Hotel Dusk
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Rouge ou vert? Pif, paf, pouf, rien réponds-moi {Ely}
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Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
▌Age du joueur : 37
▌Commérages : 1422

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Nathaniel O'Bryan



Rolalala, zut flute biquette qui vient de s’asseoir sur une banquette. Que devait-il faire hein ? Mettre du rouge ou bien du vert ? Nathaniel regardait avec une moue chiffonnée les t-shirts avec lesquels il venait de poser. Il avait tour à tour testé le rouge, puis le vert. Rien à faire, il n’arrivait pas à s’en satisfaire. Mais que faire alors ? Ne pas en mettre ? Il paraît que ce serait un attentat à la pudeur. Mais qui était donc cette dame pudeur ? Nathaniel n’en avait strictement aucune idée. Elle devait être très certainement célèbre dans le monde entier pour que l’on parle d’elle sans arrêt. Ou bien était-ce un homme ? Ah non, on disait « la » donc c’était une femme. Que ces mortels peuvent être compliqués parfois. Notre jeune ami folie se permit de rire à gorge déployé, un son qui en aurait effrayé plus d’un si cela ne s’était point passé dans sa petite chambrée. Quoiqu’il en soit, il n’était pas beaucoup plus avancé et il ne savait toujours pas comment s’habiller en cette belle journée enneigée.

Oui, oui, vous avez bien lu. Les premiers flocons venaient de tomber sur le monde et Nathaniel ne trouvait rien de mieux que de se vêtir tel un surfeur australien. Certes, il pouvait en avoir le look mais il est fort à parier que son choix vestimentaire n’était en rien lié à ce style de vie qu’ont les australiens. On ne sait trop comment ni pourquoi mais après un laborieux dialogue avec son sur-moi il en avait conclu que Cain apprécierait très certainement qu’il porte ce t-shirt rouge avec des soleils à lunettes noires affichées dessus. Oui, il aimait bien le rouge voyez-vous car il était secrètement amoureux de la reine mais chuut, le chapelier ne doit point le savoir. Il en serait tout perturbé car cela chamboulerait tous ses plans. Mais me direz-vous, où est donc le problème si monsieur devait porter le rouge et non le vert ? Et bien voyez-vous, Abbel aime le vert. Il trouverait celui-ci d’un goût des plus exquis bien que peut-être trop uni. Oui, juste du vert et aucun dessin dessus. Les mortels sont d’un triste parfois.

Mais cela ne vous éclaire toujours pas n’est-ce pas ? Pourquoi plaire à Abbel ? Parce que voyez-vous, depuis la surprise d’Halloween, l’aîné semblait apprécier de plus en plus notre jeune fou de service. Nathaniel ne savait pas trop pourquoi mais son grand frère l’aimait plus qu’avant et c’était ça le plus important. Il fallait donc le contenter sinon il deviendrait bien vite aigri et serait aussi détestable que le dodo qui n’a pas bien dormi. Et voilà d’où vient notre problème. Enfin, celui de Nathaniel. Rouge ou vert ? Plaire à Cain ou à Abbel ? Cruelle affaire. La cour suprême du ver à soie aurait très certainement pu trancher dans cette affaire mais il faisait grève à cause d’une pénurie de plantes vertes. Soi-disant que sans elles ils ne peuvent faire le travail. C’est capricieux ces bestioles-là. Nathaniel tournait en rond, regardant tantôt le premier t-shirt, tantôt le second. Palsambleu, personne n’était donc capable d’aider notre pauvre lièvre ? Le chapelier semblait prendre un malin plaisir à disparaître aux moments les plus inopinés.

C’est alors qu’une idée vint. Mais oui, elle était là la solution ! Tellement évident qu’il n’y avait pas pensé. Ely chou, sa petite princesse adorée. Elle serait assurément le conseiller sur cette tâche ardue et il serait enfin quitte avec cette affaire des plus mortellement compliquées. C’est ainsi que, fier de son idée, Nathaniel quitta sa chambre pour débarquer dans le couloir. Les bras posés sur ses hanches, il observa les lieux, salua un vase puis s’avança en direction de la chambre de sa sœurette adorée. C'est-à-dire à peine à un mètre de son antre. Mais bon, passons. Il entra dans la pièce sans plus grand attention et revint ensuite sur ses pas pour toquer à la porte. Mais si, c’est ainsi qu’on fait de par chez lui. Si vous ne connaissez pas encore cette coutume, sachez que vous êtes vraiment mal partis pour devenir un chapanthologue de renom. Content d’avoir salué poliment, il s’avança dans la pièce toute de rose décorée. Du Ely tout craché.


- Ely, princesse chérie. J’ai un gros ennui. Tu voudrais bien m’aider ? D’après toi, rouge ou vert ? Je ne sais pas quoi faire - Une petite moue caractéristique suivi ce propos des plus enfantinsTu sais trésor, il fait froid chez toi. Attention, tu risques de courroucer la reine des neiges si tu continues, elle seule à le droit de vivre dans un endroit aussi froid. Ah suis-je bête, j’ai froid car je ne porte rien sur moi. Enfin, je crois. Je ne sais pas, connais-tu « rien » ? Si pas, tu n’es pas plus avancée que moi pour dire si je le porte bel et bien. Ralala, quelle journée. Tout ça à cause de ces deux foutus t-shirts… Alors, rouge ou vert ?

Quelle magnifique entrée n’est-ce pas ? Il n’y avait que Nathaniel pour agir comme cela. A peine eut-il fini de poser sa question qu’il partit dans un monologue intérieur afin de déterminer s’il portait bel et bien « rien » sur lui. Après tout, personne n’a jamais vraiment vu rien, ni même aperçu. Alors, portait-il ce fameux rien. Question des plus épineuses…

[Désolé, pas terrible comme entrée en matière...]
Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
▌Age du joueur : 31
▌Commérages : 232

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Eileen Wallace



"A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir la peau aussi délicate ? Le prince, bien convaincu que c'était une princesse, la prit pour épouse, et le pois fut placé au musée, où il doit être encore, à moins qu'un amateur ne l'ait enlevé. Voilà une histoire aussi véritable que la princesse !"

Ely referma le livre d'un coup sec. Pitoyable. Encore ces histoires ridicules. Comme vous devez certainement vous en doutez, les livres de contes étaient bien loin d'être sa tasse de thé. Mais Eileen faisait partie de cette catégorie de personnes qui aiment faire des choses totalement inutiles, rien que pour le plaisir de râler par la suite.
Sautant d'un bond leste de son lit, la jeune fille trottina vers la fenêtre de sa chambre. Il faisait beau, les rayons du soleil venaient paresseusement diffuser leur lumière dans la pièce, mais les températures demeuraient basses pour la saison. Cela ne sembla nullement la gêner, puisqu'elle ouvrit en grand la fenêtre, inspirant de ce fait l'air pur à pleins poumons. Une délicate odeur de malice cruelle vint lui chatouiller les narines, et ses lèvres s'étirèrent en un sourire narquois. L'air avait l'odeur d'un piège désespérée, dont nul ne pouvait s'échapper. Tout à fait ce qui lui convenait. Sans plus attendre, Ely jeta un bref coup d'œil en bas, avant de laisser nonchalamment tomber son livre. Avec un plaisir mesquin, elle contempla sa chute, agrémentant le tout par un rire démentiel lorsqu'il se heurta au sol. Ely s'imagina le corps d'une pauvre âme qu'elle aurait poussé au suicide, ses membres formant des figures géométriques parfaites. Elle s'amusa encore quelques instants de cette vision pleine de romantisme et de poésie, avant de s'éloigner du rebord de la fenêtre et retourner vers son lit. Une bonne chose de faite. Elle n'entendrait jamais plus parler de princesse capable de sentir un petit pois sous vingt matelas et édredons. Songeant que les histoires avaient décidément une tonalité beaucoup trop niaise, elle s'empara du stylo que lui avait offert son grand frère. Un petit stylo rose, simple, qui n'avait rien à envier à personne, avec des petites fleurs rouges dessinées dessus, et un chat blanc sur le capuchon. Puis, elle se mit à réécrire l'histoire de la princesse, parsemant le contes de détails divers. Si la princesse était capable de sentir un petit pois sous vingt édredon, la lame aiguisée d'une épée tendue vers le ciel, suffirait certainement à lui lacérer la colonne vertébrale. Elle s'amusa ainsi encore quelques minutes, puis délaissa la superbe histoire alors qu'un docteur à moitié psychopathe voulait soigner la blessure avec de l'eau de javel mélangée à de la bave de crapaud en poudre. Pourquoi de la bave de crapaud ? Parce qu'elle fréquentait trop son frère.

Quel dommage c'était d'abandonner des débuts d'écrivains prometteur, surtout pour les remplacer par son lit. Affalée de tout son long, Ely songeait avec délice à l'histoire qu'elle avait inventé ce matin à un couple de jeunes mariés, prétendant à la femme que son mari l'avait trompé plusieurs fois avec la jardinière. Les hommes étaient décidément bien naïfs, comme l'avaient prouvé les cris hystériques de la femme, et le bruit d'objets cassés. Si cette idiote avait réfléchi un tant soit peu, elle se serait rendue compte qu'il n'y avait pas de jardinière. Mais, en réalité, pas étonnant que l'être humain soit aussi imbécile, lorsqu'on voyait leur lecture d'enfants. Il y avait de quoi d'être grandement dérangé si l'on était accro aux histoires de princesses pouvant sentir un petit pois sous vingt édredons ! Puis, il y a de quoi devenir complètement parano.
Ely poussa un petit soupir, avant de se rouler en boule dans sa couette, envoyer valser les peluches à l'autre bout de la pièce. Quiconque serait entré dans sa chambre aurait pu se croire au royaume de barbies. Il ne devait pas y avoir de pièce plus rose que celle-là. Sa main se glissa hors de sa couette pour atteindre une petite boîte de pralines. Elle en attrapa une et la fourra rapidement dans sa bouche, la savourant avec délice. Comment domptez la bête, leçon numéro 1.
Non, mieux vaut garder les petits secrets de familles.

Alors qu'elle songeait sérieusement à passer le reste de la journée ici, enroulée au chaud dans sa couette, la fenêtre grande ouverte, au milieu de ses peluches et de ses pralines, la porte s'ouvrit soudainement laissant entrer son grand frère chéri, qui s'empressa aussitôt de revenir sur ses pas pour frapper poliment, avant de revenir à sa place initiale. Sa petite tête blonde s'extirpant difficilement de sa couverture, elle observa avec attention Nathaniel, qui n'attendit pas une seconde pour enchaîner son discours d'une traite :


- Ely, princesse chérie. J’ai un gros ennui. Tu voudrais bien m’aider ? D’après toi, rouge ou vert ? Je ne sais pas quoi faire.

Il marqua une courte pause, durant laquelle il sembla prendre conscience de quelque chose, avant de poursuivre :

- Tu sais trésor, il fait froid chez toi. Attention, tu risques de courroucer la reine des neiges si tu continues, elle seule à le droit de vivre dans un endroit aussi froid. Ah suis-je bête, j’ai froid car je ne porte rien sur moi. Enfin, je crois. Je ne sais pas, connais-tu « rien » ? Si pas, tu n’es pas plus avancée que moi pour dire si je le porte bel et bien. Ralala, quelle journée. Tout ça à cause de ces deux foutus t-shirts… Alors, rouge ou vert ?

Eileen l'écouta patiemment. Elle était habitée aux discours interminables de son frère. Lorsqu'on était gagné par la folie, le rationalisme n'existait pas. Et lorsqu'on était la sœur adorée de la folie, le rationalisme existait à petite dose. De toute manière, vice et raison ne s'alliaient pas à la perfection.

-Moi j'aime le rose. Le rose va avec tout, décréta Ely soudainement, avec le plus grand sérieux.

Oui, le rose va avec tout, en effet. Mais ce n'était pas la question de son frère. Sa tête se pencha, tandis que son joli minois devenait sérieux. Concentrée, elle faisait de son mieux pour répondre aux attentes de ce frère tant aimé, veillant à ne pas le décevoir.

-Grand frère ! Pourquoi ne mettrais-tu pas les deux ?

Elle sortit tant bien que mal de sa couverture, attrapa la première peluche qui lui passait sous la main, et trottina vers lui.

-Tu pourrais mettre les deux ! reprit-elle, enjouée.
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
▌Age du joueur : 37
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Nathaniel O'Bryan



Que faire, que faire. Quelle cruelle affaire que de choisir une couleur qui saurait le satisfaire. Le chapelier était désespéré et c’est ainsi qu’il était parti demander l’avis de sa princesse adorée. La jeune blondinette vivait seule dans sa petite tour en compagnie de son nounours à couettes. Son regard bleuté faisait chavirer tout le comté, les lapins et les papillons n’osaient lui dire non. Eileen était une princesse de caractère mais elle saurait quoi faire. Elle était sa petite princesse adorée, son petit bouton de rosée. Nathaniel avait donc quitté son antre afin de demander conseil. Il était entré sans frapper, pour revenir ensuite le faire, comme le veut la coutume dans les salons de thé. Enfin, c’est ce qu’il en pense maintenant dire si c’est vrai… Les deux t-shirt à bout de bras, il avait déblatéré sur le pourquoi de sa venue en ce pays froid. Eileen devait être la sœur cachée de la reine des neiges ou bien était-ce Blanche Neige ? Etrange, cela ne lui disait rien pourtant ! Diantre ! Encore ce rien. Mais qui pouvait –il donc bien être pour apparaître de la sorte à chacune de ses pensées ? Nathaniel n’en avait aucune idée. Haussant les épaules, il abandonna sa quête de « rien » et écouta sa petite princesse chérie lui dire qu’il devrait choisir du rose.

Arf. Mais il n’en avait pas du rose. Comment pouvait-il faire ? Comment changer la couleur de son t-shirt rouge ? Oui, il aurait plus facile à changer celui-là que le vert vous ne croyez pas ? Hum… Mettre de la peinture blanche dessus ? Il pourrait toujours demander à Jamesie pour lui emprunter de la couleur. Mais il n’était pas sûr que son grand-frère aime le rose. Ca n’irait pas alors. Que devait-il faire ? Même si sa princesse chérie ne savait pas, qu’était-il supposé choisir ? Il voyait mal Cain porter du rose. Surtout que ce dernier était fou de la reine de cœur alors il perdait toute son estime si elle le voyait de rose vêtu. Après tout, c’est la couleur des lapins de cornouilles. Où bien est-ce des gnomes ? Ou encore des lutins ? Mon cher ami chapelier, ne sont-ils point plutôt bleus ? Raaah, il ne savait plus. Il allait questionner sa douce tentation, maîtresse de toutes les manons, quand la jeune enfant lui proposa une idée de génie. Mais oui, pourquoi ne pas mettre les deux t-shirts sur lui ? Il pourrait ainsi plaire à Cain et à Abbel. Il faisait d’une pierre deux coups. Oh. Mais il n’avait pas de pierre. Mince, que faire ? Et puis, il ne voulait pas blesser mais juste impressionner. Raaah la vie peut être des plus compliquées vous savez ?

Soupirant, Nathaniel lâcha ses deux prises au sol et s’avança en direction du lit de sa petite sœur adorée. Il s’y affala en travers, dos à la couverture duveteuse, pour observer le plafond. Bof, rien de bien intéressant. Ah non, encore ce rien ! Décidemment, Nathaniel devrait se renseigner à son sujet car sa présence perpétuelle commençait à l’inquiéter. Après tout, cela pourrait très bien être un espion de la reine. Pardi, il fallait prévenir Ely chérie. La jeune enfant était dos à lui, jouant avec son ourson favori. Nathaniel se retourna pour s’asseoir en tailleur sur le lit de sa sœur. Après avoir posé ses coudes sur ses jambes, il déposa au creux de ses mains sa petite tête blonde.


« Ely chéri, je m’ennuie. Je ne sais pas quoi faire. Le rose, Cain ne l’aime pas. Pourtant, tu as raison, c’est joli. Tu crois qu’il accepterait qu’on lui mette des barrettes roses dans les cheveux ? »

Il finit par poser ses mains sur le lit, balançant d’avant en arrière ses jambes comme un gamin le ferait si bien. Hihi, c’était marrant. Mais ça donnait froid. Ca faisait du vent et le repère de l’affreuse Blanche-neige était machiavélique ! Han ! Mais non, cela ne se peut. Ely aurait élu résidence chez l’affreuse mangeuse de pommes ?! Bien sûr car cette dernière ne pouvait être sa merveilleuse princesse toute de rose vêtue. Sa couverture était toute douce, Nathaniel avait envie de s’y blottir. Il la regarda, puis regarda sa sœur, puis la regarda à nouveau et lâcha finalement une phrase qui pourrait paraître bien étrange venant de la part d’un adulte. Mais bon, avec Nathaniel, plus rien n’est étonnant. Han ! Encore rien ! Lièvre, faites quelque chose. Mais quoi ? Et bien je ne sais pas ! Bah moi non plus. Vous ne m’êtes d’aucune utilité. Vous pouvez bien parler…

« Ely chérie, je ne sais pas quoi choisir. Je mettrai donc les deux et ainsi ça leur fera plaisir. Maintenant que nous avons résolu ce grand mystère, que dirais-tu d’une sieste ? J’ai bien envie de dormir. Je compte bien battre le dodo dans son record du dodo le plus long. Certes je n’ai ni le bec ni les plumes mais je serai plus long que lui j’en suis sûr. Et ta couverture est toute douillette alors. Tu veux faire une sieste ? »

Tout heureux de cette idée, Nathaniel se releva pour défaire la couverture toute rosée. Ely ne dirait très certainement pas non, elle adorait s’emmitoufler dans ce petit doudou tout chou. Le grand bondit dans le lit et ouvrit grand les bras. Aaaaaaah qui va faire une grosse gâtée à papa ?
Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
▌Age du joueur : 31
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Eileen Wallace



Poufff... légère pression sur le lit alors que son grand frère chéri prenait place à côté. Elychou esquissa un petit sourire ravi, essayant de paraître tout de même assez contrariée face au dilemme certes existentiel de sa praline préférée. Toutefois, comme bien souvent, les petits problèmes de ce genre, même s'ils sortaient de la bouche de son grand frère, n'étaient pas ses premières préoccupations. Comment porter un quelconque intérêt à quelque chose qui ne figurait pas ne serait-ce que sur la dernière ligne, de ses passe-temps favoris ? La chose en était triplement difficile. Pourtant, son frère semblait y accorder une terrible importance, comme à chaque fois qu'il s'intéressait à des choses dépassant de loin sa compréhension. Malgré cela, elle se décida de faire un effort, et l'écouta attentivement débattra sur la question des vêtements qu'il allait porter. Comme de bien entendu, il prit la solution la plus tordue. Mais c'est comme ça qu'elle aimait son frère. Tordu, illogique et incompréhensible. Il était tellement attachant.
Finalement, une fois le problème résolu, son esprit se tourna vers un autre sujet, qui éveilla cette fois l'intérêt de la petite princesse. Owiii !! Un dodo. Un gros dodo dans les bras câlins-câlinou de son grand frère chéri. Nyaa ! Toute heureuse de cette sublime idée, les illuminés par des oreillers tout rosés, elle se précipita dans les bras grands ouverts de son grand frère et se pendit allègrement à son coup comme elle adorait le faire. Eileen, tromperie et trompeuse, ne trompait cependant certes personne en cet instant. Rien de plus plaisant qu'un grand câlin à son nounours favori. Ely rabattit la couverture d'un joli rose bonbon sur elle, humant le parfum praliné de cette dernière, se mélangeant à celui de son frère. Une odeur sucré, aux saveurs d'été, parfum de miel, aigre et douce. Vraiment un délectable arôme titillant agréablement ses petites narines.

Les yeux fermés, Ely écoutait les battements irréguliers du cœur de Nathaniel. Une petite berceuse habituelle, rassurante, qu'elle avait entendu maintes et maintes fois sans jamais sans lasser. La princesse aux pralines raffolait de ces instants. Elle en raffolait, mais son petit corps n'avait pas, mais alors pas du tout, sommeil. Elle fermait les yeux, bougeait, se tortillait, changeait de positions encore et encore. Pour finir, agacée de voir que le sommeil la fuyait, elle se redressa, une moue boudeuse sur le visage et fourra une praline dans la bouche.


-Grand frère, c'est pas juste. Le dodo a peur que tu battes son record du plus grand dodo et ne me laisse pas dormir.


Ses grands yeux s'embuèrent alors que sa mignonne petite bouche se mettait à trembler.

-Le dodo ne m'aimerait-il pas ?

Question tellement futile, mais rien ne l'est lorsqu'on est Tromperie et que Tromperie est l'essence même d'une vérité illusoire. D'un geste las, elle entortilla son doigt autour d'une mèche de ses cheveux blondinets. Qui pourrait résister à cette frimousse angélique ? Dieu lui-même ne pourrait rien faire contre Tromperie dans toute sa splendeur. N'est-ce point merveilleux de gouverner ainsi le monde ? De tromper la vérité et de faire passer le mensonge pour vrai ? Par les portes du Néant qu'est-ce que cette vie devenait excitante !


[HS ;; désolée du temps que j'ai mis pour répondre^^". Enfin voilà la suite !]
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
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Nathaniel O'Bryan



Spoiler:

Les bras grands ouverts, attendant de recevoir un paquet cadeau tout de rose et si beau, Nathaniel souriait béatement comme un véritable attardé (ce qu’il est comme se plaît à le répéter Caïn). La question des t-shirts venait d’être réglée et avec succès qui plus est alors il pouvait bien passer aux câlins sans plus tarder, n’est-il point ? C’est ainsi qu’il s’était installé confortablement dans le lit et qu’il attendait sa petite princesse chérie qui ne tarda point à le rejoindre tout sourire. Notre duo aimait ces séances quotidiennes, pur bonheur qu’ils partageaient avec plein de douceur. Eileen rabattit la couverture sur leurs deux têtes blondes et à cet instant, plus rien au monde ne comptait plus qu’eux deux présentement. Eileen aimait être câlinée et surtout câlinée et Nathaniel était suffisamment fou de sa sœurette que pour lui faire tout un tas de courbettes et accepter tous ses caprices sans queue ni tête. Toutefois, le dodo ne venant pas, Eileen finit par perdre patience et s’exclama que le dodo ne voulait pas perdre face à son grand frère adoré. Diantre, serait-il possible qu’il fût couard ? Nathaniel l’ignorait mais il n’appréciait guère l’idée que le dodo puisse dénigrer sa sœurette adorée.

C’est ainsi qu’il se dégagea délicatement des bras de la plus jeune des deux et qu’il se mit debout tant bien que mal sur ce matelas si mou et délicat. Mon cher, c’est que cet exercice n’est point de votre niveau. Je ne vous permets pas, rien n’est trop haut pour ma chère princesse à moi ! C’est qu’Alice pourrait s’en offusquer, ne croyez-vous pas ? Mais comme le dit maître Yoda, ce qu’Alice ignore ne peut guère lui faire de mal. A la bonne heure, vous voilà enfin raisonnable ! Fêtons cela dignement l’ami ! Certes, il s’agit là d’un évènement des plus marquants, vous avez enfin consenti à aller voir ailleurs en attendant qu’Alice ne se donne à notre amour infini. Notre duo de fous du ciboulot partageant enfin le même avis, Nathaniel posa les mains sur les hanches avant de rire machiavéliquement. Autant dire que toute personne saine d’esprit s’inquiéterait et à juste titre, vous en connaissez beaucoup, vous, des adultes riant comme des tarés sur le lit d’une gamine ? Bon, d’accord, ce n’est pas « n’importe quel adulte et n’importe quelle gamine » mais quand même… Cela reste toujours inquiétant. Après quelques secondes, Nathaniel finit par s’arrêter et se retourna pour faire face à sa sœur adorée.


« Eily, ma chérie. Je vais botter les fesses de ce vilain dodo psychopathe et misanthrope. Tu verras, il t’aimera comme moi je t’aime et même plus encore ! Quoique, non, il ne doit pas aller aussi loin. Je ne le permettrais pas. Je ne partage pas. Tu es ma sœurette adorée à moi et personne d’autre pas vrai ? Bon, enfin, tu es aussi celle de Caïn, d’Abbel, de James et de Paige et d’Alix et de Hazel ou de Shelley mais ce n’est pas pareil, ha ! »

Tout en disant cela, l’adulte avait abandonné sa position « debout » pour en revenir à une position « à genoux », prenant les mains de sa sœurette dans un geste de prière inavouée. Les lèvres tremblotantes, il attendait, espérait qu’elle lui dirait que lui seul comptait. Ça avait toujours été ainsi entre eux de toute manière. Il n’attendit toutefois pas très longtemps, c’est que le lièvre n’est pas patient. L’adulte se remit alors debout et la main gauche en visière, cherchant du regard un dodo invisible que lui seul verrait.

« Ah Ah !!! Je vous trouve enfin l’ami. Je vais vous occire dans les règles de l’art pour le salut de mon petit cœur en chocolat. Acclame-moi Eily, donne-nous du courage et nous vaincrons avec brio pour conquérir ton cœur dans les règles de l’art ! »

Nathaniel sauta à pieds joints sur le sol et courut en direction de la commode où il fit semblant d’empaler un panda sur une épée invisible. Il brandit son trophée et le montra à toutes et tous (comprenez au restant des peluches quoi) et posa enfin le panda sur sa tête avec un sourire béat. Il avait vaincu, il pouvait revenir auprès de sa belle et lui offrir le corps de l’ennemi en offrande dodotesque. Il s’avança jusqu’au lit et s’installa dessus tout en pointant l’énorme peluche en direction de sa petite blondinette adorée.

« Eily, regarde comme je suis un cœur vaillant. J’ai vaincu, je peux donc avoir une récompense, pas vrai ? C’est ce que font les princesses quand les chevaliers gagnent face aux vilains dragons, pas vrai ? Bon, ils ne sont pas blancs, ni noirs en temps normal mais je gage que celui-ci fut atteint par la maladie de Tsujiji, tu sais, comme les petites fleurs bleues de la maison de la Belle et du Dormant. Ou bien était-ce la maison du Dormant et du Beau ? Oh, diantre, que neni, que de bêtises ! C’était la Belle et la Dormante, je sais maintenant ! »

Il lâcha sa prise et s’avança pour arriver à hauteur du visage de la blondinette et finit par tendre la joue.

« Alors, mon bisou ? »

Non, non, vous ne rêvez pas. Ce type est censé être un adulte… Mais tout réside dans le mot « censé »… Qu’est-ce que vous voulez… On est fou ou on ne l’est pas. Et en l’occurrence, notre vice l’est pleinement et doit sans doute l’assumer à cent pour cent (à moins qu’il n’en soit point conscient ?).
Eileen Wallace

▌Date d'arrivée : 29/12/2010
▌Age du joueur : 31
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Eileen Wallace



Battre le dodo dans son record du plus long des dodos n'est pas une mince affaire. Pourtant la petite princesse croyait dur comme fer que son grand frère adoré n'aurait pas grand peine à réussir pareil défi. Il est vrai que le dodo n'était pas des plus généreux, cet instant là. La petite praline aurait tant aimé pouvoir se délecter de l'étreinte de son grand frère, les yeux fermés à écouter sa doucereuse respiration. Mais le sommeil ne l'avait évidemment pas entendu de cette manière. Jaloux de cet élan d'amour, ou de son record risquant d'être battu, il avait osé privé un être délicat de sa mélodieuse torpeur. Malheureusement pour lui, il s'en était pris à la mauvaise personne. Ely chéri et ses grands yeux angéliques eurent raison de la tranquillité du sommeil. Personne ne pouvait lui refuser quoique ce soit, y compris ce dodo malpoli. Aussi, ce fut avec émerveillement qu'elle regarda son Nathaniel préféré s'offusquer de ce manque flagrant de galanterie.
Assise sur ses genoux, la couverture rabattue sur sa petite tête blondinette, Ely ronronnait de plaisir. Son grand frère se battait pour elle, et rien n'était plus délectable que de voir des individus se battre pour son propre plaisir. Mais cette fois, les yeux brillants d'adoration de la fillette n'étaient pas feints.


Elychoutte ne reposait certes plus dans les bras de son frère charmant, mais elle en avait cure. La blondinette gagnait au change puisqu'on se battait pour elle. Nathaniel ne permettait visiblement pas que quelqu'un osât se moquer de sa sœurette, et comptait bien faire payer pareil outrage.
Coupé court dans sa déclaration enflammée, il se laissa retomber devant la pauvre enfant, tentant certainement d'y trouver quelconque soutien. Qu'il l'eût trouvé ou non, là n'est pas la question. Déjà le revoilà debout sur ses fières gambettes, dévalant le lit et empalant net son panda en peluche. Victorieux, fier et heureux de sa réussite, il éleva son trophée afin que tous pussent contempler à loisir son habileté. Enjouée de voir ainsi sa vengeance accomplie, Ely frappa avec ardeur dans ses mains, acclamant ce héros qu'elle affectionnait tant. L'heureux vainqueur revint sur ses pas, et tel le prince ayant délivrer sa princesse d'un destin qui aurait pu s'avérer tragique, il tendit la joue et réclama son dû. Dû que la petite Ely ne manqua pas d'octroyer avec entrain. Glissant ses mains autour du coup de son sauveur, elle planta un gros baiser retentissant sur ses joues avant de laisser son rire éclatant envahir la pièce.


-Grand frère est le plus fort ! Tu m'as vaillamment délivrer de l'emprise monstrueuse du dodo ! Tu as bien fait, il était jaloux de ta victoire.

Elle lui tapota gentiment la joue en signe de reconnaissance et lui tendit son petit sac rosé.

-En récompense, je te donne aussi une praline.

Elle sortit la douceur avec beaucoup de gravité, comme si elle donnait la plus inégalable des récompenses. Et dans son cas, c'était peut être bien le cas.

-Et maintenant que tu as vaincu le dodo, nous allons l'enterrer au fond de mon lit.

Sur ces bonnes paroles, elle se glissa sous ses couvertures et rampa vers le pied. Lorsqu'il s'agissait de jouer, Eileen était toujours partante.
Nathaniel O'Bryan

▌Date d'arrivée : 02/12/2009
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Nathaniel O'Bryan



Ami lièvre, portez donc la preuve de notre victoire au zénith que tous puissent admirer notre gloire ! Le dodo malveillant a été vaincu avant que le soleil ne se couche à l’Occident, nous assurant par la même la maîtrise de tous les océans. Nous sommes les maîtres du monde, mon cher, nous voguerons par-delà les sept mers. Dès que notre jeune princesse adorée nous aura octroyé son baiser, nous pourrons nous embarquer pour cette folle aventure qu’est notre destinée. Agenouillé sur le lit de la petite princesse toute de rose parée, Nathaniel attendait avec un sourire exubérant de recevoir son plus précieux présent. Il ne se fit point prié lorsque la jeune enfant l’enserra de ses petits bras charmants. Elle lui octroya sa récompense avant de lui offrir ce rire si doux et si charmant qu’il appréciait tant. Ami chapelier, nous avons gagné. L’ennemi est terrassé et la belle nous a remerciés. Elle les complimentait et notre duo siphonné bombait le torse à mesure qu’elle le flattait. Qu’il fut plaisant de se voir honorer par ce charmant enfant. Sa voix enfantine résonnait dans la pièce alors qu’elle offrait à son grand frère l’un de ses mets qu’elle convoitait avec tant d’acharnement.

« Merci princesse chérie. Ton héros, jamais, ne faillira. Rien n’est plus beau que de te voir sourire et rire comme en cet instant. Il est de mon devoir de te rendre heureuse et qu’importe que le vent hurle, jamais je ne ploierai. Je resterai fort afin de te protéger face à des ennemis retords. »

Fier de son petit discours, l’adulte goba la jolie praline joyeusement, la faisant disparaître de ce monde en un instant. Pendant ce temps, la plus jeune des vices partait enterrer son adversaire tout au fond de leur jardin secret. Elle était si belle en cet instant, toute joyeuse et heureuse comme jamais auparavant. Nathaniel l’aimait plus que tout et la voir ainsi le rendait heureux comme un fou (sans mauvais jeu de mots). C’est pourquoi il ne se hâta pas de la rejoindre sous les draps. Non, il voulait juste l’admirer, voir sa petite sœur adorée se régaler de sa victoire tant appréciée. Elle était sa petite lumière, son étoile au sein d’une fratrie bien amère. Elle le suivait, ne le jugeait pas et même si elle l’abandonnait parfois pour leur grand frère guerrier, elle ne résistait jamais bien longtemps avant de le rejoindre pour une étreinte endiablée. O combien il pouvait l’aimer cette petite sœur tant adulée. Finalement, le chapelier partit se planquer sous les couvertures également, avisant le dodo vaincu céans. C’est alors qu’il fit la chose la plus naturelle au monde (enfin, selon son avis assurément) et il se mit à exécuter une prière pour le repos de l’âme du dodo. Il était certes un ennemi mais il méritait les honneurs dus à son rang.

« Toi, ô grand dodo, roi des cachalots. Puisses-tu trouver le repos dans ce paradis sans marshmallows. Nous ne t’avons guère connu de ton vivant et ne le ferons certes point de ton mourant. Saches toutefois que nous te respectons, ami lièvre et moi, d’avoir été un adversaire sans foi ni loi. Tu as le droit aux honneurs qui te sont dus, pour avoir si fièrement combattu. Hélas, rien ne pouvait nous empêcher de gagner, la princesse que voici ne comptait que trop sur notre victorieuse chevauchée. Adieu l’ami et puisses-tu reposer en paix dans ce paradis fleuri. »

Nathaniel détourna le regard de sa victime pour le poser sur sa chère et tendre princesse adorée. Elle était belle en cet instant, admirant avec un plaisir non feint l’ennemi vaincu pour son seul et unique plaisir. Le chapelier voulait la rendre heureuse et c’est alors que germa une idée, soufflée par l’ami lièvre vous voyez. Si nous l’invitions à danser ?!? Diantre, quelle merveilleuse idée. Je sais, je sais, je suis un génie que voulez-vous. Assurément, vous êtes bien un maître en la matière. Oh, maître en de nombreux domaines si vous voulez tout savoir. Pas aujourd’hui. Plait-il ? Nous avons une princesse à divertir il me semble. Certes, j’en conviens, allons danser céans. C’est ainsi que l’adulte découvrit les deux têtes blondes qui se cachaient sous le lit et qu’il se redressa et quitta le lit. Il s’étira avant de se retourner pour faire face à sa princesse adorée. Il lui tendit la main galamment, l’invitant à danser sur un son inexistant. La magie opérerait assurément, leur offrant une ambiance que seuls eux pourraient percevoir en ce monde. Il en faut peu pour être heureux, il suffit de rêver, de fermer les yeux. Le monde devient alors chaleureux, les hommes deviennent plus joyeux et le monde se remplit de couleurs aux mille saveurs.

« Ma chère princesse, m’accorderez-vous cette danse ? Nous devons fêter cette victoire dignement, n’est-il point vrai ? Le lièvre m’a assuré qu’une danse serait parfaite. Nous ferez-donc vous l’honneur de danser en notre compagnie ? Notre cœur se remplirait de joie si vous nous octroyez ce droit. »

Tout sourire, le plus vieux se permit même une petite courbette, pour rendre le tout plus somptueux. Il ne ferait pas cela sans artifices, sa princesse adorée les méritait. « Bien plus encore mon cher, bien plus encore ». Il voulait la rendre heureuse, il voulait la voir sourire. Tous ses soucis s’envolaient une fois qu’elle lui offrait ses rires. Son plus précieux trésor.
Eileen Wallace

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Eileen Wallace



Ely ricanait en silence. Elle triomphait de l'infâme dodo, se délectant de la vision de son cadavre. Elle avait trouvé son héros, l'être suprême, le vice divin incontournable, assez fou pour oser vaincre le dodo et ainsi regagner le cœur d'une blondinette. Ely savourait cet instant où ses ordres passaient en premier. Sa volonté était faite, comme à chaque fois d'ailleurs. Le corps de son ennemi reposait dorénavant au fond de son lit, et Ely pouvait retourner à des occupations plus intéressantes.
Comme l'étreinte aimante d'une praline excentrique. Envolée vers un autre monde, une bulle n'appartenant qu'à son frère chéri et elle, Ely ronronnait, riait, s'amusait comme si sa vie en dépendait. Les éclats de rire retentissaient sous la couette, preuve évidente d'un moment heureux, glorieux, tel la victoire après une bataille des plus sanglantes. Pourtant, l'instant ne dura pas. Déjà son héros, dans sa plus grande modestie, se redressait, exécutant une prière pour ce défunt dodo. Agenouillée près de lui, Ely fermait les yeux, un sourire malsain dévorant ses minces lèvres rosées. Mouhahaha ! Le dodo partira rejoindre les limbes où vont tout les dodos de son genre. Il finira consumer par les flammes titanesques de l'enfer, plongé à tout jamais dans un demi-sommeil. Quel plaisir, quelle douce torture pour cet ennemi terrassé. Prisonnier d'un faux sommeil. Voilà ce qu'il en coutait lorsqu'on s'en prenait au vice. Et plus particulièrement à une vice angélique comme elle. Sa vie n'aura été que de courte durée, et son sommeil éternel ne sera jamais plus infini !

Déjà son héros finissait sa petite cérémonie. Ely avait attrapé son lapin rose en peluche et le couvait des yeux comme s'il était son plus beau trésor. C'était presque ça. Sa peluche favorite qu'elle gardait au fond de son lit pour la protéger des éventuels voleurs. Elle renfermait son trésor le plus précieux... sa réserve personnelle de pralines ! Alors impossible qu'elle la laisse n'importe où. Et personne n'oserait pénétrer dans la chambre d'une petite fille innocente.
Ronronnant de plaisir, notre petite princesse blondinette la serra fort fort contre elle, humant le doux parfum chocolaté qui s'en dégageait. Nat', son frère adoré venait de se lever et la contemplait avec un plaisir évident. Puis, d'une élégante salutation, il lui présenta sa main dans une invitation à danser. Sa petite tête émergeant de sa couverture, Ely regarda son frère avec enchantement. Voilà une bonne résolution ! Laissant échapper un cri de joie, Eileen attrapa la main tendue et sauta sur son frère avec entrain. Prête pour danser dans une danse bien à eux. Elle posa ses pieds sur ce de Nat', accrochant ses bras autour de son coup. Cain avait tord. Elle avait beau aimer son frère aîné de tout son cœur, il avait tout de même tord. Voilà la preuve évidente que jamais Nat' ne la tromperait. Il faisait tout ce qu'elle disait, il l'aimait plus que n'importe qui et jamais il ne la trahira ! Na ! Ils vivaient dans un monde, leur propre planète, faite de rires, de lapins roses et de folie trompeuse. D'abord !
Ely ne cachait pas ses rires. Elle fredonnait une chanson et entraînait son frère dans un rythme irrégulier. Une danse comme ils aimaient danser, ne suivant guère le rythme de la musique et enchaînant des mouvements particuliers. Pour le moment, seul ça comptait. Eux, et la danse.
Nathaniel O'Bryan

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Nathaniel O'Bryan



Spoiler:
Dès sa courbette achevée, le chapelier fut agréablement assailli par un rire enfantin des plus exquis. Sa petite princesse était ravie, sa petite tête toute dorée sortait de sous les draps froissés, laissant place à un sourire des plus animés. Eileen était magnifique en cet instant. Sa petite princesse adorée qu’il aimait tant. Sa petite bouille d’ange était sertie de deux lapis-lazuli étourdissants, couronné par une chevelure divinement dorée. Tous deux dans un monde bien à eux, elle vint rejoindre notre duo talentueux, posant ses petits pieds sur ceux de son grand frère adoré. Les mains de sa petite sœur autour de son cou, Nathaniel se laissa entraîner par cette jeune demoiselle dans une danse que seuls eux deux connaissaient. Elle fredonnait un air imaginé, un mélange subtil de douceur et de rêverie et tous deux se voyaient transporter dans un monde dont eux seuls en avaient la clef. Ses rires étaient la plus douce mélodie aux oreilles du plus vieux, l’enivrant et l’envoûtant comme jamais auparavant. Eileen était sa petite princesse, elle était sa déesse. Le chapelier et le lièvre étaient bien d’accord sur ce point, personne ne pouvait l’égaler ou prétendre la surpasser. Personne n’y arriverait.

Personne mon cher ? Vraiment ? Alice… Oui, sa belle et douce guerrière pouvait prétendre détrôner sa petite sœur mais… Voyons, pas exactement mon ami. Alice et Eileen ont chacune leur place, l’une ne peut prétendre prendre le rôle de l’autre dans notre cœur. Certes, j’en conviens mon ami. Quelle merveilleuse nouvelle. Nous voici donc d’accord à ce sujet. Parfait. Fêtons cela dignement ! Mais comment ? En invitant le lapin blanc et la souris à une tea party ? Diantre, hors de question ! Je refuse de voir cette chose gâcher notre célébration en nous cassant les oreilles avec ses « je suis en retard » intempestifs. Comme vous pouvez être rabat-joie. Je suis réaliste ma foi. Vous n’avez point tort. Merci d’en convenir aussi aisément. Le plaisir est pour moi mon ami. Tandis que notre duo discutait de quelques banalités, Nathaniel dansait sur un son imaginaire en compagnie de sa jeune princesse Eileen. Les deux vices étaient dans leur petite bulle et rien ne pourrait venir les perturber. Rien ? Vraiment ? C’était sans compter sur le fait que notre vice Fou finisse par apercevoir les deux objets de sa présence en ces lieux. Les deux t-shirts trônaient négligemment sur le sol, amenant leur lot de couleurs sur le tapis d’un rose bonbon.


« Eileen, ma chérie. Ma tendre princesse, je vais devoir te quitter. Tu comprends, si je ne vais pas me changer céans, ces deux pauvres t-shirts vont se sentir abandonner et m’en vouloir à jamais. Je n’aurai guère l’outrecuidance de leur faire pareil affront, n’est-il pas ? Je gage que vous compreniez parfaitement mon acte ma tendre reine. Votre preux chevalier va donc vous quitter vers des terres malfamées, en quête d’une noble tâche à exécuter. Il reviendra victorieux vers vous ma mi et vous clamera quelques vers pour parfaire sa victoire. Car il va de soi que nous agissons ainsi uniquement pour vous satisfaire ma chère. »

C’est ainsi que notre duo de fous du bocal acheva cette danse envoûtante céans tenante. Après une petite courbette et un baisemain dans les règles de l’art, Nathaniel partit en quête des deux bouts de tissus abandonnés à même le sol et les ramassa. Les deux t-shirts enroulés autour de son bras, le chapelier repartit d’un pas léger en direction de sa dulcinée. Il ne pouvait point concevoir de quitter les lieux sans un câlin d’adieu. Dieu mon ami, il en est hors de question. Notre jeune princesse ne peut être laissée seule face à ce monde hostile sans un gage de notre amour à son égard. C’est ainsi que le chapelier posa ses lèvres sur le front délicat de sa jeune sœurette tandis que le lièvre – plus courageux – osa câliner la petite blondinette dans une étreinte charmante. Vous voyez, l’ami, c’est pourquoi vous n’obtenez rien de cette charmante jeune fille, ni même de votre précieuse Alice. Vous n’êtes guère suffisamment entreprenant. Comme je ne cesse de vous le répéter, j’ai un minimum d’éducation et la bienséance ne permet guère ce genre d’effronteries. Billevesées. Que vous dites… Mais regardez, j’ai osé et Eileen ne nous a point fait reculer. Certes, mais Eileen est une exception. En quoi donc ? Elle est notre jeune sœur, notre princesse, elle nous connaît. Un câlin n’ira donc point la choquer.

Concluant cette séance de douce rêverie par un soupir de contentement, Nathaniel caressa d’une main distraite la chevelure de sa précieuse sœurette avant de quitter l’antre de notre praline heureuse. Une fois de retour dans ses pénates, le fou savoura sa victoire. Sa chère et tendre l’avait aidé, une fois de plus, à résoudre un épineux problème. Le mystère du t-shirt coloré avait été brillamment élucidé grâce à l’aide non négligeable d’une praline observatrice. Il allait pouvoir satisfaire Caïn et Abbel et ainsi éviter de froisser ses deux grands frères. Une nouvelle journée parfaite s’annonçait désormais. Les nuages avaient été chassé de l’horizon pluvieux annoncé par la belle rosée, un brillant arc-en-ciel filtrait à travers le ciel, laissant apparaître un rose miroitant lui rappelait sa belle princesse. Cette dernière l’attendrait sagement tandis qu’il irait occire quelques dodos et autres bestiaux du même genre. Il vaincrait, reviendrait avec ses trophées et irait les présenter fièrement devant sa princesse, les déposant à ses pieds tels les précieux trésors qu’ils seront. Mais pour l’heure, le lièvre quémandait son lot de biscuits et l’heure du thé approchait à grands pas. C’est ainsi que Nathaniel déposa les deux bouts de tissus sur son lit et qu’il s’avança en direction de la salle de bain pour y remplir une bouilloire électrique de son doux breuvage.
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Rouge ou vert? Pif, paf, pouf, rien réponds-moi {Ely}