Ne me cache pas tes larmes. J’ai tellement de plaisir à les faire couler sur ton si doux visage.

- C'est un homme froid, calculateur, qui ne lésine sur aucun moyen pour parvenir à ses fins.
- Il est extrêmement intelligent et rusé, et il arrive facilement à se mettre dans la peau d'un humain : son atout majeur pour les piéger.
- Il est manipulateur, et avec les femmes il peut tout à fait jouer le parfait gentleman pour parvenir à ses fins.
- Très inventif et précis, il a une imagination débordante quand il s’agit de faire le mal… Mais a tendance à vite perdre patience.
- C’est le genre de personne qui ne passe pas inaperçu. Et qui ne fait rien pour.
- Le remord et la tristesse lui sont inconnus. Le sadisme et douleur, bien moins.
- C'est une personne qui s'ennuie facilement et qui a besoin d'adrénaline pour se sentir vivant, il déteste la facilité
- Son job l'y oblige, la Guerre est un excellent menteur et un encore meilleur acteur. Il maîtrise chaque trait de son visage, s'imposant un air triste, heureux, ou colérique dès qu'il le faut.
- Il sait contrôler ses pulsions sanglantes pour agir de façon efficace et rapide. Mais pour torturer une personne, il préfère prendre son temps.
- Caïn est aussi extrêmement observateur. Il remarque les moindres petits détails et enregistre tout. Il a également une excellente mémoire.
- Il déteste la Maladie, un des neufs qui n’aurait jamais dû en faire partie selon lui. Du coup, il l’écrase d’insultes et de reproches. Ça lui fait du bien.
- Les gens qu’il juge « faibles » c'est-à-dire émotifs et sentimentaux sont cibles de ses railleries : il ne mâche pas ses mots, l’hypocrisie n’est pas sa tasse de thé, mais il utilise souvent l’ironie.
- Il n’aime pas qu’on lui fasse de l’ombre et qu’on ne l’écoute pas. Il est le dominant, et il le restera !
- Il n’éprouve pas beaucoup de respect envers les autres, et encore moins envers Abbel, qui n’est autre qu’un chien obéissant à la cadette de la « famille ». Abbel, c’est aussi son ainé. Son ennemi. Celui qui a le plus de ressources et réplique le mieux quand Caïn l’attaque. Mais Abbel, c’est surtout le Vice sur lequel s’acharne et s’acharnera toujours Caïn afin de prendre sa place et de commander.
- Il est très solitaire, indépendant, et n’a, pour ses « frères et sœurs » que la passion de manipuler les humains en commun. Et encore, avec James ce n’est même pas le cas. C’est pour cela qu’il le tyrannise lui et son frère Nathaniel. D’ailleurs si ce dernier succombait une bonne fois pour toute aux nombreuses tentatives meurtrières et Caïn et arrêtait de s’en sortir in extremis, ça arrangerait la Guerre. Et qu’il arrête de faire la fille aussi, tiens. Et de jouer au toutou.
- James est trop faible pour être un de ses « frères », et il ne se gêne pas pour lui pourrir l’existence en lui balançant le fond de sa pensée.
- Pour lui, le monde n’est qu’un vaste enclos où les humains sont des cobayes pour ses désirs malsains et sanglants.
- Il a doudou. Jaylynn Hodgki; Une journaliste manipulatrice à souhait, qui en sait bien plus que n’importe qui et qui serait presque comme lui, prête à tout pour être satisfaite et obtenir ce qu’elle veut.. Noircir la vie des autres ne semble pas lui poser de problème, et c’est bien ce qui plait à Caïn. Voilà une humaine bien intéressante..
- Pour continuer avec les humaines, Cassandra Lewis est aussi un passe-temps amusant. C’est sa torturée, la pauvre. Enfermée dans un appartement car trop paranoïaque, Caïn s’amuse de ses peurs, et de ses réactions. La terroriser, éteindre les lumières, lui glacer le sang est tellement distrayant, si vous saviez !

Dois-je t’expliquer qu’ont irrémédiablement suivis les anges, ces créatures ailées et auréolées de blanc, parfaites dans la grâce et la bonté ? L’harmonie régnait, et c’est dans cette paix, qu’est né le premier vice. Un peu d’action, dans ce monde éternel : Abbel, avec sa venue, a permis au temps de devenir mobile, et aux jours de s’écouler. Avec lui, c’est la vieillesse qui est apparue, punition que se doivent de connaitre tous les humains, à l’aube d’un certain âge. Par cette place de premier qui lui avait été offerte, le dénommé Abbel se devait d’être respecté. Par qui ? Par ces huit autres frères et sœurs, vice eux aussi, qui allaient suivre.

Ainsi se devait-il d’être.
Le temps s’égouttait lentement, la création se faisait assurément, les anges étincelaient dans leur obéissance aveugle à Dieu, et dans le monde, ne régnait que la beauté. Un calme fébrile, mais qui suffit à agacer Chaos, qui, très vite, se lassa de toute cette régularité. Comprenez : Dieu était en train de créer tranquillement un monde qu’il voulait parfait. Une personne dû mettre un terme à ce désir. C’est là, qu’entre en scène l’être dont je me dois de vous compter l’histoire. En effet, Chaos prit une décision : il voulut retourner le paradis, mettre la pagaille... Dans ce but, naquit Caïn. On l’appela de cette façon, car plus tard, il serait le premier meurtrier de l’histoire. Mais là n’est pas notre présent, revenons-en à son arrivée voulez-vous ?

Caïn était le vice de la guerre. En d’autre sorte, il était, dans ce monde parfait, celui qui le détruirait en partie, ou qui du moins, tenterait. Chaos avait conçu ce vice à l’image de sa haine, de sa rancœur, et de sa volonté de faire cesser ce calme provisoire. Il envoya donc son enfant chez les anges, enfant qui, éprouvant un dégout profond envers ces créatures par nature, n’eut aucun mal à accepter sa besogne.
Caïn était mauvais et l’idée de cette mission lui plaisait. Vice de la guerre, c’est dans l’envie de meurtre qu’il se complait. Dans la colère, dans la rage, dans l’envie de vengeance. Dure nature, que d’être ce vice. Comment vous expliquer l’inexplicable : l’histoire d’une personne, qui n’a de cesse de manipuler les autres afin de les monter les uns contre les autres ? Il arriva sur le seuil de cette fourmilière de paires d’ailes, et se mit à la tâche sans plus tarder. Leur esprit était solide et dur à manipuler : l’idée même de faire le mal leurs était inconnue. Rien d’autre que la paix et le bien n’existait à leur yeux. Mais le vice réussit à posséder quelques consciences, pour son plus grand plaisir. Néanmoins, le paradis n’était pas un endroit qui lui convenait. Trop de bienséance, de bonne volonté, de paix.. Il parvenait à y semer le trouble, mais non sans mal : l’aura de ces anges le blessait. Au fil des jours, rester en cet endroit lui coutait : il était comme brulé par cette bonté omniprésente…


Il décida donc de se retirer, supposant en avoir assez fait et retourna voir où en était la création. Glisser la violence dans les mentalités le divertissait, mais à présent, sur qui s'exercer ?

La faim chasse le loup hors du bois..

Cible Une. Eve.

Il savait que Chaos continuait de procréer d’autres vices, mais peu lui importait : il n’avait pas été le premier à naitre, et cela était impardonnable. De plus, s’amuser du mental des autres était une telle source de jouissance qu’il ne pouvait s’en passer. Il se devait de trouver d’autres cibles. Dieu, venait justement d’inventer des êtres amusants : Eve et Adam. Deux pantins bien moins acides que les anges, sans aura, sans ailes, juste naïfs. Deux proies parfaites, en somme. Car si la mission initiale de Caïn était de semer le trouble chez les anges, il décida d’appliquer cela à tout être vivant. Et la conscience de ces deux humains était moins gardée, plus simple d’accès. Aussitôt installés dans leur beau jardin, l'Eden, la Guerre se mit en chasse. Il s’intéressa de plus prêt à cette femme, Eve. Pauvre création… Vous connaissez tous la fin tragique de leur idylle, et le bannissement des hommes sur terre… Caïn jubilait : il n’avait eu qu’à se déguiser pour la tromper, et pour l’inciter à commettre l’impardonnable.. Cela signifiait deux choses : d’un, qu’il lui était bien plus aisé te contrôler les humains. De deux, qu’il adorait cela, et qu’il allait pouvoir prendre la terre pour terrain de jeux..


Au fil des expériences sur les humains, il put découvrir l’envergure de son pouvoir, de son don, de cette particularité qui lui avait été donnée. Courir le long des veines, grimper jusqu’au cerveau, semer le trouble, bouleverser les pensées, s’introduire dans les espoirs, changer la façon d’agir, et pour un temps… Donner l’envie de violence. C’était si doux, si mielleux, d’avoir en son pouvoir la mentalité d’une personne. De tenir au creux de sa propre main, ses idées les plus malsaines, puis de les glisser une à une sous forme de pensées au cœur du cerveau de sa proie. Donner des envies meurtrières, des envies impossibles, des espoirs déjà perdus, faire monter la colère, vouloir en venir aux points.. C’était intervenir sur l’humeur elle-même ! Les rendre brutaux, impolis, irrespectueux… Tel était ce pouvoir, tel était l’étendue du royaume que Chaos lui avait offert : au sein du mental, il devenait un roi impur et brutal, et ils n’étaient que pantins entre ses doigts.. Du moins tant que l’énergie coulait en lui. Car utiliser ce don lui coutait très cher, il s’affaiblissait vite. Son endurance s’était améliorée bien entendu, depuis le tout début, mais elle n’en restait pas moins faible, trop faible à son goût. Car il aimait monter les humains les uns sur les autres, il aimait oui, être à l’origine d’une haine viscérale entre deux individus… Être spectateur secret d’une pièce qu’il a lui-même montée, en choisissant les acteurs avec attention, c’était son quotidien et il s’en délectait.