gain d’expérience pour mieux charmer notre belle aimée. Moi, je suis sceptique, ne risque-t-elle point de nous abandonner si elle apprend la vérité ? Que tout ceci est compliqué… Par contre, pourquoi cela lui poserait un problème que j’aime les hommes ? Ce n’est ni un homme, ni une femme, c’est Alice.»

Comme si tout ceci pouvait résoudre tout…

Mille excuses pour cet énorme retard...
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Boire ou séduire, il faut choisir [PV Nathaniel]