Hotel Dusk
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 ::  :: Le repère de Cthulhu :: Vitrine des rps

 
Cherche porteur [PV Ruru]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Invité
Invité


Anonymous



La porte se referme derrière Jaylynn, la pauvre, si elle savait ce qui risque de se passer après. Plus moyen de sortir avant longtemps, si elle sort un jour déjà. Mais bon, pour le moment, c'est un sac en bandoulière, un très gros sac, qui comporte juste ses sous-vêtements et chaussettes, qui se retrouve sur à cogner sur son côté droit de sa poitrine. Une valise qui comporte des roues, qu'elle est entrain de tirer pour avancer et une autre valise qu'elle traîne derrière elle. Sans oublié, la pose de star qu'elle fait. La jupe froissé puisqu'elle a quand même roulée plus de quatre heure avant de trouver un hôtel, de couleur blanche, le petit haut noir et la veste blanche de tailleur. Les lunettes de soleil posé sur le haut de la tête. Et surtout, ne pas oublié les talons aiguilles. Que voulez-vous, on a le style (prononcé staile) ou on ne la pas. Et Jay, elle l'a.

*Bon, y a pas de porteur ici? J'aurai dû aller jusqu'à la prochaine ville, au moins, j'aurai eu un hôtel avec porteur. C'est quoi cette idée aussi que j'ai eu de vouloir m'arrêter ici. On dirait qu'il n'y a pas un rat de vivant. Ma pauvre fille, tu deviens folle. Non mais franchement, je suis où ici?*

Elle venait à peine de se pauser la question, qu'une affiche avec le nom de l'hôtel apparut à sa gauche, enfin non, elle n'est pas apparut l'affiche. C'est juste que Jay a tourné la tête à ce moment là. M'enfin, vous suivez un peu ou quoi? Donc, sur l'affiche il est marqué le nom de l'hôtel: Hôtel Dusk. Ca n'aide pas vraiment notre journaliste à scandale là. Elle doit donc déposer ses deux valises sur le carrelage et aussi enlever celle qui se balance sur son épaule, pour s'approcher du mur où il y a l'affiche d'épingler.


*Blablabla, petit déjeune servit à huit heure trente, fini à dix heure blablabla, dîner à midi souper à vingt heure trente. M'ouis, ça m'aide pas vraiment. Je suis où déjà? La ville la plus proche? Les flyers pour les activités de la région? Rien? Mais je me suis paumée où? Non mais franhement, calme toi ma pauvre fille. Tu deviens folle quand te poses des questions comme ça. Voyons voir, qui est le responsable de l'immeuble? Le directeur, le concierge ou même la femme d'ouvrage.*

Passant en revue l'affiche, Jay ne trouva pas de nom. Elle se mit donc à fouiner, c'est peut être la meilleure chose qu'elle sait faire de toute manière, et en même temps, elle va chercher après la réception et puis aussi et surtout aussi après une personne pour porter ses sacs. Comme si elle n'était pas assez fatiguée elle devait en plus, mais n'importe quoi... Elle n'était absolument pas payés pour porter ses bagages, une personne le fera à sa place, fois de Jay. Après avoir arpenter un couloir sans apercevoir une âme qui vie, Jay décida de retourner vers ses affaires abandonnés pas loin de l'affiche (vous arrivez à suivre là, j'espère?). Arrivée où elle comptait se rendre, elle se laissa tomber contre le mur, ses fesses touchant le sol en premier, dos contre le mur, elle replia ses genoux contre sa poitrine, pendant que sa main fouilla dans sa petite sacoche après son téléphone portable. Elle ouvrit et là, le drame. Pas de réseau.

Jaylynn: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh

Que voulez-vous, elle utilise son gsm à longueur de temps, c'est plus facile pour pouvoir se tenir informer des déplacements de ses victimes poeples comment est-ce qu'elle va pouvoir travailler si elle ne sait pas joindre quelqu'un ou encore pire, si on ne sait pas la joindre. Respire, inspire, respire, inspire. Courage Jay, on est de tout coeur avec toi
Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



{Le post peut paraître "cru" sur certains aspects, je préviens les lecteurs. Disons juste qu'il annonce la suite des évènements d'une certaine manière... Je n'en dis pas plus, j'attends d'avoir fini mon mémoire pour mettre tout ceci en place Wink}

Je suis énervé. Et encore, quel doux euphémisme. Je suis tel un lion en cage depuis quelques jours et mon humeur va en empirant d’heures en heures. J’en ai par-dessus la tête de cet endroit. Cet hôtel me sort par les yeux et c’est définitif, je ne mettrai plus jamais les pieds dans un hôtel de toute mon existence. Je préfère de loin dormir à la belle étoile, au moins, je sais que je pourrai bouger d’endroit le lendemain. Ici, je suis coincé. Certes, il y a Matth’ et Margy’ mais quand même, j’en ai marre et plus que marre d’ailleurs. J’ai beau arpenté les couloirs, ça n’arrange rien. Le fait de les connaître quasiment par cœur y est peut-être pour quelque chose. Cette maudite plante verte est toujours aussi jaune, elle va finir par mourir si personne ne l’arrose. Et comme toujours, je hausse les épaules et passe mon chemin. Je ne suis pas payé pour ça de toute manière. Et c’est là que le bas blesse… D’ordinaire, j’irai « aider » cette plante sans me soucier de le faire bénévolement, je le ferai car c’est normal de le faire. Mais là, rien, que dalle, nada ! Je deviens… bizarre à force de traîner dans cette baraque maudite. Mon humeur exécrable se répercute en plus sur mes meilleurs amis et là, ça ne va plus du tout. Je ne me suis jamais pris le bec avec eux et je compte bien ne jamais le faire. Pourtant, je sens que ma tolérance diminue de jours en jours. C’est vrai quoi, ils sont bouchés ces deux là, on ne peut pas faire pire imbéciles ! Ils s’aiment, ça se voit comme le nez en plein milieu du visage et eux non, ils restent convaincus du contraire. Et voilà que je recommence à ruminer.

Excédé, je finis par abattre mon poing contre le mur. Si l’objectif était d’apaiser ma rage, il a été tout autre puisque maintenant la douleur vient s’ajouter à mon lot d’idées noires. Super. Il ne manquait plus que cela. Je vois quelques gouttes de sang perler aux jointures et je me maudis intérieurement. Quand je vais rentrer dans la chambre, Matth’ va me regarder d’un drôle d’air, il va falloir que je prenne mon mal en patience en prétextant que ce n’est rien… Le connaissant, il va appeler Margaret et ça va me foutre les nerfs en pelote. Oui, je suis « légèrement » plus irascible que d’ordinaire… Enfin, tant que je parviens à contenir ma colère pour moi, ça devrait aller. Enfin, j’ose l’espérer. J’arrive finalement au rez-de-chaussée et là j’aperçois ma bête noire personnelle, mon bourreau satanique, j’ai nommé Ryann Stalker. Si seulement nous étions seuls, je lui foutrai mon poing en pleine tête et ça me calmerait peut-être un peu. Mais non, monsieur j’ai une veine pas possible se balade aux côtés de sa charmante – et ô combien idiote – de grande sœur. Je les suis du regard alors qu’ils se dirigent je ne sais où. Pas comme si j’en avais à faire de leur déplacement. Je m’en tape carrément. Mais revoir cette Sacha me rappelle le plan que j’avais eu quelques jours (ou bien était-ce des semaines ?) plus tôt. Oui, je la tenais ma vengeance sur ce mioche détestable. Le tout était d’arriver à appâter la grande sœur idiote (ce qui ne risquait pas d’être difficile) et ainsi la faire tomber. Si elle tombait, l’autre la suivrait. Encore une fois, je fus surpris par mes pensées. Je n’étais pas ce genre de gars.


« Aaaaaaaaaah »

♣️ Ruthel : Mais qu’est-ce que ?

Il n’y a pas moyen de réfléchir tranquille une seconde ici ? Non, il faut qu’une c*nn* se mette à hurler dans les tympans. Elle a quoi au juste ? Madame a vu une souris et elle en est effrayée ? Elle va devoir s’habituer, ici, les souris règnent en maîtres absolus. Poussé par la curiosité, je finis par m’avancer pour me trouver face à la voix criarde et désagréable de tout à l’heure. Une jeune femme, je dirai vers la trentaine je pense. Elle a un visage doux mais son regard ne me dit rien qui vaille. Je ne la sens pas cette femme. Elle tient son portable avec toute la force du désespoir et je capte enfin d’où vient le problème. Le réseau. Elle a du se rendre compte qu’il n’y en avait pas. Enfin, si, en quelque sorte… Je soupire avant de lever les yeux au ciel. Je n’ai pas gueulé comme un possédé lorsque je l’ai découvert non plus…

♣️ Ruthel : Inutile de me péter les tympans. Il n’y a pas moyen de contacter l’extérieur alors arrêtez de hurler à la mort. Ca me fera des vacances. Ne me demandez pas pourquoi les portables ne fonctionnent pas, je n’en sais foutrement rien. Il en va de même pour à peu près tout ici… Il y a une télévision à l’étage, que dalle. Elle est en panne. Les ordinateurs, si vous comptiez utiliser internet, laissez tomber l’idée. Ca ne marche pas non plus. A croire qu’on veut nous couper du reste du monde. Ca ne m’aurait pas déranger si la majeure partie des occupants de cet endroit avait autre chose qu’un Q.I dépassant à peine la capacité mémorielle d’une petite cuillère.

Elle ne m’a rien fait. Alors pourquoi a-t-il fallu que je sois si agressif ? Je ne mords pas pourtant mais là… Je me fais peur. Je ne me reconnais plus. Que se passe-t-il exactement ? Je soupire finalement avant de tenter un sourire mais c’est peine perdu. Je n’ai pas envie de lui sourire. J’ai juste envie de m’enfouir sous mon oreiller en espérant qu’au réveil, je ne serai plus ici. Cet endroit va me rendre dingue.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Cherche porteur [PV Ruru]