| ▌Date d'arrivée : 03/08/2011 ▌Commérages : 471
| |
Dernière édition par James Leighton le Lun 20 Aoû - 17:25, édité 2 fois | | James Leighton feat. Fye D. Flowright ▬ Tsubasa Reservoir Chronicles Fiche d'identité && Caractère Je suis né le 12 du mois de mai en 1984. Je suis donc âgé de 26 ans. Je suis d’origine américaine et suis né dans la ville d'Atlanta. Je vivais dans cette même ville avant de débarquer à l’Hotel Dusk. J’exerçais le métier de peintre. Généralement, les gens trouvent que je suis quelqu’un d'attentionné mais aussi quelqu’un de triste. Mais ce n’est pas tout, je peux également être doux et utopiste. Cependant, je peux aussi être lunatique et silencieux. Je suis arrivée ici via un top-site et je pense pouvoir me débrouiller seule. Got that summertime, summertime sadness- Chapitre 1:
▬ Avant --
Tout était si simple, avant que tout n'arrive. La paix, la joie, le bonheur, l'amour, la tranquillité ... Bien sûr, il a fallu que quelqu'un gâche le tout. « Le pire, c'est que j'en fais partie. Oui, moi, tout autant que mes huit frères et soeurs. Après tout, nous sommes de la même famille ... » Ainsi était les pensées de James, peu après être sorti du ventre du Chaos, alors que le Tout venait d'être créer, aussi pur et divin que pouvait l'être une création de Dieu. Il était bien, à cette époque-là. Oui, bien, tout simplement bien intérieurement. Un sentiment qu'il n'avait pas vu durer depuis quelques millénaires, à vrai dire. Sept jours de paix se passèrent pour lui, tranquilles et calmes, sans maladies, avant que ne commence le cauchemar. Eve. Pourquoi a-t'elle fait ça ? Enfin, Adam est tout aussi fautif qu'elle. Même si, à la fin, ce n'est pas leurs fautes uniquement. Les soeurs Famine, Misère, Tromperie et Vice ont bien jouer leurs rôles dans cette histoire - entre autres de ses frères Vices -, s'en vantant même parfois. Bien évidemment, le Créateur ne fut pas content, mais les pairs de James ne faisait que s'en réjouir. Une fois les deux premiers humains tombés entre leurs mains, toute l'humanité suivi. Allant sur Eden juste pour faire souffrir, les Vices s'amusaient comme des fous avant de revenir sur Terre, accompagné d'Eve et d'Adam -qui, eux, avaient été chassé d'Eden par leur propre créateur. Ainsi était né le monde, peuplé des deux premières âmes humaines ayant dans leurs ombres neuf Vices, chacun représentant une autre face de la Mort.
▬ Pendant --
Ils s'amusaient. Ça le dégoûtait. Était-ce donc si attrayant de voir des gens mourir, souffrir, se déchirer par sa faute ? Mourir de faim, de pauvreté, au combat, prématurément de vieillesse, se déchirer par la Passion, la Tromperie, voire même les deux par la Maladie et la Folie ? Heureusement pour l'Humanité, les deux derniers Vices étaient plus ou moins pacifistes. Nathaniel, Vice de la Folie, n'avait évidemment plus toute sa tête, mais heureusement qu'il était là : James aurait sûrement sombré, craqué et aurait ressembler à tous les autres Vices - un pur et simple exécuteur, tortionnaire de tous ses Hommes plus ou moins innocents- si un autre n'avait pas partagé ses idées. Nathaniel ne s'en rendait peut-être même pas compte, enfoncé dans sa Folie, mais peut importait. La Maladie se contentait d'observer le spectacle qu'offrait ses sept frères et soeur, ne pouvant -ou croyant ne pouvoir- rien faire pour stopper cela. Un jour cependant, il se trouva que les sept autres s'ennuyèrent, faisant toujours les même tours à l'Humanité -qui y sautait à pieds joints- et se lassaient réellement de ce spectacle. James cru même un instant qu'ils allaient arrêter de faire souffrir les victimes éternelles qu'étaient les Hommes avant de se reprendre. Ce n'était évidement pas l'intention de sa famille, mais on dit bien que l'espoir fait vivre. L'aîné, Abbel, vice de la Vieillesse et pseudo-chef, décida alors de tous nous faire incarner sur Terre ainsi que de nous mettre dans un hôtel, au milieu du Nevada, état désertique presque sans vie des Etats-Unis, pour mieux encore torturer les quelques pensionnaires, laissant le reste de l'Humanité tranquille - pour l'instant. L'hôtel Dusk nous accueilli donc, dans toute sa misère.
▬ Et maintenant --
Hôtel miteux, rempli de poux, acariens et toutes autres choses auxquelles James est allergique, chambre petites et sombres, mal éclairées, en résumé, un endroit qui n'est pas du tout adapté au Vice de la Maladie. Depuis qu'il a été incarné dans un corps, James s'est découvert d'autres maladies, celles qui apparaissent sur la peau, ou alors des allergies plus fortes qu’auparavant. C'est donc affublé d'une insolation qu'il arriva à l'hôtel, accompagné de ses huit frères et soeurs. Prétextant une excuse que tout le monde aurait trouvée douteuse pour rester - écrasement de leur van dans un ravin-, ils ont donc loué chacun une chambre, les autres excités comme jamais à l'idée de trouver la bonne personne à torturer. A l'arrivée, ils n'étaient que neuf membres d'une même famille, affublés de noms, de physiques et de caractères très différents et ne souhaitant que rester dans cet hôtel. Personne ne se serai douté de leur nature, de ce qu'ils venaient faire ici et combien de temps ils voulaient rester. Enfin, ils sans James, puisqu'il s'était juré de ne pas y participer, de même essayer d'enlever un peu de leurs souffrances aux futurs victimes/ Restant à l'arrière, discret comme toujours, James tentait tant bien que mal d'endormir les symptômes de son insolation. Il avait chaud, soif, mal à la tête et sûrement de la fièvre, pensant à chaque instant faire un malaise ; on pouvait dire qu'il n'avait pas bien supporter le voyage. Restant derrière les Vices à observer les quelques fleurs mal entretenues de l'hôtel pour se distraire, il prit sa clé en avant dernier pour éviter la foudre de ses aînés, principalement. Ne parlant pas et aillant sûrement un visage rougeâtre, il se dépêcha de signer le registre, de prendre sa clé et de partir de ce hall trop rempli à son goût, bien qu'à peine une dizaine de personnes étaient présentes. Il n'avait même pas attendu l'approbation du réceptionniste pour partir que, courant presque dans les couloirs, il rejoignit sa future antre. James souffla enfin une fois la porte contre son dos, fermée. Installant ses maigres affaires sur le lit en attendant de nettoyer les meubles de rangements, il se fit couler un bain d'eau froide, comme il le fallait en cas d'insolation. Il fallait aussi qu'il aille dans son univers pour retrouver enfin son calme après cette dure première journée passée ici. Le bain froid et sa musique dans les oreilles lui fit du bien et le relaxa, laissant de côté pendant une petite heure son horrible mal de tête strident. L'"Été" de Vivaldi restait dans sa mémoire en écho à cette journée, restant malgré tout un bon souvenir grâce au minutes de paix qu'il avait reçue de la mélodie. James ne savait que faire de ses journées puisqu'il ne s'intéressait pas à la souffrance que voulaient prodiguer ses pairs. Il se décida finalement à explorer l'hôtel pour les premières semaines. Les suivantes reprenaient toujours les mêmes activités : peinture, musique, poèmes, dessin, il s'intéressa même à l'astrologie - qu'il voulait apprendre. Finalement, cet hôtel était une réelle pause pour lui, qui était moins embêté qu'avant par Caïn -entre autres. Au fil du temps, il décora sa chambre lui-même, changeant de rideaux, arrachant le papier peint pour laisser place à son art, dépoussiérant chaque matin son armoire et autres meubles de rangements, on peut dire que sa chambre est une réelle antre pour lui qui y passe la plupart de son temps. Il s'est même procurer un piano qu'il a placé avec peine dans la petite chambre. Son coin peinture est également présent et il écrit ses poèmes le plus souvent sur son lit - dont il a changer les lattes et le sommelier. Quand on entre dans sa chambre, c'est comme si on entrait dans son univers. But there's no remedy for memoryEt puis tu vois, James, il y a toujours pire. Pourtant, avant, tu ne pensais pas comme ça. Tu te disais que ça allait s'arranger. Qu'empirer, c'était impossible - puisque c'était déjà l'Enfer. Et puis, comme d'habitude, tu t'es trompé. Et puis, comme d'habitude et malgré tes espoirs, ton utopie s'est brisée. Ça ne fait qu'une fois de plus, non, James ? Une misérable fois de plus. La combientième ? Tu ne sais pas. Tu ne veux pas savoir, surtout, parce qu'un chiffre, c'est trop terre-à-terre pour toi. Trop blessant, trop meurtrier. Un trop gros souvenir du déchet que tu es. Tu me dis que ce n'est pas ça, James ? Vraiment ? Alors quoi ? Tu n'as jamais été d'accord, mais t'es toujours resté un clébard à leurs pieds. Une marionnette, poupée de porcelaine pendue à des fils qui cassent les uns après les autres. Tu te demandes juste quand est-ce que le dernier tombera, quand est-ce que tu te brisera définitivement, quand est-ce que tu ne pourras plus retourner en arrière, quand est-ce que, finalement, tu arrêteras de rêver. Même quand tu te dis ça, même quand tu penses à tout ce qui s'est passé, tu te voiles la face. James, James, James. Tu as peur. Comme toujours. Seulement, maintenant, tu veux aussi changer. Quoi exactement, tu ne sais pas -tu ne sais jamais rien, de toutes manières. Enfin, s'il y a une chose que tu as toujours voulu, c'est bien d'arrêter tout ça. Les tortures, les vices, la déchéance humaine. Ce que tu n'as jamais su, c'est combien est-ce que tu le voulais, combien est-ce que tu étais prêt à donner de toi-même pour que la situation se débloque. Aujourd'hui, tu ne sais pas vraiment. Tu as encore trop mal. Beaucoup trop mal pour y penser, pour essayer d'ignorer la douleur et aller de l'avant. Il te manque toujours cet entrain, cette envie, alors comme d'habitude, tu te contentes de reculer. C'est tellement plus simple. Mais tu vas mal, James. Mal, mal, mal. Mais t'aimes bien, d'un côté. Masochiste. Tu te shoote aux médicaments pour oublier un peu, imaginer une autre forme de supplice, mais d'abord, ils te font du bien. Et ça, ce n'est pas acceptable. Torture en plus. Tu ne veux pas que ce soit écrit, mais c'est bien vrai. Tu ne t'es toujours pas remis de ce qui s'est passé. Et tu te rappelles d'Hazel, de la loque qu'elle était. Tu te rappelles du sursaut de courage que tu avais eu en te liant à Nathaniel. Tu te rappelles de l'espèce d'espoir alors éprouvé. Une vie meilleure, c'était ce que tu voulais. Mais dis-moi, est-ce que l'on peut appeler ton existence égoïste et pleurnicharde une vie ? Et puis, irrémédiablement, tu te rappelles du Nouvel An. De l'hôtel transformé. De cette chose où tu restes bloqué, comme tous les autres. Tu ne t'attendais pas à ça. Tu ne voulais pas ça non plus ; mais ce n'est pas toi qui choisi, pas toi qui décide. Tu as cru en Nathaniel. Et tu t'en mords les doigts. Les aspirines ne sont plus assez puissants, tu passes au Mediator. Et tu te saignes, tu souris. Cet endroit doit t'atteindre plus que de raison, James. Tu deviens fou. Hazel n'est pas là pour toi. Nathaniel t'as trahit. Abbel est transparent. Caïn prépare sûrement une riposte. Eileen n'est pas digne de confiance. Shelley non plus. Paige n'a rien changé. Alix, c'est ton ultime secours. Mais tu es déjà tellement au fond du trou que tu ne veux pas l’appeler à l'aide. Finalement, la situation reste la même. Tortueuse. Le rôle du prestidigitateur a juste changé de possesseur -tu te demandes si ce n'est pas pire. Mais à la fin, c'est égal. Tu ne veux pas y penser, alors tu vides ton flacon de morphine, dans l'espoir que l'overdose te fasse oublier. Accro. Idiot. Tu les détestes, tous. Et tu mélanges les noms et les visages, les actes et les promesses, les grimaces et les sourires. Tu mélanges. Te trompes. Abandonnes. Alors c'est plus simple de sombrer dans cette douleur à laquelle tu restes désespérément accroché. Moments de paix oubliés, peut-être que tu pourras enfin regarder la réalité. Pour ça, James, il faut d'abord que tu te relèves, que tu arrêtes de vouloir retourner en arrière. Parce que là où tu vas pouvoir changer quelque chose, c'est devant. Que tu le veuilles ou non. Late is better than never { p r o c h a i n c h a p i t r e Le mot de la fin... Sur le net, on me surnomme votre Anamée, Aname, Skip, la Pomme et j'en passe ♪ J’ai bien lu le règlement et j’ai pris connaissance du fait qu’il soit conseillé d’avoir au moins 16 ans vu la teneur des propos du forum. D’ailleurs, j'ai la flemme de rechercher le code du règlement alors zut. Parce que je suis un gentil petit membre gentil petit bisounours, je crédite les auteurs des créations que j’ai utilisées. Les bannières ont été réalisées par moi et, euh, NES pourlemoment, tandis que les icônes ont été créées par des gens sur livejournal qui postent leurs icons ici. Je suis arrivée ici via un top-site et je pense pouvoir me débrouiller seule, merci ♥ |
|