Hotel Dusk
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Tes médicaments, je les hais {Todd}
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Anonymous



Super. Alerte orange sur le pays, risque de tempête. Encore une fois, nous serions retardés pour partir. Je ne voulais pas prendre le risque de prendre la voiture avec ce temps, pas pour que Todd attrape une pneumonie en plus. C’était bientôt l’heure du repas et surtout des médicaments de mon stupide homme. Je lançai un regard à la boîte de Todd. Je la détestais, cette boîte. Pour moi, elle représentait tous les maux de Todd, c’était comme sa deuxième petite amie. Oui, c’était stupide, complètement, mais je la voyais comme ça, je la jalousais de cette manière et cela me rendait encore plus folle de rage contre moi-même. Oui, j’étais possessive. Même avec ce qui n’était pas vivant. Ce me rendait malade.

« Todd ! Viens ici tout de suite ! »

Ah, quel bonheur j’avais de l’appeler comme ça. Généralement, il arrivait en sautillant comme un petit chien et ça me faisait rire. Je m’asseyais sur le lit de notre chambre d’hôtel, en prenant la boîte de médicaments à côté de moi et sortant un par un les emballages nécessaires. C’était mon petit rituel avant d’aller manger dans le restaurant de l’hôtel. J’avais beau lire et relire les ordonnances de mon petit ami, je ne comprenais rien de ce que cela disait. Pourtant, je pouvais réciter tout ce que j’avais appris de sa maladie par cœur. Pourquoi tant de médicaments si les médecins étaient sûrs qu’il était condamné ? Une petite pilule blanche pouvait-elle vraiment rajouter des battements à ce cœur déjà si faible ?


« Rappelle-moi l’ordre dans lesquels tu dois les prendre. »

Bon, bien sûr, je n’avais pas besoin de le savoir. Je le savais parfaitement. Mais j’avais besoin de l’entendre parler. Dire quelque chose. Il était très silencieux, Todd. Même s’il étudiait les langues. Des fois, ça me rendait mal à l’aise.
J’alignai les différentes pilules sur le drap du lit encore défait, je n’avais pas pris le temps de le refaire après ma grasse matinée. Je les regardais. Pourquoi tant de couleurs sur ces petites choses ? Pourquoi tant d’espoir dans quelque chose de si petit ? Bon sang. Ne pas penser à ça. Sourire. Todd n’aimait pas que je sois triste à cause de son « problème ». Il ne le supportait pas, je crois. J’avais l’impression qu’il s’énervait à chaque fois que je semblais légèrement déprimée.


« Plutôt les rouges ? Les blanches ? »

Je m’enfonçais et je le savais, ce n’était pas du tout naturel, comment je demandais cela. Presque forcé. Je savais qu’il n’allait pas apprécier. Il allait forcément me dire qu’on aurait dit qu’il parlait à une des infirmières de l’hôpital. Souris, Frances, il s’approche. Rien que d’entendre ses pas s’accorder à mes battements de cœur, cela me calmait. Il approchait. Je changeais du tout au tout quand il était là. Dire qu’à une époque, je ne le supportais pas. Une journée avec lui était un enfer. Aujourd’hui, tout avait changé. Ca avait été du travail en trois ans. J’étais fière de moi. Fière de l’avoir. Fière d’avoir réussi. Cette fierté qui m’était propre, j’y étais aussi possessive qu’à Todd. C’était comme dire « ne touche pas à ma fierté ».

« Dépêche-toi, je commence à avoir faim ! »

Là, c’était la vraie Frances. Impatiente, autoritaire. Je ne savais pas ce qu’il trouvait à cette façon d’être. C’était généralement ce qui repoussait les gens de mon entourage, ma forte tête. Peut-être qu’il ne s’en rend pas spécialement compte, après avoir vécu des années ensemble, nos défauts doivent s’être effacés à la vue de l’autre. Je contemplai encore les médicaments. Puis je fis un rond avec eux.
Gaminerie. Je sais. J’étais gamine. Vraiment. Ca aussi, c’était un de mes défauts, que Todd ne voyait peut-être pas ou que je m’efforçais de ne pas montrer. Me retournant vers mon homme, je lui souris avec un air enthousiaste.
Eren Donovan

▌Date d'arrivée : 22/07/2011
▌Age du joueur : 30
▌Commérages : 456


Eren Donovan



C'est comme tout, souvent les choses que l'on partage profondément avec une personne ne peuvent être comprises par les autres. Elles passent pour folle, improbable, inhabituelle. Parfois elles sont simplement oublier, d'autres cherche a comprendre, d'autres fois encore, on tente de les effacer. De les détruire car on les trouve ignoble, sale, et surtout contraire aux éthiques. Ce qu'il faut retenir pourtant c'est quelles sont simplement l'expression de fortes attirances d'une âme envers une autre. Un partage fugace, exprimer en une chose précise d'une harmonie parfaite et vivifiante. C'est ce que je pense. Ca donne une proximité aux choses, c'est aussi ça qui me plait dans ce genre d'événement. C'est vrai que, généralement ce genre de chose mesure a quel point notre vie a été riche. On ne le calcule pas a l'argent, mais surtout aux souvenirs. Et ce genre de souvenirs là ne s'effacent jamais.

Je fixe donc ces deux traits comme si ma vie en dépendait, pour les graver au plus profonds de ma mémoire. Heureusement pour moi, si la plupart de mes organes sont fichus, ma mémoire et mon cerveau sont intact. C'est maintenant que je me le demande mais, si le coeur est le siège des sentiments, le miens étant totalement foutu, pourquoi j'aime aussi fort ma chère Frances? C'est un mystère, les sentiments en eux même sont mystérieux quand on y pense vous savez. Pourquoi aussi, j'apprécie autant ce garçon que je viens a peine de rencontrer, ce James? En vérité, il y a beaucoup de questions que je me pose sur les sentiments, et ce qu'on en dit. Mais je crois que le principal a retenir c'est qu'on en sait rien et qu'il faut les vivres au maximum. C'est pourquoi je veux aimer Frances a m'en éclater le coeur. Apprécié James et mes amis a m'en détruire le cerveau. Frapper mes ennemis et protéger mes amis a m'en casser les os et déchirer les muscles.

Surtout pour protéger ma Frances, je sais, je suis beaucoup trop possessif avec elle, mais c'est pas de ma faute non plus. Il y a plein d'homme qui lui tourne autour et elle s'en amuse je le sais bien. Séduire les hommes, croyez moi elle sait le faire. Et au vue de sa beauté et sa magnificence naturelle, ça se comprend. Dés fois je me demande encore ce qu'elle fait encore avec moi. C'est vrai, d'une part je suis pas extraordinaire, je veux dire y a des tas de types bien mieux que moi. D'autres part je suis condamné a plus ou moins longue échéance. Je sais c'est pas ma faute, et je sais aussi que si elle entendait mes pensées elle m'aurait frappé depuis longtemps mais, en fin de compte, c'est la vérité. Donc forcément quand...

Todd ! Viens ici tout de suite !

J'arrive mon ange!


Oui bon je sais, j'ai un peu l'air d'un toutou a son service, mais c'est surtout que je suis heureux qu'elle veuille me voir. Et puis son petit côté autoritaire...ça rends sa voix si...et puis ses qui pétillent c'est... Oh mais je sais, je suis raide dingue de ma soeur par alliance et alors? On a aucun lien de sang, et je fais ce que je veux, je suis majeur et elle aussi de toute manière. Cela dit, si maman l'aurait surement accepter, Père n'a même pas voulu en entendre parler, je lui en ai voulu, autant qu'a la mère de Frances. Oh non, ce n'est ni ma mère ni quoi que ce soit de parental. De mon côté je ne l'accepte absolument pas. Je ne lui pardonne même pas d'avoir pris la place de ma mère. C'est simple, même si je sais que c'est inévitable et que je la remercie grandement d'avoir apporter Frances avec elle. Mais je ne peux vraiment pas la sentir alors forcément, pour avoir des relations calme et posées avec c'est plutôt coton.

Rappelle-moi l’ordre dans lesquels tu dois les prendre.


Ah, normalement ceux sur la droite de la boite en premier.

Oui c'est vrai j'en parle presque comme quelque chose de totalement habituel, pourtant dans la voix de ma fiancé j'ai entendu ce léger accent de dégout, mais aussi de tristesse, je hais entendre ce genre de chose, je hais aussi qu'elle s'en fasse autant pour la maladie, elle y prends plus au sérieux que moi je le sais. Mais j'aimerais réellement qu'elle arrête d'y penser. C'est vrai que je le montre surement mal, mais je supporte pas de la voir déprimée pour ça. Après tout c'est mon problème, elle n'a pas a le porter, elle devrait porter des problèmes a sa situation comme...je sais pas moi, comment elle va faire pour se réconcilier avec sa mère. Ou quel haut elle va mettre le lendemain. Mais pas ça. Je sais que je suis plutôt violent quand j'essaye de lui expliquer, sans la frappée je n'oserais jamais, mais violent dans mes paroles. Enfin je dois quand même finir de me sécher les cheveux là.

Plutôt les rouges ? Les blanches ?


Frances? Tu est sure que ça va?

Tant pis pour les cheveux, je me dépêche plutôt de rejoindre l'espace chambre et je la voit enfin. Ce rayon de soleil a travers les arbres, d'un vert éclatant, surement pas naturel, mais enfin c'est pas grave. Dire que même nos cheveux sont opposés, et on l'étaient réellement durant trois ans, a se jeter des piques comme un vieux couple frustré et aigris. En y repensant j'en sourit encore, comment on a basculer de ça a cet amour inconditionnel je me le demande encore, mais enfin je ne chercherait pas, je suis bien avec ça. Je m'assois sur le lit, là ou il reste de la place, et je passe la brosse dans mes mèches récalcitrantes, parce qu'il ne faut pas croire, mais ils sont récalcitrant, et j'en perd pas mal, non ce n'est pas de la calvitie...j'espère en fait.

Quoi? Oui je sais j'ai une mèche qui part de travers...en même temps elle est toujours récalcitrante après les grasse matinées


Oui je sais j'ai un air totalement dépiter a faire rire et alors? En plus je suis en forme aujourd'hui, du moins pour le moment, j'y peux rien, et puis Frances ne semble pas très bien, alors c'est mon rôle de la faire sourire et rire. Je pense que c'est aussi mon rôle, tout autant que de la soutenir, c'est tout.

Dépêche-toi, je commence à avoir faim !


Je ne peux pas m'empêcher de sourire, ça c'est ma Frances, ce côté autoritaire que j'aime plus que tout. Autant que le côté enfant qui lui fait mettre mes cachets en ronds. C'est mignon et...et..j'ai pas de mots voila. Et en cherchant un moyen de mettre un mot assez fort sur cette capacité qu'à Frances a totalement inhiber toutes mes capacités de réflexion je me muni de ma bouteille d'eau et je prends mon premier cachet. Oui ça fait un peu file indienne j'avoue mais dans l'idée j'en ai tellement que oui c'est ça. Tiens maintenant que j'y pense.

J'ai envie de repeindre cette chambre....

Une idée en l'air, comme ça, qu'est ce que j'y peux moi, je la voit bien en hm..brun ou orange...oui, c'est nul je sais.
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Anonymous



Un léger accès de rage vint prendre possession de moi lorsqu'il répondait à mes questions: j'avais l'impression d'être ignorante. Oui, je sais, j'étais très contradictoire. Je posais une question dont je savais déjà la réponse et je ne supportais pas qu'on réponde quand même. C'était mon caractère, que voulez-vous. Lorsqu’il avalerait ses comprimés, pour moi, ce serait réglé pour aujourd’hui.

L'odeur de mon homme sortant de la douche et lui encore légèrement humide me fit changer du tout au tout. Mon regard se porta sur lui, il était magnifique. Comme d'habitude, bien sûr. D'ailleurs, le regard que je lui lançais à dû l'intriguer car il tenta de se coiffer. Ses mèches rebelles m'ont toujours fait rire; elles ne voulaient jamais partir avant un bon pot de gel ou un lisseur à 280°.

Quoi? Oui je sais j'ai une mèche qui part de travers...en même temps elle est toujours récalcitrante après les grasse matinées

Tu sais bien que tu n’en a pas besoin. Tu es déjà parfait comme ça.

Argh. Oui, c’était mes petits moments de faiblesse où je laissais transparaître mes sentiments pour lui plus que d’habitude. Ben oui, d’habitude, je me colle à lui, je lance des regards froids aux filles qui tentent de regarder les petites fesses de Todd, etc. Mais jamais verbalement ; je détestais montrer à quel point j’étais possessive envers lui.

J'ai envie de repeindre cette chambre...

Cette remarque me fit sourire : il changeait de sujet pour éviter mes compliments ? En effet, cette chambre n’avait rien de très gai et c’était assez impersonnel. Mais elle ne nous appartenait pas, nous ne pouvions pas nous le permettre.

Dans notre maison à nous, on pourra peindre comme on veut.

Le « notre maison », je ne l’avais jamais employé. Pour une simple raison ; j’avais du mal à parler d’avenir avec Todd, sachant que le sien s’arrêterait prématurément. Mais récemment, j’avais pris pour décision de lui montrer que malgré tout ça, je pensais que lui et moi pouvions construire quelque chose pendant le temps qu’il lui restait.

Car oui, je voulais vraiment un avenir avec lui. Les autres personnes ne comprenaient pas que nous puissions être ensemble, à commencer par nos parents qui devaient être morts d’inquiétude et qui devaient proférer menaces et insultes envers mon adoré pour m’avoir enlevée de l’internat.


Comment crois-tu que nous allons faire pour faire notre come-back chez les parents ? L’Autre risque de ne pas être content.

Je ne savais pas si Todd était au courant du nom que je donnais à son père, à savoir « L’Autre » avec tellement de dégoût, marque d’irrespect total, et j’avais peur qu’il le prenne mal. Malgré tout, ça restait son père. Je connaissais leurs relations, assez froides et distantes, tout le contraire de ma mère et moi, qui me collait et me couvait. « Ton petit déjeuner », « ton cartable », « ton goûter », même au lycée ! C’était presque si elle ne me proposait pas de faire mes devoirs à ma place. Je ne cache pas qu’avant d’avoir rencontré Todd, elle faisait beaucoup de mes devoirs en espagnol… Ou même un peu en français.

Bref, ce train de vie m’ayant changée quelque peu en ado rebelle et insolente, ma mère ne comprenait pas mes sautes d’humeur et préférait le dialogue aux punitions, ce qui fait que je n’avais jamais vraiment été sous autorité parentale. Même ça ne m’avait pas transformé totalement en peste : devoir m’en sortir seule m’avait changée. Car quand elle à rencontré l’Autre, elle m’a quelque peu abandonnée. C’est ça que je ne pouvais sans doute pas supporter chez l’Autre Cutter.

Je vins doucement caresser l’épaule encore légèrement humide de Todd avec mon index, remontant jusqu’à sa nuque, venant y dessiner diverses choses. Je savais qu’il n’aimait pas aborder le sujet de nos parents. Peut-être parce qu’il n’avait rien prévu ? Mais repousser ce départ nous donnait le temps de le faire.
Eren Donovan

▌Date d'arrivée : 22/07/2011
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Eren Donovan



Le plus étrange quand je suis avec Frances c'est que la plupart de mes soucis s'envolent comme de léger papillons insignifiant. Elle est bien plus forte qu'on ne pourrait le croire en la regardant simplement, rien que pour cela je l'en remercie. Il est vrai que j'ai quelques ex de qui je pourrait parler, il ne faut pas croire mais j'attirais quand même les demoiselles, peut être mon teint cadavérique qui me rendait mystérieux et attirant, enfin bref, j'ai eu quelques ex mais elles étaient d'une simplicité presque navrante. Elles étaient..comment dire..fades. Alors que Frances est douces tout autant que forte, autoritaire et compréhensive, libre et attachée, d'une complexité extrême qui provoque, je ne sais pourquoi en vérité, une admiration sans limite chez moi. C'est une des raisons pour laquelle je l'aime autant, elle est complexe et peut importe le temps que je passe avec elle, je découvre toujours de nouveaux aspects de sa personnalité ce qui a pour effet de me ravir.

De plus, si chez certaines des filles que j'ai put fréquenté leurs centres d'intérêt et leurs émotions tournaient surtout autour des copines, des magasins et de leur petit ami, donc moi, mais dans une attitude soumises qui accepterait le moindre de leur désir, ce que, entre nous je ne supporte pas. C'est vrai, je veux bien répondre a leurs envies de temps en temps après tout c'est normal parfois de faire plaisir et mettre ses propres envies de côtés pour le bien être de son couple. Mais pas a ce point, je ne suis pas un caniche non plus, il ne faut pas pousser. Et ce que j'apprécie chez Frances c'est que si parfois elle me mène un peu par la baguette il faut dire les choses comme elles sont, et le pire c'est que ça ne me dérange même pas, elle prend aussi en compte mes propres désirs et me laisse libre de faire ce que je veux. Dans le fonds, entre nous il y a un certain équilibre qui me satisfait, j'espère que pour elle aussi.

Et puis plus que tout, j'aime le sourire de Frances et tout son être. Ses expressions sont tout simplement parfaites et on le don de me faire perdre pied, peu importe le moment, ou l'expression. Comme je l'ai dit, cette pointe de colère dans sa voix toute a l'heure qui rendait ses phrases impérieuse lui prêtait une prestance d'impératrice d'un continent entier. Et je lui obéirais peut importe son ordre. Oui, j'ai conscience que c'est surement un discours d'un amoureux transi qui se donnerais la mort pour le sourire de sa bien aimée, mais eh, c'est ce que je suis et je l'assume totalement. C'est pour ça que je ne supporte pas qu'on s'en prenne a elle, et que peut importe mon état je viendrais prouver au détracteur que s'il veut la toucher il devra m'affronter avant. D'un côté, Frances est si précieuse a mes yeux, que la perdre serait plus douloureux même que la somme des souffrances qu'on put me provoquer mes maladies durant ses 22 dernières années.

Tu sais bien que tu n’en a pas besoin. Tu es déjà parfait comme ça.

Je la regarde en avalant un énième cachet, oui, je n'ai pas arrêter, autant tous les prendre ça sera fait. Et je détourne la tête, les compliments sont pour moi bien inutile, d'une part parce que je me sous estime et je n'arrive donc pas a les acceptés a leur juste valeur, enfin pour certain, pour d'autre je leur prête une assez fidèle vérité, mais de là a dire que je suis parfait, il y a des limite, la perfection n'existe pas. Et il y en a tellement de mieux que moi, qui pourrait la rendre heureuse toute sa vie. Alors que moi j'ai conscience de m'éteindre rapidement, peut être encore 20 ans si j'ai de la chance et je m'en estimerais déjà heureux. D'autre part, lorsque c'est Frances qui me complimente ainsi j'ai tendance a sourire et rougir, hors, je n'aime pas rougir, c'est comment dire, gênant. Et elle semble même s'en amusée, elle sait a quel point ça me gène et elle continue. Je ne peut même pas lui en vouloir, c'est vrai que moi aussi je fais tout parfois pour la voir rougir, donc je peut comprendre. Mais tout de même, je n'aime pas ça du tout alors.

Et puis généralement Frances me montre son amour par geste et pas verbalement ce qui créer une surprise et une certaines rupture des habitudes, et référons nous a mes pensées d'avant, ça me montre encore des nouvelles facettes de ma chère fiancée. Et ça me ravi d'autant plus, donc forcément en ce moment je sens que mes joues me trahissent et passent d'une pâleur de mort a une couleur rosée d'une fleur si douce qu'elle aurait put être déracinée par un coup de vent. Je détourne donc la conversation de ce sujet en parlant de la peinture, c'est vrai que la chambre n'est pas très belle, mais que voulez vous, après tout en ayant vu James le faire, on doit pouvoir repeindre les mur puisque personne ne lui a jamais rien dit. C'est en pensant donc a la couleur que j'aimerais y mettre que je suis pris au dépourvu.

Dans notre maison à nous, on pourra peindre comme on veut.


Je reporte mes yeux sur elle, et elle semble sérieuse c'est ça le pire. J'ai beau faire des efforts, je ne me souviens pas qu'elle ai une seule fois parler d'un avenir commun, comprenez donc que j'ai un peu de mal a intégrer le fait qu'elle en parle. Et comme je m'y attendais, ça fait faire des bon a mon coeur, ou elle accepte un avenir commun, c'est donc qu'elle met le risque entre parenthèse et advienne que pourra non? J'en souris, vraiment heureux, plus heureux que j'ai put l'être ses derniers mois. Oui, si elle accepte d'avoir un avenir avec moi, alors je ne peut que sourire et hoche la tête.

Notre grande maison dans un petit village, avec au moins 4 enfants.

Ah oui bon je vais peut être un peu trop vite, mais si je n'en parle pas je tient a avoir une descendance bordel de diable. Et puis, je ne sais pas si Frances veut des enfants on en a jamais parler, c'est l'occasion de le faire.

A moins...que tu ne veuille pas d'enfant...

C'est une manière déguisée de poser la question, mais elle le comprendra, j'aborde très rarement ce genre de sujet en exposant directement ce que je pense, un peu comme certain dialecte que je m'efforce d'apprendre qui ne pose généralement par leur idées concrètement et passe par des métaphore parfois longues et étranges. Mais l'idée reste en suspend. Bref, c'est plus technique ça, je ne vais donc pas me plonger dans l'analyse langagière ça ne serait surement pas intéressant. Je préfère reporter mon attention sur les paroles de ma belle.

Comment crois-tu que nous allons faire pour faire notre come-back chez les parents ? L’Autre risque de ne pas être content.

J'ai une grimace, je n'aime pas parler de ça, oh j'y ai déjà penser bien sur, quand je suis obligé de rester cloué au lit j'en viens forcément a y penser a un moment ou un autre, après avoir épuiser plusieurs sujet. C'est que le temps peut être long dans ses situations je vous le dit. Enfin du moins quand on ne dors pas. J'aurais bien voulu ne pas lui répondre, mais une question aussi directe, et au vu de ses gestes prévenant qui entre nous me provoqua un certain frisson, elle sait forcément comment m'apaiser, et presque me forcer a répondre. Elle doit avoir compris que je ne voudrais pas en parler, et elle cherche a me distraire pour que je lâche les informations. Je le sais, et pourtant vous savez quoi? Eh bien ça marche.

Ils doivent suffisamment s'inquiéter maintenant. Quand on sera prêt on retournera chez lui. Et je lui expliquerait. Ils seront bien obligés de voir qu'on se débrouille seuls et que notre expérience de vie a deux n'a pas brisé notre passion. Et puis...si il ne l'accepte pas, je n'aurais aucun remord a couper les pont avec lui. Si ta mère...

Oui sa mère, je n'arrive même pas a dire autre chose de plus familier, comme son prénom ou même belle-maman, faut pas pousser non plus.

... ne l'accepte pas, tu le supporterais?


Autrement dit, tu resterais avec moi ou tu continuerais a être sa petit fifille, et je n'aurais plus qu'a partir seul. Ca me fait vraiment peur entre nous, c'est vrai, j'ai toujours peur qu'elle m'abandonne pour sa mère. Je connais leur relation assez fusionnelle dans le passé, chose que je n'ai jamais expérimenté, alors si sa mère est plus importante que moi...il y a des chances qu'elle me laisse pour elle. Je ne lui en voudrais pas, je ne le pourrais pas, je le comprendrais mais j'en souffrirais a n'en pas douter.
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Il était tellement fort et faible à la fois. C'est sans doute ce qui avait fait craquer Frances. Cette détermination dans un corps si faible, fragile. Une force de caractère si grande qu'elle était même plus fort que la maladie. Une telle rage de se battre avait complètement fait tomber la jeune femme sous le charme du beau roux. Bien sûr, elle avait eu des petits amis avant lui ; des copains sans intérêt qui ne pensaient qu’au moment où ils pourraient l’attirer dans leur lit après une soirée bien arrosée. C’était le genre de Frances. Les soirées arrosées, pas les c*nnards. Enfin, il n’y avait rien d’autre à se mettre sous la dent. Frances n’était pas du genre câlins et elle n’aimait pas non plus s’afficher en public. Mais avoir une personne à ses côtés la rassurait, elle préférait ça que d’être seule avec ses amies qui n’étaient qu’un genre de traînées à mettre du rouge à lèvre et des escarpins pour aller au fast-food (enfin, à l’époque, elle ne voyait pas ça comme ça. Avec le recul, on va dire qu’elle en à prit conscience.). Une vie qui ne convenait pas du tout à la jeune Keegan.

France n’avait jamais eu l’impression que quelque chose clochait entre elle et lui. En fait, il était bien sûr arrivé quelques disputes anodines qui ne durait pas plus d’une heure et qui finissait en câlin puis plus tard, sous la couette. Cette évolution les avait bien changés à chaque fois mais Frances avait toujours le sentiment que de toute façon, cela se résoudrait d’une façon ou d’une autre, toujours en douceur. Elle se savait trop attachée à Todd et elle savait que lui était tout autant attaché à elle, même si c’était très mal parti à la base.

Revenons en à notre action. Après une tendre déclaration inattendue de la jeune femme, Todd ne prit pas la peine de répondre, Frances savait bien qu’il ne le ferait pas, pas en étant rouge tomate et surtout, il n’était pas habitué à ce genre d’excès de tendresse de sa douce. Il était tellement peu habitué que la jeune femme vit passer un certain malaise dans ses yeux. Un malaise qu’elle pouvait facilement traduire, après trois ans de vie de couple, comme un « ne dis pas n’importe quoi. » ou « tu mérites beaucoup mieux ». Voilà, c’était ça, qu’elle ne supportait pas du tout ; qu’il se rabaisse. Que Todd ne se croie pas assez bien pour elle. Si c’était le cas, Frances l’aurait quitté depuis longtemps, elle ne se serait pas encombrée d’un gars inutile et qui plus est malade. Mais actuellement, elle pensait tout à fait autrement : elle l’aimait, c’était ainsi. Rien ni personne ne pourrait changer cet amour inconditionnel qu’elle lui portait. Bien qu’elle ne le montre que très rarement, elle était profondément amoureuse de lui et pour rien au monde elle ne voulait lui laisser penser qu’elle serait mieux ailleurs, car cela lui semblait impossible.

Pour détendre l’atmosphère un peu tendue, et revenant à la couleur des murs, Frances rit doucement à la réaction de son cher et tendre qui changea au quart de tour et qui sembla immédiatement plein d’entrain.

Notre grande maison dans un petit village, avec au moins 4 enfants. A moins...que tu ne veuille pas d'enfant...

Connaissant son homme, Frances avait bien trouvé le sous entendu sous cette affirmation. Une espèce de question indirectement posée. Un genre de « veux-tu avoir des enfants avec moi, avoir une maison avec moi, fonder ton futur avec moi » ou toute ces choses à la fois. La jeune femme rit légèrement. Todd était un étudiant en langues. Il avait fait des études. Il savait manier les mots de telle sorte que les sens cachés des phrases furent tellement enfouis qu’il était difficile, certaines fois, de dégager l’exacte question de ses propos. L’Autre en avait été mainte fois victime, lorsqu’il avait découvert leur relation. Todd se plaisait souvent à dire des choses laissant entendre qu’il l’aimait et qu’ils étaient ensemble depuis trop longtemps pour qu’il ne les sépare. Mais ça, l’Autre ne l’avait même pas vu, puisqu’il était convaincu que m’envoyer dans un internat était la meilleure solution pour que son fils reste à l’écart d’une relation semi incestueuse. Reprenant la parole après cette déclaration, Frances répondit :

Tu sais, Todd… Je serais la plus heureuse des femmes à tes côtés. Et oui, je veux des enfants. Les tiens.

Bon, encore une déclaration gnan gnan mais que voulez-vous, l’ambiance était ainsi, et puis, elle le pensait vraiment, vous ne l’imaginiez tout de même pas répondre « han bah non alors, MAYRDE ».
Changeons de sujet. Si on parle d’avenir, on parle de se débarasser de papa maman dans les plus brefs délais. Et en enchaînant sur ce sujet, Frances savait comment faire parler son fiancé. Le taquiner un peu avec des caresses presque imperceptibles. Une question directe, Todd ne pouvait la contourner. Pas avec Frances en mode manipulation. Et elle obtenu ce qu’elle voulait facilement :

Ils doivent suffisamment s'inquiéter maintenant. Quand on sera prêt on retournera chez lui. Et je lui expliquerait. Ils seront bien obligés de voir qu'on se débrouille seuls et que notre expérience de vie a deux n'a pas brisé notre passion. Et puis...si il ne l'accepte pas, je n'aurais aucun remord a couper les pont avec lui. Si ta mère... ne l'accepte pas, tu le supporterais?

Cette question surprit Frances qui arrêta immédiatement les caresses. Todd était bien sûr au courant de la complicité qu’avait eu Frances avec sa mère mais il était aussi au courant que ça avait finit par bien dégénérer et par complètement disparaitre avec l’Autre et le temps. Elle lui avait dit, elle le lui avait confié. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi il disait ça. Frances fut prise d’une légère panique : pensait-il réellement qu’elle pourrait l’abandonner pour la complicité qu’elle avait eut dans le passé avec sa mère. Reprenant solennellement son souffle, Frances déclara :

C’est du passé. Tu es mon futur.

Elle avait longtemps cherché cette formulation, qu’elle considérait comme proche de celles qu’aurait pu utiliser son Todd, une formulation qu’elle savait qu’elle lui irait droit au coeur. De plus, dans son élan, elle ajouta :

Je t’aime, Todd. Et peu importe tout ce qui s’est passé, je sais que j’suis faite pour finir dans une maison de campagne avec quatre de tes enfants.
Eren Donovan

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Eren Donovan



Vous savez parmi les sentiments mauvais pour un malade, il y a notamment la colère, la peur et le stress. Pourtant, malgré le fait que je sache cela, je me mets souvent en colère, il faut dire qu'il y en a certains qui le cherche. Et de manière magistrale. Comme les jeunes d'aujourd'hui qui...hem..volent plus haut que leur derrière pour être poli. Ou les pervers qui osent tourner autour de Frances, même si elle se défend très bien toute seule je dois l'avouer, moi ça me met les nerfs c'est tout. Et ces sentiments déclenchent une réaction chimique et hormonale tout à fait normale du corps humain. Le fait est que cette réponse est très mauvaise pour les personnes malades. Comme moi quoi. Alors la panique que je ressens en ce moment, même si je commence à me laisser aller à mes conclusions et accepter mon départ proche. Je sens mon cœur qui danse le hip-hop avec un yoyo en haut de montagnes russe montées sur un carrousel.

Je ne vais pas dire que c'est un bon signe de ressentir l'envie de tomber dans les pommes et ce sans aucun préavis mais ce n'est pas un bon signe. D'autant que le niveau oxygène apporté à mes organes en ce moment je suis un peu raide en fait. Oui quand je ne respire plus très bien généralement ça se dégrade assez vite. Alors forcément avec ma panique actuelle je me vois bien tourner de l’œil dans la minute. Je ne sais même pas ce qui me fait encore tenir debout, peut être simplement l'envie de savoir la vérité sur tout ça ou bien une envie de vivre encore tenace malgré ce que j'en pense, parce que moi, actuellement je trouve que 22 ans me suffisent amplement hein. Même si une vingt troisième année serait magnifique a condition que Frances soit avec moi.

Et Frances est bien actuellement la cause de ma panique, pourquoi me direz vous? Et bien parce que j'ai beau savoir qu'elle m'aime je ne peux m'empêcher de penser que je passe après sa mère, après tout ce serais normal. Elle l'adore, bien plus que je ne peux apprécier mon père ou ma mère. Bien sur je les aimes, comme tout parents, on ne peux décemment pas les détester, surtout après tout ce qu'ils ont mis en oeuvre pour que je puisse vivre au moins un petit peu. Dans ces cas là je ne peux que les remerciés. On remercie souvent ses parents, on leur voue parfois une admiration sans borne. Et..j'avoue ne pas vraiment savoir si pour Frances j'ai une place plus importante que l'Intruse. Même si je ne suis pas convaincu, mais que voulez vous je suis du genre a légèrement me rabaisser dans ce genre de situation.

C’est du passé. Tu es mon futur.

J'ouvre la bouche comme pour répondre mais..je n'y arrive pas, je ne saurais dire pourquoi mais je suis tellement soulagé et touché par ses simples mots que je sens mes yeux brulés, je sais bien ce qui va se passer si je laisse la nature faire, je vais échapper quelques larmes, de bonheur bien sur, de stupeur et de soulagement surtout.

Je t’aime, Todd. Et peu importe tout ce qui s’est passé, je sais que j’suis faite pour finir dans une maison de campagne avec quatre de tes enfants.


Je suis tellement soulager d'entendre ça. Tellement heureux que je ne peux m'empêcher d'entourer ma douce Frances de mes bras et la serrer doucement contre moi, comme on serrerais contre son coeur le plus pur et le plus brillant des joyaux. C'est ce qu'elle est pour moi, c'est le plus beau, le plus précieux et le plus pur des trésors que l'existence as pu me donner jusqu'ici. Et quoi qu'il arrive, jamais je ne la laisserais partir, jamais personne ne me volera mon trésor.

Je t'aime d'autant plus ma sublime émeraude. Et je compte bien vivre assez longtemps pour élever toute une ribambelle d'enfant avec toi.


Je laisse un silence blanc s'installer, se muant en un silence réflectif pour ma part, et sans que je ne le remarque la question sort toute seule.

Comment tu voudrais les appellés?
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Tes médicaments, je les hais {Todd}