13h32, cela ne faisait que trois minutes que nos quatre suicidaires venaient de quitter leurs cellules. Hélas pour eux, leur tentative n’était pas passée inaperçue aux yeux de l’ennemi et l’Ombre avait dépêché ses sbires afin d’intercepter les fuyards. Cthulhu et Nosferatu s’approchaient à grands pas en provenance de la gauche tandis que les matons venaient de l’autre côté. Les ombres démoniaques se dessinaient faiblement sur les murs éclairés par des torches qui jalonnaient les couloirs et malgré cela, Henri Potier avait foncé tête baissé vers sa destinée. Les démons avaient bien failli l’attraper mais le français s’était ravisé et avait fui, en dernier recours, de l’autre côté en compagnie de la jeune Alexis et du jeune Charles. Jamie McCravatt avait semble-t-il suivi, un peu au hasard, le français avant de changer de direction et faire confiance à l’unique demoiselle du groupe. C’est ainsi que les quatre téméraires se dirigeaient vers la droite, courant pour sauver leur vie. Les démons venaient de se croiser à l’intersection et notre quatuor pouvait entendre les cris bestiaux et les râles d’outre-tombe des deux créatures. Il ne fallait cependant pas céder à la panique car se faire rattraper signifierait leur arrêt de mort. C’est ainsi qu’ils poursuivirent leur course effrénée et embrayèrent sur la droite à l’intersection. Le Destin devait être avec eux en cet instant car la voie était libre.

Ils pouvaient continuer à fuir l’ennemi à travers ce dédale de couloirs en espérant d’une part semer leurs poursuivants et d’autre part trouver la pièce tant désirée. Hélas pour eux, les matons les suivaient de près, peut-être même d’un peu trop près à en juger par les pas qui se répercutaient le long des murs de cette glaciale prison. La peur au ventre, nos quatre aventuriers n’avaient pas le temps de s’interroger sur leur prochaine destination. La configuration de l’hôtel avait tellement changé et il était quasiment impossible de s’y repérer. Où pouvait donc bien se trouver ce maudit escalier qui les mènerait au rez-de-chaussée ? Courant à en perdre haleine, les quatre fuyards n’auraient su dire le temps qu’il leur fallut pour apercevoir enfin ce foutue ensemble de marches tant attendu. Une minute ? Trois ? Dix ? La course poursuite aurait pu durer cinq secondes ou bien une heure durant, cela importait peu au final, le résultat restait le même : il fallait courir sans jamais s’arrêter sinon on mourrait. Les quatre prisonniers l’avaient bien compris et c’est ainsi qu’ils se mirent à dévaler les escaliers sans même se retourner. Tant qu’ils sentaient la présence des trois autres à leur côté, peu importait de savoir s’ils mettaient de la distance entre eux et l’ennemi. Une seule seconde d’inattention et ils finiraient par se faire avoir. C’est ainsi qu’ils finirent par débarquer dans l’immense cour intérieure…

Je clôture donc comme prévu cette première partie de la mini-quête. Le lancé de dés détermine le lieu où vous débarquez. La cour intérieure. Vous venez donc de déambuler dans les couloirs après cinq minutes de course poursuite et... Si vous espériez pouvoir souffler un peu, c'est râpé. Vous voilà à découvert plus que jamais dans cette zone ouverte. L'ennemi pourrait bien arrivé de toute part... Prenez garde! Je vous invite à aller poster dans la seconde partie donc une fois que j'aurai posté l'introduction