Impossible de résumer en quelques lignes un caractère à personnalités multiples! Tantôt excentrique (façon cartoon), tantôt égoïste et méchante, voir carrément sadique (oui, ça m'arrive), ou bien douce et attentionnée, une facette que la plupart des gens que je connais ont tendance à facilement oublier puisque j'ai une petite tendance à la violence lorsque je déconne... Le sadisme, on va le laisser de côté pour le moment, c'est un peu ma bête noire et il s'agit de vrai sadisme, pas de mon caractère naturel qui tend à faire ch*er les gens à la moindre occasion ou à se foutre de leur g*eule! Oui, oui, on va me traiter de gamine, que j'ai rien d'autre à faire que d'emm*rder le monde, etc... Mais je vous pose la question : Si depuis le collège, vous êtes à fond dans les études pour avoir un bon métier, gagner de l'argent, vous devenez trop sérieux. Résultat, vous devenez un adulte banal, pince-sans-rire, méticuleux. Vous ne pensez qu'à bien travailler pour avoir une bonne paye, histoire de faire de beaux cadeaux à vos enfants. Quand est-ce que vous vous êtes amusé dans votre vie? Je suis jeune et je compte le rester! Alors c'est pas en prenant des habitudes de coincée que je vais réussir à rester comme je veux! Arf, je m'emporte encore dans mes polémiques sans fin. Faut dire aussi que très récemment, une prof m'a surprise à polémiquer avec des amis. Elle m'a demandé si je comptais faire de la politique parce que si c'était le cas, je m'en sortirais très bien. Ou bien avocate. C'est pas la première fois qu'on me le dit, mais de là à ce qu'une prof le dise... Bah, la politique m'intéresse pas et un avocat est souvent amené à défendre des enfoirés, ça collerait pas avec mes envies de leur coller mon poing dans la tronche... Flic ça me convient bien mieux comme métier. Au moins, il n'y a pas trop de risques de s'ennuyer, à part quand arrive l'heure de la paperasse. c'est sportif, intellectuel (tout de même!) et dangereux. C'est parfait pour moi, ça m'amuse que peu quand il n'y a pas un peu de danger! Sinon, quel intérêt de participer à une expérience à moitié illégale sur des modules de réalité virtuelle retraçant une histoire sanglante et véridique (j'imagine que vous comprenez rien, mais c'était un jeu avec des amis, un jeu vidéo bien sanglant et réaliste!) ? Aucun, bien évidemment, on y participerait alors pour un pari fou auquel on a prêté serment sans grande conviction. Il faut le vouloir pour le tenter, faut pas avoir peur d'un peu de sang ou d'une tête coupée... Hm... Voilà ma bête noire qui se remet à parler toute seule. On peut pas parler de double personnalité, ça ferait un peu louche et tordu comme histoire, je m'appelle pas Jekyll et je n'ai pas de Mr Hyde! Mais quand je fait pas attention à mes pensées, je me rends compte qu'elles sont dangereuses. Ca fait un peu flipper parfois, je l'admet, j'aime pas ne pas contrôler mes pensées! Il arrive par exemple que des idées plutôt sanglantes me traversent la tête et qu'inconsciemment je me lèche la pointe des canines avec un petit sourire. Sans déconner, c'est déjà arrivé et je compte pas réaliser mes pensées, car finalement, quand je me compare à cet aspect de ma personnalité, je suis quelqu'un de censé et d'équilibré, je n'ai aucune envie de tuer qui que ce soit. Je suis plus lapin que loup en général. Un petit lapin tout doux et tout mignon! On y croirait presque! Comme un ange... Oh! je crois que mon auréole commence à clignoter, faudrait que je change les piles un de ces quatre. Bouahaha, faut pas s'attendre à beaucoup de sérieux de ma part! Il arrive que certaines personnes dépourvues d'humour ne m'apprécient pas puisqu'elles prennent tout au premier degré. C'est tant pis pour elle, qu'elles apprennent que je ne blâme jamais de cette manière. Ou encore que je sais distinguer le second degré auquel je répond également au second degré et qu'il ne faut pas croire que je prends tout au pied de la lettre! Moi? Compliquée? Pas le moins du monde! Ou en tout cas pas plus que n'importe qui d'autre. J'aime pas me prendre la tête, d'où le fait que je ne traine que très peu avec des filles. J'ai pas mal de bonnes copines mais quand j'entends leurs histoires d'amour à la mords-moi le nœud, j'ai juste envie de leur dire d'arrêter de regarder les téléfilms du dimanche! Je ne dis pas que je n'ai jamais eu d'histoire d'amour, mais ça s'est toujours réglé le plus simplement possible! Et puis je n'ai jamais cherché à être en couple. Je laisse les choses venir et se faire naturellement, c'est bien plus intéressant et censé je trouve!

Passons ma naissance, elle n'a rien d'intéressant à raconter, je suis juste à la limite du prématuré (c'est-à-dire 3 semaines) et mon père n'est pas tombé dans les pommes pour le coup du cordon puisque ce sont les doc's qui m'ont fait mon joli nombril . J'étais chétive mais NON, 3 semaines de moins n'ont pas porté atteinte à ma santé mentale comme certains pourraient le croire! Enfin bon, il n'y a rien de plus à dire. Le petit Bambin que j'étais parle bien rapidement et apprit brillamment à casser les oreilles de ses parents en babillant à longueur de journée. Mes petites jambes potelées purent me porter au bout d'une année pour le comble du bonheur de mes parents qui commencèrent à me courir après partout à partir de ce moment là. Comme tout bambin, j'étais armée de mes petites mimines ainsi que de ma bouche pour partir à la découverte de ce monde fascinant qui s'offrait à moi. Bébé casse-cou grandit et devint gamine casse-pieds! Enfin bon, je n'étais pas une peste ni trop capricieuse. Juste une gamine qui apprenait à partager avec un petit frère tout juste né et qui avait du mal à comprendre qu'elle ne soit plus le centre d'attention de ses parents. Mais j'ai très vite adoré mon petit frère qui faisait un compagnon de jeu idéal. Et puis, je pouvais lui apprendre tout ce que je savais, lui dire ce qu'il fallait faire ou non... Un vrai doudou à balader dans la maison. Évidemment, j'ai eu mon lot de bobos qui ont ou non laissé leurs traces comme une chute à la piscine qui me valut une plaie au genou aux formes d'un angle de carrelage ou bien une écharde vicieuse qui refusait de bouger sans que je hurle de douleur et qui me laisse encore à ce jour une trace sombre dans l'index.
Vers l'âge de 7 ans, j'ai déménagé à 15 bornes à peine de l'endroit où j'habitais. Mais 15 bornes à 7 ans, c'est difficilement surmontable, d'autant que nous ne disposions pas de la technologie d'aujourd'hui! J'ai rapidement perdu le contact avec mes camarades et me sentis bien seule dans ma nouvelle école. Je crois que ce sentiment ne me quitta pas jusqu'au lycée, jusqu'à ce que je quitte les écoles de mon village. Pas terrible comme enfance, mais je compensais en faisant toutes sortes de bêtises avec mes cousins plus âgés que moi (étant la cousine la plus âgée).
Arrivée au collège, j'étais l'élève modèle. Bonnes notes, attentive, participant... Bref, les remarques n'ont pas tardé à fuser accompagnées des moqueries. Suite à ça, étant une gamine plutôt mal dans sa peau, mes notes ont rapidement chuté (sans atteindre jamais le niveau alarmant) sans que mes relations ne s'améliorent grandement. Bah quoi, j'avais 13 ans! Vous n'attendiez quand même pas une réaction mature et réfléchie de la part d'une collégienne qui n'a même pas encore atteint la puberté! La maturité était la même les années suivantes du collège pour les "petits copains". Au final, c'était juste parce qu'on se considérait assez biens pour faire comme les grands qui sortent ensemble... Mouais, la plupart faisaient plus de bisous mouillés qu'ils n'embrassaient.
Puis vint enfin le Lycée. Aaaah années de bonheur! La première année fut sans conteste la plus belle de mes 17 années de vie passées sur cette Terre! Pour commencer, j'ai appris l'amitié, la vraie. Pas les vieilles morues hypocrites qui te crachent dans le dos quand elles en ont l'occasion. Et cette amitié, c'étaient les garçons que me l'apportaient, j'ai rapidement compris que si je voulais éviter les prises de tête, c'était avec eux que je devais faire ami-ami. Et puis il faut dire qu'une nana entourée de mec, ça met sacrément en valeur. Bon d'accord, ça n'a rien à voir, je sors... Et puis il faut préciser aussi que cette année-là, mes résultats allaient sans dire puisque ne n'avais plus la gêne d'écouter en classe. C'était une période un peu "garçon manqué", je testais un peu mes limites, ce que je voulais, ce que je ne voulais pas. L'année suivante fut une chute magnifique! Enfin, niveau scolaire, le reste allait toujours bien. On peut dire que cette année, j'ai atteint le seuil alarmant et que je l'ai largement dépassé dans les matières principales. Oops! Peu importe, j'ai choisi de redoubler sans que ça change quoi que ce soit à mes habitudes à part peut-être les personnes qui étaient à présent à côté de moi en cours. Ça m'embête un peu de savoir que l'année prochaine mes amis seront à la fac ou je ne sais quoi, mais je suis à présent capable de m'en faire sans problèmes!
Venons-en aux vacances actuelles. Mes parents sont partis en vacances laissant mon frangin (que je ne considère en passant plus du tout comme un doudou) à ma charge. Bon, à 17 ans, on n'a pas forcément envie de passer la semaine à surveiller un môme qui nous mène la vie dure. Je l'ai envoyé paître chez un pote à lui pour la semaine et à moi la maison!!!! Sex Drugs Rock & Roll! Les potes à foison, l'alcool à torrents, les soirées à n'en plus dormir. La vie en fait! L'un des soirs de la semaine que l'on surnomma "notre petite Golden Week" déjà plusieurs jours avant, nous sommes allés en boîte. Plusieurs d'entre nous avaient le permis dont moi, le trajet ne posait donc aucun souci. Je retour s'arrangea avec quelques "Sam" qui reconduirent les autres à la "Mas" (oui, encore un surnom à la sauce de la team...) chez eux. Moi j'étais Sam, je ne suis pas fana d'alcool, on va dire que j'ai un don pour ne rien aimer. Après avoir reconduit chacun chez soi, je traversai une route du désert de la région pour rentrer chez moi. Et là devinez quoi? Évidemment, le coup de la panne! Sauf que dans mon cas, y avait pas de mec charmant et sexy pour m'embrasser et me faire passer une nuit de folie. Sans compter que, bah, on capte aucun réseau dans le désert. Je marchai alors le long de la route, espérant trouver âme qui vive mais qui ne soit pas sauvage et hostile. Au bout de quelques kilomètres, une enseigne lumineuse m'indiqua un hôtel dans le coin, à un kilomètre de plus. Revigorée par cette perspective douillette, je pressai le pas et arrivai rapidement à l'endroit prévu. L'accueil était d'ailleurs vraiment TRÈS chaleureux... Vraiment oui...