Je ne vous comprends pas. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je vous intrigue ? Euh, certes... Mais vous savez, il vaut mieux que je reste seul, c'est mieux pour tout le monde. Laissez-moi je vous dis ! Ne forcez pas les gens à avoir des amis à la fin. Si je préfère rester seul, c'est mon problème. Je ne demande rien à personne, ayez l'obligeance de me laisser tranquille. Non mais... Revenez. Mais... Bon ben tant pis. Il est parti. Au moins, la solitude, ça ne me change pas de d'habitude. Mais au fond, malgré ce que je dis, je crois que j'aimerais bien avoir ces choses qu'on appelle des amis. Y'a bien Nathaniel ou Abbel, mais ça c'est la famille c'est pas pareil. Ils sont obligés. J'aimerais bien avoir quelqu'un rien que pour moi, qui m'apprécierait pour ce que je suis, parce qu'il aura eu envie de bien m'aimer. C'est peine perdue hein ? Ouais je sais, j'en suis bien conscient. C'est triste, mais bon, ça a toujours été comme ça, et je pense que ça va l'être pendant encore longtemps... Soupir.

En attente du joueur.

En attente du joueur.

Nathaniel, c'est un peu le lien de James avec l'extérieur. C'est un peu sa seule visite quotidienne, le seul qu'il ne rechigne pas à faire entrer dans sa chambre. Ils se racontent tout, même si souvent, la Folie a bien plus de choses à raconter que la Maladie. Forcément, ce dernier ne sort pas, alors à part raconter les épopées épiques de ses chasses aux moutons de poussière, c'est un peu limité. Nathaniel est le rayon de soleil qui illumine la journée de James. Il est le seul à réussir à le faire rire de bon coeur. Il est A-DO-RA-BLE. Le seul truc un peu gênant c'est qu'il pousse son frère à sortir de chez lui pour s'amuser dans l'hôtel. Bon au fond, c'est grâce à ça qu'il a pu entrevoir quelques personnes qui ont l'air sympathiques, alors il ne va pas se plaindre. Et puis, l'excitation qu'il ressent lorsqu'ils ont fait une bétise et qu'ils courent se réfugier dans l'une de leur chambre lui donne l'impression de revivre. Autant dire qu'ils sont des frères extrêmement amis et complices et que Nathaniel a le don de réussir à transformer le James triste et seul en un jeune homme souriant comme les autres. Et, même si la Maladie aime aussi énormément Abbel, son amitié avec Nathaniel est bien une des seules aussi solides et mutuelles qu'il a avec un membre de sa fratrie.

En attente d'une discussion avec le joueur.

En attente du joueur.

En attente du joueur

Comme toujours, Eileen est incompréhensible. Elle prend toujours le parti de Nathaniel, d'accord, mais lorsque Caïn et James se disputent, on ne sait jamais à l'avance quel parti elle va prendre. Elle aime bien le Vice de la Maladie, enfin c'est ce qu'elle dit, mais lorsqu'elle se retrouve à soutenir Caïn, James ne comprend plus rien. Et il a l'étrange impression qu'elle le manipule ou joue avec lui comme avec les humains. Et il a horreur de ça. Il a donc un peu le cul entre deux chaises, et ne sait plus trop quoi penser d'elle. Surtout que Nathaniel est absolument fan de sa petite princesse. A-t-il raison de la percevoir comme étant un ange ? James est un peu suspicieux à son sujet tout de même. Il a l'impression que si elle avait un réel choix à faire entre lui et Caïn, elle sacrifierait James sans hésitation. Et ça, ça lui fait très mal au coeur.

En attente du joueur.

Je n'ai pas d'amis et je m'en porte très bien ! Enfin... J'aimerais bien en avoir un. Ou deux. Ca a l'air bien tout de même, ça a l'air de faire chaud au coeur, de faire rire. Il y a longtemps que je n'ai pas ri. Mais bon, même si moi j'en ai envie, encore faut-il que les autres aient envie de faire ami-ami avec moi...

Pour connaître des gens, encore faudrait-il les croiser... Et ce n'est pas en restant dans ma chambre à peindre, écrire ou écouter de la musique que je rencontre une tonne de personnes. C'est comme ça, faut venir me chercher. Je comprends que ça en décourage plus d'un. Surtout que la récompense à la clé n'est pas magnifique non plus.

A vrai dire, James ne l'a vu qu'une fois parler avec son frère. Mais Nathaniel lui a raconté sa rencontre avec son Alice, et il a ainsi très pu vite mettre un nom sur un visage. Pour l'instant, les deux jeunes hommes se saluent lorsqu'ils se croisent, mais rien de plus. Il faut bien avouer que l'histoire que lui a raconté la Folie est bien intrigante. Est-elle entièrement issue de son imagination ? Affaire à suivre...

Pendant longtemps, James n'avait absolument pas fait attention à Andrew. Bien sûr, il l'avait déjà entr'aperçu, mais rien ne l'avait réellement intéressé chez lui. Et un jour, UN JOUR ! Que vit-il ? De la peinture sur ses mains fines ? Et là, ce fut le déclic. Un autre peintre, ici. Avait-il du talent ? Quels étaient ses sujets de prédilections ? Nature, portrait, architecture, abstrait ? Il en faut vraiment très peu pour intriguer James. Mais malheureusement, ce dernier ne sait pas vraiment comment aborder le sujet avec le jeune homme. Il n'ose même pas aller lui parler, de peur d'être inintéressant et de se faire envoyer paître. Et comme Andrew est aussi hyper-timide, cette histoire n'est pas vraiment près d'avancer...

Un jour, James a croisé le chemin de ce jeune garçon, et ce sont des cris qui accompagnaient sa présence. Il était en train de s'énerver contre une jeune fille aux cheveux roses qui n'était pas en reste niveau décibel. Détestant le bruit, la Maladie s'est pressé de s'éloigner, mais lorsqu'il entendit le mot "compositeur", son intérêt fut piqué au vif. Ryann, de son côté, a déjà remarqué que James peint et joue de la musique et cela l'intrigue énormément. James ne lui a pour le moment jamais parlé, et il n'a jamais réellement laissé l'occasion au garçon d'entamer la discussion. Mais dans l'esprit du jeune homme, Ryann est quelqu'un à garder à l'oeil, qui, malgré une ressemblance troublante à Caïn, pourrait finalement se reveler être une personne qui lui apportera beaucoup.

Mieux vaut être seul que mal accompagné. C'est vrai que ça c'est le véritable avantage de la solitude. Personne ne vient vous embêter. Surtout que des fois, c'est de la haine pure et gratuite (j'en ai un très bon exemple, tous les jours), alors bon c'est moyen. Mais bon, c'est vrai que des fois, face au Rien de mes journées, même un Mal les illuminerait. Et puis bon, comme y'a déjà mon frère qui ne peut pas me supporter... Si j'ai des amis en échange, un ennemi de plus ou un de moins, j'crois que ça ne changera rien.