Hotel Dusk
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Your homesickness can be quite annoying you know? [Ruru]
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Invité
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Anonymous




Le vent et la pluie avait entamés depuis déjà deux heures une valse des plus hypnotisante. Chantant en coeur leur joie de pouvoir se déchainés comme ils le souhaitaient les deux éléments semblaient entrer en compétition pour montrer lequel serait le plus puissant des deux. Et leur puissance semblait incalculable. Les arbre gémissait de douleur en se tordant pour éviter les assauts aériens qui avaient déjà eu raison de beaucoup de jeune dont le tronc était encore trop fragile. Pour ne rien n'arranger, l'eau tombant en grosse goute leur donnait trop d'eau pour ce qu'ils pouvaient en supporter. La terre n'arrivait même pas à l'assimilée. C'est un spectacle de boue et de bois éclaté qui se présentait dpeuix une bonne demi heure, et cela ne semblait pas vouloir s'améliorer se disait un spéctateur anonyme parmi d'autre. Appuyer à la fenêtre de la chambre qu'il occupait depuis... un temps qu'il avait arrêté de calculer en vérité. Et c'est trempé que le trouva un de ses amis, qui vint d'ailleurs fermé la fenêtre en l'engueulant.

Il eu donc à subir la douche et les vêtements chaud. C'est alors qu'on voulait lui faire subir l'examen medical sommaire afin d'être certain qu'il ne tomberais pas malade qu'il prit la fuite jusque dans le salon. Avec toutes les discussions et les personnes occupées a leurs affaires, il avait peut être une chance de passer a travers le radar de recherche de son cher ami français. Assis sur le petit canapé deux place juste derrière un groupe en pleine discussion il sorti un livre qu'il commença a feuilleté, il était presque plein, pourtant quelques pages encore vierge furent la cible de la tornade qui tournait dans sa tête depuis sa contemplation assidue et le paysage tourmenté et pourtant si joyeux et hypnotique qui l'avait momentennement détourné de ses sombres songes. Ce qui en soit était une avancée. C'est en voulant dessiner ce qu'il avait vu qu'il s'égara de nouveau, les morceaux volant passait encore devant ses yeux, lui donnant un leger sourire. Léger et d'une sincérité simple désarmante.

On lui avait souvent dit que le sourire pouvait être une arme destructrice, mais aussi le meilleur des remèdes. Et il y avait longtemps cru, d'après beaucoups de personnes, sont sourire simple et innocent avait souvent rendu les gens plus heureux, plus calme aussi. Et il en avait toujours été heureux. Parce qu'il pensait ainsi faire du bien au monde. Il se trompait surement mais toujours est-il qu'il avait depuis un moment cesser de sourire devant les autres, il ne le faisait plus pour rien. Peut être parce qu'il ne se sentait plus aussi bien qu'il voulait bien l'admettre. Même s'il avait dit qu'il n'en voulait a personne, il n'arrivait plus a pardonner. Il n'arrivait plus non plus à ne pas dire ce qu'il pensait, ce qui pouvait être méchant. Jamais il n'avait dit a quelqu'un qu'il l'ennuyait ou qu'il ne voulait pas le voir. Et pourtant il l'avait fait il y a moins de trois heures. Clamant un magnifique "Sors de ma chambre, je ne veux pas te voir".

Il en était assez triste, il ne savait pas non plus comment expliquer pourquoi il avait été méchant ainsi et c'est en y réfléchissant qu'il sentit une présence arriver vers lui et s'approprié la seconde place de ce canapé duo.
Ruthel White

▌Date d'arrivée : 09/12/2009
▌Age du joueur : 36
▌Commérages : 1962


Ruthel White



Il y a de ces endroits qui ont le don de vous foutre le cafard et l’hôtel Dusk n’échappe pas à la règle. A moins que ce ne soit la période ? Je déteste les « fêtes de fin d’année » depuis ce qu’il s’est passé l’année dernière. Dur de vouloir rigoler, danser et se faire crever la panse alors qu’il n’y a même pas un an, vous deveniez orphelin à ce moment précis. Ruthel White ou l’art de s’enfoncer davantage en trente secondes… Déjà que je déprimais… Maintenant, je peux rajouter l’envie de me taper la tête contre le mur à la liste, tiens. Génial, merveilleux, splendide. Ai-je déjà mentionné le fait que je détestais ma vie ? Oui ? Bah, je le répète une nouvelle fois, na ! Aaaargh, il faut que je bouge et que je me change les idées sinon je vais finir par me noyer dans la cuvette des w.-c. Allez White, lève-toi et sors prendre l’air. Enfin, sortir, sortir… C’est vite dit mais bon je me comprends, c’est l’essentiel. Je trouverai bien une occupation en chemin, histoire de me vider la tête, et puis qui sait, j’aurai peut-être une idée lumineuse pour me réconcilier avec Matt’ et quitter cet endroit avec mes deux meilleurs amis ? Ouais, l’espoir fait vivre…

Et comme dans la vie de Ruthel White, il n’y a qu’une succession d’ennuis à tire-larigot, il fallait bien évidemment que je croise l’autre mioche détestable à la sortie de la chambre. Bah tiens, et voilà qu’il m’invective encore ! Ce gosse m’énerve, je crois que je vais finir par le taper et le pire dans tout ça, c’est qu’il l’aura bien mérité. Allez, inspire, expire, calme, pense à un champ de fleurs et aux cuicuis des oiseaux… Tu parles, ça marche pas ces trucs de bonnes femmes ! La castagne, rien de tel pour se calmer. Seigneur… Cela fait bien quatre ans que je n’ai plus sorti ce genre de phrases… C’est… bizarre… Il n’y a vraiment que Ryann Stalker pour me faire revenir à mes années noires. Ce gosse a une aura maléfique et il me contamine, je suis sûr que c’est un démon ! Et non, je ne suis pas parano’, je vous dis qu’il y a un truc de pas net chez ce gars. Je finis par effectuer un repli stratégique et me dirige vers le salon, histoire de mettre un maximum de distance entre lui et moi. Non, je ne fui pas ! Je m’éloigne pour sauvegarder sa petite tête de c*n prétentieux, pas la même chose ! Si je reste, je vais lui refaire le portrait.

C’est ainsi que je finis par débarquer dans le salon étonnement occupé pour cette heure de la journée. Et dès que je vois la quantité de personnes, j’ai bien envie de faire immédiatement demi-tour. Oui, je suis contradictoire, je le sais. Je voulais me changer les idées et parler pourrait m’y aider mais voilà, la vue de toutes ces personnes me file des boutons. Pourtant, je ne quitte pas les lieux. Je finis par aviser une tête sympathique et je m’avance. Ça fait un petit temps que je n’ai plus discuté avec Tanis. Sa présence me changera non seulement les idées mais elle le fera en bien, j’en suis persuadé. On s’entend plutôt bien tous les deux et puis entre boulets, on se comprend. Comment ça, ce n’est pas une raison valable pour créer une amitié ? Je créé les amitiés que je veux d’abord, z’êtes pas ma mère, je fais ce que je veux de ma vie alors occupez-vous de vos oignons? Oula… Côtoyez Stalker me met vraiment de mauvaise humeur… Je n’ai plus été aussi désagréable depuis mes dix-huit ans… Ça commence à dater… Je finis par m’installer tranquillement aux côtés de Tanis et jette un œil aux croquis qu’il est en train d’effectuer.


    | Salut Tanis, comment vas-tu ? Quoi de beau? Tu nous dessines quoi exactement ? Pffiou, j’ai plus dessiné depuis un paquet d’années… Le dessinateur dans notre équipe, c’est Matthie, pas moi. Mes perso’ ont toujours ressemblé à des bonhommes-bâtons. Qu’est-ce que j’étais nul à l’école… Je me tapais toujours des notes catastrophiques… Tu sais ce que je faisais pour rattraper la moyenne ? Je demande à Matt’ de réaliser certains de nos travaux à domicile. Aaaah c’était la bonne époque. Qu’est-ce qu’on a pu se marrer tous les deux. |

Non mais j’hallucine où je suis en train de radoter comme une vieille grand-mère ? C’est quoi mon problème exactement ? Je déprime comme une vieille fille et je me mets à parler de « mes jeunes jours »… C’est le début de la fin, je vais bientôt me rendre compte que j’ai attrapé des cheveux blancs… Puis, pourquoi je parle au passé pour dire qu’on se marre Matthie et moi ? Ah oui, juste, parce qu’on est en froid. Raison numéro 2 pour laquelle je déprime présentement. Super, non seulement je me mets à radoter mais en plus ça ne fait qu’accentuer ma déprime. Raaaah foutu cercle vicieux de mes deux ! Si j’étais seul, je tenterai bien de m’étouffer contre mon oreiller mais bon… Non seulement je n’ai pas mon oreiller (et il est hors de question que je m’étouffe avec ces trucs présents dans le salon) mais en plus je ne suis pas seul. Avec mon bol, quelqu’un tenterait de m’en empêcher et non seulement je me couvrirai de ridicule mais en plus, j’aurai foiré mon coup. Seigneur, je dois vraiment être loin pour planifier un truc pareil (surtout que cette planification ne sert strictement à rien vu que je ne vais rien faire !)

    | Désolé, je sais pas ce qui se passe mais je déprime grave en ce moment… Et maintenant, je me mets à radoter comme une vieille, c’est du beau, hein ? |

Je ne sais pas si c’est la déprime, cette phrase ou ma phase « je me fais vieux je radote », mais je finis par poser ma tête tout contre l’épaule de Tanis. J’espère qu’il ne s’en formalisera pas… Perso’, je serai à sa place, je ne sais pas comment je devrai interpréter cela… Notez que je ne sais pas pourquoi je viens de faire ça (et donc par extension comment je dois réagir à mon drôle de geste). Punaise, qu’est-ce que je peux me prendre la tête pour des queues de cerise, pardi. Je n’étais pas comme ça avant… Je fonçais tête baissée, j’étais une tête brûlée. Je faisais parfois même presque flipper Matthie, pour dire… Et maintenant, je suis un « petit vieux coincé » comme il le dit si bien… Enfin, il le dit… Il le disait, maintenant, c’est à peine si on se parle… Tout ça par ma faute… Il faut que j’arrange les bidons mais comment ? Raaaah et voilà que je recommence ! Non mais ce n’est pas possible, il y a un truc qui ne tourne pas rond chez moi aujourd’hui. Et le premier qui me dit « ça ne date pas d’aujourd’hui », je le trucide avec des mikados ! Je vous assure, on peut en faire un véritable instrument de torture.

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