Hotel Dusk
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1,2,3 ! Cheveux blancs !
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Anonymous



L'ennuie est le pire ennemis de l'homme. Celui qui édicta ce proverbe ça aurai mieux fait de rajouter : ''mais aussi de toute créature pensante.'' Car oui, aussi incroyable que cela paraisse, Shelley s'ennuyait, seule dans les couloirs déserts de l'hôtel. Elle sentait bien la présence de sa tendre famille aux quatre coins de celui-ci, mais ils étaient tous occupés et aucune âme infortuné ne semblait vouloir croiser son chemin. Ainsi, privée de câlin, de torturés et même de son doudou, la petite fille tournait en rond dans ces corridors désespérément vide.

La journée lui avait pourtant paru prometteuse, quand elle se leva, de gros nuages gris bouchaient le soleil et la pluie, mélange de neige fondu et de grêlon, fouettait avec ardeur les vitres comme pour lui annoncer un hospice favorable aux désespoirs humain. C'est ainsi dans cette ambiance joyeuse et agréable, éclairée de temps à autres par un fugace éclair, qu'elle s'habilla savourant une nouvelle fois le contact soyeux de ses vêtements sur sa peau. A peine cela fini, elle fit une rapide toilette, enfila ses bottes en caoutchouc et pris son parapluie avant d'aller jouer quelques temps dans la colère de la mère nature. Une fois las de ce petit jeux, qui lui prit tout de même la matinée, elle alla déjeuner en compagnie de sa chère famille, qui se tirait joyeusement la gueule, ce qui lui fit encore plus plaisir.

Cela finit, elle partit en quête d'une âme à torturée, espérant secrètement croiser son amour de vacance, ce cher Emmet, afin de recevoir une pleine ration de mamours devant le regard furieux de sa femme impuissante. Cependant après avoir fait trois fois le tour de l'hôtel, s'être cachée dans la vieille horloge, avoir arraché 8 fois les 8 pattes à 8 araignées, avoir fait une dizaine de blague téléphonique ayant pour thème les films d'horreurs et caché une dizaine d'objets trouvés. Shelley du se rendre à l'évidence que ni le couple des Sutcliffe, ni les autres petits humains, ne montreraient le bout de leurs nez cet après-midi.

C'est ainsi qu'elle se retrouva à désespérer en jouant à un marelle imaginaire tout en réfléchissant aux derniers événements. Finalement après un énième tour sur elle même pour clore le jeu, Shelley perçu enfin la fin de son supplice. Cherchant dans sa tête le nom de ce bipède traçant à travers le couloir vers une direction inconnue, elle s'en rappela finalement. Ryann Stalker. Alors même que le nom refluait dans son esprit, une idée de farce idiote pour ce monsieur si fier de son apparence lui vint en tête. Mais agir en solo était exclue pour cette fois-ci … Sans tarder elle se dirigea donc vers le salon. Là, un feu brûler et crépitait dans l'âtre devant lequel paresse, eu non, vieillesse alias Abbel se reposait. Sans plus prévenir qu'un troupeau d'éléphant atteint de l'appendicite et avec autant de délicatesse, Shelley sauta, et s'écrasa, sur le pauvre hère.

« DEBOUUUUUUUUUUUT !! » Hurla-t-elle de toute ses forces dans les oreilles de celui-ci.

Puis avant même qu'il puisse réagir, elle l'attrapa par la main et le tire/traina sur toute la longueur du couloir, le laissant se cogner à divers endroits, surtout dans l'escalier, jusqu'à l'angle fatidique qui l'intéressait. Depuis ce recoin on pouvait en effet observer discrètement la nouvelle victime de Shelley en train de se recoiffer devant un miroir du couloir.

« Abbel. Le ton était descendu jusqu'au chuchotement. Vieilli ses cheveux, maintenant ! »

Bon sang, elle sentait cette excitation si familière lui titiller l'esprit devant le spectacle qui se dessinait à l'horizon. Finalement le présage de la matinée était pas si hors-sujet.

En avant Abbel ! Attaque vieillissement gooooo !!
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Anonymous



Excellente journée en perspective, notre vice de la Vieillesse pourra s'adonner à son passe temps favori ! Quel passe temps ? C'est évident pourtant, flemmarder et dormir dans son fauteuil attitré, juste en face du feu de la cheminée. Perte de temps ? Comment se pourrait-il ? Puisque que le temps, c'est cet homme là lui-même, le roux qui à l'air d'avoir la quarantaine. Ou peut-être qu'il fait plus jeune ? Bah, jeune ou vieux, ces notions n'ont pas lieu d'être quand on parle de cet individu. D'ailleurs toutes les notions humaines n'ont pas vraiment d'intérêt pour le décrire. Disons simplement un vice à l'apparence d'homme.

Comme je le disais, aujourd'hui il n'avait envie de rien faire, paresser dans son fauteuil une cigarette dans la bouche, dans le calme et la tranquillité, avec le son de la pluie et des grêles en fond sonore, et pas un seul bruit dans le coin, tous probablement cloîtrer dans leur chambre ou ailleurs, à déprimer probablement, à essayer de recoller les morceaux des liens qui les unissaient et qui avaient été complètement brisés par ce cher Caïn... Le fait de penser à cette détestable personne éveilla en lui la haine qu'il lui vouait. Comme pour contenir sa colère, il serra les poings et les dents, écrasant au passage sa cigarette sous ses incisives. Pourtant il devait bien avouer que son frère avait fait un travail remarquable, un véritable chef d’œuvre. L’hôtel tout entier se remettait encore du passage de Caïn, des amis s'étaient brouillés, des couples s'étaient séparés, et des familles se désunissaient pour le plus grand plaisir du vice de la Guerre. Abbel aurait pu s'en réjouir, en mettant de côté ses différents avec son frère, mais celui-ci avait osé se jouer de leur propre famille, et ça, c'était impardonnable aux yeux de l'aîné.

Il se leva, ce qui en soit lui demanda un certain effort et une lutte acharnée dans son esprit, balança la cigarette à présent inutile dans le feu et s'approcha de la fenêtre pour observer le déchaînement de la nature. On aurait cru un paysage apocalyptique, de quoi le mettre de nouveau de bonne humeur, car il savait qu'il en aurait besoin pour survivre à cette épreuve qu'était le déjeuner en famille. Une ambiance quelque peu... tendue, c'était le mot. Hazel et Eileen semblaient étrangement calmes, peut-être se sentent-elles coupables pour ce qu'il s'est passé il y a peu, ou peut-être lui en veulent-elles, à lui ? Peu importe, elles avaient commis une erreur et s'étaient laissées manipuler par Caïn, elles étaient en tort dans tout ça, elles l'avaient contrariées et elles devaient en subir les conséquences. Puis il y avait Nathaniel... le plus étrange chez lui était plutôt le fait qu'il agisse tout à fait normalement, comme le bon vieux Vice de la folie qu'il était, comme si cet état de démence dans lequel il l'avait vu n'avait été qu'un rêve, une illusion... et Abbel ne savait pas s'il était content de revoir l'ancien Nathaniel ou déçu... Bref, dans tout ça, Shelley semblait tout à fait satisfaite, mais de quoi ? De cette querelle entre ses frères et sœurs ? Peut-être, mais quoi qu'il en soit, elle restait le cerveau du groupe, elle réfléchissait et lui communiquait sa pensée, peu importe ce qu'il en pense réellement.

Retour dans le salon, les couloirs presque vides, ce silence qui régnait dans l’hôtel était exquis à ses oreilles, il devait bien remercier son ennemi juré de frère au moins pour ça. Une après-midi propice à une sieste en face du feu de la cheminée, et cette fois il ne laisserait aucune pensée dériver vers son frère pour ne pas la gâcher. C'est ainsi qu'il s'alluma une nouvelle clope avant de s'asseoir dans ce fauteuil qu'il monopolisait à longueur de temps, détendu et confortablement installé, fixant le feu brûler dans la cheminée, un feu qui dansait et qui commençait à l’envoûter tout doucement, puis...


DEBOUUUUUUUUUUUT !!

Ce fut en sursaut qu'Abbel se réveilla, et vous savez quoi ? Il DETESTAIT ça, se réveiller en sursaut. Autant vous dire que celui qui avait osé commettre un tel acte allait en prendre pour son grade, il allait le faire souffrir, le détruire, le torturer puis le laisser pour mort... Ses yeux bleus se posèrent sur une petite bouille d'enfant qu'il reconnut rapidement, et qui dissipa tout sa colère aussi vite qu'elle était venue. Shelley, sa petite sœur chérie, celle pour qui il ferait tout (ou presque). Il ne pouvait pas lui en vouloir, même pour un acte aussi grave, du moins aux yeux de ce paresseux de vice.

Pas le temps de réagir qu'il se faisait traîner hors de la pièce, dans les couloirs, dans les escaliers avant de s'arrêter à un angle et d'observer discrètement quelque chose, ou plutôt quelqu'un, qu'il reconnut d'ailleurs très rapidement... Cet être détestable qui avait osé porter la main sur lui, l'aîné des vices, l'aîné de tout être même, et le voilà devant lui, ce cher Ryann Stalker, auto-proclamé Dieu, car oui, il avait atteint un degré de mégalomanie que peu avaient atteint. Et ce gamin était maintenant l'ennemi du plus vieux plus dangereux vice, et s'il n'était pas d'accord, il n'aurait qu'à se plaindre auprès du vice de la Guerre.


Abbel. Vieilli ses cheveux, maintenant !

Oh, quelle merveilleuse idée, elle semblait si exquise à ses oreilles... Il allait se faire une joie de montrer à ce jeune homme qu'il n'avait rien de divin, qu'il était un pauvre mortel comme tant d'autres, qu'il n'était qu'un jouet pour les vices qu'ils étaient, il le rendra fou, et Nathaniel prendra la relève... C'est donc avec une joie et une excitation non dissimulées qu'Abbel approuva sa sœur.

Tout ce que tu voudras, Shelley... Peut-être devrais-je vieillir aussi la racine de ses cheveux ? Une calvitie précoce, rien de mieux pour ce gosse.

Une fois sa réplique finie -en rime précisons-le- il tendit la main vers cet humain qui ne se doutait de rien, se coiffant tranquillement en face d'un miroir, et déjà une mèche de cheveux perdait lentement sa couleur au profit du blanc. Mais il n'allait pas s'arrêter là, il allait constater en direct ce qu'il en coûtait de contrarier la Vieillesse...
James Leighton

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Commérages : 471


James Leighton




    "Méprise, cher Egisthe, ces vaines injures : maîtres de ce palais, nous saurons, toi et moi, nous faire obéir."
Fin. Comme ça, fin, point final, sans réelles réponses. Mais bon, qu'en avais-je à faire ? Cette histoire n'était même pas réelle, seulement vieille de plusieurs décennies. Et sûrement chuchotée à son auteur par une quelconque petite fille à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Enfin, la plupart des gens, car moi, je savais que derrière ce minois se cachait un véritable démon. Oui, ma petite soeur en était un, sans que personne d'autre que la famille n'en sache rien. Pauvres humains .. Cette pièce résumait très bien Shelley. Quoi que, la fin était trop bonne pour Clytemnestre et Egisthe. Enfin, pour le moment, puisque son propre fils allait les assassiner, elle et son amant. Refermant sèchement le premier volume de "L'Orestie", soit Agamemnon, je ne pus m'empêcher d'y repenser toute la journée, même pendant les quelques notes que j'avais fait stagné dans l'air. Si même le piano n'arrivait pas à éloigner mes pensées, il me restait la peinture. Mais non, non, je n'en avais pas envie. Comme si je voulais regarder en face ce que pourrais faire ma famille, comme si j'avais envie de me dégoûter moi-même de ce que j'étais, encore plus qu'actuellement. Encore, Agamemnon a subit le sort le plus sympathique, si l'on peut dire ainsi. Peut-être trahit par sa femme, il n'en manqua pas que sa mort fut rapide et sans douleur. Là, ça devait être un coup d'Eileen. Ou peut-être de Caïn, après tout, la jeune femme n'avait fait que venger le sacrifice de sa fille en tuant son mari. Oui, Agamemnon avait sacrifié sa fille. Et pourquoi ? Pour avoir un vent favorable. Stupide, trop, même ! Avait-il prétendu aimer sa fille un jour ? C'était alors un sacré menteur, ou alors un manipulé, torturé. Mais bon, finalement, ce n'était qu'une pièce de théâtre tragique. Et le Vice qui l'avait fait jouer devait en être fier d'avoir pu semer pareil doute dans l'esprit humain. Quel sadique .. Mais bon, la maladie n'y apparaissait pas, j'en était content. Enfin, pas vraiment, me comprenez-vous ? D'un côté, il y avait eu assez d'horreurs dans cette pièce, mais mon vice n'avait pas effrayer le peuple plus qu'avant. Cependant, cela prouvait qu'il n'avait plus de réputation à faire. Pourquoi les humains avaient-ils mis tant de temps à comprendre l'hygiène et ses avantages ? Enfin, au moins y avaient-ils pensé ...
Ce que j'avais fait d'autre ce matin-là ? Oh, rien de bien intéressant .. En fait, j'avais juste échappé au repas familiale. Ce que je détestais ça, entendre toutes les injures en chuchotis autour de la table, des choses à faire pleurer les humains. Mais j'étais un Vice, un des plus dangereux, même si tous l'étaient, en fait. Et les méchancetés ne me blessaient même plus, à force, c'était devenu juste des paroles parmi tant d'autres. Pourquoi me défiler, alors ? Parce que cette histoire me trottait horriblement dans la tête, me mettant face à tout ce que je reniais. J'aurais peut-être perdu la face, confronté à tout ce que les autres me reprochent, d'autant plus depuis que Nathaniel était redevenu normal. Personne au-dehors de la salle de jeu ne savait ce qui s'y était passé, mais j'avais entendu quelques bribes de conversation sur le sujet. Quelque chose me faisait tiquer chez ma chère Folie, mais peut-être était-ce tout simplement normal, qui sait ... C'était une autre affaire. Pour résumer, je m'étais lâchement caché, hors de ma chambre. Mon sanctuaire ... Ils m'auraient facilement traîné, si j'y était resté. Non, en fait, je m'était caché dans le placard à balai. Oui, un problème ? C'était la cache idéale. Dure à trouver, j'avais une excuse si quelqu'un venait. Bien qu'inconnu pour beaucoup de monde, les clients me savaient maniaque de la propreté, alors quoi de mieux que prendre des détergents ? Même si ceux de l'hôtel me faisait violemment réagir ... C'est ainsi que je passais l'heure de midi, coincé dans le petit cagibi, en espérant que personne ne vienne faire .. des choses, huh. J'attendis longtemps, ou du moins cela me parut long. Sans peinture, feuilles ni piano, autant dire qu'il n'y avait rien à faire. En plus de la superbe odeur ... Bref, ce fût une heure que j'essayais d'effacer le plus rapidement possible de ma mémoire. Après m'en être extirpé, je me dépêchais de retourner dans mon antre, bien entendu, mais les vapeurs des produits qui me faisait légèrement tourner la tête et mon envie de vite -très vite- retrouver ma chambre me suffirent pour me tromper d'aile. Bravo, James, bravo ...
Non, je ne m'en étais pas rendu compte de suite. Après tout, est ou ouest, droite ou gauche, on s'y trompait pour peu. Et non, je n'avais pas regardé les numéros de chambres. De toutes façons, je connaissais déjà par coeur le chemin, et ma porte était différente des autres. En quoi ? Oh, à vous de l'imaginer, voyons ... Plonger donc dans mes pensées, je n'aperçu que je m'étais trompé uniquement quand j'arrivais au fond du couloir. Et accessoirement, quand je me rendis compte qu'Abbel et Shelley était présents, eux aussi. Mais que faisaient-ils donc, ici, dans ce couloir, à la vue de tous ? La Vieillesse était plutôt du genre a resté assise dans son fauteuil, ruminant sur ses rhumatismes, une cigarette à la bouche. Je ne voyais qu'une solution à ce mystère : il avait un humain à embêter. Enfin, plutôt torturer, en réalité. Et ce que j'entendis ne fit qu'accentuer mon impression. Pauvre humain, il risquait de prendre peur en se regardant en face, avec Abbel .. Je m'apprêtais à partir. Après tout, j'avais bleuter le repas familiale, ce qui allait être assez énervant à justifier. Quoique ... Cela les avait peut-être arrangés, qui sait. Et puis, je n'avais pas envie de fuir, là, maintenant, alors que j'aurais pu éviter la détérioration d'une personne. Et je me suis donc retourné. Sans savoir pourquoi réellement, sans avoir non plus de réelle envie. Pourquoi avais-je fait ça ? N'étais-je donc pas bien, terré dans mon trou, à ignorer la souffrance alentour ? Mais non, inconsciemment je marchais jusqu'à là-bas. Pourquoi, toujours la même question ... et sans réponses.
    Oh, tiens, ma chère famille ...
Mon "chère" était-il sarcastique ? Je n'en savais rien, c'était comme si le trouillard que j'étais c'était retiré pour laisser place à une personne inconnue. Totalement inconnue.
    N'avez-vous donc pas marre de vous attaquer à de faibles humains ?
En temps normal, je me serai arraché les cheveux devant cette phrase. Enfin non, pas mes cheveux, j'y tiens trop. Disons, arracher quelques souffrances en plus, pour me punir moi-même. Voulais-je vraiment mettre la lumière sur moi ? Et surtout ... Non, le sens de cette phrase ne me correspondait pas. Pas du tout. Il fallait que je me reprenne, ce que je fis. Le lunatique James de d'habitude ressortit, et c'est le dos voûté que je murmurais des choses. Des excuses ? Ils n'en valait peut-être même pas la peine ...
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Shelley frémissait d'excitation, admirant avec empressement la petite mèche de cheveux annonciatrice du futur calvaire de ce pauvre Ryann, elle pouvait sentir la haine de son frère bruler dans son pouvoir. A vrai dire, si elle l'avait emmené ici, ce n'était pas juste pour lui faire vieillir quelques vulgaires cheveux, cela aurait-été trop simple, trop gentil, non ce qu'elle voulait voir, c'était à quel point son frère allait pouvoir se retenir avant d'anéantir ce pauvre humain qui l'avait défié. Voilà ce qu'elle voulait sentir, cette haine et cette rage consumant tout, menaçant d'oblitérer la raison de ce sage Abbel pour se laisser submerger par le plaisir de la vengeance dans une tornade de torture sans fin car hors du temps. Aaah, Caïn avait vraiment fait du bon travail, quel délicieuse ambiance avait-il créé juste pour elle, quoi qu'il ne l'ai sans doute pas fait pour elle, mais ce n'était pas grave l'intention ne comptait pas avec elle, uniquement le résultat.

Elle était ainsi en train de savourer un de ses plaisirs dont elle avait le secret, regardant autant son frère que leur victime, voir même plus son frère, quand elle sentit l'arrivé incongru d'un autre vice. Elle aurai du le savoir bien avant mais l'excitation avait fait écran, si bien qu'elle n'eut même pas le temps de se retourner pour apercevoir Jame ou prévenir Abbel qu'il parlait déjà.

« Oh, tiens, ma chère famille ... »

Et voilà que ce rabat joie de James jouait dans le satirique maintenant … Enfin que voulez-t-il donc celui là encore ? Shelley n'était pas d'humeur à s'occuper de son cas en l'instant présent et il la dérangeait terriblement dans son divertissement.

« N'avez-vous donc pas marre de vous attaquer à de faibles humains ? »

En voilà une question stupide, il allait encore partir sur un de ses grands discours sur … sur quoi déjà ?? A vrai dire Shelley n'avait jamais suffisamment écouté ce qu'il racontait à ces moments là pour dire de quoi il parlait exactement. Enfin cela importait peu. Shelley se tourna vers Abbel attendant qu'il réagisse devant cette intrusion, après tout ce n'était pas la peine de gâcher sa précieuse salive dans un débat stérile avec son grand-frère quand Abbel pouvait l'envoyer paitre en trois coups de cuillère à peau, en plus la réaction de Ryann paniquant devant la glace était vraiment trop drôle à regarder.
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Comme c'était jouissif, le voir paniquer en voyant sa mèche se décolorer petit à petit. Forcément, ce petit sourire arrogant qu'il a en permanence avait disparut cette fois. Il allait comprendre qu'il n'avait rien d'un Dieu, qu'il n'était qu'un pauvre mortel qui n'échapperait pas à la Vieillesse. Que faire après ça ? Continuer ce petit jeu encore un peu jusqu'à avoir décoloré tous ses cheveux ? Oui, petit à petit, pour qu'il puisse constater sa dégénérescence progressive, puis cerise sur le gâteau, une calvitie précoce, il le rendra fou, et laissera Nathaniel s'occuper du reste, quelle merveilleuse idée... Certes moins originale que les plans qui germaient dans le petit cerveau vicieux et machiavélique de Shelley, mais assez efficace tout de même. Non attendez... ce serait encore trop gentil voyons, il s'était ramollis à ce point depuis leur venue ici ? A croire qu'il s'était tourné vers le droit chemin... comme c'était risible et ironique pour un vice né de Chaos.

Oui, ce serait trop rapide, trop simple. C'était certes jouissif, mais pas aussi divertissant. Faire ça tout doucement, très lentement même, commencer par une mèche, puis petit à petit étendre cette dégénérescence, mais pas seulement se limiter à ses cheveux, ce serait encore trop gentil voyons. Son sourire s'étirait pour une expression des plus sadique. Si tout cela était la cause de Caïn aurait du le freiner en temps normal, cette fois ci il s'en foutait royalement, il allait faire souffrir tous ceux qui avaient osé le contrarier, et finirait pas Caïn, il lui montrera une bonne fois pour toute que l'aîné c'est Abbel, le chef des neuf Vices, celui devant lequel il devait se soumettre, et par extension se soumettre à Shelley, mais ça personne ne le savait bien sûr.


Oh, tiens, ma chère famille...

Cette voix qui sonnait si désagréable à ses oreilles... Abbel la reconnaîtrait entre mille, celle de son « cher » -car s'il voulait faire du sarcasme ils seraient deux à jouer- James, vice de la Maladie, erreur et échec de leur père Chaos. Pourtant il avait espéré qu'il se montre plus utile, plus... « vicieux » dans cet hôtel, mais il n'avait fait que s'approcher un peu plus de ces créatures misérables que sont les humains... Ce fut une erreur de l'aîné, qu'il ne regrettait pourtant pas, il avait encore de l'espoir pour le ramener parmi eux, rien n'était impossible pour le duo de l'aîné et de la cadette des vices... ou la cadette tout seul, ça revenait un peu au même.

Il se retourna lentement vers la source de cette faible voix, pour voir James. Qu'avait-il donc à interférer dans son plaisir personnel ? Ce n'est pas son genre, il se contente la plupart du temps d'éviter ses deux frères aînés, alors pourquoi intervenir maintenant ? D'ailleurs d'habitude il n'aurait jamais osé parler ainsi à son frère... Et puis voilà que toute son excitation et son plaisir avaient disparus... Autant dire qu'il avait mal choisi son jour pour la jouer justicier et défenseur des humains...


N'avez-vous donc pas marre de vous attaquer à de faibles humains ?

Quelle question idiote en effet... Shelley semblait peu disposée à le remettre à sa place cependant, encore qu'elle n'avait pas besoin de s'importuner de ce soit disant pacifiste, puisque déjà il murmurait... probablement des excuses, à croire que le courage l'avait quitté aussi vite qu'il était apparut chez lui. Trop tard pour les excuses cela dit, Abbel était bien décider à lui expliquer les choses à cet insolent. Il le regardait déjà d'un air méprisant, sortant une clope de son paquet dans la poche arrière de son pantalon, l'allumant pour aspirer doucement cette douce fumée toxique qui avait le don de le calmer.

Marre de nous attaquer à de faibles humains ?

Il répétait sa question, pas parce qu'il n'avait pas entendu, il était certes les vieillesse mais pas encore sourd. Non c'était simplement pour souligner l'absurdité d'une telle question.

Voyons James, ne sommes-nous pas des vices ? Aurais-tu oublié dans ta complaisance ici bas que nous sommes nés pour les tourmenter, pour les faire souffrir ? Bien sur, tu as du oublier, à les fréquenter, tu es devenu comme eux, un être faible, tu as perdu ta raison de vivre mon cher... Mais ne t'inquiète pas, je vais te montrer la raison pour laquelle je t'ai amené ici, je te laisserai encore une chance pour revenir parmi nous, et ensemble, en famille, nous allons nous jouer des humains misérables qui résident dans cet hôtel...

Son expression avait repris sa neutralité habituelle, qui traduisait un brin d'ennui, la colère suite à l'intervention de la Maladie s'était dissipée assez rapidement, probablement grâce à cette fumée enivrante qui venait de cette cigarette, ou alors son côté lunatique qui faisait des siennes à nouveau. Toujours est-il qu'il se retournait à nouveau vers sa victime, tendait la main pour continuer son œuvre, mais plus pour son plaisir, mais plutôt pour souligner ses propos et montrer l'exemple à James...
James Leighton

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Commérages : 471


James Leighton




    J'étais ... étrange, ce jour-là.
Comme si la chose qui nous donnait des ailes était brusquement réapparue, comme si j'osais à nouveau regarder les huit Autres dans le blanc des yeux, comme si je ne risquais pas de tomber comme un fétu de paille. En fait, j'oscillais entre appeler ça du courage et de la stupidité. Oh, les deux autres devant moi devaient sûrement penser à la seconde solution, mais là, je ne pouvais pas simplement ignorer ce qu'ils faisaient, comme d'habitude. J'avais déjà trop laissé couler, me terrant dans mon trou bien trop souvent. Était venu le temps de bousculer un peu les choses .. L'avenir n'était-il pas le changement ? l'espoir ? Je pouvais avoir les deux. Alors autant en profiter. Arrêtant mon flots d'excuses, j'observais toujours mes pieds. Il était trop tard, de toutes façons, mes paroles étaient sorties et rien ne les ferait revenir en arrière. En tout cas, ce n'était pas en mon pouvoir, contrairement aux deux devant moi. Le vieux et la gamine .. Tout aussi dangereux l'un que l'autre. A vrai dire, je les détestais tout deux, mais je devais avouer ne rien pouvoir refuser à Shelley, tout comme à Ely', et aimer le côté tranquille d'Abbel. Au moins une chose sur laquelle on s'entendait.. J'étais prêt à partir, à m'effacer après avoir gâcher le plaisir de mes deux pairs, mais après ce qui m'avait dit ... Je ne pouvais pas, non. Comment ignorer sa pique ? Et surtout, la mensonge que c'était ? Impossible. Mais peut-être ne s'en rendait-il pas compte, qui sait. Pour moi, alors, cette réponse était totalement dérisoire. Et j'allais me faire une joie de la démonter, même si je connaissais d'avance la répartie de ce qui était ma liberté d'expression. Oh, ne te fais pas d'illusions, James, tu ne sera jamais libre ...
Voyons James, ne sommes-nous pas des vices ? Si, oh si, nous le sommes, mais on ne choisit pas d'où l'on vient, et ça ne veux strictement rien dire. Et encore, pas besoin de me le rappeler, ne pense-tu pas que l’arthrite dont tu souffre toi aussi n'est pas assez douloureuse ? Mais toi, Abbel, tu as des remèdes, même ponctuels, même encore plus empoisonnant comme ta cigarette. Alors qu'il n'y en a pas pour la maladie, pas des entiers. Toussant subitement au contact de la fumée inspirée, je maudissais encore mon vice et toutes les allergies autour. Comme je mourais d'envie de prendre un de ses bonbons bien chimique au goût créer de toutes pièces pour lui rire au nez ... Mais non, la Maladie aurait bien vite fait de répondre. Plus violemment que jamais ...
Aurais-tu oublié dans ta complaisance ici bas que nous sommes nés pour les tourmenter, pour les faire souffrir ? Abbel, es-tu autant atteint d’Alzheimer ? Je n'ai jamais fais souffrir. Que ce soit là-haut ou ici. C'est la même chose, pour moi, mais tu ne peux comprendre. Tu ne peux même pas savoir. Je pourrai uniquement t'incriminer en disant que tu ne viens pas à ma rencontre, mais je suis de bonne foi. C'est bien de la faute à tous les deux, rien à dire là-dessus. Bien sur, tu as du oublier, à les fréquenter, tu es devenu comme eux, un être faible, tu as perdu ta raison de vivre mon cher.. Là, je ne pu m'empêcher de laisser un rire effleurer ma gorge. Sérieusement, je te pensais carrément plus intelligent ... Bah, ce ne sont pas mes affaires, après tout, que ton intellect soit performant ou non, mais comme je l'avais déjà pensé, mon arrivée ici n'a rien changé. A part le fait d'avoir des maladies physiques et de me détester encore plus, non, rien. Et oui, oh oui, je suis un faible, mais à nouveau, on ne choisit pas de qui nous sommes l'enfant, le frère. Je ne vous ai pas choisi, loin de là, et vous non plus. Comme un peu de justice ... même si elle était clairement désavantageuse. Pour finir, cher frère, je n'ai jamais eu de raison de vivre. Comme c'est risible de juger une personne comme cela en se trompant toutes les deux phrases ...
Mais ne t'inquiète pas, je vais te montrer la raison pour laquelle je t'ai amené ici, je te laisserai encore une chance pour revenir parmi nous ... Toi, nous avoir emmené ici ? En fait, vu toutes les idioties que tu as déjà dîtes, je doute vraiment que l'idée -également stupide, à la fin- de venir ici provenait de ton cerveau vicié. Si tu en possède un, bien entendu. Quant à revenir parmi vous .. Tout d'abord, je refuse le "re" devant venir. Soit tu considère que j'y suis depuis ma naissance, alors ta phrase ne veux rien dire, soit tu parle en tant que Vice voulant faire souffrir. Et là, pas de "re", s'il te plaît, je n'ai jamais torturé personne. Encore une fois, ta phrase était stupide .. Mais attention, le meilleur pour la fin ~~
.. Et ensemble, en famille, nous allons nous jouer des humains misérables qui résident dans cet hôtel... Là, mon rire se fit moins discret, tout en restant le son doux et cristallin habituel. Aha, qu'Abbel était drôle aujourd'hui, c'en était ... effondrant, oui. Ensemble ? Nous ? Pire qu'une blague, ce n'était tout bonnement pas possible. Arrêtant le son pour m'adosser contre le mur -mes genoux me faisaient souffrir-, je relevais la tête pour lui parler, les yeux dans les yeux. Commencer doucement, oui ..
    - Paige et Hazel ? Ensemble ?
Doucement, touut doucement, le temps de faire monter la moutarde au nez du vieux. Non, jamais, jamais elles ne travailleront ensemble. Impossible, tout simplement, et les deux devant moi le savaient parfaitement.
    - Moi et vous autres ? D'ailleurs, tu t'es trompé sur toute la ligne, Abbel, tout ce que tu as dis si doucement n'était qu'un ramassis de choses dépassées. Mais peu importe, n'est-ce pas ?
Tout expliquer allait être bien trop long, tout les deux nous perdrions patience avant. La Vieillesse d'impatiente, colère, peut-être et moi du caractère de la-dite Vieillesse. Pour en revenir aux travaux communs, il m'était tout simplement impossible de torturer qui que ce soit. Il était bien au courant ... Accélérant la tendance, je parlais, toujours mes yeux rivés sur les siens, plus clairs à cause de la lumière.
    - Nathaniel et Caïn ? Hazel et toi ? Caïn et tout le reste, ou presque ? Et le meilleur pour la fin .. Caïn et toi ? Oh, ne mens pas, Abbel, nous sommes tous au courant pour cette nuit de Noël, même si certains ne savent pas réellement ce qui s'est passé. Bref, je n'aurais pas dû parler autant, je ne sais même pas ce qui m'a pris.
J'avais peu d'espoir qu'ils me laisse tranquille avec l'ultimatum que je venais t'envoyer. Stupide James, tu mérite une sérieuse migraine .. Baissant la tête pour faire tomber mes cheveux blancs devant mes yeux, je fixais mes chaussures avant de lentement glisser le long du mur, arrivant enfin en bas pour m'asseoir. Je sentais deux gouttes partir de mon oeil droit et glisser lentement, faisant briller ma peau cadavérique. Voilà maintenant que je pleurais .. Reprenant une dernière fois la parole d'une voix brisée, je ne voulais plus parler.
    - Et oui, je suis faible, tellement faible. Tuez-moi, ce serai mieux pour vous.
C'était dit. On verra pour le reste ...
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1,2,3 ! Cheveux blancs !