Hotel Dusk
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 ::  :: Le repère de Cthulhu :: Vitrine des rps

 
Sabre au clair très cher ! [Todd]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

http://ad-vitam-aeternam.forumgratuit.org

Henri Potier



Henri souriait de toutes ses dents. Les embruns lui arrivaient en pleine tête, il était coiffé à toute l'inverse de la dernière mode à Paris, cheveux au vent et la perruque très loin derrière, mais il adorait ça. Lorsqu'il était à terre, sur la sainte terre maternelle s'entend, il fallait porter la perruque, la veste, les bottines à boucles et tout le tintouin qui va avec et qui fait qu'il a plus la sensation de se déguiser pour un bal masqué que de marcher sur le port. Mais les us et les coutumes sont ce qu'ils sont, et il s'y plie bien volontiers, pourvu qu'il conserve ses lettres de marques. La piraterie, le rhum, et yo-ho mes frères, ça va cinq minutes, mais pouvoir piller les autres tout en restant dans le cadre de la loi a un petit côté jouissivement sécuritaire qu'il ne peut s'empêcher de savourer.

Sur mer, il pouvait se permettre de se laisser aller, laisser sa chemise ouverte, son pantalon et rester pied nu, ne rien porter d'autre que parfois un foulard dans les cheveux. Pour les sorties officielles, on se déguise, mais la mer est une reine qui n'accepte pas le mensonge. Elle nous prend comme on est sans se soucier de ce à quoi on paraît, et c'est ce qui lui plaît. Allez de port en port, de pillage en pillage, de femme en femme, et toujours s'en retourner à cette amante capricieuse et toute puissante, c'était le train de vie qu'il s'était choisit, et qu'il ne pouvait qu'aimer. Elle battait, courrait, pulsait dans ses veines, lui emplissait les poumons, lui purifiait les pensées. Il y avait la mer, son monde, son pays, et puis il y avait la terre.

Son exaltation était partagée par tout le monde sur le bateau. Une heure qu'on prenait en chasse cette saleté de bateau, et enfin on avait réussi à le rattraper. Remercions en grande partie le cul bordé de nouilles du capitaine qui avait fait que de "vent désavantageux" du fait que leur bateau était bien plus lourdement équipé, donc plus gros et plus lent, on était tombé sur l'inévitable mer d'huile, et là c'était ceux qui avaient le plus de rameurs qui gagnaient, c'est à dire eux.

Certes, ils auraient pu les canarder de loin, mais d'une part les boulets coutaient cher, d'une autre il est assez mal vu de couler un bateau, mine de rien c'est bien quand on peut piller quelqu'un plusieurs fois, et enfin il est difficile de récupérer la cargaison et les esclaves quand ils sont déjà au fond de l'océan. Mais maintenant ils étaient enfin assez prêts. Tout le monde sortit ses armes, il y eut un coup de feu et deux petits boulets reliés à des chaînes partirent et fracassèrent le mât principal. Ça leur prendra deux jours pour le réparer, et surtout ils pourront tranquillement les piller sans risquer qu'ils se fassent la malle.

Henri sortit son épée, imité par tous ses confrères et employés. Il cru bon de ne pas s'exclamer "pour le roi", le bec enfariné tout le monde s'en tapait le coquillard, et il lança plutôt l'ordre.

Toujours laisser partir les jeunots en premier. Une fois qu'ils eurent posé pied sur le pont et nettoyé les tireurs canardant ceux qui se promenaient sur les cordes, il en saisit une qui revenait justement vers lui, y enroula un poignet avec un seul tour pour ne pas y être pitoyablement accroché, posa un pied sur le bastingage et s'élança dans le vite.

Il heurta le pont avec un bruit sourd. Immédiatement il plongea au sol pour ne pas se prendre un coup d'épée qui avait fusé vers lui, se redressa en une souple roulade, et planta son épée dans le premier estomac hostile passant par là. C'était une très bonne lame. Longue et fine, elle était légèrement souple ce qui lui permettait de cingler l'air. De la main droite (le français est gaucher), il dégaina son pistolet et tira sur un deuxième qui arrivait vers lui. Ces armes, c'est très pratique, mais il n'y a qu'une balle à la fois, et il venait de l'utiliser. Il rangea donc le pistolet et continua son petit jeu qui consistait en "le dernier debout à la fin a gagné."

Et puis soudain il s'immobilisa. Mais c'était qu'il y avait un visage connu là dedans !! Todd Cutter, si si ! Il ne savait plus où ni pourquoi, son inconscient n'avait pas jugé digne qu'il se souvienne d'un pourquoi plausible dans ce contexte. A la place de cela, il s'exclama bien candidement :


- Ce cher Todd ! Comment va, vieux frère?

Ce faisant, le français planta sa lame dans l’œil d'un quidam passant par là, puis rejoignit le pirate et essuya son arme sur la chemise d'un blessé qui gémissait par terre.

- Allons, nous sommes des gentlemen. Nous ne pouvons décemment nous battre entre amis ! Que dirions nous de nous?!

Il essuya négligemment sa main droite sur sa chemise pour ôter le sang et la poudre qui s'y étaient déposées, et la tendit au pirate, doigts en crochets et pouce vers le haut.

- Trois manches. Celui qui gagne remporte la bataille !
Eren Donovan

▌Date d'arrivée : 22/07/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 456


Eren Donovan




Une autre journée se terminait, le soleil était sur son déclin l'après midi avançait et la flotte des pirates britanniques dont le navire le plus connu était le Britannia s'était réunie aux alentours de Malake. C'était petit et assez reculer pour que les équipages anglais se retrouvent. Les capitaines aussi. Et après une bonne partie de l'après midi a troquer certaines cargaisons suivant le prochain point d'escale et surtout le prix de vente a ces points d'escales. C'est ainsi qu'après transport et échanges, les bateaux repartaient pour la plupart. L'un d'eux, dont le nom ne dirait pas grand chose reprenait la mer, et en fanfare, il faut dire que le rhum avait couler a la réunion. Et l'équipage était joyeux, sans être totalement queuté. Toujours est-il que le capitaine surveillait quand même, si ils allaient a l'abordage ou se faisaient aborder, il aurait mieux fallu que les gars soient prêts.

Bref, c'est après une grosse heure qu'un navire français débarqua a l'horizon. On attendit de voir si on partait a l'abordage, manœuvrant pour ne pas être trop approcher, une fois le pavillon de la marine française vu et reconnu, la question fut, sont-ce vraiment des forces royales ou ses pirates fourbes qui restent dans le cadre des lois? La France est étrange. Cela dit, au vu de la cale bien remplie il fut décider de passer son chemin, toute voile dehors donc, le navire pris a bâbord et fila a travers les vague tel un agile aigle qui passait pic et montagne aussi vite que ses ailes et le vent le portait.

Au nid de pie on informa le reste du navire que les français voilaient dans leur direction. Ce qui eu le don, d'une d'énervé le capitaine qui souhaitait juste se rendre a Tortuga se soir. Deux de stimuler l'équipage a aller plus vite. D'ailleurs tant qu'il y aurait du vent, les anglais seraient plus rapide, ça a été prouver, les anglais sont plus rapide au vent. De fait on ne se faisait pas trop de soucis, même si les manœuvres les faisaient rester sous la protection du saint courant d'air qui s'engouffrait joyeusement dans les voiles et faisait flotter leur pavillon fraichement recousu.

C'est alors que le vent tomba, par une malchance bien inhabituelle. On ramena les voiles en vitesses, les rameurs se mirent en place et on avança a la force du bras. La course était de plus en plus serrer, le capitaine lui même alla aux rames encourageant les autres. Les français gagnaient du terrain. Quand le nid de pie annonça la proximité malgré tous leurs efforts, les rames furent abandonner. La lutte se ferait sur un autre terrain. Les canons de sorti on attendit, mais aucun boulet ne fut tirer des français.


Hm, un combat loyal? Serait-ce finalement des pirates? RANGEZ LES CANONS! QUE CHACUN SE TIENNENT PRÊT A L'ABORDAGE!

Les ordres donnés, les tireurs furent placés, prêts à recevoir la chair à canon des français qui fut décimée en une salve. La recharge étant longue, la deuxième salve d'homme put passer, les lames furent tiré et le choc se faisait. Un rouquin d'ailleurs venait de décapiter un français sans le moindre état d'âme. On le pensait parfois fils d'un démon par la couleur rouge des cheveux. Certains abordés disaient que son bateau venait des enfers. C'était assez comique. Il n'avait pas encore de réputation si grande que le Britannia. Mais venant de son équipage au départ, on pouvait être certain qu'il suivrait sa lignée.

Les corps tombait, des siens comme des ennemis, et chaque pirate de son bord qui tombait l'énervait. Il lançait parfois quelques brimades a son équipage pour les motivés a faire plus. Et il ouvrit les entrailles d'un français quand.


Ce cher Todd ! Comment va, vieux frère?

On se tourna rapidement en sortant le mousquet. Reconnaissant un ami sans trop savoir d'où, il tira... sur le pirate juste derrière celui ci qui s'effondra. Un français de moins que voulez vous. Il n'allait pas tiré sur une vieille connaissance après tout.

Henri. Je ne sais si c'est un plaisir ou non de te voir débarquer ainsi. La douceur aurait surement été préférable.

Sa lame perlait au sol d'un rouge vif en harmonie assez dissociable avec sa tignasse non retenue qui commençait a pousser par rapport a ses habitudes. De plus il était dans une forme olympique. Ce qui ne l'avait pas fait réagir. Et puis voir un ami, même un ami qui veut vous tuer c'est toujours sympathique.

Allons, nous sommes des gentlemen. Nous ne pouvons décemment nous battre entre amis ! Que dirions nous de nous?!

Que nous sommes des pirates sans foi ni loi. Or nous avons des lois entre nous n'est ce pas?

La lame fut plantée dans le dos d'un français et on l'essuya ensuite sur la chemise avant de laisser tomber la victime au sol et ranger l'arme en acier. La main était pourtant propre ce qu'on ne peut pas dire du bras, fichu éclaboussure. Cela dit, il fit deux pas en avant pour rejoindre le français et agrippa les doigts en crochet de la même manière, le pouce levé.

En trois coups d'accord. Si tu gagnes je te donne la moitié de ma cargaison. Et tu récupères tes blessés et tes morts, okay?

Après tout, c'est un combat aussi, et entre ami on peut se le permettre, il n'était pas a une cargaison près. Surtout pas avec le français même si c'était bien la première fois qu'il se faisait aborder par lui. Il se souvenait l'avoir vu a Tortuga, avec des filles, était-ce là qu'ils étaient devenu ami? Surement oui.

Mais avant. Nous boirons du Rhum! Et tu me racontera ce qu'il s'est passer pour toi. Tu ne peux pas refuser cela à un ami!

Disant cela la bataille de pouce fut engagée et sérieusement.
Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

http://ad-vitam-aeternam.forumgratuit.org

Henri Potier



La bataille faisait rage, le sang et les injures coulaient à flot, bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il vit son "cher" ami pointer son arme sur lui, sans qu'il ne cherche à se défendre. Entre gentlemen, on ne se dire pas dessus, sauf pour les duels au pistolet, allons. Il eut bien raison, car ce fut un de ses gars qui tomba. Il y jeta un petit coup d’œil pour regarder qui c'est. Le boiteux. Tant mieux, il l'aimait pas, mais surtout il avait perdu une jambe et un œil dans une bataille autrefois. Or, qui dit jambe et œil perdu sous SON commandement dit augmentation de salaire en arrivant pour compensation des membres perdus. Et ça, c'était une très mauvaise idée, parce que ça faisait moins de sous au final.

Remettant tranquillement son arme au fourreau, il sourit de toutes ses dents à ce capitaine à la chevelure si facilement reconnaissable. La mer était un grand terrain de jeu, un jeu mortellement amusant où la moindre erreur était synonyme de mort, de blessure, de perte et de trahison. La mer était porteuse de vie, cette vie qui fait que notre cœur bat comme un oiseau effrayé jusqu'à l'ultime envol.


- La violence pour les combats, la douceur pour les amants. Si tu veux, tu peux me suivre jusqu'à ma cabine -ou la tienne, évidemment- et je te montrerai à quel point je peux être doux.

La plaisanterie ne l'était qu'à moitié. Bien que n'envisageant pas sérieusement de se le faire, il fallait avouer que son visage -et ses hanches surtout- n'étaient pas laids à regarder, loin de là même. Si jamais il lui faisait des avances, il ne les refuserait pas, mais il ne lui courrait pas après. Les hommes sur mer, les femmes à terre. C'était un délicieux équilibre qui dans tous les cas charmait ses sens, lui promettait plaisirs et jeux. Peut être la pendaison pour hérésie et pédérastie, aussi, mais en mer, là où les femmes n'étaient que peu nombreuses et les traversées très longues, il arrivait souvent que l'on se donne un "petit coup de main" en vertu de la sainte solidarité masculine. Le français ne rechignait simplement pas à aider son prochain, en bon chrétien respectueux des dogmes qu'il était tout naturellement.

A sa réponse pleine de bon sens dans le sens où elle allait dans son sens, il fit une petite courbette digne de la cour française, pleine d'élégance, mais également d'un brin de moquerie, un sourire en coin étirant ses lèvres.


- C'est la raison qui parle par ta bouche, mon cher ami.

Heureusement, ce cher ami avait accepté son défi. Merveilleux si il en est. D'un commun accord, comme si une sirène avait retentit sur le bateau, tous les combattants s'immobilisèrent, admirant les deux belligérants en pleine préparation pour LE duel de cet abordage.

- Si nous perdons, un tiers de la mienne, tes morts et tes blessés. Il faut bien que le butin soit équitable, n'est ce pas?

L'enfant de l'Ecume étant bien plus imposante, sa cargaison l'était également. Il fallait donc que l'on procède à un petit ajustement des quantités. Son sourire s'était étiré, se faisant joueur, carnassier. Même contre un ami, il avait bien l'intention de gagner et s'en mettre plein les poches !

Le combat s'engagea donc, première manche, il vaincu l'anglais rapidement, et en quelques passes, immobilisant le pouce, l'écrasant sans pitié ni compassion. Ils rirent bien de ce grand forfait, et débouchèrent une bouteille pour fêter cette première défaite, ou victoire, tout dépend du point de vue.


- Et donc... c'est comme ça que.... ooooh. C'est qu'il y a bien de la houle sur ce rafiot!

Une manche. Une manche et voilà que les deux s'étaient sifflé une bouteille de rhum en moins de dix minutes. Henri, que l'alcool rendait plus que joyeux et bavard s'était retrouvé à déblatérer sur toutes ses conquêtes faites à sa dernière escale à Tortuga. Là bas, on se fiche de sous quel pavillon tu écumes, pourvu que tu sois complètement véreux, que tu aie de l'argent et l'envie de le dépenser.

- Et donc cette Manon me dit que..... aaaah, mais on oublie le jeu! On en était à combien combien déjà?
Eren Donovan

▌Date d'arrivée : 22/07/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 456


Eren Donovan



L'agréable odeur de la poudre a canon, du sang poisseux et de l'iode de l'eau de mer se mélangeaient pour produire une odeur repoussante et musquée qui marquait la pierre d'un édifice de vie dangereux, et parfois répugnant mais ô combien vivifiant. Un mélange que j'ai appris a apprécié depuis bien longtemps. En mer d'abord a bord du Britannia j'avais acheter mon propre navire et mon équipage. J'étais jeune certes pour commander des pirates, mais je n'en restait pas moins un capitaine capable, la preuve en est ma cale remplie a ras le bord et le fait que même mes compatriotes en venait a m'aborder. Si je m'attendais a ce que mon vieil ami vienne ainsi m'attaquer par une journée peu venteuse. Mais je suppose que c'est ainsi que ça devait se passer. J'ai ranger mes armes et il en a fait de même, au moins on est d'accord sur le fait qu'un duel serait plus honorable entre nous qu'un combat totalement déloyal.

La violence pour les combats, la douceur pour les amants. Si tu veux, tu peux me suivre jusqu'à ma cabine -ou la tienne, évidemment- et je te montrerai à quel point je peux être doux.


Aurais-je eu une hallucination auditive? Certes il est connu de toutes les personnes ayant approchées Henri qu'il ne rechigne jamais a prendre du plaisir et surtout aider ses confrères a supporter le long, voir trop long voyage en mer. Il est vrai que les traversées sont souvent difficile pour certains qui ne supporte que moyennement cette contrainte.

Oh, cela aurait été avec plaisir mon ami. Je sais que tu ne veux que faire plaisir. Cependant, tu connais mes engagements en la matière, tu comprendra que je refuse.


Oui il faut expliquer que, lors de mon dernier voyage dans une île bien plus respectable que tortuga, bien que l'on ne peut que respecter les habitantes de cette île pour leur vie au milieu de pirates parfois violent. J'ai fait la connaissance d'une demoiselle bien plus belle que les plus chère demoiselle de Tortuga. Bien plus resplendissante que le soleil qui se reflète sur les mers turquoises. Bien plus intéressante et captivante que les multiples légendes de trésors qui fusent dans le monde de la piraterie. Bien plus intelligente et exigeante qu'un acheteur de bois précieux. Bref une fille parfaite, et tout le monde le sait, que je suis ranger. Alors forcément, a terre on me laissait tranquille, ou on viens pour tester ma détermination.

Mais revenons a nos moutons, on est quand même en plein abordage, les histoires de coeurs ou de...autres restent autour du rhum.

C'est la raison qui parle par ta bouche, mon cher ami.

La raison? Certes certes. Enfin c'est surtout parce que je le connais assez pour accepter ses alternatives, il faut dire que c'est généralement drôle avec lui. Et puis comme je l'ai déjà dire, perdre contre lui ne me fait pas me sentir mal, c'est comme jouer son gouter avec son meilleur ami dans une cours de récréation pour riche. Notre cargaison est assez grande et vaut assez cher pour que même la moitié paye mieux mes gars que la dernière escale donc. Il faut dire qu'on a eu de la chance de tomber sur ce navire espagnol.

Si nous perdons, un tiers de la mienne, tes morts et tes blessés. Il faut bien que le butin soit équitable, n'est ce pas?


Je n'en pensais pas moins. Il faut toujours être juste dans les calculs. Sinon ça créer des problèmes et je n'aime pas les problèmes.


Le duel commençait donc, et malgré la tentative de fuir le pouce vengeur du français, en se fendant tel un serpent un peu plus musclé que le petit doigt bien sur. Mais rien a faire, mon pouce fut écraser sans aucune compassion, bien cela faisait un point pour le français, ce n'est pas très grave en vérité. J'ai encore deux manche pour reprendre les points et gagner, même si je me demande ou je vais bien pouvoir mettre le quart de cargaison de L'enfant de l'écume mais bon, on trouvera. Et on alla boire un verre, oui un verre, c'est ce qu'il était convenu, un verre et une histoire, ainsi au moins les blessé pourront en profiter pour se rafistolés pendant le break. Il parle, je parle et on bois, et la bouteille y passe, bon d'accord. On a été entrainé. Heureusement pour moi, je tiens assez bien l'alcool, sans trop savoir pourquoi. Peut être mon corps a habitué a certaines drogues.

Et Manon elle a fait quoi?

Et donc cette Manon me dit que..... aaaah, mais on oublie le jeu! On en était à combien combien déjà?

Jeu? Oh oui! Tu avais un point! Donne ta main!!


Je repose mon verre et lui prend la main, il est bien plus bourré que moi, ça se voit a sa tête. Mais quitte a jouer autant terminer. J'avoue avoir oublier ce qu'on a parier et me sentir mal, mais jouons.

Après cette manche je te raconterais comment Leda m'a dégoter la cartes du trésor que les espagnols convoitaient. C'est hilarant!


Enfin je crois, j'ai perdu la moitié de l'histoire je crois, ça reviendra.

Toi..oui toi la, va chercher une autre bouteille!!


Pour le deuxième tour.
Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

http://ad-vitam-aeternam.forumgratuit.org

Henri Potier



Vous connaissez tous comment sont les hommes. Ca parle, ca bois, ca parle beaucoup, et comme ca se sent mal d'avoir trop parlé, et ben ca tente de boire encore plus. Et ca y arrive. C'est ainsi qu'un innocent petit verre pour se lubrifier le tractus devint une bouteille pour éviter qu'on se grippe les rouages. C'est con ces bestioles, ca va, ca vient, et quand ca vient, ca va très b... Ah, mauvais script, pardonnez. Notre français, notre corsaire, se trouvait donc à parler, papoter, rire, ragoter, tant et si bien qu'une bonne partie du contexte actuel et des enjeux lui étaient passé largement au dessus de la tête. Avec la troisième gorgée et son magnifique récit sur cette putain du port de Brest aussi chaude que la lumière d'un phare en pleine tempête. Parlant putains, voilà qu'il lui rappelait que maintenant on lui avait passé la corde au cou, et que ce n'était pas à cause de lui ce coup ci. Décidément, où va le monde?

- Un marin n'a que la mer pour amante. Tout autre engagement n'est qu'adultère.

Certes, il parlait bien et avec de grands mots, mais c'était ce qui résumait le fond de sa pensée. Nulle promesse, nul serment, nul mot doux, sauf au ciel, et aux conquêtes d'une nuit, pourvu qu'elles soient faciles et gratuites de préférence. Les femmes restaient à la terre, la mer dans son coeur. Rien ne devait perturber cet équilibre parfait et nécessaire à son bonheur. Souriant toujours comme un gamin conscient et heureux de faire sa connerie, il continuait son jeu, celui du "le premier qui descend la bouteille a gagné". Il semblait plein comme un oeuf, et il faut avouer qu'il jouait un petit peu la comédie. D'une part parce qu'on peut se permettre de dire plus de conneries, mais ensuite parce qu'ainsi on peut plus facilement avoir les autres à leur propre jeu. On se méfie moins d'un bourré qu'un type lucide. Non mais sans déconner. Vu tout ce qu'il avait ingurgité cette année, son sang était de l'alcool de contrebande à lui tout seul.

Passant du coq à la Manon, puis à la Leda, les deux continuaient à boire, jouaient peu le pari initié à la base, et tentaient surtout de faire tourner le vent dans l'autre sens à force de paroles sévèrement avinées. Mais encore un petit peu et ils y arriveraient, il ne faut pas croire !

- Oui, Leda... .Ce n'est pas la catin de Londres? A moins que ce ne soit celle de Haïti.... J'ai a mémoire qui flanche. Des donzelles, il y en a autant que les mouettes... Et elles sont aussi bruyantes d'ailleurs !

Il s'esclaffa comme un ivrogne fier de sa connerie, attrapa la bouteille, la porta à sa bouche, se reversa en arrière avec le bonheur de l'ivrogne continuant dans sa voie... Et rien

- C'est quoi ce rafiot où y a plus de rhum ! Faites honneur à votre pavillon bande de forbans !

Soupirant avec exubérance, il reporta son attention sur son compagnon de connerie éthyllique.

- Ma main.... Sorry sweetie, je n'ai qu'un amour, c'est la me.... Ah non! Cette main ! Oui, ca serait dommage de pas savoir qui a gagné..... Dommage...

Et il la tendit. La mauvaise main par contre. Changement de bouteille, on penche dangereusement parce que le roulis va dans le mauvais sens, et puis on retend.
Eren Donovan

▌Date d'arrivée : 22/07/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 456


Eren Donovan



L'alcool joyeux vous savez ce que c'est vous? Oui c'est quand on ne peux s'empêcher de dire des bêtises a ne plus savoir les compter dans le simple et unique but de faire échapper les multiples vapeur d'alcool de votre estomac bien trop plein qui commence a rejeter le liquide euphorisant dans les veines de l'incriminé qui entre nous ne pourra que s'en vouloir le lendemain d'avoir vider sans états d'âme les quatre magnifiques bouteilles de rhum de pirates dans son gosier. Qui lui brule d'ailleurs. L'alcool joyeux c'est aussi le fait de faire des choses qu'on regrette inévitablement le lendemain ça arrive le plus souvent lorsque vous émerger de sous vos couches et voyez une jeunes femmes, parfois pas très belle a vos cotés, pire encore, vous émergés et voyez un homme. Pour un homme s'entend cela doit être la pire des choses surtout si celui ci n'a absolument pas l'habitude de ce genre de contact. Ce n'est pas mon cas d'ailleurs mais heureusement pour moi, ce genre de joyeuse petites surprises ne me sont jamais arriver.

En tous les cas, Henri semble être plutôt joyeux, sans l'alcool il l'est aussi mais là encore plus je dirais en fait. Il a l'air totalement torché, tellement même que je pourrais le penser suspect de surjouer un peu. Avec Henri ce ne serait même pas étonnant, peu importe, je n'ai pas l'intention de lui voler quoi que ce soit. Ni de le laisser me voler d'ailleurs. Y a des limites a la connerie quand même je vous dirais. Enfin bref, du coup on est la et on parle de femmes bien sur.

Un marin n'a que la mer pour amante. Tout autre engagement n'est qu'adultère.

Je ne suis pas d'accord. La mer reste la maitresse incontestée de mon âme et de ma vie, mais cette femme a conquis mon coeur. Tu devrais la voir, ses cheveux ont l'apparence de la mer emplie du remoud des cotes, sa peau a l'éclat d'un coffre plein d'or et son sourire est plus brillant qu'un diamant au soleil.


Amoureux lui? Ah mais totalement mes amis. Et même plus que ça en vérité, surtout quand on ne voit l'élue de son coeur que très peu a force de passer son temps en mer, mais c'était un équilibre assez respecter. Et puis si elle voulait, elle pourrait prendre la mer avec lui, si les espagnols ont peur d'avoir des femmes a bords car elles portent soi disant malheur, ce n'est absolument pas le cas des Britannia qui entre nous, arrivent de façon remarquable a renverser tous les codes possibles, aussi il y a des femmes dans les équipages, leur plus célèbre représentante étant Alexis Bell, une pirate plus douée que plusieurs des gars. Une grande amie aussi.

Oui, Leda... .Ce n'est pas la catin de Londres? A moins que ce ne soit celle de Haïti.... J'ai a mémoire qui flanche. Des donzelles, il y en a autant que les mouettes... Et elles sont aussi bruyantes d'ailleurs !


Leda?

Non il ne perd pas la mémoire, c'est l'alcool, ça n'a rien a voir, mais en l'écoutant on confirme que c'est l'haitienne totalement cupide voir même vénale mais dans le même temps assez serviable puisque justement elle a permis de trouver un trésor. Bon on était sensé lui donner 20% mais faut pas rêver, elle a garder un matelot comme otage mais il voulait rester sur cette île alors bon. On évitera juste l'endroit pendant un moment.

C'est quoi ce rafiot où y a plus de rhum ! Faites honneur à votre pavillon bande de forbans !


Hey, nous insulte pas on en a encore mais je crois..qu'on a assez bu


Que notre rouquin dis avant de se lever en tanguant assez fortement. Bon d'accord il est bien émécher aussi. Pas encore au point de rien comprendre et de ne plus pouvoir marcher mais on en est pas loin.

Ma main.... Sorry sweetie, je n'ai qu'un amour, c'est la me.... Ah non! Cette main ! Oui, ca serait dommage de pas savoir qui a gagné..... Dommage...


Il attrapa la main en tanguant toujours autant avant d'éclater de rire, pour rien en plus, quand on vous dit que la joie viens de l'alcool parfois c'est la vérité, et là il explose tentant vainement d'échapper les vapeur d'alcool par le rire.

Allons...n'essaye pas de me séduire. Je suis déjà pris et puis...


Tente-t-il de continuer avant de finir assis sur le pont a cause du roulis

Je crois que je ne suis plus en état de jouer...c'est de ta faute..tu sais bien qu'il faut pas me faire boire. Méchant Henri..méchant..


Ajoutes-t-il avant de repartir dans son fou rire.
Henri Potier

▌Date d'arrivée : 03/08/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 606

http://ad-vitam-aeternam.forumgratuit.org

Henri Potier



Boire et parler vagins. Voilà la discussion parfaite, la situation rêvée, le nirvana de la sociabilisation masculine qui venait de se mettre en place sous nos yeux féminins et blasés. Henri en avait conscience et en riait intérieurement. Il n'aimait pas les femmes. Soit vulgaires et bruyantes, soit précieuses, hautaines et ridicules. En fait non, ce n'était pas qu'il ne les aimait pas. Simplement qu'il les méprisait. Il les rejoignait se vider les bourses, au sens aussi bien financier que.... anatomique dirons nous, puis prenait vite fait le large avant qu'elles ne se sentent la brillante idée que de lui causer amour, mariage, gamins et dot. Oh que non, il n'en voulait pas de ces bêtises. Il était bien mieux sur son bateau avec son rhum, ses habitudes, pouvoir se gratter les bourses quand il voulait, et changer de femme comme il changeait de chemise. Un jour plantureuse blonde, un autre une noire aussi souple et svelte qu'un chat. Pour ce genre de choses au moins il était loin d'être misogyne. Il leur reconnaissait d'être de vaillantes adversaires, et plus elles avaient de caractère, plus la chasse était agréable. La chasse et la prise. Trop innocentes, il y a un peu cette impression de cracher dans la soupe. C'est amusant sur le coup, mais ca a de relents de violence gratuite et un peu trop rapidement consommée... Alors qu'une bonne petite matrone, ou une gamine de riche à cheval sur ses principes, là... Un régal. Et parfois une putain, il n'y avait rien de mieux pour terminer sa journée. Aussi sauvage que conquise, les meilleures offraient des surprises et des ravissements auxquels nulle femme de bonne condition n'oserait jamais rêver.

Le corsaire fit entendre un rire aviné, mais sans nulle doute heureux de vivre et de boire. Il était fin saoul, mais parfaitement heureux, et amusé d'être là à boire sur un pont rendu à la fois glissant et poisseux par le sang. Il fila une bonne claque dans le dos du pirate, prétendument virile, ayant surtout pour but inavoué de lui faire renverser sa chope au pire, au mieux le faire s'étouffer avec son liquide.

- Une donzelle aux cheveux blancs, à la peau jaune, mais au moins elle a les dents propres... Ca doit être une sorcière aux yeux de braise pour t'avoir volé le coeur!

Il rit encore, fier de sa plaisanterie. Écoutez, hein, il est plus près du vin que du trente, alors c'est logique que les plaisanteries qui fusent ne volent pas bien haut, et au mieux, et le plus souvent en fait, au niveau de la ceinture. Pour sa part, il n'aimait pas du tout l'idée d'être retenu à terre, ne serais ce que par le palpitant. Il vivait aussi libre qu'un albatros, et entendait bien voler sur les flots comme eux jusqu'à ce qu'une épée passe en travers de sa poitrine et qu'il rende son dernier soupir le corps dans le sel de l'eau, et le visage et l'esprit au ciel de plomb qui écrase tout l'équipage de son immensité régulière. Il n'espérait pas d'autre vie, ni de meilleure mort. Et surtout pas mourir enfermé dans une chaumière puant le malade et le moisi, sans voir le ciel, sans entendre la mer, entouré d'une bonne femme pleurant et puant les corps mal lavés et l'amour, cet amour sale qui laisse toujours des marques et des odeurs, saigné à blanc par un médecin qui aura prit soin d'alléger sa bourse avant qu'il ne l'achève.

Mais là, voilà que Todd avait lâché un affreux juron. Il le regarda avec des yeux ronds, choqués, que dis-je, outrés même, et eut une expression dure et peinée, un peu comme un père qui apprend que son fils viens de frapper sa petite amie. On se demande ce qui a bien pu foirer dans son éducation pour qu'on en arrive là.

- Tu me déçois Todd... Oh oui, tu me déçois atrocement. Je ne pensais pas ca de toi.

Il secoua la tête d'un air à la fois navré et dégouté, et jeta négligemment sa bouteille... quelque part sur la tête d'un des marins anglais. C'étaient des anglais, et leur capitaine venait d'insulter le dieu alcool. Ils le méritaient tous. Il y avait eu des mutineries pour moins que ca, par chez lui. Puisque c'était comme ca, et ben on allait reprendre le jeu et savoir qui avait... Non? Ah ba non... En fait il est mieux le sol. Lui s'était accroché au mât. Plus près, presque solide. Certes, il bouge un peu, le mât, mais en tempête, pour peu que la voilure ait été ramenée, c'est ce qui bougera le moins. Et ce qui se retrouvera à la flotte en dernier.

Il fit un mouvement de chevelure à la Truman, et prit un petit air supérieur. Lui il était encore debout, alors techniquement c'était le grand vainqueur toutes catégories.

- Que nenni, moi je suis encore debout ! Si tu es par terre, c'est que tu es faible, c'est donc ta faute !

Il rit à son tour et passa une main sur sa figure un petit peu trempée par la sueur. C'est vrai qu'on se sent un peu drôle quand même. Mais étant un véritable tonneau depuis ses treize ans, il avait de l'entraînement. Ca ne sera pas une petite bouteille prise sur le pouce qui aura raison de lui, que diable !

- On va dire match nul alors ! Mais on vous pique un tonneau d'eau!

Pour le principe dirons nous. Et parce que c'est pas parce qu'on est torché comme jamais qu'on ne pense pas à l'équipage, et au fait que sans eau on tiendra pas trois jours. Il s'assit lourdement, un bras toujours autour du mât comme il ceindrait la taille d'une amante, et sourit.

- J'espère sincèrement pour toi que ta donzelle n'as rien contre l'alcool sinon tu es un pirate mort, mon chou.
Contenu sponsorisé






Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Sabre au clair très cher ! [Todd]