Alix a toujours le sourire, même lorsqu'elle se trouve dans une situation qui en ferait verdir plus d'un. Elle même se qualifie de "BN" puisqu'elle est un peu le distributeur de sourires chez les vices! Sa plus grande passion est la nourriture, sa seconde la photographie. Elle est même allée jusqu'à gouter un appareil photo. Mangeable mais pas fameux. Alix mange, se déguste parfois lorsqu'elle enfile l'un de ses accessoires comestibles mais ne grossit pas! Notre brunette est a croquée! Sa peau blanche de sucre glace et ses beaux yeux verts pistache en ont fait saliver plus d'un.
Rien ne lui résiste et comme elle aime si bien le dire: Rien ne se perd, tout se consomme." Curieuse de nature la jeune femme aura testé toutes les alliances culinaires (.. ou pas) possibles et inimaginables.
Ce qu'elle déteste par dessus tout c'est le gaspillage, lorsqu'elle vous fait grâce de vous laissez vous empiffrez jusqu'à ne plus en pouvoir elle s'attend quand même à vous voir finir votre assiette jusqu'à la dernière miette. Les risques de laisser des restes vous conduirons directement à une bonne diète forcée et parfois mortelle.
Son petit rayon de miel c'est la fraise Tagada. Cette douceur rosée et divine la transfigure en passionnée ou en grande prédatrice lorsque l'on se prépare à en manger une sous son nez. . .

Tout d'abord je remercie une femme de grande beauté et de grande intelligence qui croqua dans l'un de mes mets favoris. La pomme. J'aime les pommes. Voulais-je déjà dis? Non? Ba j'aime aussi les fraises remarque... enfin! Là n'est pas le sujet! Je disais donc! Merci a toi mignonne petite Eve! En croquant dans un fruit, si savoureux soit-il, tu me comblas.
D'abord offusquée de voir la terre gouvernée par des rois oisifs ne sachant pas manger sans en mettre a côté ou parsemant leur barbe de miettes de plats savoureux je me suis vite reprise en pensant aux rêves que j'allais pouvoir concrétiser grâce a ses lamentables loques humaines. Les vaches et les chats s'étaient bien drôle mais tout de même peu expressif. Alors que les humains! De drôle de bêtes toute fois plus complexes que les créatures qui peuplaient déjà la terre1. Je leur fis la misère comme dirais l'une de mes sœur. Tel une recette de cuisine je rajouta d'une main experte quelque pincée de crampes d'estomac et d'assèchement planétaire. J'allais les vider un a un comme de vulgaire citron de la moindre goute de vitalité.
J'étais encore jeune! Je compris vite que si je continuais sur cette voie, il y aurait de forte chance pour qu'il n'y ai plus de quoi s'amuser dans les millénaires a venir! Ayant apaisée ma fureur sous le regard de ma petite famille je me mis a créer des tourments de plus en plus subtiles, entretenant ainsi le potager de mon imagination fertile. Mais même après quelques centaines d'années il fallait avouer que si grandes soient mes idées elles commençaient à se tarir. Ressassant mes plus belles idées tout en cherchant a mieux faire.
Poussant des soupires de lassitudes devant les petits enfants dodus du tiers monde et ne riant même plus des obèses qui peuplaient cette terre en retirant la nourriture de la bouche des premiers2 je fus peut être bien la plus réceptive a l'idée de notre ainé.
Il fallut passer par quelques petits inconvénients mais le résultât en valait largement le coup. Je pris enveloppe humaine en me frottant les mains de plaisir anticipé. Mon pain quotidien allait devenir nettement plus appétissant.
Croyez-vous vraiment que provoquer des attaques de sauterelles en Égypte pour ruiner les cultures en se faisant passer pour un dieu3 en se gaussant de simples bouseux?4 Bon il y avait bien aussi les catastrophes qui en résultaient qui étaient toujours plaisantes (comme le typhus par exemple, un peu trop d'eau versée sur des récoltes plantées avec amour et pouf! Une épidémie! ) Disons que quelque soit les époques, les pays et les régimes politiques tout cela revenaient au même5. C'était bien marrant, mais c'est comme pour le chocolat. Quand on a que ça a se mettre sous la dent, aussi bon que ce soit, on finit par s'en lasser, voir à s'en détourner.
Un hôtel hein? C'était petit comparé a la Russie... mais tout de même tentant. Je n'avais pas encore eu l'idée de me concentrer sur quelques cobayes, j'avais toujours préféré la quantité. Non décidément plus j'y pensais plus j'avais hâte. L'hôtel, un garde manger à porté de main. Huhuhu. La fête pouvait commencer6. Armée d'un appareil photo, fraises Tagada dans mes poches et chapeau haut de forme aux rubans colorés j'allais pouvoir de nouveau rigoler comme une petite fille rentrant dans un parc d'attraction.
Prendre en quelque sorte des vacances, me ressourcer pour de nouveau apprécier plus tard les bouleversement planétaires.


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1: Avec un peu plus de matière dans la boute crânienne et un pouce comme les primates. Tu parles d'une création parfaite! Dieu c'est pas foulé, mais ce n'est que mon avis!
2: Spectacle hypnotisant, comme vous ne pouvez pas réaliser vraiment je vous propose de reproduire a échelle réduite cette petite blagounette (vous n'êtes que des humains après tout!) en arrachant des mains la friandise d'une petite fille. Et bien c'est a peut prêt la même chose sauf que les un rigole et les autre pleures sur des continents différents!
3: Au moins j'ai bien rigolé, Dieu devait s'arracher la barbe devant se carnage.
4: Bon ok, du Pharaon aussi. Vous voyez? Je suis pas de mauvaise foie!
5: A part quelques exceptions comme une fausse alerte qui fut donnée en Amérique comme quoi les martiens arrivaient. Les boomkers se sont mit à fleurirent comme des champignons avec en prime une razzia des supermarchés. Plus de nourritures dans les rayons pendant une poignées de mois et cela suffit a repeupler les cimetières.
6: En parlant de fête... vous ai-je déjà raconté que l'alcool fut l'une de mes idées brillantes? La soufflant a l'oreille endormie mais toute fois réceptrice d'un soulard potentiel la boisson fut une réussite totale. Merci qui? Merci Bibi!