Hotel Dusk
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1, 2, 3 et... BOUM [PV Lia]
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Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
▌Age du joueur : 31
▌Commérages : 232

http://themafiarpg.forumactif.com/

Eileen Wallace



La journée avait pourtant bien commencé pour Ely. Elle s'était levée, avait mangé ses pralines avec les indénombrables peluches qui habitaient sa chambre, pris une bonne douche, sauté sur son lit, joué à la princesse, tyrannisé de loin quelques résidents, câliné sa famille et construit une cabane en draps roses sous son bureau. En clair, la journée avait débuté comme beaucoup d'autres journées.
Pourtant, malgré toutes ces petites distractions, notre petite princesse faisait grise mine. Le beau temps avait beau être au rendez-vous, il se retrouvait terni par les traits tristes de l'innocente tromperie. Pourquoi ? Et bien la raison résidait en un mot : Nat.
Nat' n'était plus Nat'. Son tant adoré frère avait détourné son regard de son joli minois pour les poser sur un avenir plus sombre. Son rire d'ordinaire si resplendissant, avait laissé place à une sorte de folie sournoise. Un qualificatif qui ne lui correspondait absolument pas. Pourtant, Eileen ne reconnaissait plus son frère. Plus de bisous, plus de câlins, plus de rires et plus de pralines. La faute à Cain, bien évidemment. Tout était de sa faute. C'était ses paroles qui l'avaient faite douter de sa praline préférée. Et parce qu'elle avait douté de lui, Nat' lui en voulait. Voilà, au final, si Eileen s'était écouté comme elle le faisait toujours, rien de tout ceci ne serait arrivé.

Notre princesse laissa un long soupir s'échapper de sa gorge. Il lui fallait trouver un nouveau jeu amusant. Quelque chose qui lui remettrait les idées en place. Comme... et bien... s'occuper un peu de ses torturés. Ou taquiner gentiment ses chouchous. Ou trouver Shelley pour espionner Alix et lui piquer ses pralines. Ou alors, traîner Paige vers la cuisine. Paige la faisait rire aussi. Sinon, elle pouvait toujours demander à Hazel de la venger de Nat'. Non. Cette dernière idée, aussi séduisante soit-elle, la rendrait malheureuse. Elychou ne pouvait décemment pas porter un coup aussi bas à son frère. Elle était Tromperie non Rancune. Remarque... rancunière elle l'était bien évidemment, comme à peu près tous ses frères et soeurs. Sauf... quelques-uns.
Alors qu'elle pensait à aller gentiment s'incruster chez James, les yeux azur de la fillette (qui était loin d'en être une, mais avait tendance à l'oublier), se posèrent sur la rambarde de l'escalier. Son regard s'illumina d'une petite étincelle malicieuse. Le genre de petite étincelle qui, en général, ne laisse présager rien de bon. Mais Eileen ne s'en formalisa pas, fidèle à son habitude. Non, notre princesse pralinée passa une jambe au-dessus de la rampe, se cramponna de ses deux petites mains et respira un bon coup. Puis, elle donna une forte impulsion et se laissa aller. Le vent lui fouetta le visage, alors que le paysage défilait sous ses yeux à une vitesse folle. Son rire étincelant était l'unique marque de son passage.

Voilà qui lui rafraîchissait les idées. Enfin, pour le moment, cela lui rafraîchissait surtout les joues. Quant à son esprit, elle préférait le mettre sur pause pour le moment.

Enfin, tout était pour le mieux. Notre Elychou venait de découvrir un nouveau jeu passionnant et pour le moment, cela lui convenait. La Tromperie n'aimait guère avoir la tête prise par des histoires compliquées. Surtout si lesdites histoires l'attristaient. Et Nat' l'avait suffisamment déprimée.
Alors qu'elle pensait terminer ce petit discours philosophique sur une touche joyeuse, Eileen contrôla mal ses freins et vola un instant à travers la pièce. Cette expérience aurait certainement pu être amusante si elle n'était pas immédiatement tombée sur un malotru qui passait par là. Notre petite princesse se retrouva donc écraser contre cette indésirable personne et la touche qu'elle avait espérée fut nettement plus douloureuse.
Guère disposée à prendre des nouvelles de l'inconnu qui avait amorti son atterrissage, Ely décida de prendre en main cette situation par le comportement le plus normal qui peut être donné à la Tromperie.
Elle fondit en larmes.
Invité
Invité


Anonymous



La soirée avait été longue, elle n'aimait pas cet endroit mais faisait comme tel, c'était stressant à souhait et peu confortable, mais au moins les draps étaient propres. Elle avait beau s'être couchée à pas d'heure, la jeune femme c'était levée de bonne heure, sans doute son habitude... ou le mauvais sommier. Seule dans sa chambre, elle maugréait des pensées aigries, l'oreiller n'ayant cessé de lui gratter le cou malgré son habitude de le couvrir d'une sorte de manche de cou. Elle se hâta vers la salle de bain et se pomponna un peu, au moins pour le petit déjeuné, son agent ne lui pardonnerait jamais si elle faisait mauvaise impression même aux simples gens de passage du Nevada, on ne savait jamais quand on trouvait un producteur ou des clients potentiels.

Se coiffant alors d'un chignon lâche, mettant en valeur ses yeux, mais les rendant moins profonds que cheveux détachés, elle s'attela à la tache : une crème hydratante, fond de teint, anti-cernes, poudre libre claire, far à paupières aux tons naturels, mascara, eye-liner, crayon... enfin, une petite touche glamour pastelle sur les lèvres et la voici prête. En se regardant elle ne voyait plus son visage usé et mélancolique, non, la femme qu'elle croisait toujours dans les miroirs, une belle femme au masque plus nature que terrible : souriant et doux. Son sourire colmate spécialement refait pour les photographes lui donnait mal au cœur tant il semblait heureux. Tssst, rien de sa vie actuelle n'était vraie, alors à quoi bon ? Elle n'était pas heureuse, elle n'était jamais elle, et ne voulait surtout pas l'être. Poussant un soupir, elle finit par faire son sac. Tiens ? Pourquoi faisait-elle ça ? Avait-elle quelque part où aller ? Non... pas vraiment, elle était encore ici pour un moment pensait-elle... Mais pourquoi ? Pas moyen de le savoir, bof, ça lui reviendrait.

Elle descendit alors au rez de chaussé pour le petit déjeuné. Finalement, celui ci se passa mieux qu'escompté, la nourriture était délicieuse et Lia ne se priva pas de s'en gaver. Elle ne grossirait jamais alors à quoi bon se priver ? Elle n'avait pas mangé la veille au soir, alors hein ! Ne lui faites pas de reproches. Voila maintenant des années qu'elle testait les limites de son corps, et pire que tout, sa graisse n'augmentait pas d'un gramme quoi qu'elle puisse manger. Au début c'était bien, mais maintenant ça la soulait, se trouvant toujours plus faiblarde. C'était sans doute un des rares trucs pour lequel elle maudissait sa mère et ses origines.

Se levant de table, elle passa devant le comptoir de l'accueil... Elle voulait demander quelque chose depuis ce matin, mais quoi ? Ah oui si.


- Excusez moi, auriez vous une laverie ?

Il faudrait qu'elle lave ces vêtements, peut-être pas tout de suite, certes, mais tant qu'elle y pensait c'était mieux d'être au courant directement. Elle souriait joyeusement, sa main ayant tout de même ce tic stresser de vérifier la présence de son écharpe. La réponse ne se fit pas attendre et elle inclina la tête en remerciant le personnel. Elle s'apprêtait à rejoindre sa chambre pour travailler ses textes mais une masse à contre jour se jeta sur elle. Elle ne put l'esquiver, qu'était-ce donc ? Son instinct de cascadeuse n'avait pas été suffisamment rapide et ce fut le choc. Recevant un poids plume en pleine face elle s'écroula à terre, se protégeant un minimum de ses mains.

Tout c'était arrêté, pas de rouage de coup, pas de rire... seul un bruit étrange, un pleur d'enfant. Se redressant comme elle pouvait, serrant les dents face à la douleur que lui avait infliger l'alliance improbable du sommier de lit et ce choc, elle posa son regard inquiet sur la... petite fille qui pleurait. Arf, elle détestait les mômes, ça pleurait, quémandait... Et c'était surtout tout mignon et en jouait. Sur son échelle, les choses mignonnes arrivaient juste derrière l'amour pour ce qu'elle fuyait à tout prix. Ah mais elle pleurait, elle n'allait pas la laisser ainsi. Posant sa main sur la joue de la petite fille, elle lui offrit un sourire attendrit.


- Oh ma petite... Tu es tombée de l'escalier ? Tu t'es fait mal où ?

Demanda-t-elle de sa voix la plus doucereuse possible, se remémorant deux trois rôles, l'un où elle avait joué un ange, d'autres où elle avait joué une mère... Elle ne l'aida cependant pas à se relever, préférant d'abord voir si la jeune fille ne c'était pas fait mal à la jambe. Mais quelque chose l’intriguait, comment une gamine avait-elle pu arriver à cette vitesse en tombant des escaliers ? Il n'y avait pas eut de grand fracas comme si elle roulait sur les marches ni rien... Étrange...
Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
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Eileen Wallace



Eileen avait toujours été mignonne. Déjà, lors de ses escapades dans le monde des humains, du temps où ils surplombaient encore le monde, elle s'amusait à posséder les corps de jeunes gens à l'apparence mignonne et innocente. C'était sa façon de procéder. La trahison vient toujours de l'innocent. L'air ne fait pas la chanson, l'habit de ne fait pas le moine. Les proverbes la désignant avaient toujours été d'une incroyable créativité. Oui, Elychou avait tous les traits d'une petite fille blondinette aux yeux dégoulinant de tendresse et d'innocence. Elle tenait même ses frères et soeurs dans le creux de sa main. Enfin, façon de parler. Un coup d'oeil papillonnant, sa petite bouille angélique tournée vers eux et le tour était joué. Pour Shelley et elle, les choses étaient incroyablement simples dans la vie de tous les jours.
Aussi, notre petite princesse ne fut pas surprise d'entendre une voix compatissante lui caresser l'oreille. Qui dans cet hôtel, hormis elle, connaissait son âge humain ? Certainement personne. Des formes plates, une silhouette svelte, Ely n'atteindrait jamais (sauf si elle décidait de changer de corps), le corps pulpeux et sensuel de Paige. Bref, tout le monde, avec ses traits encore jeunes et sa voix fluette la voyait comme une enfant. Et, bien évidemment, Ely en jouait.

Son interlocutrice paraissait assez jeune, avait un beau visage lisse et maquillé. Un visage de femme enjoué, bienveillante et compatissante. Le profil type de la femme maternelle. Elle avait un beau corps, de grands yeux en amande qui assouplissaient son regard. Elle dégageait un certain charme et une aisance naturelle. Du moins, qui paraissait l'être. Ely sourit en silence. Vice de la Tromperie ne pouvait être trompée. Elle sentit les affres de son esprit s'infiltrer doucement en elle. Charmante personne à double personnalité. Délicieuse dame qui trompait avec une aisance appréciable. Trompée tout en étant trompée. Un beau duo.
Ravie de cette rencontre qui allait égayait sa journée, Elychou renifla bruyamment.


-J'ai eu peur !
sanglota-t-elle, d'une voix effrayée. Tout est allé si vite ! J'ai cru que j'allais mourir.

Fidèle ses fiers principes, notre poupée pralinée risqua un coup d'oeil faussement apeurée vers la charmante demoiselle. Des larmes d'une douleur feinte traçaient des sillons scintillant sur sa peau de pêche. Eileen posa une main reconnaissante sur celle de la jeune femme et la serra légèrement, comme si elle cherchait une certaine protection de sa part. Voilà une enfant qui méritait son pêché. Torturée, elle l'était bien assez seule.


-Je m'appelle Eileen, merci d'avoir involontairement amorti ma chute. Tu n'es pas blessée ?
s'inquéta notre petite princesse, bredouillant.
Invité
Invité


Anonymous



La petite fille avait un regard on ne peut plus apeuré, Lia devait avoir sensiblement la même expression en son fort intérieur, plus un mouvement de recul. Mais elle n'en laissait rien paraitre, laissant son sourire affiché au visage comme à son habitude. Elle poussa un soupire soulagé de savoir que la petite ne c'était pas fait mal, mais priait pour que cet instant de niaiserie se termine au plus vite, elle n'allait pas rester comme ça éternellement. La gentille et jolie Lia n'était que l'image qu'on voyait dans les magasines people, une femme souriante, douce et gentille, à l'âme plus belle qu'une fleur de cerisier. Pfff... Quel idiotie. Il fallait qu'elle se débarrasse de cette gamine au plus vite... Rah ! Pourquoi fallait-il toujours que ça lui tombe dessus ? Au sens propre comme au figuré d'ailleurs pour une fois. Sa main toujours posée sur la joue, elle la caressa de son pouce, chassant au passage quelques larmes détestables et qu'elle haïssait au plus profond de son cœur. Non mais il fallait vraiment qu'elle s'arrête de chouiner là, les autres clients allaient croire que Lia la traumatisait. Elle émit un léger rire attendrit en répondant.

- Tout va bien ma puce... Allez allez, tu sais, ma maman me disait souvent qu'on ne peut pas mourir quand on est trop jeune.

Lâcha-t-elle en posant un index délicat sur le nez de la princesse. Rien de tout ceci n'était vrai, évidement, mais que répondre dans une telle situation ? "Et ben voila, oui t'aurais bien pu mourir comme ça, tu t'en souviendras la prochaine fois que tu décideras de courir dans les escaliers"... Non, pas vraiment, même si son caractère râlait de ne pas pouvoir lui balancer cette vérité en pleine face d'abricot, elle ne le pouvait pas, elle devait tout de même conserver son image de marque. Bon... Pas le choix, elle devrait continuer à jouer la "gentille dame", mais jusqu'à quand ? Réfléchit Lia... Bon... Premièrement qu'elle arrête de pleurer, et enfin la ramener à sa maman. C'était le meilleur plan qu'elle avait, mais franchement, rien qu'à imaginer la durée exponentielle de la tache, elle se sentait déprimer. Mais là encore, pas une seule ombre ne perça son regard lunaire. Elle sentit la main de la jeune fille serrer la sienne, quémandant de la tendresse rassurante et maternelle. Ah ? Pas de bol, Lia n'avait aucune de ces trois caractéristiques, mais son personnage oui. Elle avait vraiment le chic pour s'attirer toute sorte de situations gênantes.

La gamine la remercia alors, lui posant la question fatidique sur son état. Ah ? Elle s'inquiétait pour elle ? Comme c'était mi... NON NON NON... Ça n'avait rien de MIGNON ! C'était normal et logique, ça montrait qu'elle avait un minimum d'éducation ce petit asticot. Pas si petit que ça cela dit, Lia eut un instant d’inattention en se rendant finalement compte de la taille de la môme, un peu trop grande par rapport à ce qu'elle pensait pour son age. Décidément, une mauvaise nuit plus un coup à la tête n'était pas bon pour son sens observateur. Elle secoua doucement la tête rehaussant son sourire qui avait faiblit l'espace d'un instant et recommença à caresser les larmes de la fillette.


- Non... ne t'inquiètes pas... Je m'appelle Lia... Mais dis moi, comment es-tu tombée ?

Elle l'aida à se relever, la portant sous les bras pour la mettre debout, époussetant ses vêtements et ceux de la petite fille au passage. C'est vrai, maintenant qu'elle était debout on voyait clairement qu'elle était plus grande que ce que Lia s'imaginait, elle lui aurait donné 5 à 7ans en entendant sa voix, puis 12ans en voyant son corps... Finalement... Ce pouvait être plus... Elle avait quelle age cette bout de chou ? Bof, ce n'était pas important, elle ne semblait pas s'énerver de la manière qu'avait l'adulte de lui parler, alors autant continuer ainsi. Lia se pencha vers elle et lui lança un sourire rayonnant.

- Mais dis moi... Où est ta maman ? Elle doit s'inquiéter, non ?

Demanda-t-elle, espérant que la petite lui indique la dernière étape de son plan de débarrassage de planché. Quelque chose la tourmentait, peut-être était-ce l'idée qu'elle avait perdue dès le matin, peut-être la dissonance que portait cette fille/fillette, ou peut-être encore son mal de dos qui empirait à chaque pas. N'y avait-il pas un ostéopathe dans cet hôtel ?
Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
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Eileen Wallace



Notre petite princesse préférée était des plus enthousiasmée. Son nouveau jouet mordait à l'hameçon aussi facilement qu'un stupide poisson. Lia, ainsi se prénommait-elle, la regardait avec douceur, son parfait visage figé, aussi inébranlable que celui d'une poupée. Ses yeux pétillaient, son sourire illuminait son visage, dissimulant le naufrage de son esprit. Quelle douce ironie que de voir cette demoiselle aux traits attendris, se laisser tromper par la Tromperie. Toutefois, comment aurait-il pu en être autrement ? Eileen était son inspiration, sa muse, celle qui commandait son imagination, supervisait ses agissements, la regardait s'enfoncer lentement dans ses petits mensonges. Eileen avait forgé un beau bébé, un enfant innocent qui ne se doutait pas de la chance qu'il avait.
La praline toute de rose vêtue se laissa faire, faussemment émue, des marques d'attention de son interlocutrice. Sans rien dire, le silence uniquement percé par quelques reniflements, elle regarda Lia épousseter ses vêtements, repasser le plis de ses habits et se pencher vers elle pour lui quémander quelques informations sur sa famille, l'ai rayonnant.


-Ma maman ne peut pas s'inquiéter, elle est pas là. Tiens, pour te remercier.

Avec un grand sourire, Ely déposa une praline dans la main de la jeune femme, avant de se pencher vers elle, les yeux pétillant de malice. La gourmandise n'est guère son vice, mais elle en est la petite soeur, aussi la blondinette ne pouvait que se laisser tenter par ses quelques douceurs qu'elle volait par-ci, par là. Lia cachait peut-être d'autres désirs cachés qui ne demandaient qu'à être dévoilés.
Se penchant vers elle, comme pour lui confier un secret, Eileen poursuivit
:

-J'ai l'impression de t'avoir déjà vu... tu n'es pas la femme de ménage.

L'illogisme de certains de ses propos devait sans doute provenir de celle de son frère adoré. Néanmoins, pour Ely, rien n'était mieux que d'engager une conversation d'une façon originale. Ainsi, Lia se souviendra de son charmant minois et des jolies paroles innocentes qu'elle avait pu proférer. De plus, l'amusement qu'elle tirait de cette situation était inqualifiable. Voire-même, indéfinissable. Les humains étaient tellement imprévisibles tout en étant tous les mêmes, que cela devenait même comique.

Un sourire ravi, Ely attendit.

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